Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Ekko

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Ekko

Pages: [1]
1
One Shot / Re : Le hater
« le: dimanche 09 juin 2024, 20:09:30 »
Avec un sourire narquois, Dan constate que la jeune femme prend un long moment pour rédiger son message… Avant de lui envoyer une punchline merdique de deux lignes. Il ricane, en vidant sa bière, s’assied en tailleurs sur son siège, s’apprêtant à lui répondre du tac au tac… Mais il arrête ses doigts au-dessus du clavier quand il constate qu’elle écrit de nouveau. Ah ah, la petite idiote serait-t-elle vexée ?

Il commence à taper un truc, martelant brutalement son clavier avec l’adrénaline…Puis, comme elle, l’efface. Agacé, le cœur battant, il constate qu’il ne trouve rien d’intelligent à lui répondre et que le temps passe. Merde ! Il aurait jamais dû commencer à taper, mais attendre de savoir quoi rétorquer avant d’écrire ! Il serre les dents, et les poings. Il a envie de lui qu’elle s’étoufferait probablement sur sa grosse queue, et que lui éviterait de dire des conneries - c’est probablement le cas, le jeune homme a été gâté par la nature - mais merde, elle va croire qu’il ment et qu’il en a une petite. Et ça, Daniel ne peut pas le supporter.

Citer
“C’est pas de ma faute si t’es trop moche pour me faire bander, branleuse.

Puéril. Mais efficace. Il sourit, soulagé, laissant sa tête cogner le dossier de sa chaise gaming. Il hésite à répondre au second message mais se contente de mettre un smiley ironique en réaction.

Citer
“Bouffonne. Ton dernier roman était un peu plus inventif, surtout au niveau des personnages secondaires. Là c’est cliché, je m’emmerde encore plus que d’habitude, bordel.”

Il envoie, sans se rendre compte qu’il lui fait presque un compliment. L’idée de la savoir de l’autre côté de l’écran le rend fébrile, voire pire. Avec un certain étonnement, Daniel se rend compte qu’il bande un peu. En se relisant, il a un tic nerveux. Nan, nan, ça va pas. Faut l’enfoncer un peu plus que ça. Au mépris de toute prudence, le jeune homme rapproche ses lèvres de son micro et active l’enregistrement vocal. Sa voix est plutôt grave pour un jeune homme de son âge, et railleuse.

“Peut-être qu’il faudrait que tu commences à utiliser ChatGPT, à coup sûr il aura de meilleures idées que toi.” Il se marre, avant de raccrocher et de se lever, pour aller se chercher un reste de sushis qui traîne dans le frigo. Quand il se rassied, il constate qu’elle n’a pas encore répondu. Alors, agacé, il réitère, et relance l'enregistrement vocal.

“Bah alors princesse, tu te pisses dessus quand ça devient un peu trop sérieux ? Eh, tu sais quoi, j’commence même à demander si t’es pas un mec, au fond. répond en vocal, si t’as des couilles.”

Mais après l'avoir envoyé, il serre les dents, pensif. Est-ce qu'il ne serait pas en train d'aller un peu trop loin ? Il déplace la souris, sur le point d'effacer le second enregistrement qui pourrait tout de même être assimilé à du harcèlement par un flic un peu trop zélé, mais se retient. Non. Elle aurait pas le courage de le dénoncer, cette petite victime. Autrement, elle l'aurait fait depuis longtemps. l'idée - saugrenue, sans doute - que leurs échanges puissent également amuser la jeune femme lui traverse l'esprit, mais il l'écarte d'un froncement de sourcils. Absurde. Peut-être qu'elle essaye juste de surfer sur le bad buzz qu'il lui fait ? Sur reddit et sur son blog, les commentaires rageurs qu'il poste sont souvent liké par un grand nombre de personnes.

2
One Shot / Re : L'entretien d'embauche [PV]
« le: lundi 03 juin 2024, 22:24:46 »
Mona est étonnante. Darius n’a pas manqué de remarquer que sous des dehors plutôt sages, elle n’a pas manqué de lui rendre son examen attentif. Est-ce qu’il lui plaît autant que la réciproque ? En tout cas, il se souvient - avec un léger sourire - qu’elle n’a pas dédaigné le goûter, quelques mois plus tôt. Lorsqu'elle flatte son style, il se contente de sourire, flatté, avant de répondre, le plus simplement du monde :

“Ça me fait plaisir que vous ayez apprécié.”

Levant brièvement la main, le jeune homme secoue la tête. De toute évidence, il a dû tirer une sacrée tronche au moment où il l’a reconnue. “Choqué ? Non…Pas du tout. Ouais, ça me paraît plus simple également.” Il soupire, soulagé. Devoir tutoyer son éventuelle future patronne aurait chatouillé son ego. “Heuu…Ouais, pourquoi pas.” Empêtré dans son petit mensonge, il se voit mal refuser la proposition, d’autant plus qu’elle lui permet de voir l’envers du décor. Bordel, quel joli petit cul.

“Merci Mona.”

Le jeune homme libère un cachet, pour la forme, qu’il avale rapidement avec un verre d’eau, avant de se retourner vers son interlocutrice. “J’essaye d’éviter. En ville du moins. Sur la route, c’est autre chose.” Abrège mec, elle s’en cogne de ta passion beauf pour la moto…

“Heu ouais, pas de problème.” Il a envie de parler de tout, sauf de boulot. En fait, il voudrait juste pouvoir fourrer son nez entre ses cuisses diaphanes. D’autant plus que la question le prend un peu au dépourvu, même si elle est posée avec une certaine douceur.

“T’es certaine de n’avoir rien préparé ?”

Il sourit. Ca ressemble quand même carrément à une question de recruteur assez classique. “J’imagine que ça dépend des… Artistes concernés” Il marque une pause pour chercher ses mots. Là, c’est le moment où il vaudrait mieux ne pas se rater. “Je dirais que ça peut aller de la simple relecture à la… Rédaction de chapitres entiers sous la direction de l’auteur.” Ouais, il est parvenu à le dire de la manière la plus polie possible. Darius n’en est pas à son coup d’essai. Pour payer son loyer il a écrit des articles pour d’autres, sans jamais être cité nulle part. “Ma préférence va à un genre d’entre-deux.” Il se rend compte que Mona ne lui a pas vraiment posé la question, mais il embraye quand même, incapable de se retenir.

“C’est pas forcément passionnant de relire et de corriger bêtement un manuscrit et je ne pense pas que tu sois du genre à faire écrire tes bouquins par d’autres, donc je me dis qu’on devrait peut-être pouvoir s’entendre, réfléchir aux personnages et aux intrigues et…” Il s’interrompt.

“Mais je te laisse me dire ce que tu attends de ton assistant”, conclut-il, agacé par son propre comportement. Il secoue la tête en signe de dénégation. Il a l’air si mal en point que ça ? Il fronce les sourcils, constate que sa jambe droite est agitée par un tic nerveux. S’il parle trop, c’est pour essayer de sortir de la tête l’image des jolies lèvres de Mona autour de son gland ce fameux soir. Et pour ne pas poser une question qui risquerait de mettre en péril une future collaboration commerciale des plus fructueuses…

Mais il finit hélas (?) par craquer.

“Hm. Dis-moi Mona…” Il plonge ses yeux marrons dans le regard de Mona. “Dans le texte que je t’ai envoyé j’ai hésité entre deux prénoms, pour mon héroïne.” Il serre les dents. Il lui faut ménager son effet. “Vanessa, qui est celui que j’ai choisi ou… Abigaïl. Qu’est-ce que tu en penses ?”

Abigaïl n’est pas n’importe quel prénom. C’est le pseudonyme d’une quadra bien connue du milieu libertin de la région et l’organisatrice de nombreuses soirées privées chez elle, ou dans des hôtels de luxe. C’est à une soirée organisée par cette fameuse Abby que se trouvaient Mona et Darius, quelques semaines plus tôt à ceci près que Mona y était une invitée de marque et Darius, un des nombreux hommes tirés au sort pour y participer.

Le regard trouble et le souffle court, il la fixe. Peu probable qu’elle ne fasse pas le rapprochement. En revanche, elle peut tout à fait botter en touche.

3
One Shot / Re : L'entretien d'embauche [PV]
« le: mercredi 22 mai 2024, 17:27:56 »
Le bruit d’une porte claquée a couvert la voix de Mona lorsqu’elle s’est éclipsée de la pièce, mais le bruit de la chasse d’eau sur sa droite attire l’attention de Darius qui hausse un sourcil et plaque un sourire poli sur ses lèvres charnues en se retournant vers la porte des sanitaires qui ne tarde pas à s’ouvrir sur… Un sacré petit lot. Involontairement, son sourire s’accentue. Une secrétaire probablement. Elle a une tenue de secrétaire, non ?

« Heu. Bonjour. »

La nana est jeune, même si elle porte une robe plutôt sage qui la vieillit un peu. Petite, brune, sacrément bien foutue, maquillée avec soin mais sans outrance. Il saisit dans sa paluche un peu calleuse, la petite main qu’elle lui tend, encore fraiche d’être passée sous l’eau froide du robinet. Les doigts sont fins, manucurés et il les imagine sans peine s’enrouler autour de sa grosse queue. Reste pro, imbécile.

« Bonjour Mona », répète-il, en accusant le coup. « Darius, enchanté. » A regret, il laisse la main de Mona/Charlie s’échapper d’entre ses doigts. Il relève automatiquement l’absence d’alliance sur son annulaire. Pour éviter qu’un silence trop pesant ne s’installe, il choisit la franchise. « Je pensais que vous étiez un homme, pour être honnête… » Les mots licencieux, parfois vulgaires de la plume de Mona lui reviennent en tête, prenant désormais une dimension très différente. « Ce n’est bien évidemment pas un problème, bien sûr. », ajoute-il rapidement, en s’efforçant de ne pas baisser les yeux vers l’insolente poitrine de l’écrivaine qui semble le narguer.

Il l’interroge brièvement du regard, pour solliciter sa permission avant de s’asseoir sur l’une des petits fauteuils en cuir qui entourent une table basse parfaitement quelconque. Darius n’est pas très à l’aise. L’environnement est froid, rationalisé. Il se demande si Mona est une écrivaine passionnée, ou une commerciale qui a flairé le bon filon. Leurs regards se croisent et il croit y déceler une séduisante fragilité qui lui plaît au moins autant que ses formes scandaleuses.

« Vous… Vous avez lu mon texte test ? » L’ombre d’un sourire sur ses lèvres closes. Là, c'est lui qui la teste. Il remarque seulement le petit calepin qu’elle tient dans sa main gauche. A l’ancienne. Ça aussi, il apprécie. Ça l’emmerde de tutoyer une nana qui a probablement le même âge que lui mais il passe un entretien d’embauche, il n’est pas là pour lui conter fleurette, ni pour trousser sa robe et la baiser brutalement contre la baie vitrée.

Il se demande quel type de dessous elle porte. Du noir, probablement. Dentelle ou satin. 

« Je me suis vraiment inspiré de votre style en adoptant un point de vue féminin, c’était pas évident. Il y a une certaine sensibilité dans votre plume dans la description des sensations du personnage principal à laquelle je ne suis pas certain d’avoir rendu honneur ».

Il boit une second gorgée d’eau. Son regard glisse sur le visage de Mona. Quelque chose le dérange. Est-ce que ce ne serait pas cette fossette là, au coin des lèvres, ou ces deux petits grains de beauté prêt de l’arrête de son nez ? Darius a toujours été physionomiste et il se rend brusquement compte que cette jolie petite gueule d'ange là, il l’a déjà vue quelque part.

Oh putain de merde.

« Hmm. »

Il manque de se lever brusquement de son siège, alors que ses yeux s’écarquillent. Ouais. Cette bouche pulpeuse s’est déjà refermée sur sa trique, il en a la certitude maintenant. Merde merde, merde. S’il ne s’en est pas rendu compte plus tôt, c’est que Mona n’était clairement vêtue de la même manière, la dernière fois qu’il l’a vue. Ou ça, déjà ? Il se creuse la tête. Une soirée privée, probablement. Le genre de soirées dans lesquelles on ne rentre que par cooptation après un vetting très poussé. Il a un flash. Il se souvient de la petite main diaphane de Mona glissant sur ses bourses. C’était il y a moins de trois mois. Il y avait une douzaine de participants à cette soirée et la plupart d’entre eux portaient des masques vénitiens pour dissimuler la partie supérieure de leur visage.

Il y a une interrogation dans son regard, lorsqu’il croise de nouveau celui de la jolie brunette. Il comprend avec un mélange paradoxal de dépit et de soulagement qu’elle ne l’a pas reconnu. Il faut dire qu’elle avait été plutôt sollicitée ce soir-là. Visiblement, je ne suis pas si inoubliable, songe-il, avec une once d'amertume.

"Désolé, petit mal de crâne. A cause des embouteillages."

4
One Shot / Le hater
« le: lundi 20 mai 2024, 21:03:38 »
23h15. Il fait nuit noire, et il pleut des cordes. L'orage bat son plein à tel point que Daniel a augmenté le son de ses écouteurs.

Avec une fébrilité qui l’étonne, il ajoute le pseudo discord de Molly. Elle vient de le lui envoyer par mail. Impossible de comprendre ce que cette petite idiote a dans le crâne. Des mois qu’il crache son venin sous la plupart de ses publications, des mois qu’elle lui répond, d’abord poliment, puis avec de plus en plus de véhémence, jusqu’à ce qu’il la mette au défi de lui filer son pseudonyme discord - puisque madame se vantait de répondre aux sollicitation de ses fans sur cette plateforme.

“Putain, mais elle a accepté en plus...”

Dan plisse les yeux et remonte ses lunettes, pour jauger l’avatar virtuel de la jeune femme. Ridicule. A la hauteur de sa petite personne égocentrique. Ce qu’il peut mépriser cette connasse.

Citer
“Salut, petite traînée. Merci de m’avoir accepté. Il est tard, tu devrais être en train de te faire sauter et pas de traîner sur discord, tu crois pas ? Au fait, j’ai lu l’extrait de ton dernier chapitre, ça a l’air merdique. Enfin, comme d’habitude, en somme.”

Satisfait du fiel qu’il déverse, il s’ouvre une bière, avant de boire directement au goulot de la bouteille. Le liquide est tiède, dégueulasse. Pourquoi est-ce qu’il la déteste autant au juste ? Difficile à dire. Il est tombé sur l’une de ses nouvelles érotiques quelques mois plus tôt. Un truc bien niais, un fantasme de petite bourgeoise mal dégrossie, le tout signé du même prénom que son ex. Parce qu'il était de mauvaise humeur, il a laissé deux mots en commentaire de sa publication.

Citer
“A chier.”

Puis, il l’a oubliée. Deux semaines plus tard, il a reçu une notification google l’informant d’une réponse de l’autrice.

Citer
“Merci pour ton retour, DaNYL, n’hésite pas à me faire un retour plus constructif."

La salope. Comment ne pas vriller ? Il a commencé à lire toutes ses publications. A payer pour ses putains de torchons, pour pouvoir lui envoyer des mails la traitant de pucelle fantasmeuse ou se moquant de l'inconsistance supposée de ses personnages. En réalité, malgré sa mauvaise foi, Dan a fini par se rendre compte que Molly est bien plus talentueuse qu'il ne le pensait en premier lieu, ce qui ne l'a pas empêché de continuer son manège.

Molly se fait attendre, alors il renifle de dépit, s'étire sur son siège ergonomique hors de prix. Il s’est rendu il y a peu de temps qu’il prend un plaisir presque morbide à lui balancer les pires saloperies et à attendre sa réponse, le pire étant que cette foutue petite peste a du répondant. Pour la énième fois, il se demande à quoi il ressemble. Certainement pas à ses personnages, faute de quoi elle vivrait ses fantasmes plutôt que de les écrire.

Il ferme le navigateur pour rouvrir le programme sur lequel il bosse depuis des mois, mais peine à en retrouver le fil. Dan est développeur et il passe la plupart de ses journées - parfois de ses nuits- le cul rivé devant son pc. Ses loisirs consistent essentiellement à regarder du porno et des films obscurs, aller à la salle de sport et emmerder Molly. Il revient sur le navigateur, pour changer son statut "d'occupé" en "en ligne", histoire d'entendre l'éventuelle notification.

Peut-être qu'elle aura juste pas les couilles de lui répondre. Ça l'étonnerait pas vraiment.





5
One Shot / L'entretien d'embauche [PV]
« le: lundi 20 mai 2024, 15:52:19 »
Darius ôte son casque, avant de le ranger dans le top-case de son antique scooter avant de lever les lieux vers le bâtiment devant lequel il vient de se garer. Un de ces nombreux immeubles sans âme construit dans les années 2000. Il renfile, consulte sa montre à son poignet. 15h20. Il a un peu d’avance, comme d’habitude. Il dézippe la fermeture éclair de son blouson de cuir pour offrir son torse à la caresse du soleil printanier en se demandant, sourire aux lèvres, à quoi peut bien ressembler son éventuel futur employeur. Il s’est imaginé un quadra blanc, bien propre sur lui, avec une petite paire de lunettes carrées immaculées et une paire de richelieus cirées, mais ça colle pas complètement. Un mec qui écrit des saloperies pareilles doit porter le vice sur lui, quelque part. Une paire de pompes en croco ? Une calvitie précoce ? Hmm…

Il consulte rapidement ses mails, pour constater que son directeur de thèse a encore une fois reporté leur RDV du lendemain et soupire de dépit. Cinq putain d’années qu’il bosse dessus et il n’en voit décidément pas le bout. Contre toute attente et contrairement aux apparences, Darius avec ses cheveux crépus, ses sneakers et son blouson n’est pas un influenceur branché ou un producteur de rap, mais un étudiant en droit parmi les plus brillant, qui ambitionne de devenir professeur des universités. En attendant… Il vit de petits jobs alimentaires des plus ordinaires aux plus pittoresques, puisqu’il apparaît depuis peu dans de petites productions pornographiques, ou encore dans une pub pour des croquettes pour chien.

“Bonjour heu… j’viens pour le rendez-vous avec Charlie...”

La jolie standardiste l’observe avec un mélange d’amusement et de curiosité, mais sans hostilité. Elle est mignonne, avec une grosse paire de lunettes qui bouffe la moitié de son visage et de longs doigts manucurés. Il lui sourit. Il en ferait bien son quatre heures. Fais pas l'innocente princesse, je parie que t'as un exemplaire du dernier bouquin planqué à côté de ton womanizer dans ta table de chevet...

“Oui bien sûr… Vous êtes Darius Williams ? L’auteur va vous reçevoir dans une dizaine de minutes…”

La brunette se retourne, désigne les ascenseurs chromés derrière elle.

“Ce sera au cinquième étage, rentrez directement dans le petit salon en face de vous lorsque vous sortez de l'ascenseur. “

L'intéressé hoche la tête, trop préoccupé pour lui compter fleurette. L’entretien d’aujourd’hui est d’importance. A la clé, un contrat à durée indéterminé et un salaire stable et plus que satisfaisant. Il se dirige vers les portes chromées en révisant mentalement ce qu’il a prévu de dire à Charlie. Votre style, très vivant, presque charnel a stimulé mon imagination. Un peu chelou de balancer à un mec non ? Même si ce n'est pas complètement faux… Ding. Les portes se referment sur lui. Il s’observe dans le miroir qui lui fait face, s’efforce d’ajuster les épis de ses cheveux noirs. Peut-être qu’il aurait dû se raser le crâne avant de venir. C’est une de mes aman…Amies, qui m’a parlé de vos bouquins. Ça lui a donné envie d’expérimenter quelques-uns de ses fantasmes les plus indicibles. Dans le dos de son mec et avec lui, mais il fallait peut-être éviter de le préciser.

Ding ding.

Avec un sourire Darius sort de l’ascenseur pour se diriger vers la pièce octogonale et impersonnelle qu’on lui a indiqué. Il se demande ce que l’auteur aura pensé du test littéraire qu’il lui a envoyé. Il s’agissait de produire cinq pages de littérature érotique impliquant plus de deux personnages. A vrai dire, si le style concis, explicite et incisif du texte est indéniable, Darius n’a pas vraiment cherché à faire fonctionner son imagination. Il s’est contenté de décrire sa rencontre avec un couple d’âge mur, dont le mari, partageur, souhaitait faire un cadeau d’anniversaire à sa femme en lui offrant deux jeunes mâles athlétiques. Plutôt habile de sa plume, Darius a pris le soin d’adopter le point de vue de l’épouse - renommée caroline, dans le texte - pour davantage d’immersion, même s’il avait eu un peu de mal à décrire son propre personnage, qu’il s’est contenté de brosser à gros traits.

Il s’approche de la table pour s’emparer d’une bouteille d’eau, laissée à l’intention des visiteurs et retire sa veste, qu’il pose sur le dossier d’une chaise avant de s’approcher de la baie vitrée pour observer l'effervescence de la ville. Si la perspective de l'entretien l'angoisse un peu, sa thématique ne le dérange pas vraiment; Darius est à l'aise avec sa sexualité et la place prépondérante qu'elle occupe dans sa vie, y compris avec les échanges épistolaires licencieux qu'il entretien sur internet avec plusieurs jeunes femmes, pour se changer les idées les jours où passe la plupart de son temps à la bibliothèque universitaire.

6
Le coin du chalant / Re : Time to start some trouble
« le: dimanche 28 avril 2024, 16:33:28 »
Hello !

Je suis de retour.

N'hésitez pas à m'envoyer un MP si vous êtes intéressées.

7
Prélude / Re : Re : Let's make them notice. [Meowlidé]
« le: mercredi 12 juillet 2023, 17:59:37 »
Merci pour cet accueil chaleureux !


Et ... en quantités produites ... Ça donne quoi exactement cette quantité de sperme accrue ?  :-*


Cette information est scrupuleusement protégée par le secret médical, mais il paraît que c'est conséquent !

8
Le coin du chalant / Time to start some trouble
« le: mercredi 12 juillet 2023, 13:28:24 »
Salut !

Fraîchement validé, je souhaite combattre le matriarcat oppressif.

Je n’ai pas de trames très précises, mais quelques idées, qui pourront être adaptées selon votre personnage. Les OS sont possibles si mon personnage vous intéresse mais que vous n'avez pas de protagoniste correspondant. Ekko se la joue excessivement dominant (et il saura l’être), mais il peut également être dominé s’il se retrouve dans une situation délicate. Il y prendra tout autant de plaisir, mais sans vous l'avouer.

Je ne suis pas intéressé par les RP platoniques, ni par les personnages féminins purement passifs.

Vous pouvez me MP directement !

9
Prélude / Let's make them notice. [Meowlidé]
« le: mardi 11 juillet 2023, 00:11:32 »
Identité : Ekko (Aucun autre nom connu)
Âge : Environ 19 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain génétiquement modifié à la marge par l'injection de nanomachines
Sexualité : Gynophile

Physique :

Ekko est un jeune noir de taille moyenne. Ses muscles sculptés et volumineux témoignent d’une condition physique remarquable qu'il entretient de toute évidence avec le plus grand sérieux. Son corps porte de nombreuses cicatrices. La plupart d’entre elles sont superficielles, mais l’affreuse balafre qui lacère son flanc droit attire l'œil. Son visage juvénile présente des traits symétriques, de hautes pommettes, une mâchoire affirmée et de beaux yeux marrons, remplis de la rage et de la détermination qui l’anime, mais également d’une intelligence indéniable. De lourdes dreadlocks teintes en blancs tombent sur son front soucieux, alors que les côtés de son crâne sont soigneusement rasés.

Au quotidien, le jeune homme porte des vêtements simples et seyants, dans des tons bruns et sables. Des bottines et un lourd blouson en cuir de bison viennent compléter sa tenue. Il porte de nombreuses armes blanches sur lui. Un couteau dans sa botte droite, une matraque télescopique sous son cuir, un poing américain dans la poche de son pantalon. Pour commettre ses méfaits, il arbore un masque blanc et or blindé, rappelant ce qu’il pense être ses lointaines origines tribales.

Caractère :

En dépit de sa jeunesse tumultueuse, Ekko est longtemps resté un esprit vibrant, rempli d’optimisme. Mais depuis la trahison de son ancien gang et des manipulations génétiques dont il a fait l’objet, Ekko a perdu une bonne partie de son innocence. S’il demeure un jeune homme extraverti jusqu’à l’excentricité, taquin et parfois sensible en privé, sa cause est devenue le moteur de son existence : Abattre la société matriarcale et répressive de Tekhos, engrosser ces hautaines putains lubriques jusqu’à la dernière pour se venger des nombreux outrages subis. Mobilisant désormais l’essentiel de son intelligence pour ses sombres desseins, Ekko entend réveiller le peuple du Ghetto pour le soulever contre les autorités. Il s’est découvert un étonnant talent pour la négociation - voire la séduction, même si certains codes lui échappent encore - et tisse peu à peu, un occulte réseau d’alliés de circonstances.

Avec ses pairs, les gens du ghetto, il demeure amical et bienveillant, même si désormais, sa vigilance ne s’endort plus jamais. Nul ne sait par exemple, où le jeune homme a établi son quartier général, même ses alliés les plus proches.

Le principe des relations amoureuses et sentimentales lui échappe complètement. Privé d’affection maternelle et utilisé comme un potentiel outil de satisfaction charnelle, il ne voit les femmes Tekhanes que comme des ennemies et, paradoxalement, comme une source de fantasme et de satisfaction sexuelle primale, soit, concrètement, des trous, même si pour l’heure, aucune de ses exactions ne s’est soldée par un viol. Sa rage envers elle se nourrit d’une frustration d’autant plus étouffante que sa libido a été décuplée par les expériences dont il a été victime, à tel point que le jeune homme doit se branler vigoureusement plusieurs fois par jour pour espérer conserver l’esprit clair.

Histoire :

Ekko raconte à qui veut l’entendre qu’il est le fils répudié de Malena Alfrit, une éminente sénatrice Tekhane. La réalité est qu’il n’en sait rien. Il ne se souvient que des taudis odorants du grands ghetto de Tekhos Metropolis. Victime d’une double discrimination, à la fois sexuelle et raciale, le jeune homme a grandi dans la défiance de la société Tekhane qu’il juge inique et oppressive. Très tôt membre d’un gang notoire, les Oiseaux de Chrome, sa vivacité d’esprit et son physique athlétique lui ont permis d’en gravir rapidement les échelons.

A cause de son ambition non dissimulée, Il en fut éjecté à l’orée de sa seizième année et laissé pour mort, baignant dans son sang dans le fond d’une impasse crasseuse. S’avisant qu’il respirait encore, un charognard opportuniste lui prodigua les premiers soins, avant de revendre sa carcasse à prix d’or à une scientifique Tekhane peu recommandable, le docteur Maria Regalis, qui régénéra soigneusement son corps juvénile dans une cuve pendant de longues semaines, avant de commencer à expérimenter sur lui. Confrontée aux problématiques sexuelles transhumanistes de plus en plus farfelues de l’élite, elle employa sur lui un nouveau type de nanomachines en cours de développement, censées rebooter le processus orgasmique pénien, par une remise en l’état antérieur des cellules. Théoriquement ce procédé devait garantir une multiplicités d’orgasmes aux tekhanes choisissant de se doter d’un pénis fonctionnel.

L’expérience fut un franc succès. Mais Maria constata rapidement à l’expérience - elle vidait elle-même très professionnellement les couilles du jeune homme, lourdement entravé dans son laboratoire - qu’il fallait également dynamiser la production de sperme du sujet afin que le produit soit satisfaisant. Là encore, le succès fut complet, mais avec un effet secondaire notable : une augmentation significative du sujet qu’il fallait traire régulièrement, sauf à s’exposer à un comportement erratique, agité, voire agressif. Agacée de ne pas parvenir à corriger le tir, elle décida de se séparer d’Ekko et le revendre à une très riche anonymes aux goûts exotiques. En effet, Ekko était techniquement toujours vierge, ce qui faisait de lui un esclave d’une certaine valeur. Par ailleurs, bien qu’il fut parfaitement illégal de conserver un esclave fertile, Maria n’avait pas procédé à sa castration, ce qui augmentait encore davantage sa valeur sur le marché noir.

Néanmoins, Ekko profita de l'inattention de l’une des gardes de la clinique Regalis pour s’enfuir, nu et hagard en pleine nuit, à travers les rues de la mégalopole. 

Désormais recherché depuis plusieurs mois, Ekko se terre dans le ghetto, dont il est devenu l’un des leaders officieux, après avoir sauvagement assassiné son ancien mentor, qui l’avait trahi. De nuit, il mène une petite bande de malfrats, les Fils du créateur. En dépit de leur petit nombre, les Fils inquiètent fortement le sénat. Leurs slogans brutaux voire obscènes - “Engrosser la Grande sénatrice, régénérer Tekhos”, par exemple - alertent. Pour l’heure ils se contentent de sabotages dans les complexes médicaux ou industriels, mais les autorités Tekhanes rapportent des effractions et craignent des viols. La sécurité a été doublée dans le taudis et la police militaire procède à de nombreuses arrestations arbitraires.

Autre sujet d’inquiétude : il se dit que le jeune homme aurait trouvé des soutiens inattendus au sein de la société Tekhane elle-même…

Autre :

Les nanomachines confèrent à Ekko une endurance sexuelle dopée, une multiorgasmie et une production de sperme accrue. A la marge, il en résulte également une augmentation notable de sa force musculaire et de son endurance, sans que celles-ci excèdent celles d'un athlète olympique.

Comment avez-vous connu le forum ?

Google !

Pages: [1]