5
« le: samedi 28 janvier 2017, 12:34:48 »
Si l'homme étant capable de satisfaire cette envie presque insurmontable et quasi permanente, cette quête de luxure qui parfois m'éloigner du bon droit chemin si bien établie par les valeurs conservatrices, si cet homme existait, alors sans aucun doute je pourrai m'offrir le luxe de ne plus porter mon attention sur toute cette superficialité qu'est mon physique et ma provocation. Jusqu'ici, aucun mâle avait pu tenir mes ardeurs, s'endormant à la troisième copulation et le résultat était systématiquement de tomber dans la nécéssité de trouver le suivant et sauter ainsi d'homme en homme comme une succube pour assouvir des désirs qui rendent mon corps de plus en plus étrange et de plus en plus puissant. Si les services secrets me retrouvent, je suis sûr et certaine de finir enfermée à tout jamais dans une cellule d'expérimentation, une E.S.P.er capable de régénérer son corps, sa chaire a volonté et même inconsciemment, c'est tout de même un phénomène qui ne court pas les rues. Et malgré les recherches faîtes dans ce domaine, il semblait bien que j'étais la seule à ce jour. D'ailleurs, la question se posait aussi : suis-je immortelle ? Puis-je m'attacher à un seul être si ce n'est que pour le voir mourir ? Toutes ces questions expliquait aussi en partie mon comportement d'opulence, de polygamie et d'instabilité amoureuse profonde. De nombreuses filles ont du tenté par le passé cette approche osée que je me suis permise envers cet élégant et bel homme et on forcément regrettée dès lors qu'elles sont tombées sur un sale type. Mais de mon côté, bien que cela m'ait arrivé, je n'ai presque peur de rien. Même si un violeur m'assailli de coup de couteaux au ventre, je sais qu'au bout d'une dizaine de minutes, je serai toute guérie. Bien sûr, la douleur est atroce, mais ce n'est qu'une passe. On peut s'y habituer mais je suis tout de même contente de ne pas avoir vécu des tentatives d'assassinat de la sorte. Je peux comprendre que les filles vivant dans la crainte ne puissent se lâcher de la même façon que je le fais.
Darthestar, comme il se présent, me tiens fermement entre ses doigts, ce que j'apprécie vivement. Il y a une aura de mystère qui est presque suspecte autour de cet homme mais cela ne fait qu'augmenter mon désir. Est-ce un mercenaire, un agent d'une corporation ? Un artisan armé jusqu'au dents vivant dans les quartiers sombres ? Les paroles de celui-ci reprennent et j'acquiesce alors. Est-ce une invitation à quitter les lieux pour s'improviser un petit nid d'hédonisme ? Il me semble bien et puis l'alcool qui me coule dans les veines me précipitent ce genre de pensées. Sexe. Sexe. Sexe. C'est comme un mantra qui se répète en moi, si seulement cette envie pouvait s'accompagner d'amour, mais voilà trop demander pour ma situation incomprise et compliquée. Cette grande main s'approprie de la mienne et mes lèvres frôlent celles de cet homme, un petit frisson m'envahissant. J'aurai voulu presque enlacer son cou et prolonger le baiser fortement, avec une affection intuitive, j'avais cette sensation comme quoi il me voulait du bien. Mais être trop entreprenante, ici, devant tout le monde, j'hésites. Et puis, certains hommes se vexent lorsqu'on leur pique ce rôle légèrement dominant qu'est celui de mener la danse. Une fois sortis de ce club, dans l'ignorance complètement du témoin qui nous guette au loin, je me retrouves à zig-zaguer légèrement sur mes talons alors que l'on travers plusieurs ruelles étroites et sombres entre les clubs. J'ai beau vouloir me retenir, je n'en peux plus. L'attente me démange et j'appuis la main de Darth' afin de le prévenir que quelque chose ne va pas.
"Arrêtons nous ici un petit instant.. j'ai quelque chose pour toi."
Le tu-toiement m'étais venu tout seul, d'un seul coup et de manière intuitive. Je pousse alors l'homme dos contre le mur briqué, alors que quelques beines à ordures nous servent à peine de couverture face à la rue principale. Me retournant, je viens placer mes petites fesses rebondies et sur-élevées par les talons contre l'entre-jambe de mon amant de cette nuit pour le laisser sentir ce petit derrière ferme, le massant un petit peu à travers ma jupe qui cache à peine les dessous de mes fesses. Je viens chercher ses mains pour les guider à ma poitrine et je murmure.
"Je suis navrée de ne pas être aussi romantique que j'en ai l'air... Mais.. "
Je ressens alors cette bosse naissante qui me donne presque le vertige s'installer entre mes fesses à travers nos vêtements. En relevant mon regard vers lui, je souris légèrement et dépose quelques baisers sur son cou.
"Je veux vraiment que tu m'enfonces cette bite dans mon petit trou du cul.~ ♥"
En règle générale, proposer une sodomie à un homme était souvent catégoriquement accepté, mais si jamais il s'opposait à cela, elle devra se contenter d'une fellation intense pour s'assouvir. Un autre essai de pénétration vaginale et Dieu sait ce qui pourrait lui arriver la prochaine fois, elle ne voulait en aucun cas s'y aventurer. Mener un homme ainsi dans ses ardeurs lui permettait aussi d'écarter les trop timides qui n'oseraient pas vraiment faire le premier pas. Pourquoi attendre 2 heures pour recevoir sa commande au restaurant lorsqu'on peut insister auprès du serveur pour être servi en dix minutes.