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« le: dimanche 21 mai 2017, 20:01:46 »
Identité: Hasnah El Kheir
Âge: 18 ans
Sexe: Féminin
Race: Terranide
Sexualité: Hétérosexuelle, bien que très peu portée sur le sexe.
Physique: Hasnah est une belle jeune femme. Il faudrait être fou pour le nier. Elle n'est pourtant pas bien grande puisque sa taille avoisine les 1,60 mètres. Elle n'est pas très mince non plus, et possède des formes particulièrement généreuses qu'elle entretient avec soin afin de ne pas prendre le moindre gramme. Son teint hâlé est caractéristique de la région, bien qu'elle soit plus clair que la plupart des habitants au Sultanat. Tout comme eux, sa peau bruni facilement au soleil et il n'est pas rare de la voir se promener avec des marques de bronzages.
Les traits de son visage sont fins, harmonieux et dénués de toute imperfection. Ses cheveux bruns, doux et soyeux au touché, descendent en cascade jusque dans le bas de son dos. Elle ne les coupe que très rarement, préférant les laisser pousser à leur guise. Sous sa frange se cachent deux grands yeux rose bonbon dont la teinte varie en fonction de la météo. Au soleil, ses iris conservent cette même couleur vive. En revanche, à l'ombre, ils ont tendance à tirer d'avantage sur le carmin. Elle possède un petit nez fin, semblable à celui de sa mère. Sa bouche, quant à elle, est légèrement pulpeuse et bien souvent recouverte d'une fine couche de rouge.
Étant donné les fortes températures au Sultanat, elle ne se vêtit que de vêtements très fins qui couvrent « en partie » les zones les plus intimes de son anatomie. Elle ne quitte jamais ses bijoux qu'elle porte avec fierté puisqu'ils lui ont été offert par ses parents dès son plus jeune âge.
Caractère: Douceur. Tel est le mot qui la caractérise le plus. Hasnah est semblable à une petite fleur; fragile et délicate. Elle n'a jamais recours à la violence et préfère éviter les conflits. Elle est aussi très naïve, avec une fâcheuse tendance à faire confiance à n'importe qui. C'est une jeune femme timide et discrète qui n'aime pas attirer l'attention autour d'elle. Cela ne l'empêche pas de prendre soin d'elle, certes, mais elle ne ressemble en rien à ces femmes qui s'amusent à convoiter la gente masculine. Elle manque cruellement de confiance en elle et se montre parfois maladroite lorsqu'elle est en proie à un stress intense.
Tout comme le sont ses parents, Hasnah est extrêmement religieuse. Et bien que l'Ashnard l'empêche formellement de pratiquer, elle n'en reste pas moins croyante. Son père étant pêcheur, elle vénère la Déesse Aliliat plus que les autres et y voue un culte tout particulier. En revanche, elle craint la Déesse Astar plus que la mort elle même et prend soin de tout faire pour ne pas attiser sa colère. Aussi, elle s'applique à laisser les serpents en vie -y compris les plus agressifs- malgré qu'elle en ait une peur bleue.
Autrement, la Terranide est une créature gentille et ouverte, qui n'hésite pas à apporter sont aide à ceux qui sont dans le besoin. Dévouée et fidèle envers son mari qu'elle aime plus que tout, elle espère secrètement qu'il lui fera des enfants dont elle pourra s'occuper.
Histoire: Les parents de Hasnah sont originaires du Sultanat, dans la ville de Sethi. Lui était pêcheur, elle commerçante. Ils eurent le coup de foudre dès le premier regard et ne se quittèrent plus depuis le jour de leur rencontre. La vie n'était pas toujours facile pour eux et ils durent traverser des épreuves difficiles sans pour autant lâcher prise. Après quelques années passés ensemble, Esma -la mère- tomba enceinte. Elle mit au monde une adorable petite Terranide qu'elle prénomma «Hasnah » qui signifie « Belle ».
Elle fut élevée dans Sethi et apprit rapidement l'art de la pêche afin d'aider ses parents à gagner leur vie. Elle apprit, en parallèle, à vénérer les Dieux et tout particulièrement la Déesse Aliliat qu'elle remerciait chaque jour pour le poisson qui leur était offert. Ils menaient une vie paisible et même s'il n'avaient que peu de moyens, Hesnah était choyée et aimée.
Tous les soirs, et ce depuis sa plus tendre enfance, Hasnah avait prit l'habitude de se rendre vers les vieilles bâtisses crées à la gloire des Dieux pour prier. Bien évidemment, elle savait se montrer parfaitement discrète et ne s'était jamais faite prendre. Mais là où les gens voyaient ces lieux comme des sites touristiques, elle y voyait là la preuve que les Dieux avaient bel et bien existé et qu'ils existaient toujours. Ce soir n'était pas différents des autres. Elle prit un poisson frais avec elle et le glissa dans son sac pour se rendre vers un petit fleuve qui traversait les lieux sacrés. Elle attendit le moment opportun pour sortir ledit poisson ainsi que le couteau pour l'entailler.
- Ô Déesse Aliliat, mère des Océans et protectrice des âmes bienveillantes... Moi, pauvre mortelle, te remercie de veiller sur ma famille au quotidien. Laisse-moi t'honorer en entaillant ce poisson par sept fois avant de le ra...
Mais elle se tut, perturbée par les ondulations anormales de l'eau. Elle avait beau venir ici régulièrement, jamais l'eau du fleuve ne s'était mise à vibrer de la sorte. Hasnah se pencha en avant pour mieux voir avant que son regard ne se pose sur un magnifique poisson qu'elle n'avait encore jamais vue. Sa beauté semblait irréel, parfaite et la Terranide fixait ses écailles colorées et brillantes avec admiration. Il était si beau qu'elle n'arrivait plus à détacher son regard du vertébré aquatique. Pourtant, le poisson s'approcha d'elle et prit la parole. Hasnah n'en revenait pas. Elle en était sûre, la Déesse elle même était en train de s'adresser à elle.
- Ma fille... Il est temps pour toi de...
Mais le poisson disparut aussi vite qu'il était venue sans même prendre le temps de finir sa phrase. En levant les yeux, Hasnah constata avec horreur qu'une troupe d'Ashnard rôdait dans le coin. Si elle se faisait prendre avec son poisson, c'était la fin. Elle le remit dans son sac et partit en courant, ignorant que cette rencontre avec la Déesse allait changer son destin à jamais.
Au jour d'aujourd'hui, Hasnah vit dans la capitale avec son mari. Elle ne manque jamais de rendre visite à ses parents quand l'occasion se présente.
Autre: Amie d'enfance de Silat Burega, dit « Al-Saqr ».