Dictature d'Ashnard / Re : Découverte d'un nouveau monde.... [PV : Mélinda]
« le: vendredi 04 janvier 2019, 09:44:48 »-Il en sera fait selon vos désirs chers cliente ! Répondit le gérant en s'inclinant. Vous avez entendue Bruno et Gröll ? Direction le harem de Dame Warren, par les écuries, dans les cachots du sous-sol. Il se tourna vers le stand. Zald ! Amène de quoi maîtriser la marchandise ! Rien qui puisse la blesser !
Griffe Rouge, malgré sa ténacité, ne pouvait rien contre l'homme qui était plus lourd, plus fort et surtout, pas fatigué ni affaiblie, sinon nul doute qu'elle aurait réussit à s'échapper. L'homme en profita pour frotter son vit contre le bassin de Griffe Rouge de manière discrète. L'orc vint finalement en renfort, attrapant les bras de Griffe Rouge et les tirants vers le haut, permettant à son collègue de se relever, bien qu'il resta à genoux sur les jambes de l'okami. Un autre hommes, moins imposant et habiller entièrement, un fouet à la ceinture, appeler par le gérant, arriva, tenant plusieurs cordes et menottes. Avec précaution et efficacité, Griffe Rouge se mit les bras attacher dans le dos ses jambes plier et attacher, et une gag-ball en bois dans la bouche. Elle grogna et tenta de se libérer, mais rien n'y fessait. Elle fut porter et de nouveau enfermer dans la cage.
-Je prend de l'avance ! Dit Bruno en montrant sa hanche à l'orc, où du sang coulait un peu. 4 nouvelles cicatrices.
-Pfff c'est des égratignures, ça vaut rien ! Grogna l'orc.
-Toujours mieux que ton ongle à moitié arraché. Répliqua l'autre.
Le deux se toisèrent, l’œil mauvais, avant de rire et de se taper dans la main. Ils avaient perdue le compte de leur cicatrices depuis longtemps, mais ça restait leur jeu favori. Ils furent interrompue par leur patron, qui tendit à Bruno une copie de l'acte de vente.
-Procédure habituelle, il ne devrait pas y avoir de soucie.
-Bof... à par effrayer les domestiques ça devrait aller ! Plaisanta Bruno en se grattant la tempe.
-Veillez bien à ce qui lui arrive rien, ça pas été de tout repos de la vendre à bon prix, alors inutiles de lui donner des raisons pour se faire rembourser.
-Pas de problèmes patron.
-Bien, allez-y. Et occupez-vous du reste du payement.
Bruno et Gröll grimpèrent sur la charrette et la mirent en branle, fendant la foule qui s'écarta devant eu. Le voyage fut tranquille, parfois des curieux jetaient un regard, attirées par ce que contenait la cage ou par les couinement que poussa de temps en temps Griffe Rouge. Il n'y eu aucun accident et le temps passa assez rapidement. Ils arrivèrent devant le harem, l'écurie juste à côté. Bruno descendit et entreprit de mettre une veste de cuir, avant de se présenter à l'écurie, en voyant quelqu'un y était.
-Bonjour ! Je suis Bruno, contremaître esclavagiste de l'entreprise Chasser-Trouver. Je viens livrer un esclave au nom de Edessa, que nous devons placer dans les cachots du sous-sols en passant par ici. Et régler le reste du montant de la note par la même occasion. Enchaîna t-il en montrant l'acte de vente.
Il fallut attendre un moment, le temps qu'un responsable vienne le voir. Après quelque rapide échange, la note fut régler en premier lieu, on fit entrer la charrette, puis Bruno et son acolyte entreprirent de descendre la cage de Griffe Rouge de la charrette. Enfin, on les guida jusqu'au fameux cachots, où les deux compères installèrent Griffe Rouge dans une cellule, l'attachant d'abord au fer par sécurité, évitant toute tentative d'évasion. Le tout en fessant attention à ne pas l’abîmer. Une fois que tout fut régler et Griffe Rouge dans sa nouvelle demeure, les deux hommes prirent congé, non sans remercier la responsable pour la confiance en leur service au passage, et la promesse de revenir profiter des services de la maison.
Griffe Rouge, tout du long, se débattit et grogna comme elle put, subissant sans pouvoir agir, prisonnière de ses liens et de sa cage. Elle croisa quelques personnes, qui lui jetaient des regards curieux, certain échangeant à voix basse en la voyant. Griffe Rouge ne put s’empêcher de pousser des couinements aussi, des odeurs fortes et agressives malmenant son odorat : du parfum, des encens, de multiple odeur inconnue. Mais aussi des bruits, ça parlaient dans tout les sens, ça criaient, et en passant devant certaine porte, les bruits si caractéristiques des chairs qui se frappe. Griffe Rouge se sentait agressée, malmenée, perdue, désorientée.
L'entrée dans la cachot la fit presque paniquée, de nouvelles odeurs, plus forte et bestial, et des bruits de chaînes en échos, des plaintes et mêmes des grognements. Plus on avançait, plus Griffe Rouge avait les larmes au yeux. En vue d'une cellule, plutôt grande, Griffe Rouge s'agita, se cognant contre les barreaux de sa cage. Elle aurait voulue hurler, mordre, griffer, frapper, courir ! Elle ne pouvait rien faire. On lui passa un anneau autour du cou, de nouveaux fer à des pieds et ses mains, avant qu'on ne coupe ses liens. Elle tenta bien de frapper les hommes, mais ils avaient anticiper le coup, attachant ses fers avec des chaînes courtes, brimant sa liberté de mouvement, impossible pour elle de donner de l'ampleur à ses mouvements. Puis on l'abandonna.
Griffe Rouge se retrouva seule, avec pour seule compagnie, la torche en face de sa cellule, les gémissements et grognement de ses voisins, les odeurs sauvages et les fragrances du stupre et de la luxure. Loin de tout, prisonnière et attacher, apeurée et déchirée. Griffe Rouge se pelotonna du mieux qu'elle pus, sa longue chevelure et a longue queue, devant elle, comme pour se cacher, pleurant silencieusement.