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« le: samedi 25 juillet 2009, 20:54:57 »
La fouine regardait la lune avec nostalgie, droit devant elle le ciel, la liberté, une autre vie, une vie autre que celle de Marie Catherie Bérangère...Une vie a présent qu'on lui interdisait et qu'on remplaçait par une vie scolaire...Dans deux semaines elle rentrerais chez elle pour les vacances, elle sentait déjà la boucle de la ceinture lui labourer la chair pour faire sortir le diable qu'elle avait au corps...Elle ne croyais pas que la vie qu'elle menait était l'oeuvre du diable...D'après ses parents éprouver du plaisir dans l'acte de voler les gens était mal...Mais ses parents étaient des nigauds, et dès qu'elle le pourrais elle partirait, elle avait encore cinq ans de ce régime a tirer...Et encore, c'était si le juge était clément, sinon elle resterais sous la tutelle de ses parents jusqu'a ses 21 ans, rien qu'y penser elle se sentait mal...Elle se sentait mal et déçue, surtout déçue par le fait d'avoir perdu un des seuls amis qu'elle avait cru avoir. La déception avait fait ensuite place a la peur dans son coeur quand il avait revélé sa vraie nature. Il lui avait fait peur...Elle avait vraiment cru pouvoir trouver quelqu'un qui l'aiderais a se sentir mieux en la personne de Noisette, mais en fait c'était cet horrible personne...Elle ne savait pas comment le dire, elle savait que c'était lui, même si c'était absurde qu'il ait rétréci pour s'ajuster a sa taille et changé d'apparence...Peut être était ce ça un démon.
Marie Catherine était là, regardant le ciel dans sa chemise de nuit blanche, ses cheveux détachés alors qu'elle observait les étoiles dans le ciel, si libres, si uniques...Elles n'étaient pas contraintes par la volonté d'un dieu imaginaire...Elle les regarda avec collère, a travers sa robe on pouvait voir ses jambes nues a laquelle se trouvait un gros bracelet de metal qui indiquerais sa fuite a quiconque. Rappellons les termes. Si le bracelet était détruit, la centrale le remarquerais et enverrais un signal au centre de police, si elle sortait du périmètre autorisé, la centrale enverais un signal au centre de police, si la centrale était détruite les policiers finiraient par le remarquer. Il n'y avait donc qu'un moyen d'enlever le bracelet: avec les clefs de celui ci, une clef et un pass détenus par la directrice de l'établissement et dont les seuls doubles existants étaient en possessions des professeurs responsables de Marie Catherine, ceux ci se trouvant quelque part dans le dortoir. Le dit dortoir n'était d'ailleurs pas une chambre individuelle, car trois autres filles dormaient également dans cette chambre, une dans un lit au desssus de La Fouine, les deux autres dans un lit superposé. Celle ci regarda les étoiles une dernière fois. Si dieu pensait qu'elle allait implorer son aide il se trompait lourdement...Elle ne demanderais d'aide de personne...Elle se débrouillerais seule et affronterais son destin sans compter sur lui.
Elle se retourna pour retourner au lit et se ficha alors que devant elle se trouvait le garçon, même que la dernière fois, sauf que celui ci avait les yeux bleux. Elle savait néanmoins qu'il pouvait se changer en toutes choses. Elle croyait qu'il s'agissait d'un démon, elle recula contre la fenètre et murmurra
"Va t'en, je ne veux pas être sauvée par toi. Si tu approche encore je crie."
Lança t'elle en suffocant, il l'avait carressé en des endroits interdits la dernière fois...Elle ne le laisserais pas recommencer...Lorsque les professeurs étaient venus a la piscine, ils avaient accouru et vu qu'il n'y avait personne, et que personne n'était présent dans le voisinage, Marie Catherine reçut une gifle pour ne pas avoir dit la vérité avant d'être privée de piscine pour l'année. Elle savait qu'elle s'exposait a des ennuis similaires si elle recommençait mais elle n'hésiterais pas a le faire