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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: dimanche 14 juillet 2024, 18:15:40 »Blabla / Re : Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 12 juillet 2024, 15:30:46 »On m'a toujours dit que j'étais douée à l'école.
Base Spatiale / Re : Frôler les étoiles.
« le: vendredi 12 juillet 2024, 15:26:59 »Ce temps de repos lui permit de se remettre les idées en place jusqu'à ce que la porte du sas s'ouvre sur un homme à la carrure développée. Il avait tout d'un humain, sans attributs visibles en plus ou en moins. En temps normal, Ko’rish aurait pu le sonder d'un simple regard pour tout connaître sur son passé et même sur son futur proche, savoir si cette mission allait se dérouler comme il faut, mais encore une fois, son bracelet l'empêchait d'utiliser ses capacités. Ko’rish allait devoir apprendre à faire sans. Se levant devant Jack, ses yeux ne le quittaient pas. Ko’rish ne disait rien, même après les questions posées, et ne bougeait pas, laissant la main de Jack pendre devant lui, rendant la situation très malaisante. La raison à cela : les paroles du grand doyen qui tournaient en boucle dans sa tête : discrétion, prendre soin de Jack, être sympathique, créer une religion de toute pièce, ne pas tenter de retirer le bracelet.
— Oui.
Ko’rish devait bien se lancer dans l'inconnu et c’est avec ce : oui, que la situation allait se débloquer de son côté.
— Excusez-moi, je ne suis pas habitué.e à voyager par portail, j’ai encore les idées floues.
La voix de Ko’rish, comme à son habitude, ne donnait pas d’indication sur son genre : des mots parfois graves, alors que d’autres semblaient plus légers à la prononciation. Les lèvres sous son bandeau bougeaient bien en fonction des mots prononcés, mais ne donnaient pas non plus d’indication.
— C’est bien moi cette personne, mon nom est Ko’rish, du culte des Triades.
Cette main toujours tendue devant Ko’rish ne pouvait pas rester ainsi plus longtemps. Une courbette en avant pour se pencher vers Jack, la main libre de Ko’rish attrapa la sienne, ses doigts couverts de bagues serrant les siens, et à travers son foulard, Ko’rish lui offrit un baise-main digne d’une grande marque de respect.
— Notre culte entier vous remercie d’avoir accepté de nous conduire sur Firrzu. Sans vous, nous n’aurions pas pu entreprendre ce voyage pour en apprendre plus sur les racines de notre peuple.
Ko’rish se redressa, ses yeux se plissèrent tout en se fermant, donnant l'impression à Jack qu’un sourire sincère était affiché.
— Veuillez accepter ceci. Ko’rish lui tendit le paquet, Un présent que j’espère va vous plaire.
À l’intérieur du paquet se trouvait de la haute gastronomie, préparée par le chef des Altan, un mets délicat que le grand doyen affectionne plus que tout au monde : des yeux de lézards marinés dans un mélange d’alcool et d’épices avant d’être confits. Moelleux et légèrement croquants à l’extérieur, alors que l’intérieur est liquide, on y retrouve les plaisirs enivrants de l’alcool.
— Et le papier pour la douane et autres formalités dont on pourrait avoir besoin pendant le voyage.
Le papier était faux, créé spécialement pour la mission. Ko’rish avait un âge approximatif en fonction de son physique, 29 ans, un lieu de vie impossible à déterminer réellement, son sexe n’était pas affiché bien entendu, et d’autres informations plus ou moins importantes comme son poids ou sa taille. Ko’rish se retourna pour saisir son sac, le voyage allait bientôt commencer.
— Si vous êtes prêt, je le suis aussi, Capitaine.
Un dernier passage pour Ko’rish à la sécurité et les deux voyageurs allaient pouvoir entreprendre la mission avec des objectifs bien différents. Deux têtes, deux ambiances.
Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: mercredi 10 juillet 2024, 17:58:23 »Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mercredi 10 juillet 2024, 17:55:50 »UN flacon, rien de plus.
Base Spatiale / Frôler les étoiles.
« le: mardi 09 juillet 2024, 16:30:28 »Après une conversation de plusieurs semaines avec un client sur une éventuelle mission importante, le grand doyen prit une décision.
— Que quelqu'un parte me chercher Ko’rish au plus vite.
Les horreurs s'occupaient des liaisons internes : des enfants malformés à cause du fort taux de consanguinité sur l'île. Ils ne pouvaient pas s'afficher à l'extérieur pour ne pas ruiner l'image du clan. Ils restaient sur l'île, se faisant traiter de la pire des manières, espérant mourir au plus vite comme certains avaient déjà eu la chance. Couvert d'une cape bleue, l'horreur partit sans un bruit au domicile de Ko’rish, comme le grand doyen l'avait exigé. Les guerriers étaient classés par puissance dans des bâtiments ; Ko’rish se dressait au plus haut des guerriers. Malgré son caractère instable, c'était un bon élément.
L'horreur entra dans le bâtiment aux murs recouverts d'or. Sous sa cape bleue, il ne levait jamais la tête devant un guerrier. Une future torture pouvait lui tomber dessus juste à cause d'un regard mal placé ; il savait que s'éterniser dans ce bâtiment n'était pas une bonne chose.
— Ko’rish, le grand doyen souhaite vous voir, interpella l'horreur quand il trouva sa cible. Ko’rish était allongé sur un canapé, les yeux fermés, donnant l'impression que son envie de bouger était à son minimum.
— Il veut quoi ? Je suis fatigué.e, je n'ai pas envie d'y aller, répondit Ko’rish, qui arborait l'image d'un pacha, se tournant sur le dos pour s'étendre de tous ses membres.
— Je ne peux répondre à vos questions, le grand doyen ne m'a pas dit la raison de votre convocation. L'horreur savait qu'il ne pouvait pas revenir sans Ko’rish sous peine de subir le courroux du grand doyen et qu'il ne pouvait pas s'éterniser ici à cause des guerriers qui commençaient à s'interroger sur sa présence ou encore mettre Ko’rish en colère en devenant trop insistant. — Vous devez juste venir le voir immédiatement.
L'horreur se mit à genoux pour descendre à la même hauteur que Ko’rish, qui tourna la tête vers lui en ouvrant ses yeux bleus éclatants. Sous sa capuche, Ko’rish pouvait voir cet être tordu : son visage déformé couvert de bosses, ses yeux sortant de leurs orbites fixant chacun un point différent et cette bouche presque inexistante qui se mettait à bouger quand il reprit la parole.
— Si le désir vous en dit, Ko’rish, je peux vous porter sur mon dos pour rejoindre le grand doyen… Vous n'aurez pas à marcher, je serai votre monture.
— Toi ? Me porter ?
L'horreur savait qu'il n'allait pas avoir une multitude d'opportunités pour motiver Ko’rish à bouger jusqu'au doyen. Supplier ou parler n'était pas une option efficace.
— J'accepte, mais si tu me fais tomber ou si tu n'arrives pas à me porter jusqu'au doyen, je te laisse imaginer ce qui va t'arriver. Sous le foulard qui cachait le bas de son visage, l’horreur voyait bien qu'un grand sourire lui était destiné et qu'il n'avait pas le droit à l'erreur.
La créature se tourna pour montrer son dos à Ko’rish, qui s'étira une dernière fois avant de grimper sur son nouveau cheval. Heureusement que Ko’rish était un poids plume comparé à d'autres guerriers comme Palduram, qui atteignait les 150 kilos. Passant ses bras autour de son cou pour s'accrocher, Ko’rish se laissa porter sous les regards amusés des autres. La course était lente, l'horreur traînait des pieds, plié en deux, tentant de supporter le poids de Ko’rish sur lui.
— Tu devrais accélérer, le grand doyen risque de ne pas être content si j'arrive en retard. Une phrase bien culottée alors que Ko’rish ne souhaitait pas se lever pour y aller. — Je devrais signaler que tout ce cirque est de ta faute. Pas besoin d'en rajouter, l'horreur se mit à trottiner pour rattraper le retard, serrant les quelques dents qui ornaient sa mâchoire.
Les marches du palais du grand doyen furent très dures à escalader pour la pauvresse aux jambes tremblantes qui chavirait à chaque pas, tandis que Ko’rish commentait le paysage tout en serrant sa prise sur le cou offert. Les portes du palais étaient là, la corvée de l'horreur était terminée ; il n'avait pas le droit d'entrer pendant la confrontation entre le doyen et Ko’rish. La créature s'effondra au sol de fatigue avec Ko’rish toujours sur son dos.
— Déjà terminé ? C'est dommage, j'ai apprécié cette balade offerte. Ko’rish tira la capuche de l'horreur en arrière tout en descendant le bandeau qui cachait sa bouche, déposant un baiser sur sa joue bossue. — Je te remercie, horreur. Ko’rish sortit sa langue pour la remonter d'une lenteur torride vers son oreille ; personne ici n'aurait osé toucher une horreur ainsi. Ko’rish remit son bandeau en place avant de se lever sous le regard abasourdi de la pauvresse couchée sur le sol. Fouillant à l'intérieur de sa cape, Ko’rish termina par lui laisser tomber une bourse contenant des pièces d'or. — Profite de ce cadeau. Une dernière parole avant de se faire avaler par les portes du palais qui se refermèrent sur son ombre.
— Ko’rish, tu en as mis du temps ?
Le grand doyen attendait dans le hall d'entrée, sur son trône de plusieurs mètres de haut montrant sa dominance.
— Pardon père, l'horreur que tu as choisie était mollassonne, il avait plus l'envie de me faire les poches que de m'emmener ici. Je crois même qu'il a réussi à me prendre une de mes bourses...
Il ne fallut pas une parole de plus pour voir un garde partir retrouver la créature pour lui faire payer son soi-disant affront.
— Pourquoi m'as-tu fait venir ici ?
— J'ai une mission importante pour toi et inédite. Une tête haute de ce monde souhaite mettre la main sur un artefact d'une grande puissance, si bien qu'elle pourrait faire basculer la victoire dans son camp. Tu dois mettre la main dessus rapidement pour qu'on puisse lui donner.
— Il n'y a rien d'inédit.
— Laisse-moi finir, veux-tu. Cette mission ne se passe ni sur notre planète, ni sur son double. Tu vas voyager au-delà des étoiles. Tu vas voyager dans l'espace, les Altan n'ont aucune limite.
Ko’rish fronça les sourcils, avec une difficulté à s'imaginer comment ça pouvait être là-haut.
— C'est bien la première fois que nous y allons, c'est pour ça que j'ai besoin d'une personne qui n'a pas froid aux yeux comme toi. Je sais que cette mission n'est pas banale et que tu ne pourras pas y aller en solitaire, c'est pour ça que tu seras avec un guide. Son nom est Jack, il sera ton guide, ton chauffeur, ton ombre pour cette mission. Il faudra y faire attention, car sans lui tu ne pourras pas te débrouiller. Et surtout, ne lui dis rien de cette mission. Tu ne dois rien dire à personne ! Notre client pense que le camp adverse pourrait envoyer des guerriers à ta poursuite pour voir ce qu’il se trame. Je compte sur toi pour te contenir et faire preuve de discrétion pour une fois.
— Je ne sais pas de quoi vous voulez parler, je fais toujours preuve d’une grande discrétion lors de mes missions.
— Tu veux que je te rappelle la fois où tu as fait exploser un temple dans les contrées sauvages ?
— Non.
— Continuons alors. Tu feras preuve d’une grande discrétion pendant cette mission. Pour t’aider à te contrôler, tu vas porter ce bracelet tout au long de la mission. Il va brider tes pouvoirs ; tu ne pourras pas les utiliser pour éviter les dégâts. Seul moi pourra te l’enlever quand tu reviendras.
Ça n'enchantait pas Ko’rish de se faire brider pour cette mission, mais le grand doyen ne lui laissait pas le choix.
— Je récapitule : tu trouves l’artefact, tu prends soin de la personne qui t’accompagne, tu fais preuve d’une grande discrétion quoi qu’il arrive et tout devrait bien se passer. Tu pars dans une heure. Un garde prépare déjà tes affaires dans l’arrière-salle, on va t’ouvrir un portail pour te téléporter à côté de la base spatiale. Jack croit que tu viens pour des recherches sur une religion ancienne. Je te laisse choisir ce que tu vas bien pouvoir lui raconter. J’ai confiance en toi, ne me déçois pas.
— Oui.
Il n’y avait rien à ajouter, le grand doyen n'allait jamais revenir sur sa décision. Ko’rish partit dans l’arrière-salle pour faire son inventaire. Le garde était toujours présent, préparant l’ouverture du portail.
— Tes affaires sont là, vérifie que tu as tout ce que tu veux.
Ko’rish s’approcha de la table. Des nouveaux vêtements l’attendaient : ils étaient propres, sentaient le frais et étaient d'une toute autre couleur (rouge et violet) que ceux actuels, sûrement pour assurer la discrétion que le doyen voulait absolument. Ko’rish ne perdit pas de temps pour enfiler son ensemble, cachant le bas de son visage comme d’habitude, plaçant sa capuche sur sa tête. Sa tunique était large, cachant comme d’habitude ses formes. Les bijoux que portait Ko’rish en temps normal n'avaient aucun rapport avec les Altan, ainsi il était possible de les garder. Par contre, il y avait le bracelet du grand doyen. Un soupir, avant de le boucler autour de son poignet. C’était fait sans attendre et sans tergiverser pendant de longues minutes ; Ko’rish y était contraint, pas besoin d’y réfléchir plus. Grâce ou à cause du bracelet la marque sur son front s'atténua pour disparaitre sans laisser de trace, de quoi brouiller les pistes un peu plus.
Un sac était disponible. Dedans s’y cachaient de l’argent, des pierres précieuses, des rechanges, un mot avec la planète à explorer pour y trouver l’artefact, ainsi que des affaires que le garde avait trouvées importantes à mettre. Il ne restait que peu de temps à attendre avant le départ ; Ko’rish en profita pour parler avec le garde jusqu’à ce que le portail s’ouvre. Il était l’heure de partir.
Des dernières salutations, avant de passer l’arcade pour atterrir directement dans la base spatiale, dans la pièce prévue au voyage à travers les portails comme venait de faire Ko’rish. Enfermé pour des raisons de sécurité, Ko’rish devait attendre qu’on arrive pour lui ouvrir.
Prélude / Re : Ko'rish l'Altan [Valichevaliarisé]
« le: jeudi 27 juin 2024, 19:10:37 »Prélude / Re : Ko'rish l'Altan [Serenos]
« le: mercredi 26 juin 2024, 17:37:49 »Prélude / Ko'rish l'Altan [Valichevaliarisé]
« le: lundi 24 juin 2024, 20:08:22 »Physique :
Au premier abord, il est difficile de savoir si Ko’rish est un homme ou une femme, ses vêtements amples cachent toutes les formes qui pourraient aider à identifier son genre. Il est impossible de distinguer une poitrine qui se cacherait sous sa cape, pour dire si c’est une jeune demoiselle qui se trouve là, ou encore une carrure imposante qui lui donnerait le droit de porter le pronom "il". Non, il est impossible de savoir au premier coup d'œil, ce n’est que sujet à l’imagination en voyant quelques parties de son corps découvertes que nous allons détailler. Commençons par ses mains, elles ont l’air douces comme ça, ses doigts longs et fins, on pourrait dire que c’est une femme qui se dresse là. Et pourtant, à côté, ses bagues en or ont l'air si lourdes, si masculines même si certaines sont couvertes de pierres précieuses. Ses ongles ne sont pas longs, coupés courts, même si Ko’rish en prend soin, on n’y voit aucune trace de vernis. Et ceux qui ont la chance ou la malchance de sentir sa poigne peuvent témoigner qu’elle est forte, imposante, pleine d’assurance, encore plus si Ko’rish décide d’apposer son regard.
Ses yeux bleus puissants à la pupille violette donnent l’impression que Ko’rish peut voir tout ce qui se passe en vous. Ce n’est pas entièrement faux, mais nous y reviendrons plus tard, continuons de parler de ses yeux qui ne laissent personne de marbre, de ses longs cils, le tout toujours mis en valeur avec de nombreuses couches de khôl. Poudre qui est utilisée aussi bien par les femmes que par les hommes, encore une fois Ko’rish sème la confusion dans les esprits. Que reste-t-il de son visage à observer ? Des marques bleues, sous ses yeux des lignes, ainsi qu’un étrange symbole gravé sur son front. Il est précisé gravé, ce n’est pas pour rien, ce sont des scarifications qui marquent sa peau, signe de son appartenance à un culte comme diraient certains, une secte diraient d’autres, une nation encore… Son appartenance sera dite dans son histoire, en attendant, ces marques sont bien un signe souvent de mauvaise augure, gravé sur son visage puis tatoué d’un bleu éclatant. C’est une fierté pour Ko’rish de les afficher. Une pierre précieuse bleue est apposée au centre de la marque sur son front, ce n’est pas un simple élément décoratif que Ko’rish peut enlever à sa guise. La pierre précieuse est fixée sur un socle en métal, le front de Ko’rish a été ouvert pour pouvoir y glisser la base du socle sous la peau avant que la cicatrisation ne se fasse, y figeant la pierre.
Avant de parler de sa tenue vestimentaire, continuons de nous attarder sur ce que nous voyons du haut de son corps, ses cheveux mi-longs presque blancs ainsi que ses deux oreilles pointues. Est-ce que Ko’rish appartient à la race des elfes, à une sous-race ou à un croisement ? Cela n’est qu’un mystère de plus sur sa personne. Tout comme son sexe, les cheveux longs pourraient faire penser encore une fois à une femme, mais nous savons que bien des elfes mâles arborent une forme androgyne. Ces deux détails finalement ne sont là que pour tromper encore une fois les regards, continuer à immiscer le flou dans l’esprit des gens.
Comme cela a déjà été mentionné, il est impossible de trouver le moindre indice concernant sa corpulence. D’une taille tout à fait respectable et des formes cachées par ses vêtements souvent de bleus et d’or. Des habits amples qui lui permettent de bouger comme Ko’rish en a envie, des bracelets d’or couvrant ses poignets laissant échapper des tintements à ses mouvements. Une parure de bijoux entoure son cou. Tout cet or présent pourrait faire tourner la tête à n’importe qui, donnant l’impression que cette personne n’est qu’une danseuse venue d’une contrée chaude ou encore un homme important qui a à son actif un bordel de la ville. Ce n’est rien de tout ça.
Caractère :
Il est difficile de cerner le caractère de Ko’rish ; sourire et rigoler en annonçant la mort, pleurer devant un coucher de soleil tant le paysage est magnifique, hurler en vous maudissant si votre tête ne lui revient pas, ou encore couvrir d’or un sans-abri avant de le regarder se faire tabasser par des bandits une fois son départ engagé. Il y a tant de situations déconcertantes, tout comme son physique, qu’on se demande si Ko’rish est vraiment comme tout le monde. Ses sentiments semblent être à l’envers, prenant toujours les choses à contre-pied pour brouiller les pistes de ce qu’il se passe véritablement dans sa tête. Ko’rish a toujours eu pour consigne de ne jamais rien laisser transparaître ; si certains de son clan restent de marbre tout le temps, Ko’rish ne se prive pas d’exprimer les sentiments qui traversent son corps de manière exagérée, en prenant tout dans le mauvais sens.
Il reste néanmoins possible de parler avec lui. Les personnes qui font appel aux services de Ko’rish ou des autres membres de son entourage savent que ce sont de drôles de spécimens, mais que le travail sera toujours réalisé dans les temps. Proprement, c’est une autre histoire. Pour atteindre son but, il faut parfois emprunter des chemins tourmentés, ensanglantés, chaotiques. Certains membres du clan préfèrent un travail propre, presque chirurgical ; pour Ko’rish, c'est différent. Tout comme sa personnalité, son travail est éclatant. Percutant. Plus c'est long, plus c'est bon. Se presser pour finir le plus vite possible n'est pas dans son style. Apprendre à connaître les gens, sa cible, son environnement… C'est vibrant pour Ko’rish, qui aime se prendre au jeu du chat et de la souris. Mettre la pression dans l'ombre, sans que l’on sache quand l'attaque va arriver, cette petite voix toujours présente sur l'épaule de sa proie jusqu'à en hanter les nuits.
Voir Ko’rish n'est jamais bon signe, mais personne ne le connaît alors que son clan pèse depuis des millénaires sur Terra. En fonction des villages, des villes, des régions, des pays, on leur donne plusieurs noms : ombre de la mort, le sang doré, l'œil du néant… Aucun de ces noms n'est chaleureux, tous se rattachent à la mort, à la torture, au côté macabre des actes qu'ils pratiquent habituellement. Ces gens, plus ou moins discrets, ne sont jamais les bienvenus. Il y a des crachats, des injures, des volets qui se ferment, des signes religieux en guise de protection. L'homme lambda réagit à sa façon sans jamais provoquer le clan, sans jamais le toucher de peur de ce qui pourrait arriver. Les plus fous qui ont décidé de braver cette rencontre mangent tous les pissenlits par la racine. Personne ne prend la parole devant eux, pas même les dieux.
Histoire :
Dans l'histoire, il est arrivé de voir une race disparaître totalement. On pense souvent aux animaux chassés jusqu'à l’extinction totale. Cela arrive également avec des êtres d'apparence humanoïde, des terranides, à cause de l'esclavage, des guerres, ou de scientifiques fous qui s'acharnent sur une espèce jusqu'à l'étouffer. C'est toujours la faute à quelqu'un d'extérieur, ou presque toujours. Cette race, qui vivait sur Terra loin des terres que nous connaissons bien, a mis fin à son existence de son plein gré ; elle a décidé de disparaître de tous les livres d'histoires d'un simple claquement de doigts. Et ce n'est pas exagéré.
Des siècles avant la naissance de Ko’rish, son peuple était une sous-race des elfes, un croisement opprimé par les elfes de sang pur, mais aussi par la race dont ils étaient issus et par les humains qui s'amusaient à les chasser pour les réduire en esclavage. Ils n'avaient leur place nulle part. S'exilant sur une île au milieu de l'océan, ce peuple prit la décision de se construire seul. Un homme prit la tête ; il fit lever des habitations du sol, des champs cultivables, développa son propre alphabet ainsi qu'un langage propre et, pour finir, il créa sa propre religion. Cet homme avait été enlevé par des scientifiques avant d'arriver ici ; il avait appris de nombreuses connaissances et s'était trouvé une grande passion pour les dieux, plus particulièrement pour les dieux oubliés. Maintenant qu'il était à la tête d'un peuple prêt à écouter ses paroles, il décida de vouer un culte à l'un de ces dieux oubliés, et plus particulièrement à une déesse.
Cette déesse était une divinité oubliée d'un peuple disparu à cause de la folie des humains, qui cherchaient à éradiquer la différence par peur ou incompréhension. Cette déesse, du nom de Mire'osa, fut priée tous les jours par le grand homme et son peuple ; des offrandes lui étaient offertes quotidiennement, un temple fut construit en son honneur, des sacrifices réalisés. Jusqu'au jour où elle prit la décision de se présenter à ceux qui lui avaient sauvé la vie. Car un dieu oublié finit toujours par dépérir ; Mire'osa avait eu une seconde chance et elle était prête à remercier ce peuple. C'est ici que l'on revient à l'extinction, à l'oubli de ce peuple d'un simple claquement de doigts. Le grand homme demanda cette faveur, et la déesse, d'un claquement bruyant, fit le nécessaire. Cette race rejetée, chassée, torturée sortit de la tête de tous les esprits ; les livres qui en parlaient virent leurs pages devenir blanches, les dessins les représentant disparurent… Il n'y avait plus rien d'eux.
La deuxième faveur pour s'assurer la sécurité était de protéger leur île contre les intrusions. Invisible à l'œil nu des voyageurs naviguant dans les alentours, impossible à localiser depuis le ciel, et même pour les forces supérieures, la localisation devenait impossible. Mire'osa ne voulait pas risquer d'être oubliée encore une fois ; elle prenait aussi ses dispositions pour protéger ses adorateurs. C'était du donnant-donnant.
En sécurité, le peuple était rassuré, les habitants pouvaient vivre à l'abri et reprendre un vrai départ. De son côté, la Déesse se voyait comblée de toutes les offrandes qu'elle recevait, couverte d'or, de vêtements tous d'une magnifique couleur bleue. Le grand homme passait son temps avec elle, se rapprochant intimement de Mire'osa, et dans l'ombre, il signa un pacte avec elle. Jamais les habitants de cette île n'oublieraient la Déesse, peu importe les années qui passeraient. En échange, elle était prête à offrir une descendance divine, ses enfants et leurs enfants après eux, et ainsi de suite, sans fin. Le grand homme jouait sur les cordes sensibles de cette Divinité qui avait manqué de disparaître à jamais tout en assurant l'avenir de son peuple. Malgré sa vieillesse déjà bien avancée, il n'hésita pas à lui demander la vie éternelle. En tant que grand doyen, et à cause de sa condition physique correspondant à son âge, il resterait à l'abri ici, à côté de sa Déesse.
Après ce pacte, il ne fallut pas longtemps au grand doyen pour engrosser sa Déesse, une fois, une seconde fois, une troisième fois… Ses enfants l'entouraient, des garçons, des filles, et dès qu'ils étaient en âge de procréer à leur tour, ils n'eurent pas le choix comme le pacte le stipulait. Croisement divin et d’une sous-race d’elfe, ils n'avaient pas la vie éternelle, mais bien d'autres capacités héritées de leur mère. Pour le moment, il fallait peupler les rangs ; une reproduction de masse s'ensuivit. Très vite, la consanguinité entra en jeu pour obtenir des êtres les plus parfaits possibles. Le grand doyen en vint à engrosser ses propres filles, et il fit se reproduire ses enfants entre eux. D'importantes déformations commencèrent à apparaître. Cette race, qui devait se montrer divine, presque parfaite, devenait ignoble. La salle des horreurs vit le jour sur l'île ; on y envoyait les nouveau-nés difformes, malformés. Seulement une poignée en sortait, prenant le rôle de sbires : ils s'occupaient des autres, nettoyaient derrière eux, et parfois, servaient de souffre-douleurs pour passer les nerfs. Ils n'étaient que des ombres, des horreurs qui devaient se cacher sous des tuniques bleues. Ceux qui ne sortaient pas finissaient par mourir, par la main des horreurs elles-mêmes. Attrapant les pieds des nouveau-nés, les abominations leur éclataient le crâne sur des roches, plusieurs fois pour être sûres de les achever, car ils étaient quand même des êtres divins à la peau dure. Cette salle des horreurs tenait son nom de bien des manières. Les corps des enfants finissaient entre les mains des scientifiques pour en comprendre plus sur les malformations et peut-être un jour les prévenir ; les autres servaient de repas aux horreurs. Après la consanguinité, le cannibalisme n'était pas bien grave : autant garder la bonne nourriture pour ceux qui la méritaient.
Le repeuplement de l'île progressait sous la direction du grand doyen. La Déesse n'avait pas son mot à dire ; le pacte était signé, et toute opposition de sa part devait être punie de mort sur le champ. Elle, qui avait tout fait pour survivre, s'accommodait comme elle pouvait de son sort aux côtés de celui qui était devenu son homme, tandis que ses enfants lui étaient rapidement enlevés. Après plusieurs années et un repeuplement bien établi, le grand doyen passa à l'étape suivante : se forger un nouveau nom, loin de celui d'un peuple méprisé par les autres.
Altan tsu.
C’est ainsi que le grand doyen décida ; les étrangers les nommeraient souvent les Altan pour simplifier, en laissant de côté le "tsu". Avec ce nom choisi, il fallait le faire briller sans jamais paraître faible. Les divinités ne deviendraient pas des marchands, des agriculteurs ou des soldats sous le joug des grandes nations, destinés à être de la chair à canon. Le grand doyen voulait l'indépendance, non pas lécher les bottes des autres : ce sont les autres qui ramperaient devant les Altan. Du statut d'esclaves méprisés depuis des années, les Altan devenaient assassins, tourmenteurs, anges de la mort, aux noms variés selon les régions. Ils acceptaient des contrats lucratifs et les exécutaient coûte que coûte. Les Altan ne prenaient parti pour personne, travaillant aussi bien pour Nexus que pour Ashnard ou d'autres régions de Terra, tant qu'ils amassaient des richesses pour le grand doyen et sa Déesse. Avec le temps, ils apprirent à diversifier leurs missions, parfois gardes du corps pour des personnalités importantes engagées dans de grands périls ; transporteurs d'objets précieux d'une contrée à l'autre, missions courtes mais rentables.
Le doyen était couvert d'or, de cadeaux, tout en ayant à ses côtés une magnifique femme remplissant toujours son rôle de reproductrice. La salle des horreurs demeurait présente pour le tri des nouveau-nés déformés ; une nurserie avait été ouverte, où les plus belles femmes étaient prêtes à procréer avec les meilleurs mâles disponibles. Comme la Déesse, ces femmes étaient uniquement utilisées à des fins de reproduction intensive ; en cas d'amélioration génétique, une nouvelle prenait la place d'une autre, tandis que l'ancienne rejoignait les rangs des Altan sur le terrain. La machine était bien huilée ; au fil des siècles, les Altan avaient réussi à se forger une réputation tout en demeurant cachés sur leur île, un mystère pour les curieux cherchant leur lieu de résidence.
Ko’rish était le fruit de la Déesse elle-même, d'une constitution robuste lui permettant de passer la salle des horreurs et de rejoindre les rangs des Altan, arborant le sceau du clan : l'œil du doyen, celui qui voit tout, partout. De caractère instable, il était difficile de contenir ses impulsions, mais tant que Ko’rish rapportait de l'argent pour le grand doyen et sa tendre mère, cela importait peu. Malgré une séparation brutale avec elle, Ko’rish restait néanmoins très proche, la visitant souvent lorsqu'elle se retrouvait seule. Comme si Ko’rish pouvait ressentir sa douleur, celle qui la rongeait depuis des années à voir ses enfants enlevés les uns après les autres, utilisés comme incubateurs par un doyen obsédé par ses richesses depuis longtemps. Malgré tout, elle gardait l'espoir que Ko’rish et ses pouvoirs pourraient inverser la tendance.
Pouvoirs des Altan :
Force accrue
Régénération avancée
Perception du passé des étrangers d’un simple contact
Perception des émotions des étrangers d’un simple contact
Vision accrue
Furtivité accrue
Pouvoirs de Ko’rish :
Le lien que Ko’rish entretient avec sa mère est dû à ses pouvoirs supplémentaires que les autres Altan ne disposent pas et qui ne sont pas connus du grand public, même pas du doyen.
Immortalité
Devenir invisible pendant plusieurs minutes
Capacité de planer (non de voler)
Maîtrise des pouvoirs élémentaires (feu, glace, eau, plante, électricité) à un niveau faible, en cours d'entraînement secret avec sa mère
Capacité future de tuer les immortels, à apprendre de sa mère (non encore maîtrisée)
Contrôle d'un autre élément (découvert dans un RP, mise à jour pour maintenir la surprise)
Race : divinité.e.?