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« le: lundi 11 juillet 2016, 23:21:01 »
Luxray, mon meilleur ami m'avait lancé sur le portail créé par la porte avant de tout détruire afin que personne ne vienne la déranger, ne vienne la retrouver. Je tombais tout doucement dans un canal coloré, multicolore, je dirais. Je voyais enfin le ciel bleu, les nuages blancs se dissiper tout doucement par le léger vent qui soufflait ce monde encore inconnu, je regarde rapidement autour de moi pendant que je plane jusqu'au sol, il était tout blanc, oui, où j'allais tomber, il faisait blanc. Je finis par me heurter violemment le sol, laissant ce liquide rougeâtre qui était mon sang descendre et venir teinter le sol. Cela fait mal, j'essaye de bouger tout doucement, chaque mouvement me fait mal, je marche tout doucement, non, j'essaye de ramper plus loin de la plage mais je m'effondre sur le sol, je me sent paralysée... J'ai mal à mon corps, à mes blessures, je regarde légèrement mes bras, ils sont parsemés par des anciennes cicatrices mal soignées ainsi que plusieurs hématomes. Je me concentre sur mon propre corps qui est tellement douloureux, mais d'un coup, je commence à avoir froid, très froid.
Je tremble, je me recroqueville dans un coin de cet endroit encore inconnu. Il était beau, on dirait une plage gelée, je ne sais pas, où je vivais.. Khalysa, ma ville où je vivais, j'aimais tellement vivre là-bas mais cela ne m'est plus possible, enfin, je pense. Je regarde encore autour de moi puis ne voyant personne, j'essaye de bouger comme je peux, mais impossible, je me sens figée. Je commence aussi à avoir très froid, tellement froid que cela m'endort, le sol et la neige n'étaient plus hostiles, mais accueillant et surtout moelleux comme mon lit. J'ai l'impression qu'une couverture de neige vient tout doucement me recouvrir, ha, il commence à neiger, cela me réchauffe bizarrement. Je ferme tout doucement mes yeux, ronronnant légèrement puis je ne dis plus rien, aucun mot sort de ma bouche. Je ne sais pas dans quel état je suis, est-ce que je suis un simple cadavre dans mon propre monde et que je me parle en me contemplant où est-ce que je suis en train de sentir tout ce que mon corps sent ? Et combien de temps, je suis là ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Je n'en ai plus conscience, mais ce que je sais, je vais dormir... ZzZzZzZzZZZzzzzz .... M'oui, un gros dodo...