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« le: vendredi 09 juin 2017, 17:44:15 »
.I D E N T I T Y
○ Douglas Pierce
○ 23 ans
○ Humain
○ Mâle hétérosexuel expérimenté
○ Professeur de littérature
.S T Y L E & M I N D
En règle générale, Piers-sensei est plutôt apprécié par la population lycéenne. Bien entendu, son jeune âge est un atout pour mettre en confiance les élèves mais sa plutôt sympathique petite gueule d'ange joue aussi pour beaucoup : les filles apprécient les traits fins et réguliers de cet "adulescent" pour la beauté qu'ils dépeignent ; une beauté gracieuse aux accents parfois un peu androgyne (un atout selon les canons de beauté en vigueur dans l'archipel) qui n'est que davantage mise en avant pour la blancheur laiteuse de sa capillarité -portée mi-longue et rabattue vers l'arrière d'un geste de main ingénu de temps à autres- et surtout sublimée par ces immenses yeux bleus, lagons d'une innocence presque virginale.
Douglas est bel homme, pour le moins fort charmant, et ne l'ignore pas.
C'est avec goût et assurance qu'il vêt le mètre quatre-vingt qu'il balade dans les couloirs du lycée et les rues de la ville, couvrant son corps élancé à la musculature fin et délicatement ciselée de vêtements modernes et colorés, loin de l'austérité coutumière du milieu enseignant. Ainsi, on lui prête un penchant pour le monde de la mode dont il s'amuse et se flatte, discutant parfois avec quelques élèves "éclairés" des dernières tendances et des derniers podiums sans pour autant les juger ou prétendre éduquer leurs goûts -là n'est pas son rôle.
Si Piers ne porte pas de bijou, on le reconnaît souvent à ses fidèles lunettes autant qu'à son style vestimentaire. Il souffre de légers problèmes de vue, qui l'empêchent de voir correctement de loin.
Enfin, détail qui pourrait avoir son importance pour les plus gourmandes du lectorat qui auront été plus loin que les informations générales du début de fiche, Douglas est particulièrement bien loti centimétriquement parlant, ce que son gabarit poids plume ne laisse pas forcément deviner.
Apprécié donc, on l'a dit. Mais pour quoi ? Sa belle gueule, son style, sa queue ? Si il y a un peu de tous ces éléments pour diverses parts, Douglas Piers s'avère surtout quelqu'un d'aimable et pédagogue qui met naturellement en confiance -chose dont il joue souvent avec les femmes pour obtenir d'elles les faveurs qu'il attend et dont il est bien évidemment friand.
Sympathique, cette personne souriante sait tenir les conversations avec à peu près n'importe quel interlocuteur et se montre une oreille attentive et disponible ainsi qu'un excellent compagnon de soirée et de sortie, qui n'a pas peur de s'amuser et qui n'est pas aussi précieux qu'on le dit.
Mais alors, candide sainte Nitouche ? Et bien, pas vraiment. Doug aime les femmes et le plaisir, mais pas tellement de s'encombrer de relation soutenues qui finissent toujours (d'après lui) par être linéaires et chiantes à mourir. Le prof et un noceur qui prend ce dont il a envie pour n'en garder comme trace qu'un numéro dans son répertoire pour les jours de disette.
Pour parvenir à ses fins, Piers use de tous ses charmes et même d'un poil de manipulation. Et ce même au sein du lycée, territoire de chasse giboyeux si il en est ! Cependant, l'enceinte scolaire constitue pour Douglas un véritable paradoxe. En effet, c'est un professeur passionné et sérieux, aimant son devoir de transmission. Son poste à une réelle importance pour lui, il retire de son diplôme une sérieuse fierté... mais use de sa place pour en tirer les avantages qui l'arrangent pour assouvir ses vices avec les attrayantes disciples en uniforme, souvent au sein même de l'établissement.
Paradoxe douloureux mais bel et bien savoureux, péché qui pourrait bien un jour lui coûter très cher...
.H I S T O R Y
Comme son nom ne l'indique pas, Douglas est bel et bien japonais et fier de l'être. Son patronyme des plus exotiques n'est pas de son fait mais de celui de ses deux parents, deux gentils doux-dingues fondus de J-pop et autres courants musicaux tout à fait nippons qui pendant un temps voulaient monter leur propre groupe. Le projet échoua lamentablement, mais laissa des traces : renommés Piers à l'état civil dans un élan de folie, le couple eu dans la foulée son premier rejeton et lui donnèrent un prénom accordé au style en utilisant le nom de scène du paternel. Et voilà comment Seikusu se dota d'un "Douglas Piers" dont on retrouvait des traces pourtant jusqu'au dernier shogunat de l'Archipel.
De ses parents fantasques et hauts en couleur, Doug obtint sa belle ouverture d'esprit et sa facilité à accepter naturellement un peu tout et n'importe quoi -pas difficile quand votre père est convaincu que Jésus était probablement un Kamen Rider et Sa mère l'envoyée d'une nation extra-terrestre l'ayant conçu pour sauver l'humanité- mais se retrouva scolairement déficient, ses parents ne montrant pas grand intérêt pour l'éducation et ses senseï ne le poussant pas dans une voie acceptable. Ce fut de son propre chef que Douglas remonta la pente, pour la réputation de ses parents : il ne voulait pas que père et mère fussent stigmatisés pour ses errances et leur étonnante vie. Aussi força-t-il ses efforts, se découvrant un intérêt réel pour l'apprentissage et l'éducation telle que les maîtres la délivraient. Rapidement, Douglas se décida quant à son avenir.
Il serait enseignant, loin du moule austère et pour trop cadré qui l'avait délaissé lorsqu'il en avait eu besoin.
Si vous attendez là un événement improbable qui serait venu bouleverser l'ordonnancement d'une vie ordinaire, vous serez vite déçus. Il ne se passa rien de très particulier dans la vie de Douglas. Ni surnaturel ni paranormal, ni aventure incongrue ou découverte d'un pouvoir étrange : Piers mena une vie tout à fait tranquille et sans fausse note, menant enfance et adolescence dans une félicité qui s'amplifia avec ses premiers émois amoureux et fit naître son intérêt solide pour la gente féminine et les moyens de séduire cette dernière. De sa passion pour le sexe naquirent ses premières manipulations et son attirance pour la mode masculine, élément nécessaire à ses "plans" tendancieux.
En parallèle, Douglas attaqua les premières marches sur le chemin de la chaire professorale et se montra bien plus disposé qu'il n'y sembla : déjà en avance lors de son propre parcours scolaire, il fut rapidement un des plus jeunes professeurs ordonnés et placés à Seikusu, à tel point qu'il fit la couverture de quelques journaux locaux.
Alors que Douglas abordait sa première année en tant qu'enseignant, il s'aperçu que la chose était moins évidente qu'il ne l'avait pensé. Peut-être avait-il idéalisé le travail ? Toujours est-il que le jeune homme se cassa les dents sur ses premières classes et dû prendre sur lui pour avancer. Et même si il put compter sur un ou deux collègues compatissants, c'est par l'écriture que Piers se sorti des premiers signes d'abandon. En effet, il se mit à tenir un blog de nouvelles décousues qui trouvèrent assez leur public pour que l'auteur recueille quelques compliments qui le poussèrent vers l'avant.
Et, de fil en aiguille, Douglas se retrouva à s'impliquer autant dans ses histoires que dans sa volonté d'être le professeur dont il rêvait. Le blog prit différentes tournures et s'offrit quelques refontes de styles jusqu'à ce que Piers puisse dégager un ensemble de personnages qui stimulèrent sa créativité alors que cela lui donnait des ailes pour avancer dans son IRL.
Porté par ses "succès", Piers se retrouva vite plongé fans ses premières histoires coquines délictueuses puisque c'est à cette période qu'il commença à coucher avec quelques unes de ses élèves, pas important et déterminant si il en est, dont la force pour l'accomplir malgré ses premières réticences lui fut donnée par ses propres histoires dans une sorte d'émulation. Une fois ce seuil passé, Douglas se laissa facilement entraîner dans une spirale sensuelle et délicieuse qui n'eut jusque là de cesse de l'inspirer pour ses propres histoires.
Reste à savoir si ce cercle s’avérera vertueux ou vicieux.