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Messages - Ellane Wels

Pages: [1] 2 3
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Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: mercredi 06 mai 2009, 15:58:12 »
Ellane avait bien senti que l'homme-loup s'était raidi quand elle avait approché son visage du morceau de tissus coloré qui cachait ses parties les plus intimes. Aussi elle choisie de ne pas descendre plus bas sans l'accord de son compagnon.
Bien qu'elle eut dévoilé l'étoffe qui se trouvait sous son pantalon, il ne fut pas parcouru par les frissons de désirs qui avaient envahit le corps de l'homme de sa première fois. Elle crut pendant un moment qu'elle l'avait déçue à cause de ses gestes trop entreprenants et elle se figea une brève seconde, se rendant finalement compte du fait que Saïl poursuivait ses caresses en descendant vers le bas de son corps, caressant sur son passage la moindre parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Sa bouche portée et scellée aux lèvres de l'homme-loup, la jeune fille ne comptait plus les secondes qu'elle passait accrochée ainsi, elle aimait la façon dont l'homme-loup la traitait alors que d'autres n'auraient pas attendus et se seraient sans aucun doute fait plaisir en profitant d'elle.

La situation était peu commune mais tellement jolie. Quiconque savait voir et écouter pouvait sans problème traduire les baisers de la jeune fille par un besoin qui frôlait la frustration de sentir le corps, les lèvres, les mains de son compagnon sur son corps d'une blanc magnifique. Ses pensées n'étaient destinés qu'à l'homme-loup et elles étaient toutes portées par ce sentiment mêlé de bonheur et d'amour. Elle pressait comme pour montrer ses pensées à son compagnon son corps sur celui du loup, cherchant le contact de ses muscles recouvert d'une toison douce et agréable au toucher.

La jeune fille sortie de son état presque second en sentant les mains de l'homme-loup qui se posaient sur ses hanches, accompagnées par la voix grave et mature de Saïl, elle aimait bien ce ton là. Et quand les mots qu'il utilisa furent enfin compris elle se redressa imperceptiblement, souriant largement, la soirée était magnifique, le paysage parfait et elle avait vraiment envie de l'homme-loup, il était doux, attentionné, tel que toute femme rêverai d'avoir pour se protéger. Enfin, elle le voyait comme ça, emportée comme elle l'était dans le flot ininterrompu de joie que le loup faisait naître en elle, et bien qu'elle doutât du fait qu'elle pourrait l'emmener en ville ou dans le monde des humains, elle se jura de lui demander un autre rendez-vous ou alors elle ne le lâcherai plus d'une semelle. Une réaction puérile certes, mais elle aimait sincèrement l'homme-loup et elle ferait en sorte que cette soirée ne soit pas la dernière.
Dans un léger rire coquin elle lui répondit, le fixant de ses yeux bleus sans les fermer, profitant au maximum de ce moment qu'il partageait tout les deux :

-Je ne demande qu'à voir !

Il n'attendit pas son accord et elle fut heureuse du fait qu'elle ait retiré ses boutons car le tissus disparut en quelques secondes, tiré par les eux mains puissantes du loup qui jeta le pantalon sur le tas de vêtement qui jonchait déjà le sol de terre. Ses mains parcoururent les formes des mollets de la jeune fille et celle-ci soupira d'aise ne cachant plus le bonheur que provoquait son compagnon en ce moment même. Un plaisir tellement simple mais qui lui faisait plus envie (pour commencer seulement, elle n'était pas folle), que d'être prise dans tous les sens dès le début et de n'être qu'un jouet pour son compagnon.
Elle réalisa qu'il s'attardait sur son bas ventre avant de doucement faire pénétrer ses doigts dans le tissus noir, s'arrêtant brusquement à un certain endroit, faisant entrouvrir les yeux de la jeune fille qui les avait fermés pour profiter au maximum des caresses de saïl.

Il regardait dans le vide comme si il débattait en lui même et sans réfléchir elle lui prit une main, attendant qu'il lui explique la raison de ce brusque arrêt qui la laissait sur sa faim. Il se recula prononçant d'une voix grave quelques paroles qui laissèrent la jeune fille de marbre. Il lui embrassa le front et elle se redressa, gardant sa main dans la sienne, vêtue d'une simple culotte et bien décidée à parvenir à ses fins. À montrer à Saïl qu'elle ferait tout ce qu'il lui ordonnerait dans la mesure de son possible. D'une voix enjouée elle lui répondit, traçant un cercle du bout de son doigt sur le ventre de l'homme loup, le rendant de plus en plus gros, élargissant son diamètre de quatre à cinq millimètres par tour :

-À ton avis gros bêta ? Sache que pour cette soirée je t'appartiens entièrement.

Elle esquissa un sourire puis elle se tourna pour mettre sa tête sur le torse de l'homme-loup, posant sa main sur la naissance de la cuisse de ce dernier. La voix soudain nettement plus triste elle le questionna, n'osant pas vraiment le regarder en face de peur de subir une déception qui lui laisserai sans doute un goût amer dans la bouche :

-À moins que tu n'en ai pas envie, toi...

2
Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: mercredi 29 avril 2009, 17:08:50 »
Ellane grimaça légèrement quand il enleva ses mains de son dos, baissant la tête comme pour s'excuser ou ne pas commettre un crime qu'il regretterait ensuite. C'était digne de l'homme-loup qui n'avait pas arrêté de jouer au gentleman depuis le début, ne voulant pas l'indisposer par une quelconque attitude qu'il jugeait sans aucun doute trop déplacée. Elle ne lui en voulait pas pour ça, mais elle commençait à ressentir la frustration qui animait son corps trop pâle qui ressortait dans la noirceur des environs. Elle aimait toucher Saïl, le caresser, pour le moment elle était prête à tout pour le garder auprès d'elle pendant cette nuit étoilée. Chacun de ses gestes était emplit d'une adoration sans limite, mais elle ne comprenait vraiment pas l'air qu'il prenait et qui la blessait aussi sûrement que si il avait usé de l'une de ses grosses griffes pour la lui planter en plein coeur. La phrase qui prononça renouvela cette sensation désagréable et elle se mordit la lèvre inférieur. Se demandant en ressassant ce qu'elle avait fait ce qui n'avait pas marché. Détournant le regard pour ne pas montrer la peine qui devait sans aucun problème se voir dans ses yeux, elle rata les signes annonciateurs qui pouvaient lui montrer le fond de la pensé du loup.

Au fur et à mesure que les dernières paroles se frayaient un passage dans le cerveau de la jeune fille celle-ci sourit, mettant son index sur le torse velu de l'homme-loup en redressant la tête, une mine accusatrice sur le visage, ses lèvres ne souriant plus. Il la fit basculer sous son poids avant qu'elle ne puisse protester contre ce coup bas, le genou qui lui soutenait le ventre était assez large pour qu'elle s'y sente à l'aise et le masque impassible que ses traits ses traits se détendit. Elle réussit tant bien que mal à se hisser assez haut pour embrasser Saïl, Elle fut plutôt prise au dépourvu quand il baissa la tête pour lécher son nombril, la langue s'affairait sur cette partie du corps de la jeune fille qui ferma les yeux, aux anges. Les mains de l'homme-loup se baladèrent jusqu'à sa poitrine puis, comme elle s'y attendait la caressèrent, faisant le tour des rondeurs de la poitrine d'Ellane, terminant en pinçant légèrement les tétons. La langue  légèrement râpeuse du loup progressait sur le corps de la jeune femme, attaquant le cou qu'elle souleva pour qu'il ait une meilleure progression, sentant qu'il pinçait son oreille elle rouvrit les yeux. Suffisamment longtemps pour qu'elle voit passer le muscle rose de l'homme loup sur ses yeux. Sa bouche accepta l'offrande qu'il lui fit en prolongeant le baiser. La jeune femme s'accrocha à ce lien buccale autant de temps qu'elle le put finissant par de petits coups de langues sur ses lèvres. Elle avait crut remarquer qu'il aimait bien la lécher, pourquoi n'aurait-elle pas le droit d'en faire autant ? Surtout que ce n'était pas désagréable et qu'il fallait bien qu'elle participe à cette esquisse d'ébats.

Se cambrant en arrière elle fit partir sa main jusqu'à son jean dont elle enleva le premier bouton, ce lui qui retenait le tissus au dessus de sa hanche et qui surplombait la petite fermeture éclair dorée. Dans un sourire coquin elle demanda à l'homme-loup, entrecoupant ses mots d'un baiser brûlant sur son torse, s'abaissant à chaque syllabe sans le quitter des yeux en s'arrêtant un peu au dessus de son tissus coloré :

-C'est bien d'avoir rajouté les derniers mots... Mais là tu ne m'as qu'à moitié, ce n'est pas encore digne de toi.

Elle fit légèrement descendre son pantalon d'un cran, laissant voir un fin tissus noir, de la même couleur que ses cheveux et de la même douceur. Elle se détendit encore plus contre l'homme-loup, profitant de ses caresses en soupirant silencieusement. Ne pouvant résister elle colla son visage sur le torse du loup, l'embrassant pour remonter jusqu'au visage de son compagnon qu'elle embrassa fiévreusement. Fini la contemplation du visage. Seul le visage passionné de son amant restait comme une idée fixe dans son esprit. Les traits de loup ne le rendait que plus mystérieux car elle ne savait pas comment c'était arrivé, et elle aimait cette petite touche exotique qui le rendait encore plus désirable qu'il ne devait l'être quand il était encore humain. Elle passa ses mains sur le torse du loup, le caressant, finissant par murmurer tout doucement, un bruit tellement infime qu'une personne à deux dizaines de centimètres de l'aurait pas entendu :

-Je ne sais pas comment j'ai pu avoir peur de toi...

3
Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: mercredi 22 avril 2009, 16:11:17 »
La jeune femme goûtait à chaque caresse, fourrant son visage dans les poils chauds de l'homme loup. Les mains de Saïl se posaient toujours doucement sur son dos, la parcourant, réchauffant la peau blanche de la jeune fille qui ressortait nettement dans les alentours obscurs qui entouraient la clairière. Le silence fut troublé par la voix rauque de son compagnon qui s'exprimait d'un ton qui montrait une partie de son embarras. Les mots étaient prononcés clairement, les bredouillements avaient laissé la place à une phrase correcte. Elle s'arrêta de parcourir le corps musclés de l'homme-loup pour se retourner de manière à se mettre dos sur son torse. Dissimulant sa poitrine sous ses bras croisés elle médita un instant cette réponse sincère bien qu'un peu crue. Elle aimait beaucoup Saïl, chose qui lui apportait vraisemblablement un bon point, et, si il faisait attention, elle était prête à faire ses quatre volontés et plus... Les débats n'avaient pas duré plus de deux dizaines de secondes, et la jeune fille ne prit pas la peine de se retourner pour répondre, penchant la tête en arrière pour poser son crane sur le coup du loup, laissant voir sa propre gorge. Il poursuivit, plus mesuré dans ses propos, faisant briller une pointe de joie dans les yeux couleur eau de la jeune femme. Un sourire étira ses lèvres et dans une phrase tournée d'une voix amusée elle lui répondit, tout à fait calme, dénuée de toute trace de peur ou d'angoisse, encore moins de dégoût :

-Le seul truc qui me gêne... C'est que épuisement ne veut rien dire pour toi... Ma fatigue viendra bien avant la tienne.

Elle sentit ses lèvres sur les siennes et elle se retourna sans rompre le contact, passant doucement ses mains sur la poitrine du loup. Il continuait ses caresses, ayant pourtant abandonné son dos qu'il devait maintenant connaître dans ses moindres détails pour son ventre et le tour de ses seins. Il évitait d'ailleurs ces derniers, sans aucun doute il attendait un geste d'accord de la jeune fille et celle-ci lui adressa un bref signe de tête ponctué d'un sourire légèrement moins innocent. Les doigts qui se baladaient dans les cheveux noirs de la jeune femme ne tombaient sur aucun des noeuds, ou plutôt on auraient dit qu'ils les évitaient. Les gestes étaient infiniment doux, mesuré, tellement agréable qu'elle aurait put rester la journée du lendemain en plus de la nuit ici.

Il s'interrompit pendant quelques secondes, la laissant sur sa faim alors qu'il se restait sans rien faire, se contentant de la regarder. Sans prolonger trop longtemps cette absence de mouvement il resta un moment à la détailler, puis il posa sa main sur le ventre de la jeune fille. Le recouvrant presque entièrement alors qu'elle se laissait faire, totalement à sa merci. Il faisait glisser ses doigts sur la surface trop blanche qu'était la peau de la jeune femme et celle-ci émit un faible soupir de bonheur, presque inaudible, alors qu'elle prenait plaisir à partager ce moment de pur bonheur.
Elle resta une longue minute ainsi avant qu'elle ne se relève sur les genoux vers lui, ses cheveux dissimulant tant bien que mal le bout de ses seins. Elle posa un un baiser sur les lèvres de l'homme loup, se débarrassant de ses seuls pieds de ses chaussures, n'interrompant pas ce contact intime. Elle noua ses mains sur les épaules du loup, se collant à nouveau à lui avant qu'elle ne vienne poser sa tête près de l'oreille du loup dans laquelle elle remarqua la fleur qu'elle lui avait offerte. Un sourire coquin ponctua ses paroles alors qu'elle lui demandait, en réponse aux dernières paroles pleines de douceur qu'il avait prononcé à son intention :

-Merci...


Elle posa d'elle même les mains du loup sur le bas de son dos, à la limite de ses fesses, ne le forçant en aucun cas à continuer ses caresses dont elle raffolait. Poursuivant sa phrase elle s'exclama, amusée :

-Si le tissus te gêne pour continuer tes caresses n'hésite pas...

Elle ne savait pas si il allait faire comme elle l'avait dit mais elle ne le forcerait en aucun cas. De plus, elle tenait trop à lui pour se venger si il la délaissait.

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Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: dimanche 19 avril 2009, 17:22:31 »
Il hésitait à lui répondre. Ou plutôt il ne parvenait pas à aligner deux mots cohérents. Telles étaient les pensées qui agitaient l'esprit de la jeune fille. L'homme loup qui aurait sans problème put la tuer d'un coup de dents bafouillait et n'achevait pas ses phrases. Elle ne pouvait croire qu'elle était intimidante. Elle était bien trop menue, fragile, petite par rapport à cette montagne de muscles, son caractère de cochon ayant disparut en même temps que le loup avait osé se montrer au grand jour. Il l'impressionnait, son corps étant si peu enclin à montrer le fond de sa pensée. Elle aurait aimé le laisser formuler sa phrase en entière sans qu'il ne bute à chaque mot, mais la donzelle ne parvenait pas à arrêter de le fixer dans les yeux se qui devait ajouter un trouble certain à l'homme loup.  Un sourire naquit sur son visage, un sourire tendre, sincère, prompte à accepter n'importe quelle humeur du loup qu'elle avait en face de lui. Dans un soupir elle se releva, cachant toujours sa poitrine avec le tissus, s'approchant encore de son compagnon en se pressant près de lui. Il commençait à vraiment faire froid et vêtue comme elle l'était le temps la percutait plus froidement que le loup. La vraie raison était sans doute qu'elle avait besoin de cette proximité, et elle le laissa continuer son discours ponctué de râle discret et de reprise de respiration trop bruyante.

Quand il se tut, comme pour réfléchir dans le calme que devait abriter le crâne épais de l'homme-loup, la jeune fille crut qu'il n'allait rien ajouter à cette longue file de mots sans queue ni tête. Mais l'expression qu'il employa la sidéra, il se mit les mains sur les cuisses, ses griffes posées sur la peau épaisse, puis il commença, peu sûr de lui. Elle le comprenait, elle n'avait jamais vraiment put dire à quelqu'un qu'elle l'aimait beaucoup sans honte, et la phrase qui sortie de la bouche du loup la remplie de joie, de bonheur, mais de peur aussi. Elle ne savait que répondre. C'était réciproque ça c'était sûr. Elle l'adorait, il avait sut se montrer plus gentil en une nuit que pleins de monde en plusieurs, mais elle ne parvenait pas à dire ce qui lui pesait sur le coeur. Pendant qu'elle fixait les yeux du loup qui la fascinait, il refit la même déclaration une seconde fois alors qu'elle restait sans voix, paralysée par tant d'amour dans le ton qu'il avait employé. Sa main passa sur son visage et elle ne put s'empêcher de le presser contre la grosse peluche alors qu'elle répondait, s'éclaircissant la voix en toussant :

-Je t'aime aussi beaucoup... Quant à me faire mal... j'en doute vu comment tu m'as « maniée » ce soir. Tranquillise toi, si tu me fais mal je te le dirais.

Dans un élan elle s'accrocha au loup lâchant le tissus argenté qui ne servait plus à rien maintenant. Se pressant sur le torse du loup dans un rire mêlé d'une unique larme. Se disant qu'il chercherait sans doute la cause de cette soudaine tristesse elle lui expliqua, sa voix claire ayant reprit le ton qui lui convenait habituellement dans les moments où elle était maîtresse de la situation :

-Ce sont les plus belles paroles qu'on l'ait offerte...

Dans un souffle elle se tendit pour atteindre la bouche du loup qu'elle embrassa, lui tenant le menton d'une main alors que l'autre la maintenait debout, appuyée sur le corps musclé de l'homme-loup. Faisant le tour de son visage elle caressa le moindre muscle sous la peau poilue, la forme de l'os, faisant le tour des yeux de ses pouces, elle était torse-nue elle aussi, et quand elle s'en rendit compte une fois la magie du moment atténuée elle murmura dans un rire, lui désignant de la tête son bas coloré :

-Nous voilà rendus au même stade question vêtements... Bien que j'ai des chaussures, et plusieurs couches de vêtements sous mon jeans. Tu penses que je dois les garder ou c'est de la triche ?

Elle était repartie dans son amusement et elle lui sourit sincèrement, ramenant toute sa chevelure jais sur son épaule pour qu'elle dissimule l'un de ses seins. Elle n'était pas ange, elle n'était pas démon. Elle était peut-être à un stade entre les deux...

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Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: samedi 18 avril 2009, 09:59:34 »
Ellane n'eut pas à attendre longtemps avant qu'il ne réponde à son baiser. Celui était d'ailleurs fort agréable, la bouche du l'homme loup pressée contre la sienne lui donnait un sentiment de bonheur tel qu'elle se sentait à la limite de lui sauter au cou pour prolonger cet acte dont elle avait plus ou moins prit l'initiative. Sentant qu'il se raidissait légèrement sous elle, la jeune femme entrouvrit un oeil, suffisamment longtemps pour voir que les grosses mains de Saïl se rapprochait de son dos, jusqu'à se poser dessus et la presser sur lui. La jeune femme muée par un reflex fit glisser ses mains sur les épaule du loup, les attrapant pour se maintenir à la hauteur de ses lèvres. Sentant de fines caresses dans son dos la jeune femme serra plus contre son corps celui musclé de l'homme-loup.
Elle se sentait encore mieux que quelques minutes à peine plus tôt. Cette douce ivresse de bonheur l'aurait sans doute fait chanceler si elle n'avait pas été tenue aussi fermement par son compagnon. Elle adorait se sentir aussi près de cet homme -elle ne parvenait pas vraiment à le trouver plus loup qu'homme-, apprécier les  bienfaits de ce corps si bien taillé sur sa peau blanche, le bonheur de lire la joie, ou une chose du même genre, dans les pupilles chocolat de Saïl.

Il interrompit son baiser pour la laisser respirer, ce qu'elle s'empressa de faire car le souffle commençait à lui manquer, bien qu'elle ne l'ait pas remarqué toute occupée à embrasser son compagnon. L'ouïe de la jeune femme captura un son qui ressemblait à son surnom, puis elle n'eut pas le temps de plus évaluer la situation car il l'embrassa une nouvelle fois, y mettant tout ce qu'il pouvait, ou plutôt tout ce que la jeune fille aurait pu donner elle en temps qu'humaine.
Elle était sûre du fait qu'il se retenait pour ne pas l'écraser.  Elle aurait eu la même attitude avec un chaton nouveau né ou une autre espèce du même genre qui viendrait tout juste de naître et qui était assez délicat pour ne pas avoir à être trop fermement pressé contre soi.

Elle continuait à savourer ses baisers quand elle sentit qu'on touchait aux attaches en cuir de sont corsage, les noeuds étaient défait rapidement, à croire que l'homme loup l'eut fait toute sa vie. Elle ne fit pas un geste pour l'arrêter dans un premier instant, trop occupée ailleurs et prête à se donner, mais pas dans l'immédiat non plus, à l'homme-loup qui se stoppa quand il remarqua qu'il avait faillit enlever l'habit de la jeune fille. Celui-ci tombait mollement, retenu par la poitrine de la jeune fille qui restait pressée contre le torse de l'homme-loup, dernière attache avant que le vêtement ne tombe. La jeune fille faillit lui rire au nez, il interrompit leur baiser pour s'excuser en bafouillant d'une manière qui attendrie considérablement la jeune femme, celle-ci continuait un bref instant à délibérer silencieusement quand il la rejeta expressément en arrière, se tortillant les mains. Celle de la jeune femme se porta obligatoirement sur son haut qu'elle maintient quelques secondes avant de lancer d'une voix étrangement moins calme :

-Pourquoi tu me jettes à terre ? Je n'ai encore rien fait de mal...

Puis sans se soucier du haut qu'elle maintenait d'une seule main, ce qui ne cachait pas grand chose à son corps d'une blancheur éclatante, elle s'approcha à quatre pattes,  une lueur interrogatrice sur le visage. La situation lui échappait en grande partie, il avait commencé à la déshabiller, ce qui était peut-être mal mais elle était en grande partie d'accord, de plus, il la rejetait maintenant à terre avec l'air si embêté qu'elle se demanda si il ne regrettait pas son choix pendant quelques minutes. Si elle devait se fâcher se serait sans mal pour la deuxième partie de l'évènement. Elle n'aimait pas être rejetée, mais quelque chose dans l'homme-loup l'empêchait de tourner les talons pour ne plus jamais revenir.
Dans un soupir elle se laissa choir sur le sol, attendant une réponse du loup qui ne venait toujours pas. Dans un murmure agacée elle lui demanda, la tête entre les mains, sur le ventre :

-Tu m'expliqueras ce geste ? Quant à ce pourquoi tu t'excuses... je n'étais pas fâchée...

6
Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: jeudi 16 avril 2009, 21:35:04 »
Ellane sentait les muscles de la poitrine se contracter sous son corps au rythme de ses respirations. Avec le sourire d'une enfant qui vient de trouver un marchand de glace, quelqu'un qui a gagné le gros lot, elle s'émerveillait silencieusement de tous ce qui l'entourait, de l'homme loup à la rivière dont l'eau claire clapotait. Le paysage était digne d'une représentation d'un havre de paix, un endroit où une personne comme elle pourrait sans problème vivre pendant des années, ne s'exposer qu'à la lumière agréable de la lune. Si elle avait put elle serait restée là pour l'éternité, dans les bras de cet homme qui la préservait aussi bien de la chaleur que des craintes qui entouraient sans doute la clairière fantastique. Elle était aussi à l'abri de ses cauchemars et autres tristesses qui peuplaient ses rêves. Elle ne voulait plus partir, plus du tout pour le moment.

Quand l'homme loup la souleva pour se mettre assit, elle enveloppée dans ses bras, elle soupira d'aise, enfouissant son visage dans ses bras poilus. Aucune ou presque des parties de son corps restaient apparente, la vie des alentours ne voyaient plus trop la jeune femme blanche dans les bras musclés de l'homme-loup. Recroquevillée au milieu de cette protection charnelle la jeune fille ouvrit les yeux, fixant cette parois de chair qui la dissimulait à la face du monde. Un souffle chaud parcourut ses cheveux et elle remarqua que le loup y posait son museau. Les boucles brunes luisaient faiblement grâce à la lumière de la lune qui s'y reflétait vaguement. Le sentiment qu'on touchait à sa chevelure n'inquiéta pas la jeune fille et elle s'appliqua au contraire à rester stoïque, refermant ses paupières pour apprécier dans toute sa plénitude le présent que lui offrait ainsi cet être fantastique. Elle capta un mouvement dans son dos et elle ressentie le va et viens des mains de Saïl qui entreprenait un massage. Celui-ci était agréable, il savait y faire, ces caresses données par un être cher lui faisait vraiment plaisir. Si elle avait été un chat ou une toute autre espèce étant capable de manifester son contentement autrement que par des paroles ou des expressions elle aurait ronronné de joie et de bonheur.

Ellane sursauta quand il mit fin à son massage et en même temps à son temps d'extase par une simple demande. Coupée en deux certes, mais elle se doutait maintenant qu'il voulait quelque chose de sa part. Pas un quelconque bien immobilier elle le savait, quelque chose de certainement plus dur à demander sans son accord. Dans un sourire elle l'encouragea à continuer, y mettant du sien pour qu'il se sente plus à l'aise en s'exprimant sincèrement :

-Je serai d'accord pour ? Après ce massage et cette balade je ne pourrais vraisemblablement rien te refuser. Surtout à toi...

Il fini sa phrase dans un soupir et elle resta un moment sans rien dire, faisant mine de réfléchir tandis qu'elle contemplait l'homme loup d'un regard scrutateur, une lueur amusée dans l'oeil qui montrait sa bonne humeur et la joie qu'elle tirait de cette demande. Se redressant légèrement elle murmura en tendant son visage vers celui de Saïl, amusée par cette situation où elle dominait de peu la situation alors qui)'il faisait quelques dizaines de kilos de plus qu'elle :

-Pourquoi tu as demandé ?...

Elle s'arrêta, appliqua sa bouche sur l'une des joues du loup, baiser tout simple destiné à le tenir en haleine pendant quelques secondes avant qu'elle ne continue, charmée par cette entrée en matière qui était bien meilleure que toutes celles qu'elle avait connu :

-Franchement, je ne vois pas ça tous les jours...


Elle se retira pour poser ses lèvres sur l'autre joue du loup faisant cette fois durer le plaisir quelques secondes avant de continuer, telle une gamine qui jouerait à son jeu en montant d'un niveau à chaque fois :

-Pourtant je dois  reconnaître que ça m'a fait plaisir.

Et elle planta un bisou sur les lèvres du loup, fermant les yeux, ne s'enlevant pas, attendant qu'il fasse lui même le geste qui lui ferait arrêter. Et en son fort intérieur elle aurait voulu qu'il s'en passe.

7
Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: mercredi 15 avril 2009, 15:41:19 »
Ellane sentie qu'il se raidissait sous elle. Peut-être qu'après tout il n'avait vraiment pas apprécié, que son initiative avait été trop ambitieuse et ses raisons erronées. Sans le vouloir elle se crispa également, s'arrêtant de respirer pour attendre la suite des évènements. Allait-il rester doux et gentil ou se mettre dans une colère noire qui la déstabiliserai aussi sûrement que si il la jetait au sol pour s'enfuir sans un regard pour la pauvre humaine qu'elle était.
Elle plissa les yeux, guettant une quelconque réaction trop brusque de l'homme loup qui restait figé sous le poids de la jeune fille. Allongée sur le ventre, les bras tenus sous sa poitrine elle ne valait pas grand chose, il pourrait la briser comme il le voudrait bien qu'elle doutait du fait qu'il s'y risquerait. Sans s'en rendre vraiment compte elle déplaça ses mains, les plaquant sur le sol. La joue tournée vers Saïl, les yeux également fixés sur l'homme-loup.
Quand il lui rendit son baiser, du bout des lèvres pour ne pas la blesser avec ses crocs qu'elle devinait pointus. Ceux-ci auraient sans problème put déchirer sa peau et arracher sa chair si leur porteur l'avait voulut. Elle goûta à cette sensation en frémissent de bonheur. Le souffle chaud du loup la réchauffa un peu et sa peau blême se réchauffa légèrement.
Il poursuivit son geste en descendant dans son cou, le parcourant un petit peu du bout des lèvres avant de venir la lécher de sa langue. Celle-ci, muscle rose et râpeux parcourue la peau de la jeune fille qui émit un petit rire joyeux.

Quant il interrompit son geste, la laissant un sourire béat au lèvre pour parler elle se surprit à en vouloir plus. En papillonnant des paupières pendant un court instant elle chercha une réponse à ce qu'il avait dit, fouillant dans les méandres de sa mémoire une phrase plausible. Mais encore sous le choc de cet acte qu'elle avait apprécié elle ne put que prononcer quelques mots dénués d'intérêts dans un sourire ravit :

-De rien, contente de savoir que ça t'as plu.

Puis se rallongeant sur le torse musculeux elle joua avec un poil de la poitrine de l'homme loup. Le tortillant dans sa main alors qu'elle écoutait les battements du coeur du loup. Fixant de ses yeux bleus le visage poilus mais pourtant pas si terrifiant. Dans un soupir elle lui demanda, avançant ses son index et son majeur comme si ils étaient une vraie paire de jambes et que sa main était le corps :

-C'est étrange, mais je suis mieux avec toi qu'avec nombre de personnes...

Elle fit grimper ses doigts jusqu'au cou du loup qu'elle enserra à l'aide de sa main, faisant glisser sa seconde menotte sur le faciès de l'homme loup qu'elle caressa tendrement, avec toute la douceur dont elle était capable. Fermant les yeux elle posa sa tête sur le cou du loup, enfouissant son propre visage sur la clavicule. Sa main qui détaillait le visage du loup descendit pour toucher le contour de ses épaules, essayant de donner une limite à tous ces muscles si bien dessinés.
Elle aimait bien ce contact. Et cet homme loup qui ne ressemblait à aucune autre personne était devenu plus proche d'elle en une dizaine de minutes que beaucoup de personne en plus d'une douzaines d'années, seuls ses parents et sa famille ne rentrait pas dans cette catégorie.
Ses cheveux d'ébènes formaient un matelas brillant autour de son corps jusqu'à sa taille, mettant en valeur la pâleur de a peau et la couleur argentée de son corsage. Ce dernier était très facile à ôter, un coup de griffe de l'homme-loup en son milieu, là où le lacet était tenu par un noeud, et il serait tombé. Elle lui était reconnaissante d'une chose qu'elle ajoutait à la beauté de son caractère; il n'avait pas encore tenté de lui sauter dessus, comme l'aurait nombre de représentant de l'espèce bizarre qu'était celle des hommes.

Dans un soupir de contentement elle se roula sur le côté, calquant sa propre respiration sur celle de l'homme-loup. Elle se sentait bien, elle l'aimait bien. C'était tout ce qu'il importait, qu'il soit là avec elle pour le moment.

8
Prélude / Re : Megame et j'ai rien d'autre à ajouter.
« le: lundi 13 avril 2009, 22:42:41 »
Bienvenue ^^

9
Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: lundi 13 avril 2009, 18:12:02 »
Ellane soupira une nouvelle fois quand la réponse de l'homme loup tomba enfin. Sans aucune raison valable. Certes le physique importait un petit peu, mais d'une façon tellement superficielle que quiconque ayant un minimum de jugeote pouvait passer outre. De plus, la jeune fille ne parvenait pas à trouver le loup repoussant, impressionnant, fascinant, ces adjectifs convenaient plus et maintenant qu'elle le connaissait mieux, elle pouvait dire que son mental donnait à son physique les caractéristiques d'une peluche. Une très grosse peluche peut-être mais quelque chose de très doux, autant dans le moindre de ses gestes que pour les poils de son torse qui étaient très agréables au toucher.
La jeune fille toujours accrochée à son bras se pressa encore plus contre lui, cherchant la chaleur qui lui faisait défaut à cette altitude. Ses yeux se fermèrent d'eux mêmes et elle se posa plus confortablement sur l'arbre. Elle parla d'une voix simple, franche :

-Je ne te force pas, mais moi je trouve que tu devrais sourire...

De toute façon, si elle imaginait son point de vue elle devrait constamment se retenir. Les vaches, les cochons, les poulets et autres animaux qu'elle mangeait pour sa propre survie devaient trouver qu'elle avait un sourire « carnassier » à chaque fois qu'elle les croisait... Après, si on poursuivait sa vision des choses il n'y avait plus beaucoup de chose en dehors des humains devant lesquels on pouvait sourire.

Laissant de côté la question elle changea la position de ses pieds, plaçant ses deux mains sur le tronc qui se trouvait derrière elle. Rendant ainsi la tâche qu'il entreprit plus facile, passant un main derrière son dos, reprenant la place qu'il avait prit à l'allée, il l'attrapa dans ses mains. Puis il sauta dans le vide, la vision du sol qui défilait devant ses yeux tira un glapissement à Ellane qui battit des yeux plusieurs fois. Rougissant quand elle remarqua que le loup la fixait, s'inquiétant pour elle alors qu'ils étaient tout deux en l'air.
L'impact de leur double poids contre l'arbre tira un gémissement au bois et elle fut parcourue d'un frisson qui la traversa toute entière. Ses pires craintes se trouvèrent fondées quand elle remarqua  loup agitait son bras de façon trop irrégulière et pas assez réfléchie pour que la branche ne cède pas. Quand ce fut le cas, paralysée par le vide qu'elle sentait sous ses pieds la jeune fille ne hurla pas, elle ressentie juste plusieurs sentiments différents, le premier étant la peur, le second l'angoisse. Allait-elle avoir mal ? Telle était la question que se posait la jeune fille, désespérément accrochée au bras de Saïl. Un choc plus sourd la parcourue quand il attrapa puis lâcha leur deuxième support.
La jeune fille sentait son coeur qui battaient un peu trop vite, sous l'effet de l'appréhension du choc à venir. Quand elle sentie les deux bras du loup autour d'elle et qu'elle vit le ciel au dessus de sa tête elle se prépara au pire.

L'arrivée fut brutale, mais moins que tout ce qu'elle avait put penser. Sans aucun doute que le choc avait été atténué par le corps robuste de Saïl, celui-ci la tenait toujours dans ses bras, les yeux hagards. La jeune femme se retrouva nez à nez avec le loup et elle écarquilla les yeux, le souffle qui sortit de la bouche de son ami la prit au dépourvue et elle ne chercha pas à répondre dans l'immédiat. Elle était tombée de haut, sur un « matelas » certes, mais d'une hauteur qui aurait tué n'importe quelle humaine, et il était normal qu'elle eut les idées un peu confuses. Fermant ses paupières sur ses iris bleus la jeune femme essaya de faire le vide quand elle sentie que la poitrine du loup se contractait au niveau de ses propres épaules. Elle n'eut pas peur et elle se pelotonna dans les poils doux du loup. Levant les yeux vers la créature fascinante, la jeune fille compris qu'il riait et un sourire se peignit sur ses traits. Reflet de son âme en cet instant.
Bercée par ce rire si inattendu la jeune fille  resta ainsi un long moment, sortant de sa transe pour capter l'un de ses sons joyeux qui ne revenaient plus.
La réaction de la jeune fut plus brutale qu'elle ne l'aurait espéré, se relevant elle se cogna au bras du géant, s'affalant de tout son long sur le loup. Légèrement agacée par cette vision de l'humour la jeune femme se releva, le fixant dans les yeux :

-Pourquoi tu t'es arrêté ? Je ne vois pas en quoi ton rire est abominable...


Ne voulant pas le voir protester elle posa son doigt, ou plutôt sa main, sur sa bouche, un sourire espiègle sur le visage. Repliant son bras sous sa poitrine la jeune femme rougit légèrement en pensant à ce qu'elle allait faire. De toute façon l'envie la taraudait depuis quelques minutes déjà et la situation s'y prêtait. Avant de parler elle détailla le cours d'eau, le buisson écrasé et les autres qui subsistaient. En oubliant le bois brisé on pouvait dire que le lieu était féerique. Sa respiration s'accéléra et elle demanda, ravie :

-Tu as fais exprès pour le lieu ? En tout cas il est magnifique... Ça te dérange si je fais ça ?

N'écoutant, ou plutôt n'attendant pas sa réponse elle se rapprocha, posant délicatement un baiser sur la joue du loup. S'éloignant tout de suite après en se cachant le visage dans ses cheveux. Une esquisse de sourire sincère restait gravé sur ses lèvres et elle joua avec un mèche jais pendant quelques secondes, mal à l'aise pour plusieurs raisons. La première étant que peut-être qu'il n'avait pas apprécié. La seconde qu'elle s'était passée de son accord.
La jeune fille s'exprima d'une voix franche, désolée:

-Excuse moi, je ne t'ai pas la permission.

( Voilà (enfin) mon texte ^^)

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Dortoirs et douches / Re : Minuit (libre)
« le: jeudi 09 avril 2009, 18:59:35 »
Ellane remarqua qu'un liquide sortait de ses tétons et elle commença à se sentir gênée. Sa peau reprit une couleur de tomate bien mûre, comme si ça ne lui arrivait pas déjà assez souvent et elle continua à gémir sous les coups de reins que donnait son partenaire d'un soir. Elle ferma les yeux pour le ressentir dans tout son être alors qu'il prononçait des paroles qui la mirent mal à l'aise. Sa réaction fut un peu plus violente qu'elle ne l'aurait voulue et sa remarque glaciale :

-Peut-être que mon joli corps y pense mais mon esprit n'est pas fait que de désirs charnels...

Elle finie pas s'avouer à elle même, se mordillant la lèvre, ouvrant les yeux, les fixant sur son Aki tandis qu'elle murmurait à contre-coeur :

-Même si je dois reconnaître que pour une fois ils ne sont pas en désaccords...

Une fois qu'elle eu fini de parler elle sentie qu'il pressait ses lèvres sur les siennes, pendant ce temps il continuait à la pénétrer. Sa respiration se fit plus bruyante puis elle cria une unique fois encore, de plaisir, fermant à moitié ses yeux pour capter tous les sons qui l'enveloppait.


(désolé, je manque d'inspiration ce soir -_-)

11
Prélude / Re : Kira
« le: jeudi 09 avril 2009, 12:24:56 »
De rien, et j'avais pas fait attention mais j'adore ton avatar ^^

12
Prélude / Re : Kira
« le: jeudi 09 avril 2009, 12:01:24 »
Bienvenue ^^

13
Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: jeudi 09 avril 2009, 10:01:29 »
Ellane sentie qu'il tirait sur ses mains pour la faire revenir en arrière. Un geste calculé, elle n'eut pas mal mais pendant un temps elle crut à la présence d'un problème dans l'enchevêtrement d'herbes qui recouvraient le sol. Un piège ? Un trou ? Une chose que ses pauvres  sens d'humaines ne pouvaient comprendre peut-être ? Toujours fut-il qu'elle se retrouva rapidement contre Saïl, celui-ci maintenait la pression sur son corps pour la soulever en l'air, passant sa main sous sa poitrine pour la prendre dans ses bras. Les yeux de la jeune femme qui fixaient le sol de terre se fermèrent presque automatiquement quand elle sentie la poussée exercée par l'homme loup sur l'herbe pour sauter sur une branche plutôt haute. Un court voyage, rapide, elle n'avait pas le vertige pourtant la brusque intervention du loup l'avait prise au dépourvue. Un saut spectaculaire quand elle osa redescendre sur la branche qui soutenait leurs poids à tous les deux. Un arbre magnifique d'après ce qu'elle pouvait en voir, deux à trois bons mètres les séparaient tout de même de la cime de l'arbre majestueux. Elle se laissa tomber sur la branche, à califourchon pour passer ses doigts dans les rainures du bois. L'écorce était épaisse, rugueuse au toucher mais la jeune femme la contemplait émerveillée, cet arbre en supposant qu'il soit toujours en vie, avait  dut vivre nombre de choses, et assister à la vie quotidienne des homme dans toute leur splendeur, ou au contraire dans toute l'horreur qu'un être vivant pouvait faire.

La jeune fille exerça une légère poussée sur le bois pour se relever, admirant le ciel, d'un noir d'encre maintenant, où la lune brillait de milles feux, aussi belle qu'un petit soleil et tellement plus agréable sur la peau. Ellane en avait conscience, elle n'aimait pas trop l'immense étoile or, mais plutôt la couleur argent de la lune qui s'accordait parfaitement à celle de ses vêtements. L'homme-loup restait dans son coin, la regardant faire, elle et l'astre. Il s'exprima d'une voix tout à fait normale, dépourvue d'agressivité et en y repensant la jeune femme remarqua qu'il n'avait jamais voulut la menacer, que se soit dans ses paroles ou dans ses gestes. Ellane s'arrêta dans sa contemplation pour  l'écouter, puisant dans son être un lieu qu'elle avait remarqué qui serait plus beau que celui là. Sa pauvre mémoire d'humaine ne comprenait pas toutes les choses qu'une vie avait put stocker, et elle était nouvelle, cette sortie était la première de sa nouvelle vie. Rien d'exceptionnel en ce qui concernait le lieu mais elle se commençait maintenant en beauté. 

Sans regarder en bas elle revint au point de départ, choisissant des endroits sur le bois qui retiendrait une éventuelle chute, en cas de problème surtout. Elle n'avait pas un sens de l'équilibre intéressant, tantôt elle marchait sur des barres souples sans tomber, et quelques minutes après elle tombait sur le sol dur et froid d'un endroit parfaitement plat et dépourvue de toutes bosses ou crevasses qui la ferait éventuellement chuter avec un peu plus d'intelligence.
La respiration de la jeune fille s'accéléra quand elle s'approcha de Saïl, si menue et si gamine par moment. Elle lui demanda taquine :

-Il t'arrive de sourire ? Je te dis ça parce que l'on ne vit qu'une fois... Et ça me ferait vraiment plaisir si tu souriais, j'aurais l'impression de ne pas être toute seule à profiter de cette soirée...


Elle laissa de côté sa question pour le moment, se penchant au dessus du vide, fixant de ses yeux bleus le sol qui était bien trop loin à son goût. Rien de bien méchant dans sa phrase, et elle se retourna bien vite pour regarder le loup et lui adresser un regard amusée suivit d'un sourire. Elle rigolait de tout, de la vie comme de la mort, elle avait vécu nombre de choses heureuses dans sa vie, mais rarement d'aussi intéressantes.
Sa main agrippa la fleur qu'elle tenait toujours dans ses cheveux puis elle s'avança vers le loup, le lui posant dans les mains, s'attardant à côté de lui en se posant sur le tronc de l'arbre, se grandissant imperceptiblement d'une petite demi-douzaine de centimètres en se mettant sur la pointe des pieds :

-Je sais, ce n'est qu'une fleur mais j'espère que notre amitié ne sera pas éphémère comme elle.


Une comparaison bien étrange, mais elle signifiait ainsi qu'elle commençait à l'apprécier. Et la fleur ne tarderait pas à se faner, telle était la loi de la nature, mais la jeune femme espérait qu'au contraire ils pourraient se revoir un jour, dans d'aussi bons termes, de toute manière la soirée n'était pas terminée et elle comptait bien lui faire promettre de revenir, ou inversement, elle viendrait le voir un jour.
À cette pensée elle parvient à chercher une réponse à la question qu'il lui avait posé, rien de bien sorcier en somme :

-Où tu veux, tant que tu ne me ramènes pas chez moi pour le moment.


La main de la jeune fille alla se poser dans celle de la montagne de mur alors qu'elle laissait tomber sa tête sur le côté, fermant les yeux. Elle se sentait bien dans les poils chauds de l'homme loup, il lui procurait une sensation de bien-être qui se diffusait dans tout son corps, chassant les dernières traces de fatigue.

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Gymnase en plein air et piscine / Entraînement (PV : Nava)
« le: mercredi 08 avril 2009, 18:01:56 »
(Tu m'excuseras pour le titre, j'ai plus d'idées ::))


Ellane pénétra dans la salle de gymnastique. La façon dont elle était vêtue ne montrait en aucun cas qu'elle allait faire du sport, il aurait suffit de détailler le corsage retenu par un lacet qu'elle portait, et le jeans qui soulignait sa silhouette d'une façon qui était tout, sauf innocente. Ses cheveux de jais étaient lâchés  sur ses épaules et lui battaient le bas du dos. Sa véritable raison pour venir ici était la présence de barres parallèles, discipline où elle excellait quand elle allait encore au collège, son corps souple et effilé était tout simplement taillé pour ce genre de chose.
Ses yeux bleus balayèrent la salle dans l'attente d'une personne qui viendrait sûrement gâcher son plaisir. Mais ils étaient tous dehors à se dorer au soleil où à profiter des dernières bouffées de chaleur de cette journée qui s'était révélée tout à fait splendide. Un lever de soleil tellement beau que la jeune femme avait passé la journée dans sa chambre à compter les mouches inexistantes collées au plafond. De toute manière elle préférait la nuit, tellement plus calme et silencieuse, où pendant un moment on pouvait se sentir isolée du monde. Respirer le calme, les ténèbres. Son teint pâle venait sans doute de là, mais elle s'aimait bien comme elle était et aucun des complexes de jeune fille n'avait jamais changé cet état d'esprit.
Elle était ce qu'elle était et on ne pouvait pas y changer grand chose.

Ellane tendit sa main d'ivoire vers l'une des barres qu'elle crocheta sans peine, les mots de ses professeurs lui revenaient sans peine dans la semi-pénombre de la pièce. Elle effectua une entrée par renversement, enroulant son corps autour de la barre pendant que celui effectuait une rotation pour que la jeune femme se retrouve soulevée par la seule force de ses poignets sur le bois. Une traction fut suffisante pour qu'elle se mette debout, elle effectua ensuite quelques enchaînements qu'elle omettait de finir, ne voulant effectuer aucune sortie tant qu'elle ne se serait pas remise dans le bain. Chacun de ses gestes étaient précis, gracieux peut-être, et elle se percha pendant quelques instant sur la barre en un équilibre précaire pour sortir en un salto arrière. Rien de bien méchant mais elle se reçut tout de même assez violemment ais d'une façon inaudible sur les pieds. Alors qu'une douleur sourde emplissait ses jambes.

En étant ce qu'elle était, elle ne laissa rien paraître, allant jusqu'à préserver son esquisse de sourire, sourire qu'elle perdit bien vite quand elle entendit le claquement d'une porte dans le bâtiment. Une bruit qui se répercuta en un échos et qui la mit mal à l'aise, son premier reflex fut celui de se diriger vers la barre et d'y remonter par le même stratagème. Se perchant comme elle le pouvait, les deux pieds dans le vide, la barre sous les fesses, comme si elle montait un cheval à la mode des femmes d'autrefois. Elle guetta une réaction quelconque mais le visiteur tardait à se manifester. Sa respiration reprit reprit peu à peu un rythme plus régulier. Elle alla même jusqu'à soulever ses cheveux dans sa nuque pour faire passer de l'air dans la masse ébène. Elle resta néanmoins aux aguets, prête à fuir au cas où un professeur viendrait l'ennuyer, au pire, elle se ferait renvoyer, ce ne serait pas la première fois et sans doute pas la dernière. Une boule d'angoisse se forma dans son ventre au fur et à mesure de ses pensées, elle commençait tout juste à s'habituer à sa nouvelle vie. Il ne fallait pas qu'un élément quelconque vienne gâcher ses chances de réussir.
Elle aurait aussi put avouer que son esprit imaginait biens des choses et qu'elle n'allait pas tarder à se rendre compte du fait qu'elle n'était en aucun cas en mauvaise posture, mais la fainéante n'avait même pas pris le temps de lire le règlement. Et en aucun cas on ne pouvait la blâmer pour ce moment de stress.

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Le parc et son sous-bois / Re : Escapade (libre)
« le: mercredi 08 avril 2009, 11:52:25 »
Ellane entendit un mélange de mots sans queue ni tête qui aurait put la faire rire si elle n'avait pas été aussi tétanisée par le froid qui enveloppait son corps en dehors des poils chauds du  torse de l'homme loup. Sa phrase, si s'en était une, aurait put être dit dans une autre langue qu'elle n'aurait pas put faire la différence. Sa situation ne lui permettait pas de se moquer du tas de muscles qu'elle avait devant elle donc elle garda sa langue dans sa poche. Elle avait déjà prouvé qu'elle n'était pas très douée pour parler aux personnes qui avaient du mal à accepter leurs propres morphologies.
La peau et le poil de l'homme-loup se figea sous son étreinte, et pendant un moment elle fut blessée par ce soudain revirement de situation. Elle ne s'était que trop souvent fait rejetéer par un être humain, les pauvres garçons qui en avaient les auteurs avaient payé les pots cassés Une vengeance à la hauteur de l'esprit de la jeune femme dans de telles situations.
Pendant un moment elle hésita à s'écarter, pour voir l'expression de dégoût qui s'accrocheraøit sûrement aux lèvres de l'homme-loup, mais elle n'en eut le courage, au contraire elle enfonça encore plus son visage dans les poils de la bête, la tête tournée sur le côté, l'oreille à l'écoute d'un drôle de bruit qui la fit changer d'avis.
Une battement de coeur, puis un second et le troisième, irréguliers. Le muscle cardiaque de l'homme loup battait vite, trop peut-être, mais elle ignorait tout de cette « espèce », elle n'était ni médecin ni scientifique.
Elle sentie alors les deux grosses mains du loup qui se posaient derrières elle, sur ses omoplates, coupant ainsi le sentiment de froid qui s'emparait de tout son être, et qui était dû à la fraîcheur de la nuit qui s'annonçait. Alors que quelques minutes plus tôt elle était encore tétanisée par l'apparition de ce « monstre » qui n'en était pas un, elle se tenait maintenant dans les bras de celui-ci en ayant aucun gêne, aucune remarque, aucune envie de les quitter pour le moment même si il le faudrait bien un jour.
Elle sentie qu'il la pressait sur elle, tout doucement, comme l'aurait fait quelqu'un qui lui était cher, et elle apprécia cette première initiative, sans aucun doute l'une des seules qu'il avait osé effectuer aujourd'hui. Quand elle releva enfin le menton pour le regarder dans les yeux elle remarquait qu'il la fixait sans rien dire, les yeux perdus dans les vagues, ne semblant la voir qu'à moitié. La jeune femme baissa ensuite la tête pour regarder la taille de ses pieds qui auraient sans problèmes pus appartenir à ceux d'une grande poupée, cela dit en comparaison avec la taille du géant qu'elle avait sous les yeux.

Elle sentie qu'il s'approchait d'elle pour lui souffler quelque chose à l'oreille, un nom, de ceux qu'elle n'avait jamais entendu parler, mais elle le garderait en elle, précieusement, juste pour se souvenir de cette journée, de toute manière c'était la première information qu'il lui cédait aujourd'hui.
Il resta ainsi, perché au dessus de son épaule pendant un moment, comme si il prenait une décision très importante, elle n'en devinait pas la raison mais quiconque le verrait savait que sur cette terre il n'était pas bon de rester à découvert quand on avait la même apparence que lui. Peu de gens accepteraient qu'il vienne habiter près de chez eux. C'était dans la nature humaine, les humains détestaient ce qui était bien plus fort et intelligent qu'eux.
Quand enfin il délivra la suite de son message dans le creux de son oreille elle médita la réponse dans sa tête, il se prénommait Saïl, un nom qui lui était totalement inconnu. Mais agréable à entendre, elle se laissa bercer par le battement de son coeur avant d'être éveillée par sa voix qui lui demandait, inquiétée, comment elle pouvait supporter de le garder dans ses bras. La réponse ne se fit pas attendre et la jeune fille s'écarta légèrement, d'un pas, inquiète, il n'y avait plus rien qui le reliait physiquement à lui en cet instant. Et elle lui demanda d'une voix hésitante pendant quelques secondes et qui reprenaient un ton normal au fur et à mesure que la carapace qu'elle avait abandonné reprenait sa place dans son esprit :

-Je ne sais pas, peut-être que je t'aime bien, qui sait ? Quant à être monstrueux... Il faudrait que tu lises « le petit prince » de Saint-Exupéry, je crois qui il y a une phrase qui dit un truc comme «  On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. ». Je te laisse y réfléchir...

Elle s'éloigna de quelques pas, attrapa son poignard qu'elle glissa dans un fourreau spécial accroché à son mollet par des lanières en cuir souple. Elle revint vers son ami ensuite, lui déclarant d'une voix tout à fait sincère :

-Tu peux m'appeler Elly, ou encore Ella. Profites-en ce n'est pas donné à tout le monde de me prénommer ainsi.

Un sourire sincère se dessina sur son visage, puis elle nettoya la terre qui tâchait ses vêtements, enlevant les dernières traces de sa chute, elle aimait bien le loup-garou, sa carrure étant en parfait contraire avec ses sentiments, il était gentil, calme, attentif alors que son physique ne faisait pas du tout penser à ça au premier regard.
Décidément ses connaissances littéraires pourraient l'aider un petit peu pour détendre ce grand homme qui ne savait pas quoi faire en sa présence et elle se félicita un court moment pour cette lecture. Elle le fixa ensuite dans les yeux, le questionnant d'une voix amusée, joyeuse :

-Tu viens avec moi ? J'ai besoin de bouger un petit peu.


Elle le prit par la main, avec encore plus de douceur que si il avait été un enfant en bas âge, elle ne pouvait pas  rester trop longtemps à un même endroit, son caractère était fait ainsi, et la jeune femme se retourna pour le fixer dans les yeux et le tirer un peu plus fort. Il lui tardait de découvrir tous les recoins de l'étendue d'arbres.

*Surtout en une compagnie aussi sympathique*

(Non je te rassure ça n'arrive pas xD)

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