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Prélude / Re : Lioren La Grise [Serevalidé]
« le: vendredi 03 janvier 2025, 13:32:18 »Prélude / Re : Diamant, l’elfe sorcière au passé brisé et à l’âme douce [Vanéalidée !]
« le: lundi 23 décembre 2024, 08:38:03 »Prélude / Re : Vance Dax -- Step Aside!
« le: dimanche 10 novembre 2024, 13:33:59 »Le coin du chalant / Re : Vous ouvrez lentement les portes et...
« le: vendredi 18 octobre 2024, 15:12:25 »Place publique / J'te finis ça en deux baffes. [Mirena]
« le: mercredi 16 octobre 2024, 23:55:58 »Le réveil fut un peu brutal pour le demi-orc. Edmund était venu le réveiller assez tôt pour qu'il puisse l'accompagner au grand marché. C'était assez courant que cela se fasse ainsi, surtout lorsque les vivres s'amenuisaient un peu trop vite à son goût. Le cuisinier de la Clairière était assez stricte sur tout ce qui concernait la nourriture. Il se sentait toujours pousser des ailes lorsqu'il ramenait des aliments plus exotiques les uns que les autres, afin de ravir les papilles des Muses, ainsi que des clients et de la mère maquerelle.
" En route, mauvaise troupe ! "
Droekor ronchonnait. Sa nuit fut courte. Il faut dire que le demi-orc, bien qu'un peu rustre, était du genre jovial et s'entendait facilement avec tout le monde. C'était aussi pour sa taille, sa singularité, qu'il était apprécié par la gente féminine. Il était rarement contre, mais les femmes qui voulaient se payer ses services, notamment ses extras, devaient signer un document qui affirmait que la Clarière n'était en rien responsable si des demoiselles se plaignaient de douleurs après avoir « consommé » le Colosse. Fort de ses deux mètres trente-huit, il ne passait pas inaperçu et éveillait bien des fantasmes auprès des demoiselles. Rien ne lui résistait, pas même la plus frigide des demoiselles.
La nuit dernière, il avait dû en satisfaire deux...Deux amies, amantes, qui cherchaient quelque chose de nouveau. Qui aurait pu croire que la petite bourgeoisie avait ce genre de penchants ? Quoiqu'il en soit, les deux jeunes femmes s'en étaient données à cœur joie et s'en étaient allées vers les trois heures du matin, Droekor les ayant escortées jusqu'à bon port.
Il grogna contre Edmund, se leva de son immense lit, nu comme un ver, avant de s'approcher de son armoire et de s'habiller simplement. Une tunique blanche ne lui cachait pas vraiment le torse, et encore moins son long gilet aux couleurs des eaux profondes. Même s'il n'allait qu'aider le cuisinier dans sa recherche de vivres, il restait néanmoins qu'une Muse et représentait la Clairière en dehors des murs. Il se devait d'être propre et séduisant à la fois, et à sa façon également, sans dénaturer ce qui faisait son charme de nounours. Un pantalon de cuir, ajusté d'une large ceinture, ses bijoux habituels...Le voici enfin prêt. Il rejoint ensuite le cuisinier à la grande entrée du bâtiment, avant que le duo ne se dirige vers le marché.
Les ruelles encore sombres étaient presque désertes. On avait beau être en plein centre de Nexus, une des plus grandes métropoles de Terra, il ne faisait pas forcément très bon de se promener dans l'obscurité de la ville. Seuls les plus téméraires se baladaient pour atteindre leur destination, beaucoup se rendaient au marché. Sur la grande place publique, plusieurs étales étaient déjà installées. Les marchands voulaient être les premiers, histoire de ne pas être gênés lors de leur installation et l'acheminement des marchandises. Beaucoup venaient pour y acheter les vivres pour leur boutique, quand d'autres s’agglutinaient déjà devant les estrades des marchands d'esclaves. Le Colosse grimaçait à chaque fois. Il aurait pu y être pendant longtemps s'il n'avait pas tapé dans l’œil de Céleste. Il lui en était grandement reconnaissant. Elle lui avait offert une seconde vie et il lui en serait redevable tout le reste de sa vie.
Edmund commençait à amasser diverses sacs aux bras du demi-orc, jusqu'à ce qu'il soit satisfait de ses achats. On aurait presque dit une demoiselle de la noblesse nexusienne en train de faire les boutiques tendances avec son valet. Allez savoir si une coquette robe allait bien à Edmund...Rien qu'à cette pensée, Droekor pouffa sans réellement se retenir, le sourire aux lèvres et les yeux rieurs.
Ville-Etat de Nexus / Re : Qu'est-ce à dire que cette diablerie ? |pv le domaine des muses ]
« le: mercredi 16 octobre 2024, 23:53:31 »Ilyana secoua ensuite les mains, refusant de partager le repas qu'elle avait ramené spécialement pour lui. L'elfe fit une légère moue triste, voyant Einrich manger debout, alors qu'elle lui avait dit de s'installer à son bureau. Même s'il salissait l'endroit, ce n'était pas grave. Les Muses faisaient leurs corvées, même Yema s'y mettait, utilisant la magie comme la majestueuse sorcière qu'elle était. La jeune femme observa cet homme attentivement, voyant le visage de celui-ci s'adoucir un peu en dégustant le plat d'Edmund. Sa question, qui vint par la suite après avoir fini une délicieuse bouchée, la fit sourire. L'Aimante ourla ses lèvres pulpeuses, une étincelle de curiosité et de bienveillance dans les yeux, avant de répondre à la question d'Einrich.
" Tout dépend de ce que vous sous-entendez en disant longtemps. Je suis là depuis presque une décennie. Disons que je ne compte plus vraiment mes années. "
Le passé de l'elfe sylvain n'était pas tout rose, tout comme la plupart des Muses qui résident à la Clairière. Rejetée des siens à cause de son physique trop alléchant, devenue petite chose dans les mains d'un esclavagiste, puis jouet préféré d'un noble, Ilyana avait atterri chez Dame Albame comme paiement des dettes que devait son ancien maître, à la bâtisse. Céleste avait accepté l'échange et avait finalement rendu sa liberté à la jeune femme à la peau de nacre. Martyrisée et n'ayant pas d'autres endroits où aller, ne souhaitant pas prendre de nouveau le risque de se faire attraper par des esclavagistes et se retrouver à servir de jouet sexuel, la mère maquerelle proposa à l'elfe de devenir une Muse et celle-ci accepta. C'était le meilleur choix à faire, et il faut dire que Céleste Albame avait de bons arguments. Ilyana se sentait curieusement en sécurité. Elle qui n'avait vécu que du rejet, de l'abandon, l'humiliation également, avait trouvé au sein de ces murs une véritable famille. Ils n'étaient en aucun cas reliés par le sang, mais tous étaient soudés grâce à la propriétaire de la Clairière, et prenaient soin les uns des autres.
Ilyana garda son doux sourire, toujours attentive à Einrich, prête à lui proposer son aide pour quoique ce soit.
" Je suis plus âgée que je n'en ai l'air. Si vous avez des questions, n'hésitez pas ! "
Un léger rosé vint donner des couleurs aux joues de ce visage pourtant si pâle d'habitude. Elle s'avança pour s'asseoir gracieusement sur le bord du lit près de la fenêtre, son regard se perdant un instant dans le jeu de lumière filtré par les rideaux de feuilles. Puis elle continua, son ton toujours aussi doux.
" J'ai remarqué que vous...m'observiez étrangement...N'avez-vous jamais croisé d'elfes auparavant ? "
Elle observa Einrich avec une attention délicate, essayant de comprendre ses pensées et ses inquiétudes. Ilyana s'était aperçue que le regard de l'homme n'était en rien malsain. Au contraire, il semblait emprunt d'une curiosité presque enfantine, un peu comme un gamin qui découvrait le monde pour la première fois. Peut-être que de là où il vient, il n'y avait aucun clan elfique. Cela semblait tellement peu probable, les elfes peuplant en général les bois de Terra pour s'y cacher des autres races, mais certains groupes s'étaient habitués aux contrées les plus inhospitalières, et d'autres encore, plus solitaires, parcouraient tout Terra sans distinction aucune. N'oublions pas Nexus qui, à elle seul était un véritable noyau de rencontres multiraciales. La Clairière des Muses en était un parfait exemple d'ailleurs : hommes, femmes, humains, dragonne, mi-orc, loup-garou, elfe, djinn, sorcière, et j'en passe...
" Vous suis-je si étrange, à vos yeux ? "
Pas dans le mauvais sens mais l'Aimante sentait bien qu'elle lui paraissait comme une curiosité sensible, presque enivrante, sans pour autant avoir un regard déplacé, voire obscène envers elle. Ilyana en avait l'habitude depuis qu'elle avait gagné en formes en vieillissant, déjà chez les elfes sylvains. Ici, elle les vendait...Alors, même s'il l'avait regardé avec envie, elle aurait rougi, c'est certain, mais elle ne s'en serait pas offusquée. C'était ainsi chez les Muses, et c'est aussi pourquoi l'elfe était appelée L'Aimante. Tout chez elle n'était que douceur.
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: samedi 13 juillet 2024, 01:50:18 »Ville-Etat de Nexus / Re : Qu'est-ce à dire que cette diablerie ? |pv le domaine des muses ]
« le: samedi 13 juillet 2024, 01:11:39 »Pas magicienne pour un sou, en énonçant ce qu'elle souhaitait chercher, plusieurs livres sortirent des étagères et vinrent se poser sur le bureau. Ainsi entourée de volumes poussiéreux et de parchemins abîmés, Yema parcourut les pages de ses doigts fins, avec une précision presque rituelle. Sa concentration était totale, son esprit agile analysant chaque mot, chaque symbole, à la recherche de la plus petite information sur des portails instables.
De l'autre côté de la porte, dans le couloir, Ilyana avait pris une des mains d'Einrich pour le rassurer. Ses gestes, ses paroles, tout était d'une douceur incommensurable. Elle en était l'incarnation, portait bien son surnom de L'Aimante. Néanmoins, il semblait presque « vexé » d'être appelé sire, alors l'elfe prit sur elle.
" Comme vous voulez, Einrich. Cependant, je suis là pour m'assurer que votre séjour soit le plus agréable possible", répondit Ilyana avec douceur, sans lâcher sa main. " Et ne vous inquiétez pas, je ne considère pas cela comme une perte de temps. Vous n'êtes pas une perte de temps. Nous sommes tous là pour vous aider ! "
Toujours avec bienveillance, elle garda la main d'Einrich dans la sienne. Elle le guida à travers les couloirs sinueux de la bâtisse, l'atmosphère changeant subtilement au fur et à mesure de leurs pas. Pour casser avec la blancheur des sols et des murs, la décoration des sols et des murs, la décoration des lieux tenait en quelques commodes simples ou petites tables le long des couloirs, ainsi que des tentures représentant des scènes mythiques ou des créatures fantastiques, ajoutant une pointe de mysticisme et de grandeur à l'endroit.
Enfin, ils arrivèrent dans un recoin qui semblait bien plus tranquille, indiquant de sa main libre une jolie porte. Les sculptures dans le bois ressemblaient à des éléments de la nature, probablement des symboles de l'origine de la demoiselle. Gentiment, elle se détacha de l'homme et ouvrit la porte, lui laissant le plaisir de passer le premier et de découvrir la pièce.
A contrario du couloir aux couleurs pures, l'ensemble de la chambre était dans des tons plutôt sombres. Non pas que cette enfant était démoniaque comme sa consœur, la pièce donnait l'impression d'être en plein forêt. Elle embaumait même le pin, avec quelques notes d'humus frais. Énormément de plantes champêtres ornaient les lieux. Ils étaient pourtant toujours à l'intérieur de la Clairière et nulle part ailleurs...Le sol est constitué d'un bois poli, recouvert ici et là de tapis de mousse douce et tissés à la main, avec des motifs floraux et forestiers. Les fenêtres laissaient peu entrer le soleil, et pour cause, des lourds rideaux faits de feuilles tombants filtraient le moindre rayon éclatant, offrant néanmoins un jeu de lumière douce et enchanteresse.
Il existait peu de meubles dans cette pièce, ou pour être plus précis, la plupart semblait fusionner avec les murs et le plancher. Une armoire par ci, une coiffeuse par là, une petite bibliothèque, rien de très extravagant en soi. Seule l'alcôve sortait du lot. L'arche était faite d'un tronc noueux, aux branches s'entrelaçant. S'y trouvait là un lit gigantesque, idéal pour accueillir bien plus qu'une personne, ou tout du moins, une grande personne du gabarit d'Ilyana. Le coin paraissait douillet, à l'image de sa propriétaire.
" Bienvenue dans ma chambre ! Vous pouvez vous y sentir comme chez vous. Mettez-vous à l'aise, Einrich. ", dit-elle innocemment.
L'Aimante lui laissa le temps et le loisir de s'installer convenablement dans la chambre, lui indiquant qu'elle reviendrait vers lui dans peu de temps. Elle quitta la chambre, laissant Einrich seul avec ses pensées et autres envies. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, presque trente si on souhaitait être plus précis, l'elfe retourna dans sa chambre, toquant à la porte au préalable pour indiquer sa venue. Elle tenait alors un plateau avec un pichet d'eau ainsi qu'un autre avec du vin rouge parfumé, une assiette d'un ragoût fumant au cerf, accompagné de ses petites carottes et pommes de terre. Elle le déposa sur le bureau, à côté de la chaise, puis s'adressa à son invité avec un grand sourire sincère.
" Je vous ai ramené de quoi vous sustenter. J'espère que cela vous plaira ! Ah oui, Edmund m'a bien précisée de vous dire que ce n'est pas empoisonné et que si vous avez besoin que je vérifie la nourriture ou les boissons, ce sera avec plaisir de vous rassurer. "
Le cuisinier avait été mis au courant de la situation et s'était mis un instant à la place de cet inconnu. Même avec les meilleures intentions, on ne pouvait empêcher quelqu'un d'être suspicieux envers ses nouveaux hôtes. C'est pourquoi Ilyana se portait volontaire pour se prêter au rôle de goûteuse.
One Shot / Re : Le plaisir au fond de l'impasse [Pv.]
« le: dimanche 30 juin 2024, 18:41:14 »Bien que cessant toute caresse, la dernière vague de son orgasme vint filer en deux les traits du magnifique visage de la courtisane. Surprise ? Elle ne l'était pas vraiment. Déçue ? Peut-être un peu. Il n'avait pas tenu bien longtemps après ses premières caresses buccales. Il s'agissait là de sa première fois visiblement, et même si Ciryse ne pouvait garantir que cela l'était vrai, son ego en prenait un petit coup. Comment savoir si le jeune homme avait atteint le septième ciel de par son inexpérience ou bien était-ce parce qu'il subissait tout le talent de La Charmante ? La demoiselle avait de quoi un peu douter sur ses capacités, mais en réalité, elle n'en avait cure. Le résultat importait plus que son état d'âme.
Essoufflé, le corps tremblant, Thibault croisa le regard de la jeune femme au visage parsemé de sa semence. Alors qu'il rougissait autant qu'il se confondait en excuses, la belle papillonna des cils, un brin surprise. Un soupir amusé s'échappa d'entre ses lèvres charnues et souillées alors qu'elle se redressa avec grâce, se dirigeant vers une des tables de chevet, afin d'en sortir un mouchoir en tissu. D'un geste délicat, elle le passa sur sa peau pâle salie, retirant ce qu'il restait du plaisir du jeune homme, bien qu'il n'en faisait que des compliments. Toujours souriante, elle prit le temps de lui répondre.
" Merci Thibault. Il faut dire que je ne m'attendais pas à ça, bien que cela ne soit en rien déplaisant. "
Elle ne se montrait pas vexante, loin de là, mais elle ne s'était pas attendue à ce qu'il se montre aussi...contrôlant. La Charmante, ainsi débarbouillée, s'approcha du jeune noble, effleurant son membre trempé du bout des doigts. Ses deux saphirs brillaient d'une lueur coquine lorsqu'elle vint lui susurrer quelques doux mots chauds au creux de l'oreille.
" Ce n'était que le commencement. "
Délicatement, Ciryse lui attrapa la main droite, le guidant vers le lit. À son tour, elle prit place sur le lit, y grimpant félinement à quatre pattes, avec un déhanché à se damner. Alors que le nobliau était toujours debout face au lit, elle se retourna pour se dévoiler entièrement. D'un mouvement sensuel, elle lui ouvrit l'accès à son jardin secret sans aucune honte.
" Touche-moi...Viens me découvrir. "
Qu'il vienne l'examiner de plus près. Qu'il vienne la goûter avant de passer au plat principal...
Ville-Etat de Nexus / Re : Du temps à muser ? [Lee & La Clairière des Muses]
« le: dimanche 23 juin 2024, 23:17:36 »Ce Lee Sin ne présentait pas forcément bien, mais c'était sa marque de fabrique. Son corps tout entier n'était que muscle, alors qu'il donnait l'impression d'être en haillons. L'homme était reconnu par ses pairs dans le milieu magique, et bien sûr que des échos étaient parvenus aux oreilles de Céleste. Il faudrait être un paria de Nexus pour ne pas connaître ce nom, ou alors être complètement étranger à la magie, chose que Céleste n'était pas.
" Votre réputation vous précède, messire Lee Sin. "
Son ton était toujours doux, comme une hôte accueillant sa clientèle., bien que son sourire restait énigmatique. La jeune trentenaire savait jouer de son charme pour hypnotiser les personnes avec qui elle conversait, sans se forcer, comme si elle avait toujours fait ça. Et ce n'était pas totalement faux.
Souriante face à l'aveugle, elle se sentit sondée, sentiment désagréable mais qui ne la fit pas ciller. Céleste Albame se posait mille et unes questions sur la venue d'un tel individu dans son établissement. Le laissant expliquer la raison de sa visite, la propriétaire arqua un sourcil, surprise d'une telle information. Son regard, aux allures de soleil brûlant du désert, se porta sur ce que l'individu sortir de sa sacoche. Il dévoila alors une sorte de sulfure rougeâtre, semblant brûler de l'intérieur.
Dame Albame observa le sulfure rouge avec un intérêt manifeste, ses doigts fins et délicats effleurant à peine la surface polie de l'objet. Le feu crépitant à l'intérieur semblait captiver son regard, comme si elle cherchait à percer ses mystères. La jeune femme l'analysa, toujours attentive aux paroles de l'homme. Elle leva ensuite les yeux vers Lee Sin, ses prunelles dorées et perçantes exprimant une curiosité mêlée de prudence. Il souhaitait en récupérer un autre sulfure presque à son identique, non sans compensation visiblement. Ses paroles la firent sourire davantage, déposant l'objet face à Lee, un léger rire s'échappant d'entre ses lèvres charnues.
" Vous me dites ne pas vouloir douter de moi, mais le puis-je envers vous ? Vous dites être envoyé par le conseil de l'académie, mais comment puis-je en être certaine ? Certes, vous n'êtes pas n'importe qui et votre nom fait écho à bien des affaires dans le domaine magique, mais qu'est-ce qui me prouve que vous n'agissez que pour le conseil et non pour vos propres intérêts ? "
Ses interrogations étaient légitimes, à n'en point douter. Elle se pencha légèrement en avant, les coudes sur son bureau, les doigts s'entrelaçant pour servir de coussin à son menton.
" Je ne vous connais pas, monsieur. Je ne peux vous faire confiance. Qui plus est, si un tel objet était entre ces murs, croyez-moi que j'en serais la première au courant. Sauf qu'il n'en est rien. Vos informateurs ont dû se tromper. L'erreur est humaine, après tout..."
Malgré son sourire toujours présent, le ton de sa voix était d'un sérieux infini. Céleste était une femme honnête, en aucun cas une menteuse. Si elle avait vraiment eu connaissance de la présence d'un telle chose et qu'elle était certaine de la sincérité et de la véracité de la demande de Lee Sin, elle lui aurait sûrement dit où trouver l'objet en question. Une contrepartie aurait été préférable aussi à ce moment-là.
" Permettez-moi de douter de l'honnêteté de votre requête. "
Le voyant marmonner, elle fronça les sourcils, suspicieuse.
" Encore plus si vous faites des messes basses. Je pourrais croire que vous êtes ici pour autre chose, et qui pourrait nous causer du tort. "