1
« le: dimanche 21 mai 2017, 11:10:47 »
Et dire que c'est moi qui ai passé mes journées à transpirer, à suivre des pistes pleines de crottins mais au final c'est elle qui pue, c'est tellement absurde. (Déesse de l'absurde... n'est-ce pas ?) Bon, finalement tout à bel et bien était récupérer, autant dire qu'il allait falloir te récompenser allègrement. Une fois en selle je te laissais marcher à côté, cinq pas derrière le cheval, ton odeur étant trop désagréable et je ne voulais pas risquer d'abimer la selle de façon irréversible...Le genre de tard qui fouette jusqu'à la fin du voyage. Heureusement pour nous, l'odeur allait nous quitter bientôt. En effet il y avait quelques petits ruisseaux en contrebas. Après t'avoir vu t'effondrer une ou deux fois sûrement à cause du manque de sommeil je finis par descendre de selle et part te soulever, faisant grimper ton corps puant le foutre sur mon dos, tant pis. Ça n'aura pas été la première fois que je paie ma gentillesse. Après quelques heures supplémentaires de marche, la lune fini par dévoiler le ruisseau, tout proche. On l'entend qu'au bout de trente mètres supplémentaires. Sans te menager je jettais ton corps à la flotte, froide, glacé plutôt...mais je me disais que cela irait pour toi.
"Frottes, partout...hors de question qu'il ne reste une seul trace de semence sur ton corps!"
Le feu de la torche permis d'allumer un feu de camp qui t'accueillerait au besoin, moi je nettoyais ensuite mon armure et mes vêtements avant de te rejoindre dans l'eau. Effectivement, j'eu des frissons instantanément, comme de petits piques cherchant à me pousser loin de l'eau, mais j'avais besoin de me laver, tout ce temps remplie de crasse, ce n'était vraiment pas bon pour le moral.
"Bon, tu peux approcher, ton odeur n'est pas...trop immonde maintenant'"
Pas de savon ni de parfum, juste un coup d'eau sur le visage en dernier ressort avant d'installer un véritable camp, et une tente en pleine nuit c'est pas facile. Je finis par entrer sous les peaux et à poser mon corps à l'intérieur, sans manger.
"Avant que tu demandes, oui...tu peux venir et oui, ce soir tu vas être prise...encore...trop de temps sans catin me mets de mauvais poil le matin. "