Les alentours de la ville / Re : Retour dérengeant [Pv Fujiko]
« le: samedi 27 avril 2019, 21:40:31 »Dans un film, une musique dramatique aurait ponctué ces révélations et le rictus à la fois horrifique et haineux de Fujiko. Au lieux de ça, ce fut juste le hennissement d'un cheval, et le vent qui soufflait dehors qui servit de fond sonore. Elle n'avait pas été la seule à avoir été arrachée de la Terre pour subir les folies de ce monde. Mais Fujiko ne put s’empêcher de penser que sa camarade d'infortune s'en était mieux tiré qu'elle, non pas qu'elle cherchait à montrer qu'elle avait plus souffert, mais elle aurait préférer subit le même sort. Elle n'aurait pas eu ses pulsions néfastes qui lui pourrissent la vie.
Elle remarqua que Konoka commença à pleurer, ce qui prît Fujiko au dépourvue, qui ne sachant pas quoi faire, resta interdite quelque seconde. Elle se leva finalement et alla la rejoindre, fessant fit de sa nudité, se mit à genoux et après quelque seconde d'hésitation, la prît dans ses bras et lui tapota la tête, regardant de côté pour ne pas voir ses seins. Elle remarqua tout de même que maintenant à quel point ils étaient gros, éprouvant même un pic de déprime et de jalousie en pensant à la sienne, une pleine face à une montage.
-T... t’inquiète pas... Tu... tu es de retour à la maison ! Bredouilla t-elle. C'est finis...
C'était un peu bateau comme phrase, voir cliché, mais l'intention était là. Ses yeux se baladèrent malgré elle vers la bosse sous la paille cachant tant bien que mal la grosse trique, ce qui lui fit réaliser, en plus d'amener de vieux souvenir, qu'elle n'était plus humaine, comme elle. Comment elle pourrait vivre à nouveau ici ? Elle se releva après un moment et se mit face à elle.
-Tu... tu sais tu n'a pas à te sentir différente ou rejeté ! Clamat t-elle. Je... j'ai... hem... je suis pas vraiment humaine.... dit elle en rougissant.
Elle leva une jambe, passa son index de sa main gauche sous sa chaussure, attrapa le bout du doigt avec son autre mais et tira dessus en poussant avec sa jambe et en tirant sur sa main gauche. Les articulations de son doigts se tordirent dans l'autre sens et son doigts s'allongea d'au moins 1 mètre. Elle perdit l'équilibre en fessant ça et tomba en arrière, sur ses fesses, ses jambes finissant contre celle de Konoka frôlant la trique au passage. Elle fit un sourire gêné, tandis qu'elle passait une main derrière la tête, l'autre la soutenant.
-Je suis... c... c'est... difficile à dire, mais tout mon corps est... est comme ça... , je suis élastique. Dit elle avec gêne. Je suis née... mu... mutante... je suis insensible à toute forme de coups physique et... on peut me déformer dans tout les sens. C'est ce qui a fait mon malheur... pendant ma... ma captivité... .
Ça mine s'assombrit, elle ferma les yeux et refoula un flot de souvenir désagréable, du moins elle l'aurait voulue pour tous. Elle les ouvrit et repris la parole en se relevant pour lui tendre la main... bêtement, pour la forme, sans trop savoir quoi faire après.
-En... en tous cas tu... tu peux compter sur moi ! Ma famille à l'habitude et... et je connais des gens qui t'accepterons... vue... vue qu'il m'accepte en connaissant ma nature. Dit elle en pensant surtout à sa meilleur amie, bien qu'elle ressentit un étrange sentiment.
Il n'était pas dit que Fujiko Zaraki laisserait une compatriote ayant vécue le même enfer qu'elle dans le besoin ! Même si elle lui rappelait de mauvais souvenir de par son physique, elle était une victime comme elle, une victime de ce monde affreux ! Peut être qu'il y en avait d'autre ! Des gens comme elles, kidnappés dans ce monde, traumatisés, transformés, torturés, violés. D'autre avait peut être besoin d'aide et d'assistance comme Konaka. Elle se devait de l'aider, la laisser tomber serait le pire déshonneur possible.