Centre-ville de Seikusu / Re : Le prix de la liberté. - Masa
« le: mardi 09 mai 2023, 03:53:12 »Enfin ! Le japonais s’exprime. C’est pas trop tôt. Elle lâche tout et se relève d’un mouvement habile. De son corps, Kleora plaque son amant contre le meuble de la cuisine et vole ses lèvres. Ses mains se déposent sur le bord de l’évier puis remontent dans le dos de Masa. Sa voix tremblante en aurait fait rire plus d’une mais sa timidité réussit toujours à la faire craquer. Elle n’a pas le cœur à se moquer.
« Je préfère ça. On va dans la chambre ? La cuisine c’est pas très confortable… On aura d’autres occasions pour. »
D’autres occasions ? Ses propos sonnent comme si la jolie chatte est déjà installée. En réalité, sa situation est bien incertaine et dépendante du bon vouloir de son hôte. Il est probable qu’il décide de se débarrasser de la terranide mais elle n’a pas non plus envie de s’imposer ad vitam ærternam, ni de lui faire croire qu’elle lui offre gracieusement son corps contre ses bonnes grâces.
Kleora ne se laisse guère envahir par ses pensées parasites. Son objectif est clair dans son esprit. Le souffle court, après un baiser sulfureux, sa main se saisit du poignet de Masa pour l’entraîner à travers le petit appartement. Il est tellement minuscule que le chemin est vite comblé de quelques grands pas.
La neko le pousse contre le matelas. Il tombe assis au bord de celui-ci ; elle trouve place au-dessus de lui pour le pousser, encore une fois. Cette fois-ci, au niveau des épaules, pour l’allonger. Kleora est bien installée sur son bas ventre avec l’érection de Masa coincée entre les fesses. Sa queue est relevée pour ne pas le gêner d’une quelconque façon ; elle se tortille de droite à gauche.
« On passe directement à l’action ou… ? »
Toutefois, Kleora lui laisse le choix. Puis, elle l’a emmené si vite dans sa chambre que quelques secondes de répit pour prendre conscience de la situation ne peuvent pas lui faire de mal. Sa main droite se faufile dans son dos ; la gauche attrape les doigts de Masa et les dépose au-dessus de sa poitrine. Tout à l’heure, il n’a pas vraiment eu l’occasion d’explorer son corps. L’occasion de se rattraper lui est accordée.