Candy était clairement à la hauteur de ce que Tracey avait imaginé. Non, en fait, elle était même encore mieux ! Belle, forte, pleine d’une assurance incroyable, le sexe était un domaine qu’elle maîtrisait totalement. Ici, sur Sux Island, elle avait l’impression d’être une païenne venant de rejoindre l’Élysée olympienne. La métaphore était forte, mais elle illustrait le sentiment que Tracey avait, celui d’avoir longtemps cherché, pendant des mois, si ce n’est des années, pour finalement trouver, à côté de Seikusu, une île parfaite. Oh, bien sûr, il y aurait des zones d’ombre à envisager, comme sa famille. Michaël la retrouvait toujours, et, même si Tracey avait expliqué à Candy qu’elle voulait se séparer de lui, fondamentalement, le fait qu’elle enchaînait les conneries et les relations difficiles avait toujours pour but inconscient de voir son père revenir vers elle, venant la récupérer, et lui montrant ainsi ce qu’il n’avait jamais pu réussir à faire : lui témoigner de l’affection et lui montrer qu’elle l’aimait. Mais, ici, les choses étaient différentes. Là, Tracey sentait qu’elle allait pouvoir s’installer durablement, que sa vie allait enfin prendre un sens. Alors, certes, elle devrait forcément en parler à son père avant qu’il ne débarque ici comme un pitbull enragé, mais, pour l’heure, elle voulait profiter de la situation actuelle.
Et la situation actuelle se passait avec Candy, qui, après lui avoir proposé de coucher avec John, se rapprocha encore d’elle. Si belle, si douce... Tracey se pinça encore les lèvres, et les entrouvrit, sentant les mains de Candy glisser sur son corps, puis la femme l’embrassa tendrement, sensuellement, et longuement. Tout à l’heure, elles s’étaient juste contentées de frotter leurs lèvres l’une à l’autre, mais là, Candy lui offrit un véritable baiser, long et appuyé, sa langue jouant contre la sienne, ses mains s’approchant de son aine et de ses seins.
« Hmmmm... »
Tracey soupira de plaisir, et posa sa main sur la nuque de Candy, caressant ses cheveux, et l’autre sur son épaule, la faisant glisser le long de la bretelle du soutien-gorge de Candy Suxxx. Ses doigts s’approchèrent de sa masse mammaire, et elle aussi caressa son sein, appuyant doucement dessus. Est-ce qu’ils étaient naturels ? Elle avait du mal à y croire, mais elle ne sentait pas non plus le silicone. Qu’est-ce que Candy avait bien pu faire ? Comment, à son âge, pouvait-elle être restée aussi belle et aussi somptueuse ? En vivant à Seikusu, Tracey avait souvent appris que le mysticisme était très présent dans la ville, et elle s’était souvent demandée s’il n’y avait pas, en effet, du surnaturel dans cette ville... Mais, pour l’heure, elle appréciait surtout les somptueuses lèvres de la femme. Candy l’embrassa assez longuement, et les minutes filèrent donc avec plaisir, les frissons de nervosité se diluant dans le corps de Tracey au profit de sensations plus maîtrisées et plus agréables : le plaisir. Il s’insinuait en elle, il se répandait dans son corps, au fur et à mesure que la femme l’embrassait.
Finalement, au bout d’un long moment, Candy rompit le contact, et Tracey lui sourit alors, devant bien admettre que, elle aussi, envisageait de recourir à la piscine pour lui faire furieusement l’amour. Commençant à prendre de l’assurance, elle répondit alors à Candy avec une certaine assurance, tout en déplaçant sa main de sa nuque pour caresser sa joue.
« Oh, mais je compte bien t’accrocher sur mon tableau de chasse, Candy... »
Candy se releva ensuite, et, main dans la main, les deux beautés filèrent dans la hacienda. La nervosité de Tracey avait diminué, au profit d’un plaisir fort, d’un désir puissant qui ne demandait qu’à s’exprimer. Oui, elle était prête à faire tout ce qui était en son pouvoir pour rester ici. Candy voulait qu’elle brille ? Tracey allait lui montrer de quoi elle était capable ! Le duo rejoignit une série de chambres. Tracey avait regardé beaucoup des films de Candy Suxxx, et reconnut donc certaines chambres, dont celles où elles s’installèrent. C’était là, sur ce grand lit, que deux couples s’étaient envoyés en l’air dans une vidéo, deux ganguros qui s’embrassaient entre elles tout en étant empalées sur les verges tendues de deux hommes... Entre autres choses.
Mettant en place une caméra, Candy commença donc le show. S’installant à côté d’elle, Tracey resta silencieuse, observant les lieux, ce luxe, cette opulence, cette luxure silencieuse... La star du porno lui délivra ses dernières instructions, et Tracey hocha doucement la tête, faisant signe qu’elle comprenait bien ce qu’on lui disait.
« Pas de soucis, Candy, j’ai déjà participé à des castings beaucoup moins intéressants que le tien ! »
Après tout, il ne fallait pas croire qu’elle était une jeune nymphette vierge qui n’avait encore jamais vu de sexe. Tracey avait déjà commencé à faire le tour des bouges seikusiens, et, après avoir suivi son éducation à Mishima, elle était déjà, de base, très bien avancée dans la perversion. Candy se mit donc à parler, avec un naturel fort. Il y avait en effet plusieurs streamings sur son site, et toujours quelques milliers de viewers en moyenne. Tracey avait déjà fait des trucs crades devant les caméras, mais sans jamais avoir une telle diffusion.
Trsè naturellement, Candy parla donc à ses fans, ses « followers », puis se retourna vers Tracey. Celle-ci, assise sur le rebord du lit, jambes croisées, lui sourit alors, avant de lui rendre la parole. Tracey observa alors l’objectif de la caméra.
« Eh bien... Salut à vous ! Je m’appelle Tracey, et j’ai grandi à Seikusu, tout en naissant aux États-Unis. Et, pour être entièrement honnête, dès que j’ai entendu parler de Candy Suxxx au lycée, je me suis toujours intéressée à toi. Tu... Tu es clairement un modèle pour moi. »
Elle oscillait entre regarder la caméra et Candy, avouant sans difficulté ce qu’elle pensait :
« Je n’ai aucune ambition particulière, je n’ai pas envie de devenir avocate, politicienne, ou quoi que ce soit d’autre. J’ai toujours eu un appétit précoce dans le sexe, et j’ai très vite compris que, sans être nympho’, j’avais envie de passer ma vie à m’éclater. Pour moi, être ici, c’est l’aboutissement d’un rêve, celui d’être avec mon idole, et j’espère bien que vous aimerez voir mon corps, petits pervers ! »
Tracey souffla alors un baiser en direction de la caméra, puis, profitant de cette transition, se redressa, afin de passer à la suite du programme de Candy : zoomer sur ses formes alléchantes... Sans se priver !