Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Luxury

Pages: [1] 2 3
1
Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: mercredi 18 juin 2025, 19:45:11 »
Coucou et merci tout le monde vous êtes adorables <3

Merci avant tout et surtout à mes différent/es partenaires d'accepter de patienter pendant que je me repose.

CECI DIT, j'ai une petite news qui fera peut-être plaisir à certain/es, je vais faire mon retour bientôt. Ce sera à petits pas, histoire de me remettre dans le bain et de ne pas me surcharger mentalement, mais je vais tâcher de faire au mieux.

En ce moment ça va mieux, bien mieux d'ailleurs. Je profites simplement d'un peu de repos, ayant repris le travail et essayant de composer avec un retour dans mes activités artistiques trop longtemps délaissées. BREF. Je m'étale. Bavarde à la mort la meuf.

Je me dépoussière, je perds un peu de gras et je fais en sorte de revenir. Je ferai un mp à mes chers partenaires ou trouverai un moyen de leur faire comprendre que je suis de retour.

DU LOVE SUR VOUS  :-*

2
Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: lundi 24 mars 2025, 14:45:35 »
Bonjour, bonsoir.

Je viens (reviens ?) ici pour vous dire que non, je ne suis pas morte. Je ne suis pas partie et oui, vous me manquez. Mais j'ai eu plusieurs mois de galère, entre dépression et problèmes personnels. Pas mal de chose aussi à régler et mettre en place dans mon irl, ce qui fait que je n'avais ni l'énergie, ni la force de venir, ne serait-ce que pour discuter un peu avec les gens.

Je comprends bien que ce n'est pas cool de disparaître sans même annoncer la couleur, de potentiellement donner l'impression d'avoir abandonner le navire, mes partenaires (si patients) et compagnie. Mais c'est malgré moi, croyez-le bien.

Je viens donc (enfin) m'exprimer un peu sur le sujet et vous annoncer que je vais revenir. Je ne peux dire quand, car je ne sais pas moi-même et refuse de revenir juste pour faire acte de présence et risquer de répondre à mes rps juste pour répondre. J'ai horreur de ça. Vous méritez mieux.

Aussi, soyez patient, patiente, il en faut beaucoup avec moi.

Je vous embrasse, vous dit à bientôt j'espère et que vos plumes continuent d'être prospère. J'affute la mienne pour lorsque je serai prête à revenir <3

Du love,

votre douce Jessica, Mona, Olympe, dieux, déesse et autres personnages.

3
«Non, je vais me plaire ici.» Et crois moi, Edwina fera en sorte que tu ne regrettes à aucun moment ta venue en ce lieu... Hédoné souriait toujours, ce sourire engageant. Elle tapa dans ses mains lorsqu’il dit cela, bien trop heureuse que quelqu’un ne trouva du plaisir à demeurer au sein de son royaume. Car a elle-seule, on pouvait parler de royaume. Avec son personnel, les nombreuses pièces richement décorées, le jardin immense aux arbres fruitiers en tout genre et aux fleurs les plus exotiques qui soit. Hédoné faisait de sorte qu’en cas de flemme, ce qui pouvait lui arriver, elle n’aie pas à sortir de sa maison. Elle pouvait facilement tenir un siège durant de longues années, au vu de tout ce qu’on pouvait trouver dans les différents placards, les différentes armoires.

- Oh merci ! J’essaie de faire de sorte que ce soit un petit paradis sur Terre.

Les terriens sont si fades dans leur construction et leur décoration à côté des dieux, qu’il fallait bien ça pour que j’accepte de rester dans les parages. Autrement, il y aurait longtemps que Hédoné serait retournée auprès de ses pairs sur le Mont Olympe. Mais en même temps, elle s’ennuyait ferme dans sa condition de divinité. En effet, elle était loin, l’époque des orgies données en son nom, où elle pouvait se nourrir du plaisir de ses fidèles. Il avait bien fallut que la déesse se trouve un moyen de nourrir son appétit gargantuesque pour le plaisir. Que ce soit le sien, mais surtout celui des autres. C’était ça plus que l’argent qui lui avait fait choisir le métier de maquerelle.

- Je vous dois bien ça, Jin, pour avoir parcouru tous ces kilomètres pour venir jusqu’à moi !

Hédoné s’amusait de la situation. Elle se demandait à quel sauce elle allait le dévorer, lui et ses muscles. Elle en frissonnait d’avance. Des frissons d’une excitation presque trop pour son âge éternel. Une fois debout, le petit «je vous suis» qui s’échappa de ses lèvres, Hédoné se permit de lui attraper le bras pour le diriger à sa chambre. Se trouvant au bout d’un long couloir, après être monté jusqu’au second étage, c’était une double porte immense, tout aussi criarde que le reste de la maison. Il y avait dans cette chambre, de quoi tenir occuper l’étalon de sorte à ce qu’il ne puisse s’ennuyer un seul instant. Car dans sa générosité, Hédoné qui ne supportait pas l’ennui, tâchait de faire de même pour ses invités. Qu’ils soient de marque ou non. En vérité, il n’y avait que ses employés qui avaient droit à son arrogance quelque peu hautaine. Mais que voulez-vous. N’est pas déesse qui veut !

- Vous aimez ? J’en suis satisfaite. Pleinement. Il faut dire que j’ai demandé à ce qu’elle soie décorée avec goût.

Ce qu’elle ne peut dire, c’est que ses pouvoirs divins lui ont permis de remplir le dressing de vêtement qui plairont à Jin en plus d’être parfaitement adapté à sa taille. Tout comme la salle de bain et les différents placards de la chambre, qui étaient empli de tout ce dont il pourrait avoir besoin durant son séjour. Les avantages de ne pas être humaine, c’était de pouvoir ainsi répondre à tous les besoins matériels des Hommes.

- Le lit vous dites ? Oh...hihi...disons qu’un adage dit que le lit doit être grand, afin d’y faire venir autant de personnes que le plaisir ne le demande. Il paraîtrait qu’on ne commence à s’amuser vraiment qu’à partir de cinq...ou six.

Et elle rit sans gêne de cette petite remarque, tout en allant tirer les rideaux afin de laisser la lumière baigner la pièce d’une lumière adoucie par la couleur des draps et des différents bibelots présents. Appuyant son vaste fessier sur le rebord de la fenêtre, elle dévorait son invité du regard, tandis qu’il faisait le tour de la pièce.

- En plus d’être grand, il sera pile poil à la convenance de votre musculature, je n’en doute pas. Tout comme le confort de ces draps et de ces nombreux coussins. J’espère sincèrement qu’ici, vous passerez vos plus belles nuits…

Hédoné se décolla de son assise et se dirigea vers le lit, se laissant tomber dessus avec la même facilité que celle qui la faisait bavasser. Elle tendit la main pour que Jin s’approche d’elle. Une main qui n’était pas lubrique pour une fois, mais simplement amicale. Lorsqu’il passa près, elle lui prit les doigts et l’attira à lui, levant un visage presque innocent tout à coup, vers le visage de Jin qui pouvait la voir de haut.

- Jin...désirez-vous que je vous laisse seul afin que vous puissiez...que sais-je. Vaquer un peu et prendre possession des lieux ? Ou…

Elle osa, sachant qu’il pouvait très bien mal interprété son geste et la repousser, tout en continuant de tenir les doigts de Jin, glisser son autre main sur son ventre et faire pianoter ses doigts le long de son bas ventre, s’arrêtant sagement à sa ceinture.

- Désirez-vous de l’aide afin de vous...détendre un peu ?

Hédoné passa une langue gourmande sur ses lèvres, ce qui ne laissait pas vraiment de doute sur son envie de déguster ce chibre qu’elle savait là, si près d’elle. Rapide ? Peut-être. Il pouvait toujours se refuser à elle, si c’était trop vite, elle n’en prendrait pas ombrage. Mais Hédoné était ainsi faite. Elle ne passait jamais par quatre chemin, faisait les choses sans détour, cela dit, ne forçait pas les gens à pratiquer des choses qu’ils ne voulaient pas. Bien entendu, elle pouvait s’offrir entièrement, mais pour l’heure, elle avait seulement envie de goûter au lait de ce divin étalon.

4
Le coin du chalant / Re : Chef de gang cherche RP
« le: jeudi 16 janvier 2025, 17:17:28 »
Mmm...Je pense que Hédoné pourrait se satisfaire de fille qui ne sont pas dans le luxe. Elle n'est pas, malgré sa fortune et son coté excentrique, une femme qui ne demande que ça. Si les filles sont jolies et talentueuses, ça fera l'affaire. C'est une divinité à la base, elle n'a pas forcément besoin de faire fortune comme elle le fait. C'est plus pour l'aspect plaisir qu'elle fait tout ça !

Donc on peut partir sur une collaboration entre eux ? Sache que Hédoné ou Edwina pour les mortels, trouve les gens grâce à ses dons divins, mais si tu as une autre idée ou que sais-je sur le comment elle a entendu parler de Takumi, n'hésite pas ~ je suis ouverte à toute proposition !

5
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: mercredi 15 janvier 2025, 22:26:27 »
Ici ?

...Euh. C'était à l'époque. Avec Jessica Rabbit. Je n'étais pas aller bien loin avec ce partenaire et c'est dommage. Il écrivait divinement et tout était en rime. Hypocras. C'était la première fois que je lisais une telle manière de rp et j'étais subjuguée par son talent et son personnage qui était un satyr. Oui. Il m'avait marqué. Je dois dire que j'étais un peu triste de ne pas le retrouver.

A l'époque toujours et toujours avec Jessica, il y avait un rp avec Oswald Cobblepot. Mais c'était plus parce que bien écrit, mais surtout, ce personnage m'a toujours intriguée et je trouvais intéressant d'avoir un personnage qui sorte des codes. <3

Un personnage que vous avez particulièrement apprécié lire (Rp, fiche ou simplement parce que le concept était intéressant) ?

6
Blabla / Re : Les phrases qu'on ne veut pas entendre
« le: mercredi 15 janvier 2025, 22:23:54 »
"Toujours pas mariée ?"

...Fuck

Au cimetière.

7
Le coin du chalant / Re : Chef de gang cherche RP
« le: mercredi 15 janvier 2025, 22:22:35 »
Hello, je me baladais et j'ai vu de la lumière.

Il y a plusieurs choses possibles avec Luxury ou Hédoné (Connue comme maquerelle sous son nom: Edwina Papadakis).

Pour Luxury, c'est une prostituée, mais elle travaille uniquement aux États-Unis. Pour le moment elle n'a pas de mac' et n'en cherche pas forcément. Par la suite elle travaillera pour Hédoné. Je ne sais pas s'il est possible de faire quelque chose avec elle, étant donné qu'elle n'est pas au Japon.

Pour Hédoné, ce pourrait être plus pratique. Elle peut voyager et c'est une maquerelle connue. On pourrait imaginer qu'elle place des filles ou en cherche, ou une sorte de...comment dire. Association entre eux, étant donné qu'Hédoné ne risque pas de piétiner les plates bandes de Takumi, ayant ses filles aux États Unis. Mais elle a une bonne clientèle et désire peut-être trouver des filles de confiance pour ses riches clients qui voyagent. Évidemment, il faudra se mettre d'accord sur une petite commission ~ ^

Je te laisse regarder mon chalant ou ma fiche pour plus d'info si ça te tente. Voilà ^ ^ Belle soirée

8
Le coin du chalant / Re : La pute et la maquerelle...[Lien et rp mis à jour]
« le: mercredi 15 janvier 2025, 22:17:26 »
Mise à jour aussi pour nos deux dames <3 Le cul et les écus !

9
Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« le: lundi 13 janvier 2025, 01:16:12 »
QUELLE HORREUR ! NON ! Quand on sait ce qu'on peut trouver rien que sur les billets de banque >>

Embrasserais-tu ton voisin ou ta voisine ?

10
Blabla / Re : Les phrases qu'on ne veut pas entendre
« le: lundi 13 janvier 2025, 01:12:08 »
"C'est pas ton père sur scène ?"

Chez le boucher.

11
Quelle charmante créature, se disait dame Papadakis. Charmant, grand, bien bâti et avec tout ce qu’il fallait où il fallait. Surtout là, entre deux cuisses puissantes. Oui, Edwina avait faim et pas uniquement des mets sur la table. Elle était également charmée par ce côté timide qu’elle n’aurait pu deviner lorsqu’elle regardait les films dans lesquels Jin jouait. Elle riait intérieurement et prenait déjà un malin plaisir à s’imaginer le dérouter encore un peu plus, se gaussant d’avance de tâcher de le surprendre un peu plus à chaque instant. Elle était décidée à faire du séjour de son invité, un véritable parcours de délice. Elle avait envie de taper dans ses mains, tant elle était pressée de lui montrer tout l’étendu de ses talents d’hôtesse de marque. Et avouons le sans trop de honte, car après tout la déesse en était exempt, elle se réjouissait de le voir frémir de plaisir. Car oui, notre divinité était de ce genre de femme qui pensait d’avance obtenir ce qu’elle désirait. Car après tout, elle n’aimait pas les refus.

- Voilà pour vous… - Dit-elle en faisant couler du nectar de fruit dans le verre que lui tendait Jin. - Oh oui...le décalage horaire. Je n’y pensais plus. On ne s’habitue jamais à ça. Malgré tous les voyages que j’ai pu faire, c’est quelque chose qui continue de me déranger.

Bien que cela n’aie jamais empêcher madame de se nourrir avec gourmandise. Mais c’était totalement elle ça. Edwina et son amour pour tout ce qui comblait ses appétits, qui semblaient grandissant avec le temps. Après l’avoir servi, Edwina se renfonça dans son siège, croisant ses cuisses généreuses. Elle se pencha pour attraper une petite assiette qu’elle remplit de mets, se redressa et grignotait du bout des lèvres tout en écoutant Jin. Edwina le regardait avec les yeux comme mi-clos, un regard langoureux dont les iris continuaient de se délecter de celui qui était en face. Mâchoire carrée, main dessinée mais épaisse, la veine de sa gorge massive…

- Mais quel vil petit flatteur ! - Edwina rosit du plaisir d’entendre ces mots sur sa ligne. Depuis quelques temps on lui rabâchait le contraire. - Vous devriez dire ça à mon entourage ! Et mon médecin en particulier. Tous sont abrutis par je ne sais quel image de la femme moderne. Vous savez bien. Fine, athlétique...les fit girl et les yoga mummy. Sans façon. SEULEMENT ! - Et d’un air dramatique elle continua – Les incompétents qui composent mon quotidien me disent que j’ai du surpoids, des bourrelets et...oh évidemment, pas ainsi, mais ils ont beaux arrondir les angles, je sais qu’ils aimeraient que je ressemble plus aux filles des magazines plutôt qu’à la muse sans âge d’un peintre décédé depuis des siècles…

Edwina se tut, prit un raison qu’elle croqua puis une gorgée d’alcool au miel. Il n’y avait pas d’heure pour elle, étant friande de tous les vices possibles, dont l’alcool.

- Et pourquoi vous plutôt qu’un autre… - La déesse du réfléchir pour le coup. Elle ne pouvait lui avouer qu’elle savait qu’il jouait dans des films, l’avait vu et avait eu envie de l’avoir pour elle. Il partirait en courant. Mais elle ne pouvait pas lui sortir une excuse bateau. Parce que c’était vrai que le Japon ce n’était pas la porte à côté. - Je ne sais pas. Enfin. Je pourrais vous sortir un tas d’excuse, mais. Je ne sais pas. Vous me plaisez, voilà tout. Est-ce suffisant ?

Edwina bu, encore, reposant sa coupe pour manger avec appétit mais gardant toujours son élégance coutumière.

- Et j’aurais pu me tromper, vous voir arriver et être déçue, mais non. Je dirais même plus, prenez moi pour une vile flatteuse à votre tour, que je suis encore plus contente de mon choix maintenant que je vous ai en face de moi !

Les mots de la dame Papadakis roulaient sur sa langue et sortaient de ses lèvres gourmandes avec aisance et surtout, d’une voix ronronnante de luxure. Seulement, elle parlait toujours ainsi surtout lorsqu’elle se trouvait face à quelqu’un de plaisant. Elle savait vous caresser par ses paroles avec autant de talent qu’elle ne le faisait de ses mains.

- Évidemment, je ne veux pas vous forcer la main. Si vous désirez, à n’importe quel moment, rentrer, que ce soit parce que vous avez le mal du pays ou même, parce que ma présence est too much, pour vous, je ne prendrai pas ombrage et mon jet serait à votre disposition. Ne croyez pas être coincé avec la riche excentrique que je suis...et ne me dites pas le contraire jeune homme, au contraire. Et vous serai quand même payer…

Son sourire se fit plus tendre, tandis qu’elle avalait un morceau de fromage de chèvre, suivit d’une gorgée d’alcool. Elle se débarrassa de la vaisselle qui l’encombrait et s’avança, gardant un bout de fesse sur son siège, pour poser ses mains manucurée sur les genoux de Jin.

- Mais terminez votre jus de fruit et allons voir votre chambre. Vous devez être épuisé ! Non seulement de mes babillages incessants, mais surtout de votre voyage. Que je suis bavarde...n’hésitez pas, Jin, à me le dire lorsque c’est trop. «Edwina, vous bavardez beaucoup !» et j’essaierai de me taire… - Elle plaça un doigt sur ses lèvres, sans quitter le genou de Jin de son autre main. - Et promis, je le ferai. Sinon vous trouverez bien une autre manière de me faire taire, j’en suis certaine…

Elle rit, se dressant de toute sa taille, faisant quelque peu trembler ses formes. Pauvre Jin. Il devait être secoué par tant de volubilité. C’était tout Edwina ça. Un tourbillon de folie, doublé d’une grandiloquence qui pouvait en perturber plus d’un et d’une. C’était comme si elle n’avait pas le temps ou du moins la crainte, de s’ennuyer un instant.

12
One Shot / Re : Le cocktail de la vie [PV. Luxury]
« le: lundi 13 janvier 2025, 00:02:25 »
J’attends. Patiemment. C’est déjà super sympa de sa part de descendre pour m’aider, alors je ne vais pas en plus jouer les chiantes en m’impatientant. Et pendant qu’il vaque à ses occupations, je fais le tour de mon futur lit pour repérer s’il y a quelque chose qui risque de ne pas le faire. Je sais, j’aurais dû le faire avant de le traîner jusqu’ici, mais en fait, je n’y ai pas pensé, bien trop heureuse d’avoir trouvé quelque chose aussi rapidement, histoire de ne pas continuer de dormir à même le sol. Et puis...je risque bien de rester un moment dans le coin, alors autant m’approprier le trou miteux qui va me servir d’appartement. Ah. Le voilà...le géant. He beh...si je m’attendais à ça.

- Impressionnant ? Hahaha. C’est sympa de faire semblant, vraiment, mais il n’est pas lourd. Juste très encombrant. C’est rien que du métal et pas de la meilleure qualité. C’est léger. Sinon je n’aurais pas été capable de le traîner jusqu’ici ! Quand aux voisins...tant pis pour eux. Je pourrai toujours leur offrir mon plus beau sourire si jamais ils me reconnaissent un jour. Mais bon. Il paraît que les asiatiques se ressemblent tous alors…

Et je soupir lourdement, constatant que le racisme est encore de mise à notre époque et habituée à ce qu’on m’appelle par toutes les origines possible et imaginable depuis que je suis enfant. Surtout «la chinoise». Parce que pour énormément de gens, l’Asie se résume à la Chine et limite au Japon...imbéciles.

- Alors Let’s gooo !

Et c’est plein d’entrain qu’on entame la montée. C’était bien parti, jusqu’à ce qu’on monte les premières marches. On a beau avoir l’énergie et la bonne humeur pour compagnies, ça devient rapidement une galère sans nom. Le géant se coince le pouce, moi je me coince tout court. Et c’est exténué, en nage et des toiles d’araignée dans les cheveux que nous parvenons à rentrer mon lit dans le petit appartement. Je me laisse glisser contre la porte que je viens de fermer derrière nous, tandis que je l’entends s’exclamer sur l’appart’. C’est vrai qu’ils auraient pu faire la peinture, mais bon...je ne vais pas faire la fine bouche. Vraiment. Et puis...s’il savait ce par quoi je suis passée et où j’ai pu dormir parfois, ce lieu est presque un palace à côté. Mais je ne dis rien, me contentant de reprendre mon souffle.

- La rentrée ?

Il me prend pour une étudiante. Je pourrais jouer le jeu, mais je suis mauvaise en mensonge. Enfin. Non. Je suis douée, mais pas pour jouer le jeu longtemps. Il faut que j’éclaircisse les choses, parce que devoir quitter les lieux à des heures de cours et revenir aux heures de fin de cours, trop peu pour moi. Je vis la nuit, ça risque de rapidement me griller.

- Ah...Non, je ne suis pas étudiante. Enfaite, c’est compliqué.

Je balaie tout ça d’un geste de la main et me contente de profiter qu’il me parle de mobilier et de peinture.

- Oh ! Vraiment, ce serait super sympa...mais je ne veux pas déranger. C’est déjà gentil d’être descendu pour ma pomme !

Il fait une chaleur étouffante et je retire ma chemise. Je n’ai jamais vraiment été pudique et au vu de mon métier, autant dire que me foutre sein nu, c’est sûrement l’équivalent masculin de se mettre torse nu pour moi. Ça ne fait rien. D’ailleurs, je jette le vêtement dans un coin et m’étire tout en me dirigeant vers le coin cuisine. J’ouvre le frigo antique pour me rendre compte qu’il n’y a qu’une bière et une bouteille d’eau. Je sors l’eau d’ailleurs.

- Moi c’est Bambi. Enchantée Matthew. Ça te va de l’eau ? On va crever sinon. Il n’y a qu’une bière et je suis certaine qu’elle date de la prohibition…

Je m’approche de lui et lui tend la bouteille, n’ayant pas encore bu par politesse. Et peut-être que ça le dérange de partager ça avec une parfaite inconnue qui a peut-être toute les maladies du monde. J’abuse. Je ne suis pas plus malade qu’une autre, mais il y a toujours des gens pour craindre les microbes. Je me place en équilibre sur le rebord de fenêtre que j’ouvre au préalable afin d’espérer un peu d’air.

- Il faudra quand même que je trouve un moyen de te remercier plus convenable. Peut-être un repas quand l’appartement sera mieux...ou tiens, je t’inviterai toi et ton colocataire pour une crémaillère ? Je ne me défends pas trop mal en cuisine ! Avec trois fois rien je vous ferai un bon petit repas.

Mes parents voyaient en moi une future petite femme au foyer bien comme il faut. Je n’ai peut-être rien de l’épouse et pas vraiment de foyer, mais j’ai quelques talents qui m’auraient été utiles si j’avais désiré un jour changer de vie. Tout en parlant, je le regarde, sans aucune honte d’être a moitié nue et sans gêne de le dévisager, lui, ses muscles et...oui bon. J’avoue, un peu son entre jambe. C’est que je suis toujours intriguée parce qu’il y a en-dessous de la ceinture, surtout lorsque je me trouve face à des personnes très grandes. C’est comme ça. Il n’y a pas que les hommes qui matent les zones intimes...nous aussi, on peut le faire.

- Oh….avec tout ça. Est-ce que ça va ton pouce ?

13
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: lundi 19 août 2024, 22:20:21 »
10 à qui voudra  :-*

14
One Shot / Re : Le cocktail de la vie [PV. Luxury]
« le: mardi 04 juin 2024, 19:40:45 »
Vendredi

Los Angeles. Quelle ville incroyable. Je pense qu’elle porte très bien son nom. C’est le paradis, du moins, ça y ressemble après ce que j’ai vécu à Washington. J’ai eu envie de mettre plusieurs milliers de kilomètres entre moi et les putes de cette ville. Il le fallait. Il en allait de ma survie. Après une brève altercation sur les ports de Washington, j’ai fait une rencontre magique, mais je ne pouvais pas rester. Je n’allais pas faire de vieux os. La mort aux trousses, la vie en tête. Je ne veux pas crever bêtement parce que j’aurai mis les pieds au mauvais endroit. Ma rencontre avec Johnny a fini par se faire. Les putes me sont tombées dessus un soir et m’ont traînées auprès de leur mac. J’avais deux choix. Crever ou m’engager auprès de lui. Sauf que moi, je ne veux dépendre de personne, encore moins d’un type qui se prend plus de cinquante pour cent de marge sur les affaires de ses filles, sans parler de ses manières répugnantes. Après m’avoir prise de force, il m’a abandonnée dans une ruelle crasseuse et m’a prévenu. J’avais vingt-quatre heures pour revenir lui donner une réponse favorable. Alors j’ai pris mes clic, mes claques et sans un regard en arrière, suis partie sur les routes. Ce n’était pas la première fois et ce ne sera malheureusement peut-être pas la dernière.

Évidemment, on m’a déconseillé Los Angeles. Une vie de pute seule dans une ville comme celle-ci n’est pas enviable, mais je n’ai jamais vraiment écouté les conseils des autres. Sinon je serais devenue bonne sœur pour plus de tranquillité. Alors me voila. Mes quelques cinquante kilos tout mouillé, un simple sac à dos peu rempli et mon éternel sac à main que je porte en bandoulière par crainte des pickpocket. J’ai quelques économies, rien de suffisant pour payer un taxi, ce qui me reste de monnaie sur ce que j’ai du dépenser pour prendre l’avion. Classe économique, évidemment. J’ai dormi tout le vol, seul moment depuis des semaines où je me sentais en sécurité. En arrivant à LA, j’ai erré quelques heures dans l’aéroport avant de voler une carte de la ville dans un kiosque. Ce n’est pas difficile. Les aéroports sont bondés et les vendeurs font rarement attention à ce qui se trame lorsqu’il y a du peuple. Assise sur le trottoir, sous une chaleur harassante, le plan étalé sur les genoux, j’essaie de me repérer, sans savoir où je vais aller. Passer la nuit dans la rue ne me tente pas, pas après tout ce qui m’est arrivé dernièrement.

- Excusez-moi, est-ce que je peux vous emprunter votre journal ? Juste...pour les petites annonces. Je cherche un logement...ou un hôtel...pas...pas trop cher.

L’homme en costume me regarde de la tête aux pieds, puis me sourit pour me tendre la page des petites annonces. Il me dit, grand seigneur dans la voix «De le garder» «C’est avec plaisir.» Comme s’il venait de me donner un billet de mille dollars. Je le remercie quand même et pars avant qu’il ne commence à me faire des avances, comme j’ai souvent l’habitude. On a beau être une prostituée, on n’a pas toujours envie de se faire draguer lourdement. C’est sur un banc, non loin d’un arrêt de bus que je lis les annonces, sans trouver quoi que ce soit. C’est déprimant. Heureusement, la journée ne fait que commencer. Je monte dans le bus, lance quelques pièces pour le billet et me glisse sur les sièges à l’arrière. J’irai jusqu’au terminus, le temps de réfléchir à la suite. Cela ne me fait pas peur, j’ai l’habitude à force…

---

C’est bêtement que je me suis donc retrouvée devant ce bar, avec une pancarte à la fenêtre du premier. «A louer». Ce n’est pas le quartier le plus chic, mais ça vaut largement ce que j’ai connu jusque là. Je décide d’entrer pour demander à combien se monte le loyer et si c’est toujours à louer. Je suis reçue par un type à la mine impressionnante de l’ex-taulard, mais qui n’a pas l’air bien méchant. Harassée par mon voyage en avion, celui en bus et ma petite marche jusqu’ici. J’ai déambulé plus que je ne me suis promenée, errant sans trop savoir ce que j’allais faire de mon sac et de mon corps. Il n’a pas fallut longtemps pour que je me retrouve à visiter l’appartement et accepte avec presque empressement de prendre les lieux. Le loyer n’est pas exorbitant et on est d’accord de me laisser payer dans le courant du mois le loyer en avance. C’est que je n’aurais pas pu sortir la somme d’un seul coup. Peut-être que j’ai fait bonne impression. Il faut dire que pour le voyage, je n’ai pas revêtue mes éternelles tenues de putes, mais un simple t-shirt blanc avec un short en jeans et des chaussures plates. Peut-être que ma tête de petite asiatique sérieuse à laisser entendre que j’étais une personne de confiance. Les apparences comptent, même dans un quartier comme celui-ci. Bémol ? «L’appartement est bruyant à cause du bar en-dessous. Je comprendrais que vous ne vouliez pas...» «Le bruit ne me dérange pas.» Je ne dis pas que je suis un oiseau de nuit et que je ne suis pas souvent à la maison. Je préfère taire mes activités et dire un pieu mensonge. Je suis étudiante, j’ai fui ma famille, père alcoolique, mère violente...frère et sœur...drogué...blablabla. Ce n’est pas cool, mais je préfère ça à «J’ai fui un mac et ses putes violentes. J’allais crever dans un caniveau alors j’ai préféré venir ici.» Non. Parfois, les pieux mensonges aident.

L’appartement est vide. Pas de lit, tout juste un matelas sale sur le sol. L’ancien locataire est parti plutôt rapidement, sans aucunes explications et il n’a pas laissé grand-chose, si ce n’est quelques fringues, des bouteilles de bière dans le frigo, des rideaux déchirés et ce vieux matelas troué. Ma première nuit se fera dans la simplicité morne d’un appartement vidé. Je suis de toute manière trop fatiguée pour chercher dans les annonces ou parcourir les rues. Je n’irai même pas bosser ce soir.

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C’est samedi et lorsque je me réveil, il fait déjà chaud malgré qu’il soit encore tôt. Le bar est fermé à cette heure et il n’y a pas de bruit dans l’immeuble. Je décide de m’habiller, enfilant une chemise à carreau laissée par l’ancien propriétaire et mon petit short de jeans. Tennis aux pieds, je prends quelques pièces que je fourre dans ma poche arrière et vais me promener. J’ai besoin de repérer un peu le quartier. Les cheveux attachés, j’erre, repérant les endroits qui pourraient s’avérer intéressant pour mon métier, repérant s’il y a des coins «à putes», lorsque je tombe sur une petite pépite. Là, sur le trottoir, abandonné comme s’il m’attendait, un lit. Il n’est pas en trop mauvais état. En métal, je le soulève et il ne pèse pas trop lourd. Il n’y a pas de sommier, mais je finirai bien par en trouver un. Les gens jettent facilement des choses mêmes quasiment neuves. Je n’attends pas longtemps avant de me décider à le saisir et traîner l’objet derrière moi, dans un boucan d’enfer. Heureusement que ce n’est pas très loin de l’appartement…

C’est en sueur cependant, que j’arrive finalement devant le bar, les pieds de métal ayant raclé le bitume jusque là. Je me rends compte que je ne vais pas parvenir à le monter seule sans risque de me faire trucider par les locataires. Idiote. J’aurais dû y penser en prenant ce truc avec moi...j’ai l’air fine comme ça. Devant le bar, assise au milieu du cadre de lit métallique comme un capitaine dans son navire. C’est en levant la tête que j’aperçois un visage à la fenêtre de l’appartement voisin du mien. D’un bond, je suis sur mes jambes, allant me planter sous la fenêtre.

- Bonjour ? Je m’excuse mais...seriez-vous d’accord de m’aider ? Je suis votre nouvelle voisine et...heum...j’ai été un peu trop ambitieuse je crois avec ce...lit.

Je pointe du doigt le monstre de métal, noir avec la peinture qui s’écaille par endroit pour dévoiler le métal de l’armature.

- Je n’ai pas grand-chose à offrir en échange, mais...il y a des bières fraîches dans mon frigo...sinon...heum...s’il-vous-plaît ?

Je lui offre mon plus beau sourire, la main au-dessus des yeux pour me protéger du Soleil. Je sais bien jouer les demoiselles en détresse quand j’en ai besoin.

15
Lorsqu’Edwina entendit sonner, elle sursauta presque, mais son coeur se mit à bondir d’excitation dans sa poitrine. Une sorte de mélodie sur fond de «Le dîner est serviiii» de son giron en ébullition. Si elle n’avait pas été un minimum éduquée, elle aurait tapé dans ses mains en sautillant sur place. Mais au lieu de cela, elle se dirigea vers la porte pour écouter ce qui se disait dans le couloir. Jin semblait s’extasier sur sa demeure et elle en fut plus que ravie. C’était plaisant de savoir que des gens étaient capables d’apprécier le style outrancier de l’architecture qu’elle avait choisie elle-même. Rosie le conduisit ensuite auprès d’elle, qui s’était reculé rapidement afin que personne n’apprenne qu’elle était en train d’espionner comme une enfant qui attend son cadeau de Noël…

«Ne soyez pas si formel ! Appelez-moi Edwina.»

Edwina s’avança en parlant, lui tendant la main afin de recevoir un baiser comme elle avait l’habitude que ce fut fait. Elle aimait déjà ce qu’elle voyait et savait parfaitement ce qu’elle trouverait en-dessous. Ce qui lui plaisait particulièrement. N’était-ce pas odieux, bien qu’excitant, de connaître la nudité quelqu’un alors que ce quelqu’un ne connaissait pas grand-chose de vous ? Oui. Mais elle savait être odieuse dans sa conception des choses, la dame Papadakis. Elle resta à le contempler un moment, puis avisant que Rosie était toujours présente, elle se pencha pour la regarder droit dans les yeux.

«Merci...Josie ! Vous pouvez...eh bien nous laisser. Faites préparez de quoi alimentez ce corps d’Apollon voulez-vous ?» Puis, se remettant face à lui, ses yeux plongés dans les siens avec un sourire éclatant de blancheur. «J’imagine que vous avez faim après ce long voyage ? La nourriture dans les avions n’est pas exceptionnel. Même dans mon Jet et je le déplore...et m’en excuse.» Elle s’était approchée et posa sa main baguée contre le torse, en appréciant la dureté. «Venez. Je vous ferai visiter plus tard et nous irons voir votre chambre. Pour le moment, il faut que nous fassions plus ample...connaissance.»

Edwina pianota de ses ongles longs sur le torse et retira sa main en une caresse délicate qui glissa jusque sur le ventre tout aussi musculeux, elle le savait pour l’avoir vu dans des films. C’est comme à regret d’ailleurs qu’elle se détourna.

«Suivez-moi...Jin.»

 Edwina les conduisit vers une baie vitrée qui couvrait l’arrière de la grande pièce, ouvrit la porte sur une terrasse ensoleillée au sol de pierre blanche. Il y avait des colonnes et un toit en demi-sphère qui les protégerait du Soleil. Là, des sièges confortables les attendaient, avec une table décorée de fleurs. Un vaste jardin les entourait, avec une piscine dessiné comme un immense bassin de pierre naturelle. Elle avait demandé à ce que ce petit havre de paix...enfin...petit. Soit dessiné comme s’il s’était agi du jardin des dieux.

«Installez-vous, Josie va nous apporter de quoi grignoter et boire. Il fait une chaleur étouffante aujourd’hui...» Ou alors c’était elle et ses vapeurs. Mais elle eut la délicatesse de n’en rien dire. «Je vous suis si reconnaissante que vous ayez accepter de venir ! Surtout que ce n’est pas tout près, le Japon !»

Le parfum que dégageait la déesse avait quelque chose de particulier. Une fragrance que l’on n’aurait pu nommer et qui donnait aux personnes se trouvant à son contact, envie de se détendre, de profiter, de rire...un parfum de bonheur et de plaisir. Ses employés n’y étaient pas sensibles autant que les personnes qu’elle ne côtoyait que rarement. Comme une forme d’accoutumance protégeait les habitués de la dame Papadakis de l’attraction que pouvait opérer la senteur divine.

«Mais je parle...je parle...dites-moi plutôt ce qui vous a fait accepter. Et soyez honnête surtout, je ne me vexerai jamais.» Disait-elle. Si une connaissance de la dame s’était tenue présente, elle se serait étouffé devant ce «pieu» mensonge.

Rosie apparut avec un plateau, suivit de deux domestiques qui déposèrent ainsi, des fruits, figues, raisins, baies, pommes, mais aussi une assiette de fromage, surtout du fromage de chèvre, ainsi qu’un panier de petit pain et autre viennoiserie. Il y avait là de quoi nourrir un régiment, sans parler des viandes et charcuteries. En boisson, il y avait divers jus de fruits dont une jarre d’un liquide ambré. Une sorte d’alcool léger au goût de miel, qui rappelait à Edwina l’ambroisie dont elle raffolait au temps où elle siégeait encore sur l’Olympe.

«Laissez, je vais servir monsieur...» Elle dit cela à ses employés, qui s’en allèrent en les laissant seuls. «Permettez ? Que désirez-vous boire ? Après...promis, je me tais et je vous laisse parler.»

 Elle rit de ce rire de poitrine charmant. Elle n’était pas toujours aussi bavarde, mais la liesse qui l’emplissait de voir venir Jin à elle, lui donnait envie de babiller pendant des heures, afin de ne pas trop penser à son ventre qui avait faim et pas de nourriture, pour une fois.

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