Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Kilian Piers

Pages: [1] 2 3 ... 8
1
Prélude / Re : La fille aux mille ailes - Séliane Noctelume
« le: lundi 24 novembre 2025, 20:49:05 »
Bienvenue à toi :D une fée ! tu vas t'entendre avec Deirdre

2
La zone industrielle / Re : Fear is like a fire [...] (Kilian)
« le: mardi 14 octobre 2025, 22:00:53 »
Sous l’éclairage de l’habitacle, faut voir la tête que Kilian tire quand il voit sa passagère guérir sous ses yeux à une vitesse folle. Se retirant les débris plantés dans sa peau comme si de rien n’était, les impacts se refermant aussi vite. Si ce n’est les traces de sang, personne ne croirait qu’elle a eu un accident de voiture il y a quelques minutes. Fasciné plus qu’effrayé par cette capacité, il a envie d’en savoir plus sur elle. Ce qu’elle est exactement.

Mais pour l’heure il avait d’autres idées en têtes. Le sort semble du coté du criminel qui se retrouve seul avec l’équivalent d’un mannequin dont la poitrine le nargue allègrement avec ce chemisier ouvert, et un débardeur visiblement trop petit dont les monts de chair dépassent pour ne pas dire qu’ils n’attendent qu’à être libéré. Nombril à l’air, qui donne sur un jean moulant qui achève n’importe quel être humain ou terranide à tomber sous son charme, ou rêver de la souiller.

Détachant sa ceinture, il finit de se tourner vers elle, posant son coude sur l’appuie-tête, froissant la manche de sa chemise noire remonté à son coude, alors qu’elle semble recouvrer ses esprits en observant son environnement, offrant au bel hommes aux cheveux de corbeau le plaisir d’entendre le son de sa voix.

« Merci, monsieur. Je ne sais pas ce que… Je serais probablement morte à l’heure qu’il est si vous ne m’aviez pas aidée. L’incendie… »

Son accent à couper au couteau trahi l’origine étrangère de l’inconnue, en plus de ne pas être humaine, ou pas totalement en tout cas. Cela étant un frisson le traverse en sentant le contact sur son bras. Hérissant ses poils.

« Je m’appelle Cassandre. Cassandre Trésor. J’aimerais vous remercier par plus que des mots, mais je vous avoue que je ne me sens pas encore l’esprit très clair… Si vous avez besoin de quelque chose, cependant, je serais ravie de voir si je suis en mesure de vous aider »

Un nom à associer à ce visage, Cassandre, sur l’instant il trouve ça plutôt mignon, ah Cassandre Trésor, de belles promesses, avec un corps sculpté pour éveiller les plus bas instincts d’un homme, ou d’une femme. Ces promesses seront-elles à la hauteur de ses attentes ? Elle a l’air vraiment reconnaissante, et admets elle-même ne pas être totalement lucide ? L’occasion est trop belle.
Se faisant plus entreprenant, Kilian guide la main de sa passagère sur sa cuisse, par dessus son jean bleu nuit, déchiré à certains endroits - témoignant des nombreux combats de rue auquel il a participé - la remontant, il prend la température.

-   J’ai une ou deux idées en tête, loin des regards indiscrets…faire de toi ma salope pour la nuit.

Elle semble vouloir être serviable, il va tester ses compétences. Ne prenant plus de gants, il impose la bosse déformante et pleine de promesse sur les mains de sa compagne de la soirée. Le conducteur ne se gênant pas pour agripper ses cheveux si elle a l’idée de fuir.

Voulant profitant de ses capacités de guérison, il se sent actuellement comme un chercheur qui ne compte pas prendre de gants pour tester sa résistance…

3
La zone industrielle / Re : Fear is like a fire [...] (Kilian)
« le: dimanche 12 octobre 2025, 21:17:36 »
Putain, quel plaisir de reprendre le volant ! Kilian fend la ville dans son bolide, profitant de ses réflexes surhumains – cadeau bienvenue de sa métamorphose – pour repérer chaque radar et les esquiver sans effort. Rien ne l’arrête. Il file vers un entrepôt à la périphérie, prêt à récupérer les « dons » rétroactifs que les gangs lui doivent. Grâce à ses nouvelles capacités, il les fait cracher encore plus, sans en oublier un seul. Devenu impitoyable, l’habitude de tuer pour survivre sur Terra a laissé des traces : il n’hésite plus à ôter une vie, sans le moindre remords.
Arrivé devant un vieux hangar à moitié en ruine, il y pénètre avec sa voiture. Les chefs l’attendent, nerveux. Kilian sort, prend tout son temps, ajuste sa tenue sous leurs regards apeurés, les scrute, savourant la tension qui monte.

- Je n’ai pas que ça à faire. Où est mon fric ?

La pression est à son comble. Un jeune homme, la vingtaine, t-shirt trop large, bandeau sur l’œil et tatouages visibles – preuve qu’il a déjà bien morflé malgré son âge – s’avance, une mallette en cuir à la main. Kilian s’en saisi, mais ce petit con résiste et fini bien vite soulevé du sol comme une feuille.

- Tu veux crever ? Lâches ça.
-   FAIS CE QU’IL TE DIT !

Grognant, il fini par céder. Le jeune loup vérifiant le contenu, tout semble en règle et il ne sent pas de coup tordu.

-   Bien, tant que ça se passe comme ça tout ira bien. Par contre, encore une hésitation à me donner ce qui me revient, et je fais de votre vie un enfer.

Reprenant le volant, l’heure se fait tardive, il quitte la planque, reprenant la route de campagne par laquelle il était arrivé. Les routes sont calmes, et le vent vient s’abattre sur le visage de l’hybride roulant fenêtre ouverte, se sentant comme le roi du monde en cette soirée lucrative.
Commençant à rentrer dans la ville, arrivant à une intersection, il est témoin d’un accrochage extrêmement violent une voiture étant littéralement expulsé de la chaussée partant en tonneau pour finir en contrebas dans l’herbe. Curieux Kilian se gare sur le bas-côté, percevant quelqu’un qui essai de s’extirper. Interloqué que quelqu’un ait pu survivre à un tel choc, sa curiosité l’empêche de tracer sa route, l’autre véhicule ayant filé, il est le seul à pouvoir aider la personne dedans.

Le temps de vérifier les environs pour s’assurer d’être seul, la voiture commence à prendre feu, le temps presse. Sautant sur la pelouse pour gagner du temps, il court vers la voiture, apercevant une femme tétanisée, mais un putain de canon !

-   Oh poupée ! tu peux sortir ?

Apparemment non. Profitant qu’elle soit hors-jeu, il arrache la portière pour se laisser plus de place et l’extirper de là. Attrapant son poignet, une odeur forte lui chatouille les narines et le perturbe.

-   Merde l’essence !

Pas le temps de faire dans la dentelle. Sentant un gros coup de chaud sur son bras, il la tire du brasier relativement facilement, la soulevant sur son épaule et sprint aussi loin que possible. Se prenant malgré tout le souffle de l’explosion, il tombe en avant, se couvrant la tête.

-   Et beh, tu m’en dois une.

Elle ne semble toujours pas reconnecter les neurones. *Et merde je fais quoi d’un pnj ?* se dit-il, avant de se décider de retourner vers sa voiture avec elle. Les flics vont pas tarder, pas question qu’ils le trouvent ici avec son fric. La mettant siège passager, et l’attachant, il repart rapidement, se planquant dans une ruelle sombre. Allumant l’éclairage intérieur, il a l’occasion de la reluquer et voir qu’elle est encore plus canon qu’il ne le pensait.

4
Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: samedi 11 octobre 2025, 14:44:19 »
Si ma VDD est le medecin, ça me va d'être à l'asile

5
Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: vendredi 10 octobre 2025, 12:33:34 »
Ma VDD est plus courageuse que ça pour avoir peur d’un rire

6
Les terres sauvages / Re : Chasses croisées (Kilian)
« le: jeudi 09 octobre 2025, 22:31:08 »
Ecoutant attentivement son histoire tout en travaillant, je comprends qu’elle en a bavé à sa manière, me doutant qu’elle n’a pas tout raconté de sa vie en quelques mots, mais elle a rejoint cette vocation par la force des choses visiblement, comme moi finalement. Alors que nous sommes réchauffés par le feu ambiant, sous une lumière qui vacille avec le bruit des braises qui sautent du foyer crépitant. Je me dis que nous sommes deux grandes gueules, en chasse parce que le hasard nous y a mené.

Ça serait presque poétique si j’étais quelqu’un de romantique, deux âmes en peine à la recherche de chaleur. Mais ce n’est pas l’ambiance en ce moment, et j’étais concentré sur le fait de rattraper ce travail de boucher, plantant l’aiguille dans ses chairs, je sens qu’elle se retiens de crier geindre de douleur. Quelle chochotte, c’est rien ça, vu les cicatrices sur son corps, je m’attendais à ce qu’elle encaisse mieux une simple couture.

Je finis enfin le soin, mon corps collé au sien elle semble plus douce et ambigüe en se tournant vers moi, un sourire de défi sur les lèvres, qui sont proches des miennes soit dit en passant.

Je me suis trompée sur toi. T'es pas juste un tas de muscles sans cervelle. T'as l'air de savoir faire des trucs… minutieux, pour un loup.
-   Tu n’as aucune idée de combien je peux être…minutieux et agile…

Cette joute verbale semble résonnée comme un début de jeu de séduction entre nous, qu’elle semble avoir elle-même commencée, tandis que je m’amuse avec une de mes griffes à descendre le long de son dos. Reconnaissant intérieurement ne pas avoir été insensible à son charme sur l’instant. Mais nous nous séparons, afin qu’elle puisse se rhabiller.
Me tendant sa bouteille, j’ai quasiment une vue directe sur sa poitrine, même sans chercher à regarder. Et après elle m’accuse de mater. Ben ouai je suis un mec, elle n’a qu’à pas me les afficher sous le nez. Puisqu’elle joue ce jeu, autant jouer à deux, et ma tenue aussi est trempée à cause de la pluie. Retirant mon haut, je le laisse proche du feu, toujours sous ma forme hybride, dévoilant un torse bien dessiné et travaillé.

Et toi, loup ? T'es pas d'ici. Comment un type comme toi finit par courir après des primes ?

-   Je suis curieux de savoir ce qui te fait dire que je ne suis pas d’ici ? Je reconnais que tu as l’œil. A vrai dire je ne suis même pas de ce monde. J’ai atterri ici par hasard, avec une apparence de loup en prime. Et en attendant de trouver comment repartir, et bien, il faut bien manger.

Pour le coup, l’histoire est aussi simple que ça, je n’entre pas dans les détails sur la terre et ma vie là bas, ça n’a aucun intérêt. Au lieu de ça je déguste ce nectar que l’on ne peut trouver à des lieux à la ronde, c’est réconfortant. On s’échange des anecdotes sur notre première chasse respective, notre coup le plus dangereux. Je découvre qu’elle n’est pas si casse-couille que ça. Si nous étions face à face au début de notre « repas » au fil de la soirée, sans doute sous le coup de l’ivresse, nous finissons l’un à coté de l’autre, contacts physiques plus fréquents…

-   Tu sais, dans mon monde les souris sont touuuute petites, et pas très jolies, et ben ça tu vois, quand je te regarde, et beh je regrette pas d’être là.

Serait ce un compliment, ou une technique rentre dedans un peu trop poussé par l’alcool ? Un peu des deux j’imagines…Comment elle réagira… ?

7
J’ai à peine eu le temps de commencer ma lecture que mon téléphone vibre, elle n’a clairement pas tarder à réagir. Preuve s’il en fallait que son buisness est primordial pour elle. Ce qui me conforte dans mon idée d’appuyer dessus pour fissurer les piliers de son existence, et m’infiltrer dedans pour colmater, et marquer son esprit…

Prenant nonchalamment mon téléphone d’une main je l’allume :

Citer
« Bien sûr, chaton, et après, je vends mon cul pour dix balles au passant du coin. Les affaires, ce sont les affaires. S’ils veulent profiter d’une séance, qu’ils paient. »

Oh elle a conscience d’a qui elle parle ? Faut pas me donner des idées comme ça à la personne qui a factuellement les moyens de foutre ta vie en l’air quand il souhaite !
 
Citer
« Je suis sûre qu’ils seraient ravis que tu sortes la carte bleue pour eux, d’ailleurs. Je t’en prie, fais-leur ce plaisir. »

Le second message suit rapidement, et me provoque un p’tit rire. En effet, j’aurais carrément les moyens financiers de leur offrir ça, seulement… Primo, ils ne méritent pas que je gâche de l’argent pour eux, et secondo, elle et moi savons très bien qu’elle finira par faire ce que je dis. Ce qui d’ailleurs commence à m’emmerder de devoir lui rappeler toutes les 5 minutes ce qu’elle risque.

Elle croit quoi ? Que ce sont des paroles en l’air ? Qu’à force de me faire répéter mes menaces elles auront moins de poids ? Ça serait le cas si c’était du vent pour gagner du temps…et si je lançais une attaque moins violente que directement dévoilé son activité, mais assez embarrassante pour qu’elle me prenne au sérieux ? Tapotant sur mon téléphone.

Citer
« Ahhh…visiblement tu n’as pas compris le jeu. Ça doit être ma faute, je n’ai pas été assez clair…tu sais quoi ? J’envoie à ta maman la vidéo surveillance du centre commercial ou l’on te voit presque t’écrouler dans ta tenue bien provocante. »

Suivi d’un second message directement.

Citer
« Et t’as beau nier, je sais que tu as pris ton pied ce matin…c’était pas très discret d’ailleurs…t’aurai aimé que ton preux chevalier comble tes pulsions ? »

Je n’ai pas choisi ses mots au hasard, je veux qu’elle se dise que je suis passé près d’elle à cet instant, ou qu’elle pense être sur écoute. Le live n’a pas encore commencé, et j’ai un peu de temps pour aller récupérer les images, de vidéo surveillance. Pendant que je les télécharge, je me lève de mon siège, Me mettant en caleçon pour ma séance de sport, abdos fessiers, tractions, inducteur et étirement, je transpire comme il faut, assez pour aller prendre une douche bien chaude. En sortant en serviette, je prends le temps de me mettre dans une tenue confortable et de parfumer la pièce avec une odeur de fleurs d’oranger, je vois que le live ne va pas tarder, un compte à rebours est en cours. Je vérfie alors mon téléphone pour voir si elle a répondu…

8
Les terres sauvages / Re : Chasses croisées (Kilian)
« le: mardi 07 octobre 2025, 22:01:00 »
Rien, pas le moindre indice, je frappe violemment dans un mur pour me défouler de ma frustration. Ledit mur ayant senti le passage de mon impact laissant un renfoncement, et des débris qui roulent sur le sol. De la poussière se soulève légèrement me faisant tousser.

Ce connard couvre ses traces... Il doit sentir qu'il est suivi.

Elle n’a pas tort, aurais-je été négligent ? C’est le problème d’être arrivé le premier, compliqué de dire que la personne derrière a merdé plus que soi-même. Je m’assois, regardant dans le vide devant moi, besoin de réfléchir, de faire le point sur ces derniers jours et ce qui aurait pu me trahir. Reniflant la grotte pour détecter une odeur, mais je ne détecte que la pluie qui menace d’arriver.
– Un orage arrive, ces crevasses vont se transformer en torrents si on décide de continuer. On perdra la vie en plus de la piste. On s'abrite et on reprend à l'aube.

La voyant investiguer, je reste focus sur l’objectif, me rappelant ses habitudes, pour déterminer sa prochaine destination, mais la fatigue m’empêche de me concentrer correctement.

Je vais chercher du bois.

Je n’ai pas le temps de lui rappeler qu’elle est blessée et que je serais plus rapide, qu’elle a déjà quitté la grotte avec lui pluie qui commence. Bon puisqu’on est coincé ici, autant commencer à préparer les couches et vérifier les alentours, elle en aura pour un moment. Faisant une ronde dans les alentours, je me prends la pluie torrentielle, me dépéchant de rentrer après avoir confirmé que la zone est sûre.
Malgré l’humidité, en prenant ma forme complète je me sèche quelque peu, remuant pour évacuer l’eau avant de retrouve mon apparence hybride. A ce moment je la vois revenir, les bras chargés de bois trempée. C’est surtout elle qui est trempée, et sa tenue ne semble pratique pour la pluie.

Mon regard se perdant sur ses formes, et son haut quasiment transparent, me laissant tout voir.

Quoi, t'as jamais vu une chasseuse mouillée ? Essaie d'allumer le feu.
-   Dixit l’allumeuse qui fout un haut blanc sous la pluie.
Qu’elle porte ça ou rien, reviendrais au même. Me levant je l’aide à se débarrasser du bois, le dos de mes mains frôlant, sa poitrine et ses tétons alors que je récupère le bois.

-Bon je m’en occupe

Sortant mes griffes, je gratte rapidement bouts de bois pour retirer toute la partie humide, venant les installer dans l’ancien foyer, puis sortant mon briquet que j’ai ramené de la terre et le feu s’allume aisément.

La lumière et la chaleur de notre chauffage d’appoint créer une ambiance intime, alors que je l’aperçois de dos, nue en train d’essorer son haut. Je vois alors ses cicatrices, notamment sa blessure qui saigne encore.

Tu peux regarder dans ma besace, doit y avoir une bouteille. De quoi nous tenir un peu chaud et de nous faire oublier la faim cette nuit.

Attrapant le sac, je trouve de l’eau et plusieurs bouteilles d’hydromel. Je constate qu’elle a le sens des priorités. Sortant les bouteilles, je les pose et les coinces au fond de la grotte pour qu’elles restent au frais. Puis je lui tends la gourde d’eau. Me dirigeant ensuite vers elle pour voir sa blessure qui saute dans tous les sens.

-   Tu as fait ça n’importe comment, tu m’étonnes que tu douilles, laisses faire les pros.

Me servant de mon expérience à me réparer moi-même dans mes premières bagarres de rue je récupère un kit de soin. Mes mains frôlant son épiderme pour retirer son pansement, la blessure n’est pas infectée, mais ma main glisse sur sa peau.

-   Ce n’est pas infecté, mais les sutures sont mal faites. Tu ne serviras à rien dans cet état.

La proximité d’un coup est étrange, dans la solitude de cette grotte, je constate que sa peau est douce au moment de retirer les sutures, attrapant une aiguille, je la plante dans sa peau et referme proprement la plaie, la bloquant contre moi, son dos contre mon torse pour m’assurer qu’elle ne bouge pas. De mon point de vue, j’ai une jolie vue sur la forme de sa poitrine.

-   Alors, comment tu t’es retrouvée à chasser les primes ?

Autant discuter en attendant de finir les soins, sinon la soirée risque d’être longue.

9
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: mardi 07 octobre 2025, 13:41:06 »
Nous ne sommes pas le 8 octobre mais tant pis

10
« Merci… Un vrai chevalier sur son cheval blanc »

Un chevalier blanc ? C’est bien le dernier surnom que je donnerais à moi-même, cela dit dans sa détresse, j’imagine facilement que le premier venu prenant un tant soit peu soin d’elle pourrait porter facilement ce titre. Jouant la gêne, je détourne le regard, frottant l’arrière de ma tête comme intimidé par ce surnom.

-   Un chevalier blanc ? Je n’ai pas fait grand-chose, enfin, j’aimerai penser que d’autres auraient fait la même chose.

Tu parles, ils étaient tous en chien devant le spectacle, même maintenant qu’elle a arrêté de trembler, bouger dans tous les sens et se pincer les lèvres, tous les regards sont tournés vers elle. Et mon instinct me dit que même plus habillé les regards seraient les mêmes. Le monde continuant à affluer à mesure que le temps avance, un brouhaha ambiant prends toute la place, me sortant de ma concentration sur elle et son corps. Recentrant mes pensées, je me rappelle qu’elle est maline, fière, et pas du genre à se laisser piéger.
C’en serait presque surprenant qu’elle ne soupçonne pas le seul homme qui l’aborde. Qui plus est, un inconnu qui se montre presque désintéressé face à une femme de sa plastique, quasiment nue. Redoublant de prudence face à tout imprévu, je reste attentif à tout piège qu’elle pourrait tenter de me tendre. Me disant que malgré tout, je ferais mieux de ne pas rester trop longtemps, étant sur une impro totale, m’étant laissé porté par les évènements, je reconnais volontiers que c’est une erreur et un risque inconsidéré.

Me suis-je laissé entrainer par le jeu, ou par elle, inconsciemment. Après tout, au-delà de l’amusement de la faire chanter, et tout autre considération extérieur…elle est vraiment belle. Et cette simple considération aurait pu en pousser certains à douter de la faire souffrir, moi c’est l’inverse, je veux encore plus la briser, et me dire que si je la revois en cam quand j’en aurai fini, je serai gravé au fer rouge dans son esprit…

« Et quel est le nom de mon preux chevalier ? »

Je sors de mes pensées à cet instant, sa demande est prévisible cela dit, je n’ai pas l’intention de mentir, quel en serait l’intérêt ? Avant le moment opportun elle ignorera que Kilian et Dante sont la même personne, d’ailleurs la suite de sa phrase en devient prévisible.

« Ce ne serait pas Dante, par hasard ? »

Et voilà, je ne peux pas lui en vouloir d’essayer, elle sait que je suis là quelque part à guetter, elle tente sa chance et elle a mon respect pour ça, mais je croise son regard, surpris, avec un sourire en coin.

- Alors, non, moi c’est Kilian, enchanté, ce Dante vous a posé un lapin ?

Tendant la main pour la serrer, je lui offre le sourire sincère et princier que j’ai travaillé longtemps pour faire fondre toutes sortes de femmes, milf comme étudiantes timides. Et aucune ne s’attendait à ce moment-là qu’elles partiraient pour une nuit non-stop de sexe, en redemandant elles-mêmes. Ma prise est forte et assurée, sans faire mal, c’est celle qui serait presque rassurante, tout en croisant son regard et le maintenant, plus longtemps que prévu.
Me donnant un coup de pied aux fesses intérieurement, je regarde l’heure et me lève précipitamment.

- Oh mince, je vais être en retard à mon rendez-vous, tout va bien aller pour vous ?

Lui parlant en reculant maladroitement, j’attends qu’elle me réponde avant de commencer à disparaitre, mais alors qu’elle me voit clairement partir, elle reçoit un message de ma part que j’avais programmé.

Citer
« Plutôt prévenant le type, je parie que tu as cru que c’était moi. J’en ai fini pour l’instant, quartier libre. »

Je marche pressée, comme le ferait n’importe qui, qui serait attendu et monte dans le premier ascenseur que je vois, pour m’assurer qu’elle ne me suive pas.
Quittant les lieux je profite de la journée, ayant déjà la suite du plan en tête, il commencera ce soir.

La journée passant, je lui renvoi un message en rentrant. Je sais qu’elle est en live ce soir. Pourquoi ne pas en profiter.

Citer
« J’espère que tu t’es bien remise. Ce soir, tu vas offrir à ton public ta première pénétration en live, pas en privé. Et interdiction de jouir. »

Me faisant livrer, je lis un bouquin en attendant que ça commence…



11
Je n’ai pas honte de l’admettre, je bande comme un taureau en cet instant, et le pire c’est que ça parait totalement naturel au vu de sa beauté, de sa tenue, n’importe quel homme étant attiré par la gente féminine aurait la même réaction…Aucune chance donc qu’elle se dise que je jubile intérieurement. La voyant se débattre, perdant toute discrétion au fur et à mesure. C’en aurait été un autre que moi, une troisième personne serait au courant de son état directement…

« Uhm… Non, je vous remercie, J’ai seulement un peu de fièvre. »

Lui offrant le sourire le plus sincère qui soit, plaçant ma main dans le bas de son dos, et la seconde sur son front…je prends un air plus sérieux

-   Ma foi, c’est vrai, votre peau est brulante, et pas que le front.

Elle ne dit plus un mot, gardant les yeux fermés s’agitant comme elle peut pour éloigner les ressentis de son corps, elle est prise dans une spirale infernale, et j’en suis le premier spectateur. Bien qu’un homme d’un certain âge au regard libidineux approche pour se quérir soit disant de son état, alors que ses yeux ne fixent que son décolleté.

-   Je m’occupe de tout, vous pouvez partir, et à votre âge vous devriez avoir honte de la mater comme ça ! Profiter de sa faiblesse.

Vexé, l’homme s’en va, je ne suis même pas sûr qu’elle est remarqué quoi que ce soit, dans son état sa respiration est forte, et elle regarde désespérément le plafond, comme si se pencher en arrière allait changer quoi que ce soit. L’empêchant de basculer en arrière, j’en profite pour mettre ma main sur son ventre, à quelques centimètres de sa poitrine, sans la toucher, et dans son dos. Sa peau est vraiment douce, elle en prend clairement soin.

Sa poitrine se soulève plus rapidement que jamais, je devine à la vibration contre la pierre que c’est au maximum en ce moment et qu’elle n’en peut plus…Encore un peu et elle jouirais…

« J’ai besoin… ah… d’un verre d’eau, Auriez-vous la gentillesse de m’en ramener un ? »

Parfait, elle me donne l’excuse toute trouvée pour disparaitre un moment. Mais je choisis de pousser le vice un peu plus loin avant.

-   D’accord, je vais aller vous en chercher, mais il faut absolument vous raffraichir.

Mouillant ma main dans l’eau de la fontaine fraiche et propre, je dépose ma main froide dans sa nuque, puis glissant dans son cou, comme si j’allais serrer, mais me contente de l’hydrater un peu.

-   Voilà, je suis un peu rassuré, je reviens.

Puis disparaissant dans la foule pour aller vers le bar à l’angle, je glisse ma main dans ma poche et coupe tout avant qu’elle ne jouisse…je ne lui ferait pas ce plaisir trop attendu et prévisible. Tout portais à croire que je voulais la forcer à jouir en public, alors que je comptais seulement la conduire au bord du précipice sans lui laisser l’occasion d’y tomber…
Faisant la queue malgré la foule, j’en profite pour redescendre en pression, j’ai lutté comme un diable pour ne pas l’attirer dans un espace clos pour la prendre. Et vu le regard qu’elle m’a lancé, elle n’aurait pas dit non. Mais où serait l’amusement si ça allait trop vite ?

Après avoir fait la queue, et coupé le téléphone sur lequel elle pourrait écrire, je reviens vers elle, visiblement sonnée, avec un grand verre d’eau.

-   Tenez, désolé il y avait du monde et ils n’ont pas pu s’en occuper de suite. Vous vous sentez mieux ?

Restant près d’elle sans lui offrir le moindre contact, j’attends de voir sa réaction…quelle qu’elle soit, la première partie s’arrêtera ici.

12
La première réaction ne se fit pas attendre pour quiconque aurait l’œil tandis qu’elle choisit de s’arrêter devant un fleuriste, je trouve la situation du moment très poétique, une jolie fleur bien arrosée au milieu de toutes ces plantes. Mais une seule attire les regards aisément au vue de sa tenue. Son message je n’y ai même pas prêté attention, et je comprends que je suis loin d’être inquiété tant qu’elle garde la vision sur la situation aussi étriquée. Gardant l’œuf au maximum pour le moment, je la vois à moitié paniqué qui me cherche des yeux, malheureusement pour elle, nous sommes à une époque où tout le monde traine sur le téléphone. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

Sachant que je suis parfaitement en sécurité de ma position, j’en profite même pour passer à coté d’elle, si proche qu’elle pourrait m’attraper le bras, mais incapable de savoir que l’homme grand, séduisant et propre sur lui était son Maître-chanteur. Mon cœur sur le moment bat la chamade. Mes yeux se brouillent luttant contre mon envie de me précipiter, au risque de faire une erreur à laquelle je n’ai pas le droit. Mon inexpérience m’empêchant de rebondir facilement. M’asseyant sur un banc à proximité, je ne suis qu’un parmi d’autre à la reluquer.

De mon point de vue je la vois qui est crispée, ses mouvements manquent de la fluidité qu’elle a eu en me répondant. Sa poitrine se gonflant de plus en plus rapidement au fur et à mesure de sa respiration.

Savoir que cette femme que tous les hommes des environs désirent, reluquent quitte à se faire engueuler ou frapper par leur compagne, est en pleine lutte intérieur pour ne pas fondre sous mes assaut à distances est l’expérience la plus intense que j’ai vécue jusqu’à présent dans mes expériences en tourmentassions. Je veux la voir se perdre, perdre le contrôle, perdre sa fierté, sa dignité.
Tiens je la vois sortant son téléphone, tremblant comme une feuille, et le mien vibre dans ma poche. J’attends qu’un groupe à quelques mètres arrive pour me dissimuler et lire son message.

Citer
« C’est tout ce que tu as ? »

Oh elle me plait de plus en plus, à chercher la merde alors qu’elle est en pleine galère. Cela dit elle n’a pas tort, jusqu’à présent je me suis contenté de lui mettre son jouet à fond et basta, à terme son corps s’habituera…je ne prends pas la peine de répondre. Lui laissant le loisir de découvrir. Je range le téléphone pour communiquer, et baisse la puissance du jouet de l’autre.

Je vois ses jambes faiblir, elle semble soulagée sur l’instant…lui laissant quelques instants de répits, lui laissant l’espoir d’espérer que ce soit finis pour aujourd’hui. Reprendre un peu contenance.
Attendant le moment opportun où elle ne regarde pas autour, je programme un cycle qui va tourner un moment, jouant sur la puissance et la durée, suffisamment avancé pour qu’elle ne puisse saisir le rythme et ne sache pas ce qui l’attend par la suite.

Et ça semble fonctionner, je l’aperçois mordre sa lèvre, les yeux emplis d’une rage sans nom. Et alors qu’elle passe près de moi, son corps commence à lâcher.

-   Mademoiselle ? vous allez bien ? Allons asseyez-vous !

Je la retiens, l’empêchant de tomber, plaçant mes mains de façon innocente, mais suffisamment bien située au niveau de ses hanches et sous son aisselle, frôlant sa poitrine, pour créer un semblant d’intimité sous couvert du secours. L’installant à coté de moi, je prends sa main et glisse mes doigts le long de son cou pour prendre son pouls.

Luttant intérieurement, je reste dans mon jeu impeccable de bon samaritain.

-   Votre pouls est affolant, je dois appeler un médecin ?

Croisant son regard, ses yeux m’interpellent, ils sont vraiment beaux vu d’ici, les traits de son visage sont encore plus fins et gracieux que j’imaginais. Vraiment, un ange que je vais tirer en enfer….

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La nuit se passant le plus calmement du monde au vu de la journée qui s’annonce. Je suis réveillé par les premiers rayons du soleil, aux alentours des 7h45, baillant aux corneilles, je me lève sans attendre, repoussant les draps négligemment pour me préparer mon café, repensant à la veille et ressentant la hâte à travers chaque fibre de mon être. Faisant une série de tractions entre la porte de la cuisine pour me maintenir en forme et me réveiller.

Malgré la raideur du réveil, j’en enchaine une vingtaine sans effort avant que la cafetière ne sonne. M’installant à table, pour le déguster, les rayons du soleil viennent illuminer ma peau, et me réchauffant dans la foulée. D’une main mon petit déjeune, de l’autre mon téléphone, tapant un programme pour me connecter au jouet connecté de mon choix dans un rayon de trente mètres. Pas très précis au cas où plusieurs vibro sont dans les environs, mais ça m’étonnerait d’en voir une dizaine apparaître.

Filant sous la douche pour me laver intégralement, je vais ensuite choisir ma tenue du jour, optant pour une chemise élégante, immaculée, un pantalon en tissu couleur camel, accompagné d’une ceinture de cuir noir. La coupe de cheveux soignée, avec une barbe de trois jours que je choisis de laisser pour cette fois. Me regardant dans le miroir, je sais que je serai en dehors de tout soupçon. Loin de l’image du stalker dans l’inconscient collectif.

Parfumé, apprêté, me voilà qui me met en route, vivant en banlieue de Seikusu, je prends la voiture pour me diriger vers le centre commercial, la circulation est fluide malgré deux, trois crétins qui ont eu leur permit à la loterie. J’arrive en avance, juste assez pour me poser dans un coin à l’écart, buvant un verre tout en observant la fontaine.
9h55, elle n’est toujours pas là…je commence à bouger sur mon siège, trahissant mon interrogation. Elle n’oserait pas se défiler avec ce que j’ai quand même. Les gorgées sur mon verre se font plus régulière, signe de mon impatience et inquiétude. Celle-ci se dissipe juste après l’entrée d’une femme aux longs cheveux noirs, dans une robe que même une pute n’oserait pas porter en dehors d’une soirée libertine. Cela dit sa poitrine imposante est reconnaissable entre mille, même si je n’ai jamais vu totalement son visage, le corps lui est parlant. Et bon dieu qu’elle est canon !
Retenant un sourire, je ne suis pas peu fier de ma prise, qui redouble mon excitation à l’idée que je pourrais bientôt en faire ce que je veux de son plein gré.

Je me doute bien qu’elle va tenter de résister et ne rien montrer, notre entrevue de la veille a été très explicite sur ce point. Elle est fière et a plus l’habitude d’avoir les mecs à genoux que l’inverse. Et au vu des nombreux regards se tournant vers elle, que ce soit homme ou même certaines femmes, elle a dû en faire tourner des têtes et vider des comptes en banque.
Cela étant, sa jupe est plus longue que je l’espérais, bien qu’elle ait mis sa poitrine en avant, est ce que je fermerais les yeux pour cette légère entorse ?

Je n’ai pas encore pris ma décision, mais il est 10h tapante. Prenant mon téléphone, me mettant dans un coin où elle ne me verra pas au même moment, je commence à lui écrire.
Citer
« Jolie tenue allant bien à la chienne en chaleur que tu es, en revanche la jupe…Balades toi, agis comme tu ferais d’habitude. Et ne fais pas de bêtises, j’ai des yeux partout… oh et tu peux m'appeler Dante»
La voyant sortir son téléphone, regardant autour d’elle, il y a trop de monde pour qu’elle me remarque.

Prenant mon second téléphone qui servira de télécommande, et brancher à une batterie externe pour s’assurer de ne pas tomber en rade, je détecte un seul jouet à proximité. Elle a intérêt à ce que ce soit le sien…j’active la machine, commençant par les vibrations les plus fortes dès le début. En tant que cam girl je me doute qu’elle a l’habitude d’avoir ce genre de vibrations intimes. Mais qu’est ce que cela donnera en public ?

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Les terres sauvages / Re : Chasses croisées (Kilian)
« le: dimanche 05 octobre 2025, 11:23:37 »
Malgré sa faiblesse dans la situation apparente, elle ne manque pas de cran, osant me fixer sans faiblir, cette tronche de souris est un vrai nuisible dans ma chasse décidément. Chaque minute perdue à débattre est une occasion pour ma proie de s’enfuir, et son ptit air supérieur à celle là qui se prend pour une star me hérisse les poils au plus haut point.

- Je t'ai dit : à part de la chance et peut-être un flair supérieur au mien, qui t'ont mené ici. Pas ton talent.

Chance ? Quelle mauvaise foi c’est dingue, un criminel de cet acabit est trop prudent pour être découvert par simple chance, c’en est même surprenant d’avoir trouvé des traces aussi directes. De là à songer à un piège ou une fausse piste, il y a ce risque à ne pas négliger. Mon poing se fermant de rage à l’idée de le perdre à cause d’une souris qui se prend pour un bœuf qui me retient inutilement.

- C'est qu'une égratignure. Et être blessée ne m'empêche ni de réfléchir à une stratégie, ni de tendre des pièges, ni même de me battre.

- Parce que tu sous entends que je ne suis pas capable de réfléchir ? Tu tiens vraiment à crever là ?

Me penchant à son niveau, mon front appuyant sur le sien, elle oppose une certaine résistance alors que je montre les crocs. Visiblement rien ne la fera vaciller pour le moment, et le temps presse. Autant faire mine de partir sur 50 50 histoire de reprendre les recherches rapidement, il sera toujours temps de s’adapter le moment venu. C’est à ce moment que mon regard la toise, notamment sa poitrine imposante et semblant moelleuse masquant à elle seule le reste de son corps, en plus d’être compressé par mes abdos, je m’apprête à parler, mais elle prends les devants.

- Si la gloire et la renommée ne t'intéressent pas, j'te propose 50-50. Moi le cerveau, toi les muscles.

Tiens, c’est elle qui propose ? Cette tournure m’arrange, celui qui commence à céder se trouve en position de faiblesse en négociation, c’est le béaba. Bien que sous-entendre que je ne sois qu’un tas de muscle sans cervelle fait bouillir mon sang. Bien décidé à lui donner tort, je réprime ce mélange d’envie de l’étriper ou de la violer sur place. Et on n’a pas le temps pour ces conneries. Ces deux options resteront toujours valables pendant qu’on traque Kraven. Je me recule de quelques pas, faisant redescendre la pression.

-   Ça ne m’enchante pas, mais il risque de filer si on perd trop de temps, me ralentis pas.

Partant vers le sud-est en suivant les traces de pas, je reste sur mes gardes, mes sens en éveil de ne pas me faire doubler. Etant d’un naturel prudent, je songe en faire ma chienne, le temps de cette mission pour pouvoir dormir sur mes deux oreilles…et qui sait, rafler toute la mise grâce à ma queue de compétition…

La journée est déjà bien entamé, il doit être aux alentours de 17h quand les dernières traces s’estompent à cause du sol qui devient plus rocheux. Ne pouvant compter que sur mon odorat.

-   L’odeur n’est pas forte, mais…

Renifle le sol, et l’air, mon regard se dirigeant vers une grotte peu profonde, creusée à travers un promontoire de pierres rousses. Nous y menant, je découvre les traces d’un ancien feu de camps, le bois est froid, ça fait un moment qu’il est parti.
 
-   Sers à quelque chose et fouilles pour voir si tu trouves une trace ou un indice.

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Les terres sauvages / Re : Chasses croisées (Kilian)
« le: vendredi 03 octobre 2025, 20:34:59 »
Dis donc, en regardant de plus près, la tension mise de côté, elle est bien foutue quand même. Penché comme elle est, j’ai l’impression que sa poitrine va s’arracher de son corps tellement elle a l’air de pesé lourd, et cette cravate ferai une très bonne laisse…Le vent souffle alors faisant flotter ma fourrure et ses cheveux, une brise de vent fait voler du sable entre nous.
- En premier ? T'es drôle, loup. J'ai pisté ce brigand depuis trois jours, et t'es juste un opportuniste qui suit mes traces. T'as même pas l'air de savoir à qui t'as affaire. T'es qui toi au juste ?

- Oui en premier, t’es arrivée dans mon dos donc tu es seconde sur cette piste.

Ne prenant même pas la peine de répondre au reste, je n’aime pas les prises de tête, alors je m’apprête à juste l’attaquer alors qu’elle s’avance, se mettant à boiter. Sans déconner, elle me prend la tête avec cette cible alors qu’elle est même pas en état de l’affronter ?

- Ce type qu'on traque, c'est pas un simple voleur à l'étalage. Il te réduirait en charpie si t'es mal préparé, louveteau. Je parie que t'as juste de la chance, en plus de ta belle gueule.
- Tu la ramène beaucoup pour une estropié.

Le ton est moqueur, c’est vrai quoi, elle fait un laïus sur la dangerosité de la cible ? Elle est à peine capable de mettre un pied devant l’autre. Sa douleur semblant même s’aggraver au fil de ses pas. Soufflant d’exaspération, je me redresse, jaugeant qu’elle n’est pas un danger et remarque la tache de sang traverser ses fringues.

- Écoute. Je veux ce type vivant, et je l'aurai. Mais je suis pas idiote : ma blessure me ralentit et il est trop gros pour qu'on le prenne chacun de son côté. On risque juste de se gêner mutuellement et de le laisser filer.
- Non tu crois ?
- Je te propose un deal :  on le chope ensemble. Je prends 70 % de la prime, toi 30 %. Une victoire avec la Grise, ça pourrait dorer ton blason, non ?

Ok là c’est trop. Pris d’un fou rire je n’écoute même pas le reste de ses remarques. Ca fait longtemps que je n’ai pas rigolé à ce point je lui reconnais ça. M’asseyant sur un rocher rugueux à coté, je la regarde en essayant de me calmer, mais je peux pas m’arrêter de me payer sa tête. Séchant une larme à force de rigoler, je respire profondément pour retrouver mon calme, parce qu’elle a l’air sérieuse en plus de mal prendre ma moquerie assumée.

-   Attends tu es sérieuse là ? Vu ton état à quoi tu sers en fait ? C’est pas les bisounours ici, j’en ai rien à foutre de qui tu es. Les 70% sont pour moi, et encore je suis gentil parce que t’es canon.
Me relevant de toute ma hauteur, je m’approche d’elle, la surplombant de plus d’une tête, mon ombre la recouvre entièrement, et mon regard s’assombrit.
-   On fait ça à ma façon, et si ça ne te plait pas, et bien que le meilleur gagne.

De si près, tous mes sens sont en éveil, au moindre coup fourré, sa tête est détachée de son corps et je reprends ma route. En réalité, elle n’a pas d’autre choix.

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