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« le: samedi 07 juin 2025, 11:08:35 »
Toujours dans la lancé de son bain, voir son nouvel ami nue, ne lui provoqua aucune réaction de gêne ou autre plus sensible. Mais ça ne l’empêcha pas d'admirer son corps puissant, un corps de guerrier, façonner dans le forge des combats. Et dans son cas, un corps qui avait vécu mille combat au moins ! Il avait cette aura mystique des chevaliers, une aura noble. Ce qui fit penser à Faëlanor, qu'il semblait pas être juste un simple guerrier.
Il s'attarda sur les cicatrices. Dans sa vision naïve de la vie, pour Faëlanor c'était comme des trophées, des témoins de duel et de haut fait, marquant sa chair de leur souvenir. Il s'imagina avec des cicatrices, qu'il aurait eu en affrontant un orc ou un troll. Outre que ça le chagrinerait d’abîmer sa douce peau, il s'imaginait assis dans une taverne, sa cicatrice visible, attirant l'attention et le respect, dégageant la même aura que Serenos, une bière à la main, une femme venant se coller à lui pour en savoir plus.
Il secoua la tête légèrement, petit sourire au bord des lèvres, chassant ses idées puérils. Un tel nombre de cicatrice n'était pas anodin. Mais réservé et préférant penser au bain, notre tête blonde se garda de tout commentaire, et puis qui sait ce que Serenos en pensait. Il avait plus de jugeote que lui et était bien plus pragmatique. Il pourrait peut être mal le prendre. Serenos l'invita en lui prenant la main. Sans trop y faire attention, l'elfe se laissa guider, sautillant légèrement. Et alors qu'il allait pour sauter dans le bain, il fut pris de vitesse et par les hanches, et Serenos le fit entrer dans le bain. Pour le coup, il en rougit un peu. C'était très... intime ? Bon vue son physique, il devait craindre qu'une écharde ne lui transperce la cuisse et que la hauteur du bac d'eau ne soit un obstacle trop ardue pour son frêle corps à la force douteuse. Oui c'était juste pour le protéger d'une quelconque chute de par son empressement. Bon c'était vexant, mais Faëlanor n'allait pas en faire tout un plat.
-Gaaaaaaaaaahhh
Il aurait fondu dans l'eau si c'était possible. Cette chaleur était d'une douceur et d'un bien fait sans commune mesure. Ça changeait des rivières froide et du courant. Il s’immergea complètement, laissant flotter ses cheveux d'or autour de lui, comme un nénuphars dorée, avant de ressortir, faisant voler doucement ses cheveux, un arc d'eau volant dans l'air. Les gouttes dégoulinèrent lascivement sur lui, ses cheveux plaqué dans tout les sens. Il se recoiffa alors, ressemblant plus que jamais à une femme, tournant légèrement le dos à Serenos.
-Mais !
Aussi léger qu'une plume, ce dernier le tira sans aucun effort à lui, torse contre dos, l'encadrant de son corps imposant. Faëlanor se sentit tout petit, littéralement et plus encore, mais aussi intimité. Serenos devait faire le double de la carrure de l'elfe, enclavant son corps sans mal, le ceinturant sans effort. La tête de l'elfe, lui tombait juste en dessous du menton, ses pectoraux saillant lui servant de repose tête. Pour le coup, l'esprit du bain s'en alla un peu, et Faëlanor en rougit. Ce contact si proche, lui faisait réaliser à quel point Serenos était imposant, tant physiquement que par sa seule présence. Cette proximité lui faisait réaliser que Serenos était un homme, fort et bien bâtit. Le bain était bien chaud d'un coup. C’était loin de lui déplaire finalement, il n'osa rien dire, sa timidité revenant au galop. Et puis cette position, ce bain, ce corps, sa présence, son cœur battant, c'était relaxant, il se sentait détendu, si bien, oui il a.....
Le savon tendu brisa ses pensés et Faëlanor sortie de son état second et le remercia. Il s'était laissé aller. Un peu gauche, il saisit le savon, mais il lui échappa des mains, tombant dans l'eau.
-Ah zut !
Il plongea ses mains, tâtant le fond, à la recherche de ce vilain savon. Par réflexe, il poussa sur ses pieds, se relevant quelque peu, se fesses ronde venant frotter le bassin de Serenos et gigotant un peu avec ses bras, il bougeait contre. Ah ! Il venait de l’attraper, il s'était glissé en dessous de lui, il le prit à plein mains, sans trop forcé, et remonta sa main. Mais quelque chose bloqua, en plus d'être un peu flasque ? Il ne tira pas, et glissa son autre main plutôt, remontant ce drôle de savon, à la forme étrange. Ah maintenant c'était un drôle de paquet, tout mou avec un cœur dur, et c'était tout velu. Oh...
Faëlanor tourna lentement la tête vers Serenos, les yeux comme des soucoupes, un sourire nerveux au lèvres, l'air ahurie, fautif et paniqué, sans lâcher le fameux savon..
-Ahah... c'est... c'est un sacré gros savon... Balbutia Faëlanor, incapable d'aligner une quelconque pensé pour... pour il ne savait pas quoi.
Il avait le savon de Serenos dans ses mains, bien plus gros que son propre savon et le savon sauvage perdu dans le bain, proche d'un de ses pieds. Il arrivait pas à ce décider quoi faire, paniqué. Nerveux, il ne pouvait s’empêcher de dire des âneries, comme pour se défendre et détourner l'attention.
-Y a beaucoup de savon dans ce bain ahahah ! Dit il, toujours sans lâcher le fameux savon de Serenos.
Et en plus, il se mit à le palper à nouveau ! Son savon n'était pas là, il devait lâcher le savon de Serenos, mais cette situation vraiment incongrue le paralysé de toute forme de réflexion logique. Faëlanor regarda devant lui.
-Je trouve pas mon savon...
On pouvait voir qu'il était désemparer et perdu. On pourrait croire qu'il allait pleurer, mais il était surtout juste déboussoler et ne savait pas comme se dépatouiller de cette situation gênante sans être plus gênant. Mais ce savon était gros. Et Serenos... il sentait ses muscles dans son dos, sa stature imposante, son aura de mâle.
-Ce bain est trop chaud...
Oui, c'est la faute du bain.