Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: mercredi 06 mai 2009, 15:58:12 »Bien qu'elle eut dévoilé l'étoffe qui se trouvait sous son pantalon, il ne fut pas parcouru par les frissons de désirs qui avaient envahit le corps de l'homme de sa première fois. Elle crut pendant un moment qu'elle l'avait déçue à cause de ses gestes trop entreprenants et elle se figea une brève seconde, se rendant finalement compte du fait que Saïl poursuivait ses caresses en descendant vers le bas de son corps, caressant sur son passage la moindre parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Sa bouche portée et scellée aux lèvres de l'homme-loup, la jeune fille ne comptait plus les secondes qu'elle passait accrochée ainsi, elle aimait la façon dont l'homme-loup la traitait alors que d'autres n'auraient pas attendus et se seraient sans aucun doute fait plaisir en profitant d'elle.
La situation était peu commune mais tellement jolie. Quiconque savait voir et écouter pouvait sans problème traduire les baisers de la jeune fille par un besoin qui frôlait la frustration de sentir le corps, les lèvres, les mains de son compagnon sur son corps d'une blanc magnifique. Ses pensées n'étaient destinés qu'à l'homme-loup et elles étaient toutes portées par ce sentiment mêlé de bonheur et d'amour. Elle pressait comme pour montrer ses pensées à son compagnon son corps sur celui du loup, cherchant le contact de ses muscles recouvert d'une toison douce et agréable au toucher.
La jeune fille sortie de son état presque second en sentant les mains de l'homme-loup qui se posaient sur ses hanches, accompagnées par la voix grave et mature de Saïl, elle aimait bien ce ton là. Et quand les mots qu'il utilisa furent enfin compris elle se redressa imperceptiblement, souriant largement, la soirée était magnifique, le paysage parfait et elle avait vraiment envie de l'homme-loup, il était doux, attentionné, tel que toute femme rêverai d'avoir pour se protéger. Enfin, elle le voyait comme ça, emportée comme elle l'était dans le flot ininterrompu de joie que le loup faisait naître en elle, et bien qu'elle doutât du fait qu'elle pourrait l'emmener en ville ou dans le monde des humains, elle se jura de lui demander un autre rendez-vous ou alors elle ne le lâcherai plus d'une semelle. Une réaction puérile certes, mais elle aimait sincèrement l'homme-loup et elle ferait en sorte que cette soirée ne soit pas la dernière.
Dans un léger rire coquin elle lui répondit, le fixant de ses yeux bleus sans les fermer, profitant au maximum de ce moment qu'il partageait tout les deux :
-Je ne demande qu'à voir !
Il n'attendit pas son accord et elle fut heureuse du fait qu'elle ait retiré ses boutons car le tissus disparut en quelques secondes, tiré par les eux mains puissantes du loup qui jeta le pantalon sur le tas de vêtement qui jonchait déjà le sol de terre. Ses mains parcoururent les formes des mollets de la jeune fille et celle-ci soupira d'aise ne cachant plus le bonheur que provoquait son compagnon en ce moment même. Un plaisir tellement simple mais qui lui faisait plus envie (pour commencer seulement, elle n'était pas folle), que d'être prise dans tous les sens dès le début et de n'être qu'un jouet pour son compagnon.
Elle réalisa qu'il s'attardait sur son bas ventre avant de doucement faire pénétrer ses doigts dans le tissus noir, s'arrêtant brusquement à un certain endroit, faisant entrouvrir les yeux de la jeune fille qui les avait fermés pour profiter au maximum des caresses de saïl.
Il regardait dans le vide comme si il débattait en lui même et sans réfléchir elle lui prit une main, attendant qu'il lui explique la raison de ce brusque arrêt qui la laissait sur sa faim. Il se recula prononçant d'une voix grave quelques paroles qui laissèrent la jeune fille de marbre. Il lui embrassa le front et elle se redressa, gardant sa main dans la sienne, vêtue d'une simple culotte et bien décidée à parvenir à ses fins. À montrer à Saïl qu'elle ferait tout ce qu'il lui ordonnerait dans la mesure de son possible. D'une voix enjouée elle lui répondit, traçant un cercle du bout de son doigt sur le ventre de l'homme loup, le rendant de plus en plus gros, élargissant son diamètre de quatre à cinq millimètres par tour :
-À ton avis gros bêta ? Sache que pour cette soirée je t'appartiens entièrement.
Elle esquissa un sourire puis elle se tourna pour mettre sa tête sur le torse de l'homme-loup, posant sa main sur la naissance de la cuisse de ce dernier. La voix soudain nettement plus triste elle le questionna, n'osant pas vraiment le regarder en face de peur de subir une déception qui lui laisserai sans doute un goût amer dans la bouche :
-À moins que tu n'en ai pas envie, toi...