Ensemble, les deux beautés ténébreuses continuaient à se faire mutuellement l’amour, comme si le temps n’avait pas d’importance, comme si rien ne comptait pour elles… Rien d’autre que le sexe, le sexe pur, brut, bien que gainé de latex, de cuir, et de magie. Lucie continuait à la pénétrer, et, ensemble, elles s’unissaient, ne formant plus qu’une, un seul et même corps, un corps qui se frottait, qui se caressait, deux êtres en osmose remuant dans la plus parfaite des harmonies au sein d’un cocon délicieux de magie rose et de sensualité.
Lucie se retrouva sur elle, et elles s’embrassèrent encore, Bayonetta serrant d’une main l’onctueux cul de son amante, sa langue allant jouer avec la sienne. Leur sueur était aspirée par leur combinaison mutuelle, et le contact de ces dernières, les bruits de frottement et de crissement… Ha, tout ça avait de quoi rendre Bayonetta folle ! La sorcière gémissait encore, ne comptant plus le temps qui filait, les secondes s’égrenant, les minutes défilant à la vitesse de secondes. Le seul indicateur temporel, dans cette bulle, c’était les coups de reins de son amante.
« Lu-Lucie, haaaa… »
Que pouvait-elle faire de plus que de gémir son nom, de l’appeler ? Bayonetta banda alors ses muscles, et serra ses jambes autour de ses hanches, retournant embrasser, et même mordre, les lèvres de la sorcière.
« Ne t’inquiète pas, Lucie, contente-moi de me prendre, hmmm… !! »
À son corps défendant, Bayonetta avait de multiples connaissances en Enfer, y compris des succubes. Elle avait donc une certaine expérience en la matière, qui induisait une bonne endurance sexuelle. Autrement dit, avec elle, Lucie n’était pas au bout de ses surprises, et ce même si la sorcière voyait bien que Lucie se démenait, et faisait tout ce qui était en son pouvoir pour tenir, et pour offrir à son amante une expérience savoureuse… Ce qui était d’ailleurs le cas ! Bayonetta appréciait pleinement ce qu’elle vivait en ce moment. L’expérience était extrêmement jouissive, terriblement agréable, et elle n’hésitait pas à soutenir Lucie.
De fait, chacun des baisers de Bayonetta était chargé en magie rose, et elle continua à danser avec elle, la retournant, s’empalant de nouveau sur son sexe, venant à hurler, tandis que, plus le plaisir croissait, et plus sa combinaison se diluait, s’évaporant, disparaissant pour révéler sa magnifique peau. Toutefois, la combinaison de la sorcière ne se contentait pas de disparaître, elle se transformait, formant des nuages de vapeur qui formèrent des liens, tournoyant autour des deux femmes, formant peu à peu des tentacules, des bouches rosâtres se formant à leur extrémité.
Juchée sur Lucie, Bayonetta prenait les commandes, et envoya deux tentacules noirs se poser sur les seins de la sorcière, pompant ses tétons, les tentacules se mettant à les sucer frénétiquement.
« Ma chérie, tu n’as pas idée, hmmm… Des délices que je te réserve… »
La jeune Lucie allait vite comprendre qu’une séance de sexe avec Bayonetta pouvait être encore plus éprouvante qu’une armée d’ectoplasmes et de morts-vivants à affronter dans un cimetière japonais ancestral !