Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Jackson Drago

Pages: [1] 2 3
1
Il flottait dans l'appartement de Kara une effluve diffuse, un peu lointaine.
Un parfum distant qui charriait les relents de la graisse saturée de la malbouffe, des poudres déshydratées des pots de ramens instantanés. Le boxer reconnaissait aussi les picotements de la sueur légère, du parfum bon marché et de la mauvaise aération. C'était un élixir olfactif qui n'était, en fait, pas déplaisant : il évoquait le célibat moderne d'un ermite peu désireux de s'aventurer hors du réconfort simple et personnalisé de sa caverne. C'était une senteur très ordinaire, finalement. Une senteur de vie quotidienne sans fioritures ni ménage excessifs. La vie très classique d'une personne qui vivait seule, confite dans l'aspect rassurant et quelque peu libertaire du "J'le f'rai d'main".
En fait, à part les piquettements désagréables si caractéristique de la nicotine froide et les notes plus entêtantes encore d'une poubelle jamais sortie et en plein développement de son propre écosystème auto-suffisant, Jaxx avait peu ou prou l'impression de pénétrer sur un territoire familier. Le sien.
De quoi le mettre à l'aise sans trop d'efforts, bien qu'à ce stade la commerciale n'en avait plus trop à fournir.

Leurs galoches langoureuses d'affamés qui se partageaient inlassablement la même quantité de salive. Ils allongeaient ainsi le chemin de la porte d'entrée au vestibule. Cela faisait fermer sa gueule à Jackson, plus intéressé à cartographier du bout de la langue le palais de Kara que de commencer à se repérer un peu dans l'antre mobilière qu'on consentait à lui ouvrir.
Sous les doigts serrés de Kara, la pine rude et épaisse du boxer était parvenue à une bandaison définitive. La petite merdeuse à la chatte souillée pouvait apprécier tout le volume qu'elle avait déjà encaissé et cela plaisait à Jaxx : c'était une seconde présentation après un apéritif pourtant bien chargé. Lui serait bien resté là, comme ça, à se faire pignoler à travers le jean jusqu'à ce que l'envie de monter Kara ne devienne trop féroce. Sa petite bouille aurait découvert la fraîcheur du carrelage en s'y appliquant pendant que Jackson aurait proposé à sa fente de devenir un parc d'attraction pour un seul visiteur, mais la maîtresse des lieux l'invita à se désaper.
A poil, donc ? Okay.

- La douche, hein ? Fit-il, la défiant d'un sourire de morveux insolent. C'est vrai que tu mouilles sacrément, mais on va augmenter le débit de la cabine.

Voilà qu'elle s'accroupit pour virer ses pompes et singe involontairement la famine. Elle n'aurait qu'à ouvrir sa bouche pour que le seigneur Jaxx dépose le bout enflé de sa grosse hostie sur sa langue. Elle pourrait communier à fortes succions, jusqu'à ce que le vin de messe ne lui barbouille le menton et ne lui coule dans la gorge.
Mais, hé, on peut jouer un peu.
Dans un bruit de tissu trempé, presque spongieux, le t-shirt de Jackson tombe parterre. Une sorte de merde incolore qui dégorge l'eau de pluie.

L'eau, elle court aussi sur le torse de Jaxx. Le ruissellement souligne les esquisses de sa musculature, dessine un peu dans la pénombre le jeu des abdominaux et des pectoraux. L'eau colle le poil noir sur la peau -Jaxx est un mâle, assurément. Pas un minet délicat et glabre et le panache qui s'épanouit légèrement au-dessus de sa ceinture laisse clairement envisage la couronne qui surplombe le sceptre érigé.
Quelques claquements métalliques, un bouton qui cède : voilà que le pantalon glisse le long de jambes puissantes, qui dégage presque dans un même mouvement chaussures usées et futal à peine plus vaillant pour ne plus laisser à la hauteur du visage de Kara qu'un boxer épousant l'aspect de la verge qui tend l'élastique. Crochetant du pouce la bordure du sous-vêtement, Jackson commence à l'abaisser légèrement avant de stopper son geste.

- C'est là qu'on va voir si ta grande gueule te sert à autre chose qu'à blablater.

Un mouvement du poignet et l'élastique du boxer caresse le membre en le quittant, jusqu'à ce que le gland ne soit passé. La verge s'érige d'un coup, comme un diable expulsé de sa boîte. Un démon oblongue, terriblement droit, scarifié par l'épaisse veine dont on pourrait presque capter le battement. Ce n'est pas une queue spécialement massive, spécialement imposante. C'est un sexe ; un beau sexe masculin, ode à la virilité triomphante dans sa bandaison violente. Le darde marque quelques petits spasmes d'ailleurs. L'excitation est assez puissante pour que le sang continue d'affluer, comme dans l'espoir vain de pouvoir se glisser dans des centimètres supplémentaires à densifier.

- Je crois pas que je vais être capable d'attendre la douche.

Cela pourrait ressemble à une menace, vu le ton assuré. La main qu'il tend vers la joue de Kara, toutefois, dément rapidement le dérapage incontrôlé qui aurait pu s'amorcer dès cet instant. En lui flattant la mâchoire, en glissant vers sa nuque qu'il pourrait incontestablement saisir de force, Jaxx fixe la jeune femme. Il guette, à sa façon de prédateur, une permission de transformer la commerciale en avaleuse de sabre.
Son consentement.

- On n'allume pas la lumière.

Ce n'est pas tellement une demande. Il n'a pas envie de découvrir dans le regard de Kara une affection qu'il sait pourtant partage mais qu'il n'est pas en mesure d'assumer pleinement. Qu'elle le suit dans le clair-obscur de son vestibule, ça la déshumanise un peu. Ca lui donne un peu moins d'emprise sur lui -même si ce n'est qu'un garde-fou complètement hypocrite, au stade où les deux perdants se trouvent ensemble. Quelque chose dit néanmoins au boxer que ce sera aussi plus facile comme ça pour Kara, pour le moment. Qu'elle n'accorde que l'importance nécessaire au gland qu'il glisse sur ses lèvres, pas davantage. Qu'elle embrasse langoureusement la tête de son second cerveau, qu'elle se jette sur sa bite comme une morte de faim.

Qu'ils redeviennent, à la faveur du noir, des bêtes prêtes à se consommer l'une l'autre sans vergogne ni sentiment.

2
Les alentours de la ville / Re : Tchou tchou, motherfucker ! [Kara D.]
« le: samedi 08 mai 2021, 09:24:51 »
-  Suis-moi.

Il te suivra, chérie. Au bout du palier ou jusqu'à Mars si tu demandes en minaudant encore un peu avec tes petits yeux suppliants. Tant que tu presses ton cul contre sa virilité érigée, triquée comme une colonne de temple grec, Jaxx suivra.

Ca n'est jamais qu'un homme après tout, commandé par le radar implanté quelque part dans sa bite et directement relié à son cerveau.
Est-ce qu'il ne s'agit vraiment que de ça, en fait ? Baiser, c'est déjà fait. A la sauvette, contre une bagnole en pleine rue. Jackson s'est soulagé du poids de ses couilles dont le marasme poisseux doit encore alourdir la toison pubienne de Kara. Il a l'esprit clair, les idées relativement fraîches. Ce n'est pas sa bitasse qui est aux commandes actuellement -même si elle gueule dans le cockpit pour faire valoir sa mission. Ce qui dirige Jackson, c'est autre chose que cette simple excuse. La curiosité ? Un peu.
La complicité ?
...
Merde, on dirait bien.

Même si c'est pour l'écarter, le contact appuyé des fesses contre la raideur mâle de son bassin fait frémir le boxer. Prêt à en finir à même la cabine d'ascenseur avec la cohérence physique de ce joli fessier rond, Jackson est arrêté dans ses projets de démolition par la petite formule de politesse qui suit directement l'injonction. L'avortement de ce genre de saut de l'ange, qui aurait propulsé son gland à l'intérieur de Kara et Kara contre la paroi de la cabine aurait pu lui déplaire mais Jaxx obtempère finalement, tandis que la commerciale plonge le délavé de la prunelle de ses yeux dans son regard à lui.
Aucun d'eux n'est en sécurité lorsqu'ils se retrouvent à échanger de cette façon et Jackson, confusément, le réalise à cet instant.

Ils se regardent.
Echangent un sourire satisfait, puant la fierté d'avoir mis la main sur l'autre.
Elle lui dit que c'est une bête.
Il rit doucement.

- Attends que je te bouffe la chatte, fait-il sur le ton de la fausse confidence. Tu verras, je suis même le putain de roi de la savane.

Complimenter ouvertement, Jackson ne sait pas vraiment faire. Il a oublié la méthode afin de se protéger, d'éviter de s'accrocher à une gonzesse quelconque pour un peu de cul et le partage d'un sourire humain et chaleureux qui passerait un onguent doux et sucré sur ses plaies encore un peu à vif. Seulement voilà, c'est déjà trop tard pour conserver intacte ce genre de belle résolution qui, face à Kara, résonne terriblement creuse. D'autant qu'elle lui prend la main pour le guider dans le corridor plongé dans le noir, sorte de parfaite allégorie de ce qu'il craignait : qu'on ne le guide à travers ses ténèbres jusqu'à une lumière si aveuglante qu'il en aurait peur.
Ce serait le moment de partir, Jaxx. De la planter devant la porte de sa cabane, presque gentleman à disparaître avant que la princesse à l'abricot couvert de foutre ne t'ouvre les portes de son palais.

Les mots sont au bord des lèvres de Drago, à présent. Il a fait l'effort de leur trouver une tournure presque aimable qui les ferait bien glisser. Alors que Kara s'arrête fourre sa clé dans la serrure, Jaxx tend la main pour lui attraper doucement la nuque.... mais voilà qu'elle se retourne et que, pour ne pas se trouver con, le boxer arrête son geste sur la joue de la commerciale qu'il dépose dans sa paume.
S'il était un Chevalier du Zodiaque, sa constellation à cet instant précis serait celle du Canard.
Parce que cet étrange contact, empreint d'une douceur qui n'avait jamais existé entre eux jusque là, lui plait. Merde, pourquoi est-ce que son pouce lui caresse la pommette, hein ? C'est N'IMPORTE QUOI, là ! ....Vite, on peut encore enculer Kara de force contre sa porte, non ?
Parfaite stratégie de repli, faisons ça.

- Jaxx, au premier commentaire, je décommande mardi, c’est clair ?
- Hein ? Ah, euh. Ouais. D'accord.


De quoi est-ce qu'elle parle, déjà ? Jackson croit le savoir, bien qu'il fasse mouliner son cerveau à toute allure pour lui imposer de vite faire les bonnes connexions afin de retrouver le fil de la conversation. Un commentaire sur quoi ? Son cul ? L'ascenseur ? Le hummer ? Sa gueule au maquillage plus rincé que la surface de sa chatte qu'il imagine fort jolie même sous les restes gras de son propre foutre ?
Il allait bien émettre une suggestion, seulement voilà : Kara prend les rênes en l'attirant à lui. Sa petite main aux doigts graciles se referme sur sa pine raide (à quel moment a-t-elle raidi ? Dans l'ascenseur ? Là, contre le battant de la porte ? Est-ce qu'elle a seulement vraiment débandé depuis la baise ? Impossible de s'en souvenir) et Jaxx se sait prisonnier.

Contre la main impérieuse de la jolie commerciale, la bite enfle d'une pulsation supplémentaire pour mieux emplir l'espace. Comme un animal de compagnie qui viendrait réclamer sa dose de caresse. C'était une sensation tellement nette et plaisante que Jackson sait d'instinct que sa partenaire a pu saisir la raideur s'amplifier nettement.
Maintenant, ça va être dur de la repousser.

Comme pour se venger d'elle, la main posée sur la joue humide vient caracoler vers la nuque de Kara. Passée sous le rideau de ses cheveux trempés, la digitale se referme l'arrière de la tête et la pousse vers celle de Jackson, qui vient l'embrasser.
Férocement.
Sa langue ne perd pas de temps ; ils savent tous les deux ce qu'ils veulent d'un baiser pour le moment. Ils veulent sentir leurs rosées jouer la cavalcade des affamés, pour mêler leurs salives avec tellement d'empressement que ça va dégueuler. Le lourdaud galoche, patine la langue et les lèvres, sait qu'ils bavent ensemble et l'un sur l'autre.
Ce qui achève de tendre sa queue dans une fameuse érection que Kara n'a toujours pas lâchée.

- Il n'y a qu'un moyen pour que tu me fasse fermer ma gueule, pour le moment.

Sa voix est rauque d'envie grondante, de doute à peine muselé. Il sait qu'une fois cette porte passée, les choses prendront un tour plus sérieux. Pourtant, c'est sa main à lui qui fait jouer la poignée et qui pousse le battant. De l'autre, Jackson retient Kara en revenant lui baiser la bouche de sa langue -ou lui laisse baiser la sienne, il ne sait plus trop- tandis que l'antre bordélique de la jeune femme s'ouvre à eux.
Pourtant, Jaxx ne fait pas davantage et se détache même un peu de la maitresse des lieux, le temps de lui désigner son domaine d'un mouvement de menton.

- On y va ?

Aucune idée de la destination, le petit train a déjà quitté les rails depuis belle lurette. Ils vont baiser, se souiller, se trouver beaux et remettre le couvert. Mais, au matin, quand la magie de la nuit et les hormones auront déserté la scène... où seront-ils ? Que seront-ils ? A nouveau des étrangers, simplement englués dans les reliquats organiques d'un autre ?
Ou deux âmes un peu plus liées qu'avant, au bord d'une erreur dans laquelle ils plongeront à pieds joints, main dans la main et langues dans la bouche ?

Jackson, intimement, croit avoir une idée de la réponse.

Et finalement, entraînant Kara avec lui, fait le premier pas pour passer le seuil de son appartement.

3
Les alentours de la ville / Re : Tchou tchou, motherfucker ! [Kara D.]
« le: dimanche 02 mai 2021, 09:11:40 »
- T'épiler, ouais, ce serait pas mal. Quand on te touche les cuisses, on dirait que tu vas te mettre à grogner. T'es une sorte d'ours urbain, non ? J'ai pas envie de m'afficher avec Winnie, t'sais.

Qu'elle soit poilue ou pas, à la vérité, Jaxx s'en foutait pas mal. Il savait ne pas être un modèle exemplaire de masculinité aprrêtée, qu'on pouvait sortir sans honte ni jugement de la part des autres. Kara faisait plus "humaine" que lui, qui était le véritable fauve associal et pestifiéré de leur étrange petit duo. Mais ne pas tâcler Kara ? Le boxer ne savait pas faire ça. Il n'était pas assez à l'aise avec cet abandon qu'il ressentait face à elle pour se départir de son épée de déconne. Peut-être espérait-il même, dans un coin de sa tête embrumée par les derniers serpentins de brumes alcooliques, que cet humour lourd la fasse fuir. Assurément, Jaxx en aurait voulu à la secrétaire. Une fois le dos tourné, probablement l'aurait-il insultée de tous les noms d'oiseau qu'il possédait à son catalogue. Il aurait remonté tout le film de leur singulière soirée jusqu'à ce que ce soit Kara qui possède tous les torts.
Cependant, la petite chatte encore grasse de foutre n'avait pas vraiment l'air décidée à se casser. Et ça, ça plaisait à Jackson autant qu'il sentait que ça l'inquiétait. Ca va peut-être trop loin, espère de connard. Tu l'as baisée, c'est bien, c'est le moment de la planter là et merci bonsoir.

- Dans mes rêves, ou dans les tiens ? Un sourire narquois éclaira son visage. J'veux dire, regarde toi, tu marches pas tellement droit tellement tu sers les cuisses d'envie.

Il lui semble que c'est vrai, en plus ! Ceci dit, Jaxx est mal placé pour ouvrir sa grande gueule sur ce sujet là, puisque sa trique que la fin de la baise n'avait que vaguement fondu est déjà entrain de reprendre de l'ampleur. Le boxer sent les tissus biteux enfler, durcir et coller contre son aine et son boxer. C'est que sa bite était encore vernie du jus de Kara et du sien, qui dégueulait encore légèrement de son gland, quand il l'avait fourrée dans son calbut. Putain, cette sensation gluante... c'est encore plus excitant. Jaxx sait que c'est sale, que ça en dégoûterait plus d'un. Pourtant, il est intimement persuadé que Kara serait prête sur la seconde à lui extraire la queue de ses petits doigts sans même sourciller en se tapissant la pulpe des phalanges sur l'amalgame visqueux.
Immanquablement, donc, le voilà à triquer très sérieusement à cette image.

- Des fleurs ? Tu me prends pour qui ? Je suis beaucoup plus classe que ça. Je te ramènerai une paire de capotes et un peu de lubrifiant, ça aidera à ouvrir ce redoutable petit cul comme une fleur.

....Quoi ? Elle se traînait vraiment un beau fion, il fallait bien le souligner ! Il était prêt à le remarquer et à en prendre soin, puisqu'il ne proposait pas non plus de l'enculer à sec. Le soin à la Jaxx, en somme. Quand il l'aurait fessée (putain, oui, abattre sa grosse main sur ce galbe là !), il apaiserait le feu des claquements en lui jutant sur le cul.
Voilà un projet qui le tentait affreusement, mais que Jaxx eu pour une fois le bon ton de conserver  pour lui seul. Kara aurait le plaisir de la découvert en temps réel, comme ça.

Il ne répond rien à la saillie de la commerciale, se contentant de la considérer avec amusement. Elle le ramène chez elle et, effectivement, il a envie d'y monter. Oh, faire la route en sens inverse ne lui ferait pas spécialement peur. Toutefois, il est trempé, ses fringues lui collent dessus -regardez son t-shirt, qui sculpte le roulis agréable de ses muscles comme une seconde peau- et seul après ce moment assez privilégié, Jaxx sait qu'il plongera dans une petite dépression momentanée qu'il soignera à grand renfort d'alcool bon marché. Mais, s'il a bien envie de s'enivrer, ce n'est pour le moment pas de ça.

Tandis que les doigts fins de Kara pianotent sur le cadran du code, Jaxx remarque ce qui semble être une pointe de nervosité. Est-ce que c'est son imagination, ou est-ce que Kara tremble un peu ? Cela se comprend. Maintenant, pour elle, ça va être dur de reculer. Normal que la jeune femme se sente un peu anxieuse et voilà que son compagnon de l'instant décide d'agir en lui plaquant une main presque douce sur l'orbe d'une fesse. Une pression sur la chair, légère mais présente. Comme pour la rassurer. A sa façon à lui ; si Jaxx connaît d'autres manières, il les a oubliées depuis belle lurette.
Et voilà que, comme les cuisses de Kara sur le hummer un peu plus tôt, la porte de l'entrée s'abandonne pour s'ouvrir au passage qu'on leur propose.

- Putain, meuf, t'es entrain de me dire que le palais n'a pas été entretenu ? Son air faussement choqué est encore plus déplacé que la remarque, tant il est abusé et mal joué. Je vais peut-être bien me casser alors. C'est que je suis habitué au grand luxe, moi !

Rien qu'à le voir, à constater son jean crade, son t-shirt un peu tâché, sa barbe mal taillée et ses cheveux qui étaient gras avant d'être surtout chargés d'eau, il n'est pas bien difficile de se faire une idée de la façon du boxer d'entretenir son propre logis. Même si elle s'avouait foutraque et un peu négligée, Kara présentait toujours mieux que son partenaire. Il y avait peu de chance que son appartement se trouve être aussi flingué que celui de Drago, qui se figurait encore les cadavres de bouteilles et de canettes ainsi que les cendriers plein et les sacs poubelle pas descendu.
Il n'allait toutefois pas lui en parler maintenant ; autant conserver encore un peu de mystère, pas vrai ?

La cabine d'ascenseur est relativement exigüe et, de fait, cernée par les miroirs. Où qu'ils se tournaient, les deux amants du dernier train pouvaient constater l'état avancé de leur ruine vestimentaire. Kara et sa gueule de raton-laveur triste et débraillé et Jaxx son air de malfaiteur paumé prêt à bouffer du raton à même le sol de la cabine. Un assortiment de paumés dégoulinants de flotte, qui ne ressemblent qu'à des caricatures qu'un scénario de série B n'aurait pas osé mettre en avant.
Au-dessus de leurs têtes, les câbles de la machinerie se mettent en branle après que Kara ait pressé le 7 incrusté dans la plaque positionnée sur l'un des murs.

Voilà que la commerciale se moire, cherchant péniblement à limiter les dégâts que Jaxx a déjà oublié. Est-ce qu'il doit la rassurer, encore ? Est-ce qu'elle a envie qu'il le fasse ? Ca n'a pas d'importance, maintenant que le boxer est déjà derrière elle. Son buste contre le dos de Kara, ses mains glissent sur les hanches de la belle et ses doigts remontent le tissu de la jupe. Mi-cuisses d'abord, puis jusqu'à l'aine, puis finalement elle ne sert plus à rien.
C'est le bassin de Jackson qui dissimule les courbes de son fessiers tandis qu'ils s'y presse, faisant découvrir à la jeune femme toute l'ampleur de la trique emprisonnée dans son pantalon. La queue roule, s'étale, s'enfonce même légèrement dans le gras.

Sur le miroir, à hauteur de poitrine, les seins de Kara se retrouvent écrasés. Leur volume s'étale, lentement poussé par un mouvement lent de Jackson qui s'est collé à Kara. Encore une fois, elle est à lui. Elle ne pourrait que difficilement lutter, même si son envie de se dégager émergeait.
Pourtant, dans le reflet du miroir maintenant humide, la commerciale peut constater que Jaxx ne se dérobe pas. Il l'observe par le truchement du verre poli, ses yeux délavés accrochant les siens alors qu'il s'approprie son corps sans vergogne ni réelle hésitation.

- Je te trouve très bien comme ça, fait-il simplement.

Ce qui est la vérité toute nue. Dépouillé des artifices qu'elle s'obligeait vainement à rétablir, le naturel de Kara éclabousse son reflet. Est-ce qu'elle est belle à proprement parler ? Jaxx ne le sait pas trop, mais n'en a pas vraiment cure. Elle lui plait, à lui. Pour elle, il trique, pour elle, il remet en question ses choix de solitude. Ca paraît peu, ça paraît surtout être le comportement d'un animal sauvage dont la bite érigée crève la dalle.
Si ce n'est pas entièrement faux, ça n'en pas non plus l'entière vérité.

Son bassin joue sur son cul ; il veut qu'elle sente pleinement l'épanouissement viril du sexe qu'elle connaît pourtant déjà, pour l'avoir encaissé un peu plus tôt. Les mains de Jaxx retiennent ses hanches, son souffle lourd et rauque coule à côté de son oreille dont il s'est rapproché tandis qu'il lui parlait. Comme si cela n'était que confidences et secrets d'alcôve.
Quand la porte de la cabine s'ouvre dans un petit bruit de clochette, Jackson ne bouge pas. Les battants, au bout de quelques secondes, ont tôt fait se se refermer pour les maintenir prisonniers et simplement caressés par le faible éclairage de sécurité.

- Si tu veux garder ton chez toi secret, on peut rester ici. Et tant pis.

Tant pis pour quoi ? Pour la douche qu'il espérait ? Tant pis pour le refus qu'il lui laisse la possibilité d'émettre, une dernière fois ? Tant pis pour ce qui pourrait se passer dans cette cabine d'ascenseur au beau milieu de la nuit ? Tant pis pour ceux qui pourraient les surprendre ?

Les questions fleurissent dans son esprit, et Jaxx décide de les chasser de la plus singulière des façons : en approchant son visage de celui de Kara, à la recherche d'un baiser. Peut-être qu'il a besoin de se rassurer, lui aussi.
Peut-être que la magie de la baise pluviale est retombée en même temps que les filets de foutre le long des cuisses de la commerciale et qu'il n'y a plus entre eux aucune mèche à allumer.

Il va probablement vite le savoir, maintenant.

4
Bienv'nue ♪

5
Prélude / Re : Bélial, le démon chuchoteur
« le: mercredi 28 avril 2021, 09:54:36 »
Bienv'nue :)

6
Prélude / Re : De l'innocence à la luxure.
« le: mardi 27 avril 2021, 10:32:49 »
Bienv'nue :)

7
Les alentours de la ville / Re : Tchou tchou, motherfucker ! [Kara D.]
« le: mardi 27 avril 2021, 10:31:10 »
La confiance du connard en perfecto était, de fait, au beau fixe.
En comparaison des standards usuels pour Jackson, en fait, elle crevait même l'essentiel des statistiques habituelles. Si l'éjaculation et l'orgasme avaient été proprement délicieux, soulageant ses couilles autant que son humeur de ce qu'il vous aurait décrit comme étant "plusieurs kilos de merde", autre chose affermissait son moral : Kara n'était pas partie. La commerciale ne le négligeait pas, ne s'offusquait pas, ne fuyait pas. Elle était toujours présente à ses côtés, assez confiante pour ne pas dégager le bras que Jaxx lui avait passé autour des épaules. Ainsi cheminaient-ils collés l'un à l'autre, abandonnant la carrosserie du Hummer noir encore marquée du dos de Kara s'était retrouvée contrainte d'y plaquer. Dans les égouts se diluaient paisiblement le marasme de leurs fluides mêlées, qui n'en souillaient pas mois encore l'intérieur des cuisses de la jeune femme.

C'était une pensée des plus excitantes pour Jaxx de l'imaginer ainsi, cette fille ordinaire à la gueule de gentille. Sa peau encore gluante des coulées du magna blanchâtre, le sexe à laisser exsuder les derniers sillons de leur union bestiale au fil de ses pas. C'était la faim et le désir viscéral qui lui labourait les entrailles et Jackson le savait. Kara réclamait la même chose que lui mais d'une façon différente. Elle voulait qu'on l'accepte avec ses défauts et tout ce que sa vie avait de bancal. La commerciale avait envie d'abandonner le combat contre la réalité, contre SA réalité. Pas de façon définitive, non. Peut-être n'était-elle ni assez lâche ou résolue pour cela.
Seulement, d'après Drago, Kara ressentait le besoin de goûter au repos du guerrier. Le véritable, autour du feu de camp bienfaisant, le checkpoint entre deux vagues de monstres. En cela, les deux déglingués étaient assurément faits l'un pour l'autre.

C'était Kara qui menait le pas, à présent. Collés l'un à l'autre pour se protéger d'une pluie qui ne pouvait pas les tremper plus qu'elle ne l'avait déjà fait, Desco et Drago remontaient une nouvelle rue. Au-dessus de leurs têtes, l'orage grondait un peu moins fort sans être spécialement décidé à partir. La météo, peut-être, avait averti d'une tempête qui durerait longtemps ? Bah. Qu'est-ce que ça pouvait foutre ? Ce n'était jamais que de la flotte et aucun d'eux ne risquait de fondre comme du sucre plongé dans un verre, pas vrai ?

- J'suis p'têt un connard, mais pas un fils de pute, fait-il en réponse à l'interrogation de Kara. On avait rendez-vous, pourquoi je l'annulerai sous prétexte qu'on a baisé ? L'idée c'était qu'on baise mardi soir aussi. On a pris un peu d'avance, mais j'ai plutôt envie de remettre ça.

Pourquoi jouer les jolis cœurs maintenant ? Kara doit avoir compris son fonctionnement, à présent. L'hypocrisie n'en fait pas vraiment partie, ni même le romantisme. Ils savaient tous les deux à quoi le rendez-vous pouvait mener. Probablement désiraient-ils aussi fort l'un que l'autre arriver à ce résultat. Seulement voilà, ils viennent de baiser et Jaxx entend bien recommencer. Kara aussi, du moins l'espère t-il. Le sexe n'est plus tellement un tabou à présent, plus un point tout à fait essentiel de leur curieux tandem.
Il existe, reste central, mais ce n'est plus un sujet délicat à aborder.
Et quelque chose d'autrement plus profond que la fente de Kara doit à présent les préoccuper.

- On va aller baiser chez toi, là. C'est autant une question qu'une affirmation. Mais... mardi, on pourrait... t'sais. En profiter pour passer du temps ensemble. Je veux dire, ça me dirait bien de t'emmener au bar dont je t'ai parlé. S'enfiler une bière, aller faire un tour. Tu vois, quoi. Le classique.

Etrange, hein ? C'est s'assurer qu'elle veuille bien sortir avec lui qui le pousse à marcher -à sa façon- sur des oeufs. Il lui proposera de lui jouir sur la gueule aussi facilement qu'il lui demandera l'emplacement des chiottes pour aller poser sa pêche, mais affirmer sa volonté de passer un soir, un VRAI soir ensemble, ça lui paraît être une épreuve. Se comporter comme un animal, c'est plus évident que de jouer l'homme civilisé.

- ....promis, je parlerai de bite et de nichons pour te mettre à l'aise. On fera même un concours de rots. Enfin avec ta grande gueule, je suis presque sûr de perdre mais bon, tu ne me battras pas sur les blagues de merde et la descente de mousse. T'es qu'une pétasse, on le sait tous les deux.

Oui oui. Il vient bel et bien de la complimenter tout en argumentant pour qu'elle cède, elle aussi, à l'envie de le revoir. Une soirée à taille humaine, cela fera du bien à Jackson. Le bras passé autour des épaules frêles de Kara le lui assure étrangement : même si, inévitablement, ils se feront mutuellement du mal, et bien... ils sont appelés, c'est certain, à se faire aussi beaucoup de bien.

Reste à savoir ce que Kara en pense de son côté, maintenant qu'elle retrouve la sécurité du pied de son logement et que la présence de Jaxx devient accessoire.

8
Les alentours de la ville / Re : Tchou tchou, motherfucker ! [Kara D.]
« le: dimanche 25 avril 2021, 10:48:25 »
Au final, ils ne sont pas décollés tant que ça.
Kara a retrouvé la terre ferme mais, fourrée comme elle l'a été, galère à retrouver l'usage convenable de ses jambes. Le centre de gravité chez la femme se trouvant quelque part dans le bassin, peut-être bien que Jaxx le lui a flingué à grands coups de bitasse. Son gland a tabassé pour un moment toute notion d'équilibre physique et ça pousse la jeune femme à ne plus marcher correctement, ne plus savoir tenir sur ses guiboles. Pour autant, Jackson ne dit rien. Même quand le front de sa partenaire de baise publique frappe contre le sien dans ce qui lui semble être un "CLOCK" un peu sourd.
Il s'est contenté de la retenir, mains larges sur flancs fins, presque osseux comparé au sien où à celui des putes grossières qu'il s'enfiler quand il a gratté assez d'argent pour ça. <Elle est toute fine>, pense t-il vaguement. <Je pourrais la briser comme un rien>.

Oui, il pourrait. Et elle, hein, qu'est-ce qu'elle pourrait y faire ? Cette conne est gaulée comme un tubercule -ce qui ne veut rien dire, bien que l'image lui semble confusément pertinente. Jaxx s'est vidé et ça lui fait du bien. Ce coït là n'était pas gâché et tout ça devrait se limiter à ça et la satisfaction obscène de savoir que la surface de sa confortable petite chatte est collante du ruissellement épais de son foutre.
Voilà, oui.
La fille est tronchée, la soirée largement gagnée. Elle lui fera même un bon souvenir pour se branler tristement au-dessus de l'évier de la salle de bain. Donc, y'a plus qu'à se casser comme un prince. Certes, celui des fils de pute mais, hé ! C'est toujours du sang royal.
Seulement, quelque chose l'empêche de bouger de la proximité de la bagnole. Oh, trois fois rien,  un détail quelconque. Qui n'aura aucun impact, haha, lol, mdr.
Kara lui fait de l'effet, à tel point que le boxer n'est même pas certain qu'elle baise bien (ou, en fait, qu'il l'ait bien baisée lui-même) mais l'union n'en a pas moins été furieusement bonne. Electrique. Cette putain de conne génère en lui tellement de choses confuses que Jaxx est incapable de dégager une réflexion adulte. Enfin, si. Une seule et, EVIDEMMENT, la pire de toutes.
Il veut prolonger le moment. Encore, please, Kara. Dis oui, allez.

- Viens te sécher chez moi.

...C'est pas mal aussi.
C'est drôle, la vie. A cet instant précis des scénarios navrants que sont leurs vies respectives, les deux acteurs qui se tiennent toujours sous la pluie d'orage froide savent très clairement qu'en se prenant la main pour écrire la suite du script, ils vont faire une connerie. Ce serait un peu comme tringler la femme de votre meilleur pote : ça va être un bon moment mais ça ne le sera jamais assez pour justifier toute la vague de merde bien poisseuse qui va inévitablement tout saloper, du sol au plafond.

La redescente du coït semble avoir rendu Jackson un peu moins con, assez pour ne pas répondre immédiatement. Il réalise toute la portée du mot qu'il prononcera ensuite. Qu'il dise oui ou non, ça finira en chialant en silence sur la cuvette des chiottes une bouteille à la main et le portable ouvert sur une page YouPorn. La seule chose qui va changer, ce sera le temps d'arriver jusqu'à cette conclusion. Là, ça pourrait arriver d'ici une paire d'heures. Mais selon ce qui se passera chez Kara, et bien... il y aura un différé de plusieurs jours. Semaines. Mois.
Et une dégringolade d'autant plus féroce qu'elle se fera probablement de beaucoup, BEAUCOUP plus haut.

- Non.

BOUM, KARA ! Tu ne l'avais pas vue venir celle là, hein ?

- On va aller se mouiller sous ta douche, plutôt. 

Il vient carrément de s'inviter dans sa salle de bain. La réplique a claqué dans l'air comme si c'était l'évidence même, comme si ils étaient de vieux potes se connaissant assez pour considérer la baraque de l'autre comme une extension de la leur. C'est tellement naturel, cette connexion entre eux, que Jaxx ne fait même pas semblant d'attendre la permission ou le consentement de Kara. Pas plus que, dès qu'il la voit penchée, le boxer ne se prive pour prendre l'une de ses fesses en mains pour l'honorer d'un écrasement léger en comparaison de ce qu'il a infligé à ses cuisses un peu plus tôt.
C'est autant par envie d'elle que par besoin de se réfugier derrière son masque de macho nullard, qu'il a fait ça.

En revanche, c'est de façon complètement inconsidérée que son bras passe autour des épaules de Kara. Pour la protéger. Du monde extérieur ? Du mal qu'ils ne manqueront pas de se faire bien assez tôt l'un à l'autre ? Drago n'est pas capable de le savoir lui-même.
Il ne s'est jamais contenté que de faire ce qu'il a fait de toute la soirée.
Céder à une envie.

En l'occurrence, celle de la sentir contre lui, de la tenir pour sienne.
Parce que ça le fait se sentir bien.

Merdemerdemerdemerdemerde.

9
Les alentours de la ville / Re : Tchou tchou, motherfucker ! [Kara D.]
« le: vendredi 23 avril 2021, 09:04:35 »
Pour coincer la silhouette de Kara contre la carrosserie noire, Jaxx est contraint de mobiliser toutes ses forces.
Sous les vêtements trempés, ses muscles nerveux sont aussi tendus que la trique qui fouille les entrailles vaginales de la jolie secrétaire. Les câbles d'acier roulent sous la peau abîmée du boxer, qui fait montre autant de la puissance de ses bras qui maintiennent tout le poids de Kara que de la capacité de son bassin à imprimer ses mouvements malgré la position. Sa queue, pareille à un piston au réglage chaotique, s'enfouit dans les chairs trempées à chaque fois que Drago serre les fesses. Voilà ce que Kara parvient à saisir : la dureté du cul ferme du mâle. Un séant de sportif, entraîné et vigoureux. Ce con pourrait casser une putain de noix entre les deux hémisphères qui ceignent l'évacuation de ses intestins. Il en monopolise toute la puissance en grognant ses râles profonds et, dans un coin de sa raison confuse, remercie Kara de se mêler à l'échange en roulant du bassin autant qu'elle peut. Les roulis n'en sont que meilleurs, les pulsations pinassières dans le fourreau chaud plus profonds.
Merde, cette salope est un bon coup.

Oui, c'est une salope. Pourquoi ferait-il semblant qu'elle est, à cet instant précis, autre chose ? Kara accepte de se faire fourrer en pleine rue tout en y prenant du plaisir.
Et en quoi serait-il mieux qu'elle, lui qui s'est empressé de lui enfourner sa viande triquée au premier signe d'ouverture ? Alors très bien. Ils sont un duo de salopes. Qu'est-ce que ça peut foutre, s'ils se s'embrasent furieusement pour se consommer l'un l'autre ? Jaxx avait besoin de Kara et le sait parce que la chaleur du ventre de sa partenaire lui procure mille fois plus fort la sensation de vie et d'extase que n'importe laquelle de ses morts. De plus en plus, quand sa verge toute-puissance s'engouffre dans le goulot moite, Jaxx essaie de s'assurer que sa partenaire en tire le même plaisir que lui. C'est une salope, SA salope. Le balafré ne veut jamais que la remercier pour ça.
Etre sa salope à elle.

Voilà que les ongles de Kara s'enfoncent dans sa nuque, labourent la chair et y laissent sûrement un petit sillage ensanglanté qui se mêle aux ruissellement de la pluie. Le carmin caracole sur les aspérités des fringues, des muscles, des doigts de la tigresse.
Merde, qui en a quelque chose à foutre ?
Les doigts de Jaxx, eux, empoignent si violemment les cuisses de Kara qu'elle en aura des bleus. Chacun son souvenir temporaire de ce tringlage putassier contre la portière d'une caisse aux essieux qui grincent à chaque fois que le tronc veineux du boxer s'engouffre dans le bois charnel pour en ravager la moindre once d'espace. Jackson n'est pas assez large pour pousser sa partenaire à la dilatation parfaite, ni assez long pour lui frotter l'estomac. Jaxx n'est qu'un homme dont le volume est bien suffisant pour profiter du délicat étrangelement qui lui étreint la queue. C'est délicieux. La fente de Kara le tète, l'aspire.
<Putain... mais elle me baise ?>

Le constat le fait sourire dans un de leurs baisers, qui se rompt non sans une forme de tendresse animale. Le front de Jaxx rejoint celui de Kara et leurs regards se fondent dans un magma étrange de désir primaire et d'affection profonde. Du coup, le mastard se sent d'humeur à glisser quelques mots doux à la jeune femme. Les lettres roulent péniblement sur sa langue, engluées dans la salive et la douce obscénité.

- J'vais jouir.

Un véritable poète du trottoir, ce connard à la belle gueule.
Sentant approcher les prémices de la tempête du coït, Jaxx retourne fourrer Kara. Sa prise contre le gras des cuisses ouverte se réaffirme pour un dernier tour de piste. Son bassin retrouve la vigueur des premières secondes et, comme un derrick dans le désert, la pine tendue s'en revient forer à la recherche d'un pétrole nommé jouissance.
La leur, espère t-il, sa langue déjà tendue sur les lèvres de Kara afin qu'elle daigne lui accorder la sienne. Elles échangent hors de la barrière des lippes, se caressent en se joignant sous la pluie avant que leurs gueules ne se retrouvent encore scellées.

Voilà qu'il jute.
Après, dans un effort de volonté surhumain, s'était dégagé du confort de la fente de la secrétaire. Un coup de hanche ferme en arrière a délogé sa trique pour que le gland vomisse ses gerbes chaudes l'instant d'après. L'éjaculation empoisse les lèvres intimes de Kara, souillent le tissu de sa culotte. Merde, peut-être même que le magma génétique lui colle dans les poils pubiens, en fait. Jaxx n'en a pas grand-chose à foutre, c'est le cas de le dire.
Il se trouve que ce genre de détail l'excite.
Sale. Indécent. Un vice sordide à taille humaine.

Les doigts de ses mains, crispés dans la peau des cuissots de sa partenaire, relâchent leur prise pour que Kara remette en douceur les pieds sur terres. Pourtant, elles n'ont pas abandonné sa silhouette puisque Jaxx lui verrouille délicatement les hanches de ses paumes. Enfin, d'une seule.
L'autre est montée d'abord étreindre un sein, l'écrasant sans réellement s'éterniser puisqu'elle se trouve déjà contre la gorge de la secrétaire. Son index, son pouce, son majeur : les trois sommets de ceux-là reposent sur la ligne de la mâchoire de Kara pour l'enfermer. Ferme mais pourtant délicat, Jackson la retient le temps d'un long ballet de langue.
Un baiser profond, furieusement goulu et terriblement possessif. Une putain de galoche de cannibales. Ce soir, cette femme là est à lui, au moins jusqu'à ce qu'elle ne cherche à s'échapper.

Et, comme il n'a pensé qu'à lui et n'est pas trop capable de dire si la belle a jouit aussi, autant lui proposer des excuses enrobées de salive.

10
Les alentours de la ville / Re : Tchou tchou, motherfucker ! [Kara D.]
« le: mardi 20 avril 2021, 11:39:29 »
Elle lui a proposé quelque chose.
Impossible d'en être sûr.
Jaxx n'en a plus grand-chose à foutre pour le moment. Son esprit n'a pas envie d'entendre Kara parler, parce que Kara pourrait le ramener sur les rails de sa triste réalité. Leurs langues enlacées, occupées à lutter l'une contre l'autre dans une chorégraphie violente et gourmande, génèrent présentement trop d'électricité pour que les informations parviennent à cheminer correctement. Son cerveau est noyé imbibé d'alcool et cette galoche goulue a enflammé les vapeurs. C'est un incendie qui ravage les neurones du boxer. Le petit foyer qu'il avait tenté de contenir un peu s'est transformé en feu de forêt et c'est Kara qui a joué les pyromanes. Ou c'est lui ? Ou un peu des deux ? Franchement, Jackson n'a pas envie de désigner un coupable. Il n'a envie que de baiser la bouche de la working-girl à grands rouleaux linguaux dans lesquels, par ailleurs, elle ne se prive pas de plonger aussi. Les deux affamés ne s'arrêtent que pour reprendre un semblant de souffle, sans que leurs lippes ne se descellent vraiment, puis reviennent se manger la goûteuse.
Il semble à Jaxx qu'il bave. Que la petite gueule Kara dégouline aussi. Sous le ruissellement de la pluie fraîche qui bat sur eux, la chaleur de la salive n'est pas facile à distinguer. Pourtant, leurs mentons qui se touchent parfois lui donnent l'impression de coller. Un peu. La texture des lèvres de la jeune femme n'est-elle pas un peu gluante ?
Kara est barbouillée de lui, et lui d'elle.
Merde.
Ca affermit encore la raideur de sa triquasse.

Quand Kara lui fait écarter la tête pour se payer sa gorge, Jackson ne fait rien pour résister. Lui fait déjà un sort à la chair ferme de son cul, qu'il massacre de palpations dures. Ses mains, larges et puissantes, ont une poigne solide. Les doigts impriment probablement une trace rouge sur la chair blanche du fion que le mastard s'approprie. Ecrasant chaque masse charnelle contre l'autre, les séparant parfois, Jaxx impose sa domination. Bloque le bassin de Kara.
<Tu ne t'échapperas plus, maintenant.>
Ses paumes conquérantes presque aussi bien que sa langue. Cette femme est à lui. C'est un papillon rare qu'il convient d'épingler et il se trouve que son aiguille est déjà toute disposée à la clouer au mur -ou plutôt contre la portière du hummer. Contre l'abricot de Kara, que le tissu trempé sculpte probablement, le bosselage furieux de Jaxx frotte avec insistance. S'il avait été un surhomme, sa tige veinée aurait déchiré le jean pour surgir gland en avant.
Mais Jaxx n'est jamais qu'un looser.

- Me… Me fait pas d’mal… S’il te plait.
- Je n'peux rien te promettre.La voix est un râle rauque, chaud. Mâle.

Pourquoi lui mentir ? L'un et l'autre savent pertinemment qu'ils se feront du mal, à eux comme à l'autre. C'est un duo de fracassés dont les fêlures les rendent fragiles tout en blessant ceux qui ont l'audace de passer le doigt dessus. La porcelaine brisée tranche la chair plus profondément que l'acier.
Les pieds de Kara retrouvent le sol et son cul, sa relative liberté. Jaxx n'a besoin que d'une main pour faire glisser le zip de sa braguette avant d'aller déloger sa queue à la turgescence nerveuse. Le jaillissement de la masse fait tapoter le casque corollé contre le pubis de la secrétaire. Le roulis pressé des hanches de Drago fait aller et venir une partie de la raideur contre la culotte, comme pour faire des présentations à peine polies avant de plonger plus avant dans leur relation.

Un tâtonnement des doigts entre leurs sexes aide le boxer à trouver le bord de la culotte qui repose contre l'aine. La jupe, elle, est relevée au-dessus de la rondeur des fesses de Kara depuis long. Jaxx écarte le tissu d'un coup un peu sec, pour s'assurer de dégager l'accès aux lèvres intimes qu'il sait enflées. Elles salivent certainement autant que les deux autres, que le boxer est revenu déguster avec délice pour distraire Kara. Plus question qu'elle pense à se dérober, maintenant.
Dégagée sur le côté d'une des pétales du con qu'elle recouvrait, la culotte n'empêche plus la fusion que Jaxx opère en guidant sa verge par un mouvement de hanche. Si le premier essai ne fait que glisser sous l'empressement de l'homme à se saisir de sa partenaire, le second est un coup au but.
L'action de la partie.
Le membre turgescent s'engouffre dans les chairs moites, gluantes d'un désir brûlant. D'une poussée unique, Jackson s'unit à Kara du gland jusqu'à la garde.

La satisfaction d'avoir encombré la matrice de la travailleuse lui fait s'arrêter. Le temps se suspend pour que Jaxx puisse déguster cette intromission et la palpitation qui bat la mesure autour de sa pine. Le suicidaire se sent avalé, comme tété par la fente qu'il a forcée. Cette chatte là... cette chatte là, ce n'est pas celle d'une pute. Elle procure une sensation différente, que Drago n'avait pas éprouvée depuis des lustres.
Le désir partagé.
Son front collé à celui de Kara, Jaxx la fixe dans les yeux et plie un peu les genoux pour pouvoir saisir les cuisses de sa partenaire. Bientôt, cette dernière est maintenue par la poigne ferme et sûre du boxer. Le salaud l'épingle sur sa queue et s'en délecte.

- J'ai envie de toi.

C'est aussi évident que de dire que la pluie les mouille. Pourtant, lorsqu'un éclair zèbre le ciel et vient illuminer son visage, Kara peut y découvrir une douceur inattendue. S'il lui assure avoir envie d'elle, ce n'est pas pour enfoncer des portes ouvertes.
C'est pour la rassurer.
C'est pour se rassurer.

Alors, lentement, ses hanches commencent à imprimer le mouvement qui fait jouer le calibre roide dans la délicieuse gaine dont il comble tout l'espace disponible.
Et le hummer, peu-à-peu, se met à tanguer sur ses essieux.

11
Prélude / Re : Mack Fletcher, un biker occultiste [Vanéalidé !]
« le: mardi 30 mars 2021, 18:59:07 »
Bienv'nue ! :)

13
Prélude / Re : I'm a sissy slut, yeah ♥
« le: lundi 15 mars 2021, 17:41:45 »
Bienv'nue ! :)

14
Les alentours de la ville / Re : Tchou tchou, motherfucker ! [Kara D.]
« le: vendredi 12 mars 2021, 10:40:00 »
- Pikachu, hein.

Il ne put s'empêcher de sourire, l'écran géant de son esprit affichant aux spectateurs agglutinés le cul rond de Kara strappé dans un tissu aussi jaune que la bestiole à raies noires et joues rebondies. Comme les lapins, Jackson devait bien admettre qu'il se figurait tout à fait sérieusement la working-girl porter ce genre de fantaisies en coton. Si Jaxx ne doutait pas qu'un string souligne assez fiévreusement le derrière un poil hautain de la jeune femme, son imagination le poussait à estimer que la culotte lui allait encore mieux. En vérité, la bonne vieille culotte était bien trop souvent négligée.
Mince, est-ce que son futal lui paraissait soudainement un peu plus étroit à l'entre-jambes ? C'était... oui, il bandouillait ! Pour une conne à culotte. Certes, le manque et la frustration devaient jouer sur l'érection naissante, mais de là à ce que la prise de densité de son calibre le satisfasse autant à simplement IMAGINER le séant de Kara...

- Ca tombe bien, fit-il. Je suis un vrai gosse, j'adore foutre les doigts dans la prise.

Cette vanne là n'était même plus glissante ; c'était une descente à pic sur un tremplin lisse et verglacé. Jackson aurait pu s'en passer, choisir un autre angle pour caser sa réplique mais non ! Naturellement -un peu trop, en vérité- le Rebelle sans moto ni copain amérindien avait opté pour le chemin le plus casse-gueule. Kara faisait montre d'une tolérance tout à fait respectable à l'humour gras, c'était à mettre à son crédit. Sauf que là, c'était carrément mettre un coup de bélier contre la porte de sa patience. Qu'il se mange une gifle et Jaxx n'aurait pas bronché. Allez, même : il l'aurait méritée.
Malgré tout, cette perche tendue n'en restait pas moins un bon test. Pousser les boutons de la sauveuse du dimanche pour voir quelle charge elle pouvait supporter avant de péter.

Elle ne lui emplafonna pas la gueule de sa petite main même pas manucurée.
La gonzesse était restée un poil en retrait, peut-être pour digérer ce qu'il venait de lui balancer ou juste pour avoir un prétexte de mater son cul dont Jackson savait très bien que les muscles qui assuraient la fermeté sportive de son fion étaient une arme redoutable dans certains  jean's. Quand ils épousaient  juste bien le galbe mâle pour le sublimer de façon à ce qu'il accroche le regard comme les tentations, ce n'était jamais sans faire un minimum de dégâts. Et que Kara n'essaie pas de lui faire croire qu'elle n'avait aucun appétit à son égard ! Le boxer, habitué à suivre les mouvements des épaules et des yeux surtout, l'avait percée à jour. Elle matait et il le lui rendait bien. Quelle forme pouvaient avoir ses seins, sous le haut sans âme qui les cachaient ? Qu'en était-il du fuselage de ses cuisses ? Son très joli petit cul, serait-il bien comprimé dans sa poigne sévère s'il venait à se l'approprier d'une main conquérante ? Les deux égarés du vendredi soir se livraient à un petit jeu de chat et de la souris et ne faisaient que semblant d'en être dupes.

Kara rêvasse et Jackson s'arrête pour l'attendre. Elle confirme qu'ils approchent bel et bien de la fin du voyage et le ciel, comme accordé à l'humeur morose d'un Drago qui n'a aucune envie de laisser sa partenaire de randonnée sur le pas de la porte, se charge de moutons de poussière. L'orage gronde au loin, illuminant le coton sombre des nuages amoncelés quand le premier éclair claque. Quelque part. Ca n'importe pas vraiment ; ils ont quelques minutes avant d'être saucés. Pas assez pour avaler au sec les deux avenues évoquées par Kara, toutefois.
La voilà enfin revenue à son niveau, même quasiment dans ses jambes puissantes. Jackson s'arrête pour ne pas la renverser, refermant la main sur le perfecto que cette petite gonzesse en culotte de gosse lui rend.

- Tu n'aurais qu'à me le rendre mardi en arrivant. Comme ça, même si tu n'aimes pas les tacos ou mon eau de toilette et que tu joues les courants d'air, j'aurai quand même récupéré mon cuir.

Voilà... la pluie est sur eux. Elle s'entend d'abord sur la carrosserie des voitures avant de les toucher, puis que cela s'arrête. Pour Kara qui a fermé les yeux, il n'y a plus qu'un étrange bruit un peu sourd et diffus. En revanche, l'odeur de mâle s'est amplifiée et, contre son nez, c'est le t-shirt de Jaxx. S'étant collé la culottée au plus près, le boxer à levé les bras un peu au-dessus de leurs têtes pour tendre le blouson de cuir comme un simulacre de auvent. Il sent le tabac froid, bien que l'odeur soit masquée par le musc plus brutal de sa sueur qui garde une trace du sillage boisé de son déodorant. Un cocktail explosif pour les narines sensibles à ce genre de dégagement ; celui du parfum de l'Homme dans sa forme la plus barbare. Le protecteur brutal, le sentimental maladroit, l'amant délicieusement violent.

Ce genre de salaud qui pourrait coller la joue de Kara contre la vitre de la caisse juste à côté d'eux avant de la prendre sous la pluie battante au beau milieu de la rue. Ce genre de salaud qui saurait faire du mal pour faire du bien, comme le disent si bien ses yeux qu'il ne peut plus s'empêcher à présent de plonger dans les siens.
Jackson sait très bien ce qu'il y cherche.
Une étincelle de consentement.
Il lui semble la voir luire, bien que noyée dans le doute qui inonde les petits yeux en amande. Allez, Jackson, ne prend pas le risque ! Ne...

Trop tard.
Le dos de Kara rencontre la portière de la première bagnole venue -un foutu Hummer noir se dit confusément Jackson alors que le perfecto tombe à terre, sur le macadam trempé. C'est que ses mains ne le tiennent plus, trop occupée à empoigner les fesses de Kara à pleines paumes pour la soulever à la seule force du poignet, coller son bassin au sien si fort qu'elle pourrait bien qu'elle pourrait saisir toute l'ampleur de l'érection en dépit de leurs vêtements. Il l'embrasse sous la pluie battante, soumettant ses lèvres à un coup de langue vif destiné à appâter la sienne. Et alors, Jaxx s'engouffre dans un baiser sulfureux, gluant de l'envie que le boxer n'est absolument plus capable de contraindre au silence.
Sur leurs corps joints s'abat avec morgue le rideau de pluie, que déchirent parfois les éclairs auxquels Jackson n'accorde pas la moindre importance. Ses mains à la poigne d'acier malaxent le cul emprisonné, en menaçent l'intégrité sous les doigts crispés. La langue -les langues- s'unissent dans un ballet obscène et salivaire.

Le voilà trempé, maintenant. Son haut lui colle au corps et lui colle à celui de Kara. Le tissu imbibé dégueule d'eau, sculpte chacun des rouages musculaires qui s'activent pour qu'il s'approprie la jeune femme et déchire son espace intime. Peut-être qu'il  regrettera ce geste si elle commence à vouloir se dégager. Peut-être qu'il s'en voudra d'avoir cédé à cette pulsion animale sous prétexte que Kara lui plaît.
Il n'en sait rien mais, promis, il la laissera aller.

Mais s'il te plait, Kara, ne t'échappe pas. La nuit est encore longue et mardi bien trop loin.

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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: dimanche 07 mars 2021, 18:30:25 »

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