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Dictature d'Ashnard / Re : Les débuts d'une grande ambition [Samara]
« le: lundi 18 septembre 2017, 13:47:12 »
Il était fascinant, du point de vue d'Azadrel, de voir à quel point même les êtres que l'on pensait puissants et dénués de faiblesse étaient... décevants. Peut-être était-il lui aussi un être assez désolant aux yeux de Samara. Visiblement elle s'était attendue à ce qu'il se montre moins prétentieux et plus sage en sa présence. Malheureusement le mage noir était un individu détraqué qui avait la fâcheuse tendance à prendre des risques inconsidérés et stupides. Pourtant il était encore en vie. Soit il avait la chance de son côté, soit il était véritablement aussi puissant qu'on le dit. Ou les deux. 
 
Azadrel aurait pu pousser le jeu et le vice plus loin. Il en crevait d'envie ! Mais il était venu ici dans le but de pouvoir obtenir la puissante magie de la démone et pour cela il avait besoin qu'elle lui fasse un minimum confiance pour l'aider dans son entreprise. Ou alors il devrait trouver un moyen de la capturer et de la garder enfermée dans un coin jusqu'à pouvoir la manipuler à sa guise. Hum... une idée intéressante, mais qui lui prendrait beaucoup trop de temps. Il n'aurait pas le choix, cela dit, si Samara décidait de l'envoyer se faire voir une fois de plus, malgré ses médiocres excuses. 
 
Azadrel s'était attendu à pas mal de choses, mais il fallut bien admettre, lorsqu'elle se tourna vers lui en découvrant un sexe typiquement masculin et lui ordonna de la sucer, qu'il fut comment dire... surpris. On lui avait caché que la diablesse possédait une telle anatomie. Ah ! Qu'importe. La sucer donc. Elle était allée jusqu'à utilise de nouveau sa magie pour lui faire courber l'échine un peu plus devant elle. C'était amusant. Plutôt que de fuir sa peur, elle était décidée à l'affronter. Et pour se conforter dans cette idée et se donner du courage, quoi de mieux que de faire ramper sa peur devant soi, hum ? 
 
La mage n'était pas homme à se soumettre. Ça non. Mais malgré sa folie il lui arrivait parfois d'accepter de faire quelques petits efforts afin d'arriver à ses fins. S'il voulait Samara et sa magie... il allait devoir se plier à ses exigences. Du moins pour un temps. Alors plutôt que de faire voler son sortilège en éclat et tenter de la démembrer et de la déchiqueter tout en peignant les murs de cette pièce de son sang... il sourit de plus belle. Mais pas longtemps. Samara avait besoin d'être maîtresse de la situation. S'il continuait à jouer l'insolent et montrait qu'il se moquait d'elle, aucun doute qu'elle finirait quand même par l'envoyer se faire voir. Mieux valait jouer son jeu. Et surtout... l'aider à guérir de sa peur une fois pour toute. Alors plutôt que d'afficher un air ravi et excité, il leva sur elle un regard noir. Celui d'un homme profondément insulté.
 
- Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais, mais soit. Si cela peut pardonner mon comportement et vous aider à vaincre vos craintes, je m'efforcerais d'accepter.
 
Qu'est-ce que cela pouvait bien procurer à la démone de voir Azadrel se soumettre ainsi, hum ? Il espérait bien qu'elle en éprouve de la fierté et du plaisir, ça oui. Que ce ne soit pas en vain. Ah ! Mais pour ce qui était du plaisir, ils n'y étaient pas encore.
La mage noir tendit une main pour s'emparer du membre qui était plutôt de belle taille et déjà bien tendu sous son nez. Depuis combien de temps au juste n'avait-il pas sucé de queue ? Au moins 20 ans dirait-il. Mais ce n'était pas le genre de chose qui s'oubliait.
 
- D'aussi loin que je me souvienne, on disait de moi que je suçais aussi bien que les plus chaudes des catins. J'espère que ce n'était pas exagéré et que je n'ai pas perdu la main...
 
Sur ces mots, il commença à lécher lentement le sexe mâle de la démone, sur toute sa longueur, s'arrêtant parfois sur ses bourses pleines, jusqu'à la recouvrir de plus en plus de sa salive. Il ne se gênait pas non plus pour lever de temps en temps les yeux sur elle, s'assurant qu'elle était satisfaite de cet échauffement. Azadrel, le redouté Mage Noir, un assassin doublé d'un psychopathe, à genoux sur le sol en train de sucer une queue pour obtenir du pouvoir. L'histoire se répétait. Quelle ironie ! Mais peu importe les moyens, c'est bien ce qu'il s'était juré après tout. Alors il finit par avaler le sexe de Samara, le suçant avec soin et délicatesse, sans se précipiter. Il prenait son temps. Tout son temps. Il avait presque oublié à quel point cela pouvait être agréable... Cette queue surprise avait décidément bon goût. 
 
Azadrel était prêt à n'importe quoi. C'est pour ça qu'il était allé jusqu'à vendre son âme, acceptant de perdre l'esprit un peu plus chaque jour, à se laisser dévorer la chair et le cœur, juste pour obtenir toujours plus de puissance ! Alors il était également prêt à endurer le rôle d'un gentil petit soumis si cela pouvait plaire à cette salope. Peu importe si le résultat était là au final.

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Dictature d'Ashnard / Re : Les débuts d'une grande ambition [Samara]
« le: mercredi 13 septembre 2017, 15:41:03 »
Azadrel savait depuis longtemps que la dernière chose à faire était d'écouter les petites voix dans sa tête. Oui il savait pertinemment que lorsqu'il les écoutait, cela finissait plutôt mal. Tout comme lorsqu'il se laissait guider pas ses pulsions malsaines. Néanmoins, le mage noir était du genre à aimer le goût du risque et possédait une nature profondément masochiste il fallait bien l'avouer. Alors peu importe les risques qu'il encourait en agissant ainsi avec Samaran, il était prêt à en assumer toutes les conséquences, aussi néfastes soient-elles. Il s'amusa de voir son beau visage se déformer sous la colère et la peur lorsque ses ombres l'agrippèrent et la soulevèrent comme une poupée de chiffon. Malgré la rage de son hôte, Azadrel souriait à pleines dents, le regard brillant, s'amusant de déchainer ainsi le côté sombre de la diablesse. 
 
Samara était vraiment hors d'elle. Le jeune homme sentit aussitôt la magie bouillonner en elle et il eut alors la présence d'esprit et le réflexe de se protéger grâce à la sienne. Malgré tout, la puissance du choc l'envoya s'écraser brutalement contre le mur derrière lui. Azadrel fit une grimace qui se transforma en rictus amusé alors que, lentement, il s'éloignait dur mur craquelé contre lequel il avait été projeté. Il n'était pas tombé, il était resté debout. Cependant, un petit filet de sang coula du coin de ses lèvres. Il l'essuya du revers de la main et se mit à ricaner tandis que la diablesse lui ordonnait de partir en le maudissant. Le mage noir la fixa, toujours amusé. Il pouvait sentir encore cette puissance qui émanait tout autour d'elle, exacerbé par sa colère. Malgré le bouclier mit en place, elle était parvenue à le repousser. Prodigieux. Il susurra alors pour lui-même :
 
- Magnifique...
 
Ceci n'avait fait que l'exciter davantage. Mais il allait falloir qu'il calme ses folies s'il ne voulait pas que cette rencontre se termine mal. Si ces deux-là décidaient de combattre, aucun doute que la ville serait mise à feu et à sang et que des milliers de morts seraient à déplorer. Et le combat risquerait d'être long... très long.  Mais sans aucun doute spectaculaire ! 
Azadrel fit rouler ses épaules pour se délasser après le coup qu'il venait de prendre, souriant toujours et fit un pas en direction de la belle Samara. Elle avait décidément un problème avec la domination masculine.
 
- Alors c'est à ce point ? Amusant. Ah, pardonnez-moi, j'avais besoin de tester un peu vos limites et de voir ce que valait votre magie. Je suis conquis.
 
Il sourit de plus belle en ajustant sa chemise un peu froissée. Hum..., mais ce n'était pas en la mettant ainsi en colère qu'il allait pouvoir parvenir à ses fins. Il avait encore été trop téméraire. Il ne pouvait non plus nier l'envie sexuelle qu'il avait ressenti face à elle. Une envie assez rare pour qu'il ait voulu la satisfaire trop vite. Azadrel avait l'habitude d'obtenir tout ce qu'il voulait sur le champ, la patience ne faisait pas partie de ses qualités. Malheureusement. Finalement il s'approcha d'elle et comme elle devait encore être sur ses gardes, il leva les mains pour signifier qu'il n'avait aucune mauvaise intention. Bien qu'il n'ait aucunement besoin de ses mains pour lui faire du mal. 
 
- Samara, veuillez accepter mes plus plates excuses. Vous avez raison, je n'aurais pas du jouer à ce petit jeu sous votre toit. Je n'ai aucune excuse sinon celle de trop aimer jouer avec le feu. 
 
Il joignit ses mains dans son dos et tenta un sourire contrit. Il ignorait si elle était capable de réellement lui pardonner, mais mieux valait tenter le coup. 
 
- S'il existe un quelconque moyen de me faire pardonner, je suis prêt à tout endurer.
 
Sur ce, il effectua une superbe courbette, digne d'un prince et attendit ainsi, plié devant elle, ce sourire assez insupportable toujours scotché à ses lèvres. Si elle l'envoyait encore se faire balader et lui ordonnait de quitter les lieux, il le ferait. Mais il reviendrait. Avec ou sans invitation...

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Dictature d'Ashnard / Re : Les débuts d'une grande ambition [Samara]
« le: dimanche 11 septembre 2016, 19:45:23 »
Jusqu'au plus loin que lui permette sa mémoire, Azadrel avait toujours été guidé par sa soif de pouvoir. On lui avait pourtant toujours répété que sa condition ne lui permettrai rien d'autre que de ramper devant les grands de ce monde et de travailler sans de plaindre. Mais ça, il ne l'avait jamais accepté. Pourquoi ? Parce qu'il était né dans une famille sans le sou ? C'était là la seule explication et il devrait s'en contenter ?! Naître dans la boue sans en avoir eux le choix ne faisait pas de lui une larve juste bonne à s'incliner et à tramer toute sa vie ! Nourrit par cette certitude, il n'avait eu de cesse de se battre pour devenir quelqu'un. Peut-être que si la chance avait été avec lui, il se serait contenté de simplement amasser une bonne petite fortune et de trouver une place quelque part dans les beaux quartiers, à force de travail et de renommée. Mais il s'était retrouvé entraîné dans une sale histoire qui l'avait poussé jusqu'en prison, puis entre les mains de l'Ordre Immaculé. Leurs mensonges avaient été les gouttes de trop dans un vase déjà trop plein. Ça, c'était son histoire. Mais quelle était celle de Samara ?

Il mentirait s'il disait ne rien en savoir. En torturant ce pauvre type, il en avait apprit déjà beaucoup. Mais entendre la version de l’héroïne de cette l'histoire était beaucoup plus enrichissant. Pour lui répondre, elle le tutoya, l'affublant de quelques petits noms sur lesquels il préféra ne pas s'arrêter. L'abandon de ce vouvoiement poli ne le dérangeait pas du tout et il tendit soigneusement l'oreille. Et ce qu'il entendit était intéressant. Très intéressant. Lorsqu'elle prononça finalement le nom du Cœur Noir, une lueur d'intérêt brûla dans ses yeux. Nous y voilà... cet artefact si puissant auquel Samara devait ses grands pouvoirs. Et la raison de sa présence ici. L'Archimage l'avait fort bien comprit.
Loin de s'en cacher, Azadrel sourit d'un air amusé tout en caressant pensivement ses lèvres du bout de ses doigts libres.

Samara lui en apprit davantage, notamment que l'objet magique n'avait jamais fonctionné sur le mage, mais uniquement sur elle. Mmh... c'était bien ce qu'il craignait. Azadrel s'en était un peu douté et s'il s'était emparé de l'artefact, il n'aurait sans doute pu rien en tirer lui non plus. Voilà pourquoi il était venu ici, non pas pour le prendre, mais pour se servir directement de l'Archimage.
Azadrel haussa également un sourcil, étonné que la démone puissante face à lui puisse avoir peur de quoi que ce soit et en l’occurrence, des hommes. Elle avait acquis de la puissance pour combattre ce mal, entre autre, c'était certain. Tout comme il avait lui-même cherché de grands pouvoirs pour combattre sa peur de n'être rien.
Elle lui avoua enfin que le tuer ne lui apporterait rien et qu'elle était déjà bien assez puissante. Le Mage Noir la fixa longuement, silencieux. Soudain, elle se leva et s'approcha, d'un démarche sensuelle et gracieuse qu'il suivit avec intérêt. En effet, il ne se priva pas de la dévorer des yeux à sa guise, appréciant ses courbes et la façon dont, dans un sens, elle tentait de le charmer. Intentionnellement ou non.

Elle se glissa derrière lui, caressant son bras, s'appuyant sur ses épaules. Si on ne pouvait voir aucune réaction particulière d'un point de vue extérieur, il en était tout autre à l'intérieur du mage. Au fond, il bouillonnait. Elle se demandait ce qu'elle pouvait bien lui offrir qu'il désirait tant pour venir la trouver ici, ajoutant qu'elle ne faisait pas dans la chasse au curé.
Son visage s'avança du sien.

Soudain, lentement, il leva sa main vers elle, le regard toujours fixé droit devant lui. Le bout de ses doigts se posèrent sur la joue de la démone, avec douceur, puis se mirent à trembler. Azadrel sentit de nouveau la puissance de l'intrigante démone le submerger et cela déclenchait en lui une sensation très étrange. Il dit soudain :

- Moi je ne me contenterais jamais de ce que j'ai... j'en veux... toujours plus...

Mais d'où venait donc cette émotion étrange qui le fascinait tout autant qu'elle le dérangeait ? Il ferma les yeux, comme prit de vertige, sa main tremblante toujours posée délicatement sur la joue de la belle. Il ne parvenait pas à contrôler ces tremblements. La sensation méconnue l'envahissait tout entier, toujours plus forte et l’enivrait. En lui, un murmure démoniaque semblait lui souffler d'étranges paroles: « Succombe au charme, prend le plaisir... ». Azadrel était soudain prit de violentes pulsions et il hésitait encore à les laisser s'exprimer.

La parfum de la démone s’immisçait en lui comme un poison délicieux et il ressentit une chaleur étrange naître au niveau de son sexe. La faim qu'il pensait liée aux pouvoirs de Samara n'étaient en fait... qu'une envie purement sexuelle, ce qui le déstabilisa un instant. Voilà bien longtemps que ce genre d'envie ne l'avait pas effleuré. Il rouvrit les yeux et de nouveau, il s'exprima :

- Je vois. Nous ne sommes pas si différents, toi et moi. Que dirais-tu si nous pouvions travailler ensemble sur cette peur des hommes...

Soudain, l'ombre du mage noire sembla se distordre et s'étira, sombre et lugubre, elle glissa au sol et s'enroula autour des chevilles de la démone. Se scindant en deux, elle glissa ensuite le long de ses jambes fuselées, s'enroula autour de sa taille, et grimpa jusqu'à sa poitrine qu'elles étreignirent doucement avant de filer et d'entourer puissamment les épaules de la femme.

- N'aie pas peur, laisse-toi faire, souffla le mage.

Ainsi ligotée, Samara se sentit soudain soulevée de terre, puis se retrouva subitement tête en bas, solidement maintenue par ces ombres étranges. Le visage de la belle se retrouva alors tout près de celui de l'homme qui se redressa doucement dans son fauteuil et approcha jusqu'à ce que son souffle vienne caresser les lèvres délicieuses de la démone. Le désir s'était emparé d'Azadrel et c'était une chose bien assez rare pour qu'il tienne à se laisser aller à ce fléau. Il déposa son verre et ses mains se posèrent délicatement de chaque côté du visage de Samara.

- Je ne suis pas un homme ordinaire et peut-être que tu aimerais découvrir plus... profondément, à quel point je ne le suis pas. Peut-être que dominer un être tel que moi t'excite énormément... ou peut-être préfères-tu que je mène la danse ?

Ses lèvres frôlèrent celles de Samara, puis y déposèrent un court baiser avant qu'enfin, l'ombre qui la retenait prisonnières ne l'écarte de lui et ne la dépose sur ses pieds, au sol, avant de disparaître rapidement, comme aspirée par son propriétaire et de reprendre sa forme originelle. Avide de connaître la suite des événements, il souriait, toujours conscient du début d'érection qui s'imposait entre ses jambes.

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Dictature d'Ashnard / Re : Les débuts d'une grande ambition [Samara]
« le: mercredi 07 septembre 2016, 13:54:58 »
Azadrel observa avec attention la réaction de Samara. Plus encore, il semblait la détailler jusqu'au plus profond de son âme, dans les moindres détails et rien ne semblait lui échapper. Il percevait chaque mouvement de cils, ceux de ses doigts, les expressions de son visage, le rythme de sa respiration, les battements de son cœur, le déplacement de son sang dans ses veines, le déplacement de ses cheveux lorsqu'elle bougeait la tête, l'évolution de ses pupilles luminescentes et surtout, surtout le pouvoir vibrant qui envahissait tout son être. Ah, comme il aurait aimé tenir ce pouvoir dans la paume de sa main, lui arracher petit à petit, l'aspirer en lui... Retenir ses pulsions était de loin la chose la plus difficile pour le mage noir, bien que cela soit un combat de tous les instants.

Samara n'ignorait pas l'envie qui animait son invité, elle se doutait bien de ce qu'il était venu chercher, Azadrel n'en doutait pas. Pour l'heure, ils semblaient respecter ce code de déontologie stupide entre mages, mais ce n'était que pure illusion. Elle le remercia pour son offre, annonçant qu'elle aurait plaisir à enchanter l'objet. Le Mage Noir ne réagit pas lorsque sa servante, Kahuza, s'approcha pour prendre le coffret avant de disparaître. Ils étaient désormais seuls dans la pièce, face à face. Azadrel s'acharnait à faire taire sa faim vorace de pouvoir lorsque la démone commença à se mouvoir, d'une démarche honteusement sensuelle, faisant balancer sa queue caudale au rythme de ses pas. Il la suivit de son regard noir alors qu'un grognement sourd semblait raisonner dans sa tête. Quelle drôle de sensation...

L'Archimage avoua soudainement que le jeune homme l'intriguait et qu'elle avait entendu parler de lui et de la réputation qui le précédait. Cependant, elle précisa qu'elle ne s'attendait pas à voir en ce Mage Noir sanguinaire « quelque chose d'aussi mignonne à regarder ». Azadrel souleva un sourcil. On l'avait souvent décrit comme un fou, un meurtrier, un démon assoiffé de sang, un monstre impitoyable, mais jamais, ô grand jamais, de quelque chose de mignon. Si ça lui faisait plaisir ? Bien au contraire, ça le rendait furieux. Bien qu'il se sente insulté sur le moment, le mage n'eut aucune réaction, se contentant de fixer Samara, muet comme une tombe. Après tout, venant d'elle, il ne s'agissait peut-être que d'un réel compliment.

Sans l’interrompre, il l'écouta parler des accusations qui pesaient sur lui, en particulier à cause de l'Ordre Immaculé. Bien entendu, le devoir se Samara aurait du être de l'arrêter et de le livrer à qui de droit. Seule sa curiosité à son égard l'en dissuadait. Azadrel comptait donc bien aiguiser cette curiosité le plus longtemps possible. Celui-ci eut un léger rire sadique au souvenir de ce jour où il avait tout fait brûler. Il revoyait les flammes qui léchaient goulûment les bâtiments, et en particulier le duché de l'Ordre et puis les cris et les hurlements de douleur des victimes. Il fut parcouru d'un frisson de plaisir avant d'accepter l'invitation de l'Archimage à prendre place dans un fauteuil.

D'un pas lent, il s'approcha puis se débarrassa de son long manteau noir, arborant désormais une tenue qui détonait un peu avec le personnage. Plutôt distingué, il portait une fine chemise de coton de couleur blanche avec un élégant gilet sans manche par-dessus, ainsi qu'un pantalon de lin noir assez près du corps et de taille haute, ainsi qu'une paire de bottes de cuir sombre. Le tout mettait agréablement en valeur ses épaules et son buste assez musclés, sa taille fine et un fessier qui n'avait rien à envier à celui du plus bel apollon. Afin d'être plus à l'aise, il déboutonna un bouton de sa chemise et retira le léger foulard qui ornait sa gorge. Il déposa enfin celui-ci et son manteau sur le dossier du fauteuil avant de s'y installer, jambes croisées, les bras sagement posés sur les accoudoirs. Enfin, il reporta son regard sur Samara d'un air impérieux.

L'Archimage leur servit un verre d'alcool et posa finalement une question qui ne surpris guère Azadrel. Pourquoi une telle haine contre l'Ordre Immaculé ? Un sourire mystérieux étira les lèvres du mage avant qu'il n'ouvre enfin la bouche pour répondre :

- Voyons, par où commencer ?

Le Mage noir se pencha pour attraper son verre et le fit rouler un moment entre ses doigts dont la plupart étaient ornés de chevalières précieuses. Les yeux plongés dans le liquide qui dansait à l'intérieure du verre, il laissa couler quelques secondes avant de reprendre :

- Parce que c'est un ramassis d'idiots fanatiques, des menteurs qui profitent de la crédulité des faibles d'esprit. Lorsqu'ils m'ont fait sortir de cette prison puante où l'ont me torturait, ils m'ont promis que si j'offrais ma vie à leur Dieu, tôt ou tard, celui-ci finirait par exhausser mes souhaits les plus chers.

Il ricana, une grimace de dégoût déformant cependant son beau visage de façon effrayante.

- J'ai été assez stupide pour croire à ce beau discours. Je me suis dévoué corps et âme pendant des années à un Dieu inexistant, espérant qu'il m'offre enfin le destin que je méritais et auquel j’aspirais. Quand j'ai réalisé qu'on m'avait trompé, j'ai décidé de changer de tactique. Je suis allé jusqu'à offrir mon corps et ce qui restait de mon innocence à un Cardinal, un pervers qui me promettait monts et merveilles à condition qu'il puisse jouir de mon cul quand ça lui chantait.

Azadrel se laissa aller contre le dossier du fauteuil, ferma les yeux et se mit à rire doucement avant de prendre une longue gorgée d'alcool. La chaleur de la boisson lui fit du bien. Il soupira et continua, sans pour autant rouvrir les yeux, mais toujours le sourire aux lèvres :

- Aujourd'hui il ne reste de lui que des cendres balayées par le vent. Je lai regardé brûler jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Ah ! Il criait bien moins fort durant nos ébats... il avait une si jolie voix pourtant...

Quel doux souvenir que ce corps ravagé et avalé par les flammes, ses yeux révulsés par la douleur tournés vers lui, le suppliant, ses hurlements alors qu'il rampait et roulait comme une marionnette désarticulée, cette odeur de chair carbonisée qui avait envahit ses narines...
Azadrel s'arracha à ce souvenir et rouvrit les yeux qu'il reposa sur Samara.

- Au fond, c'est tout autant ma faute que la leur. J'ai été trop bête, trop faible. Mais on ne m'y reprendra plus, soyez en certaine...

Sur ces mots, il reprit une gorgée d'alcool, terminant son verre, puis se lécha brièvement les lèvres, récupérant quelques gouttes de cette délicieuse boisson dont il appréciait les saveurs.
C'était la première fois depuis le massacre qu'il parlait de tout ça. Il ne le faisait pas pour s'attirer la pitié de l'Archimage et encore moins par volonté de soulager sa conscience. Il le faisait parce que, s'il voulait obtenir les avantages que Samara pouvait lui apporter, il devait d'abord avoir sa confiance. Et pour cela, rien de mieux que l'honnêteté, n'est-ce pas ? Il ajouta soudain, avec un rictus amusé sur les lèvres :

- Pour ma part, j'aimerais savoir d'où vous vient une telle haine pour les Mages ? Mais surtout pour quelle raison, précisément, vous ne vous jetez pas sur moi pour me tuer et obtenir mes pouvoirs. Car, soyons honnête Samara... vous en mourrez d'envie n'est-ce pas ?

Toujours avec ce sourire étrange, il fixait l’archimage tout en caressant le bord de son verre, effectuant de petits mouvements circulaires du bout des doigts.

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Dictature d'Ashnard / Re : Les débuts d'une grande ambition [Samara]
« le: lundi 05 septembre 2016, 01:33:13 »
Sous la capuche du mage noir, son regard brillait d'une étincelle étrange, indescriptible, ineffable. Les pas de la servante et les siens claquaient dans les couloirs de l'établissement et chaque pas le rapprochait un peu plus de l'objet de sa convoitise, attisant le feu dévorant de sa folie dans sa poitrine. Plus les années passaient, plus sa soif de pouvoir grandissait, jusqu'à venir grignoter un peu plus son âme et durcir son cœur. C'était une douleur continuelle qui embrasait son corps et Azadrel ne trouvait de répit que lorsqu'il torturait autrui et leurs cris était une douce musique enivrante à ses oreilles. Il n'avait pourtant pas comme but de tuer Samara. Bien au contraire. Ce serait tuer la poule aux œufs d'or. Morte, elle ne lui était d'aucune utilité. Mais grâce à elle... oui grâce à elle il pourrait enfin assouvir sa vengeance. Rien qu'à cette idée, un spasme parcourut violemment sa main droite qu'il agrippa discrètement avec son autre main, retenant à grande peine un sourire sadique, quand bien même personne n'aurait pu le voir.

 Lorsqu'ils pénétrèrent enfin dans la pièce où se trouvait la propriétaire des lieux, Azadrel avait reprit totalement le contrôle de ses émotions et se présenta le dos bien droit, les bras le long du corps. De lui, Samara ne put guère apercevoir qu'une mâchoire et la silhouette de son nez, du moins jusqu'à ce qu'elle prenne la parole pour le saluer. Désormais face à elle, il pouvait enfin sentir et deviner le pouvoir qui émanait d'elle, ce qui lui fit le même effet que s'il avait été un vampire affamé face au sang délicieux d'une petite vierge. Il ne laissa cependant rien paraître et releva les yeux, décidant enfin de faire tomber sa capuche pour découvrir tout à fait son visage.
Azadrel avait le physique d'un jeune homme d'à peine vingt ans, des cheveux et des yeux d'un noir de jais et la peau pâle. Il aurait pu être très séduisant si son regard n'était pas aussi effrayant. Il se força à sourire de la manière la plus franche possible, puis pencha légèrement le buste en avant pour la saluer.

- C'est aussi un plaisir et un honneur pour moi de vous rencontrer, Archimage Samara.

Il avait prononcé son titre et son nom avec un ton plut lent et plus appuyés que ses précédents mots, élargissant son sourire avant de planter ses yeux droits dans les siens. Cette politesses était une façade, et cet échange de regard permit de révéler que l'un et l'autre n'aspiraient au fond qu'à une seule chose : dévorer l'autre, posséder le pouvoir puissant qui vibrait en chacun d'eux. Si Azadrel avait pu obtenir ce pouvoir rien qu'en la tuant, il l'aurait fait sur le champs. La force qu'il sentait en elle l'attirait comme un aimant, il était comme un junky en manque devant une superbe drogue...
Il se redressa, tentant d'apaiser sa soif et reprit d'un ton calme et posé.

- On m'a évoqué votre beauté, mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à avoir en face de moi une créature aussi délicieuse. Merci d'avoir accepté de me rencontrer.

Samara était en effet une démone très agréable à regarder. Les formes de son corps devait faire saliver bon nombre d'individus et attiser les désirs les plus enfouis. Azadrel ne s'était jamais essayé au plaisir charnel avec une femme. Durant toutes ces années, il n'avait été obsédé que par le pouvoir et son désir de vengeance. Il avait depuis longtemps renié ses propres désirs physiques. Mais une créature telle que Samara ne pouvait que piquer sa curiosité à ce sujet. Oui, il devait faire bon entre ses cuisses. Être une femme comme elle donnait sans aucun doute un certain avantage pour grimper au sommet... Lui-même avait usé de ses charmes ingénus pour tenter de prendre du galon autrefois, mais cela avait échoué.

Tout à coup, il glissa une main à l'intérieur de son long manteau et en ressortit un petit boîtier noir. Il s'avança alors quelque peu de la démone, le regard toujours brillant, puis tendit la boite en direction de l’archimage tout en soulevant le couvercle. Samara put alors découvrir un somptueux collier de diamants et de saphirs sur un tapis de velours.

- J'ai pensé que cela vous ferait plaisir. Je ne voulais pas arriver les mains vides.

Il ne connaissait pas vraiment les goûts de la démone, mais en générale, les femmes étaient sensibles à ce genre de présent.

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Dictature d'Ashnard / Les débuts d'une grande ambition [Samara]
« le: jeudi 23 juin 2016, 18:28:02 »


♠ Les débuts d'une grande ambition ♠



- ARRRRRRGH !!! Non, je vous en prie ! Je vous en prie arrêtez ! Je... je vais vous dire ce que je sais, mais me tuez pas... pitié...

Un homme âgé d'une cinquantaine d'années était attaché au dessus du sol, les quatre membres attachés par des chaînes tendues au plafond et au sol, chacune d'elle était reliée à un mécanisme permettant ni plus ni moins de l'écarteler et de lui arracher les membres. Un moyen de torture particulièrement douloureux et que le pauvre bougre supportait mal. Terrorisé, à moitié nu, la peau luisante de sueur et le visage baigné de larmes, il n'avait pas l'air en très grande forme. La pièce était sombre, froide, humide, éclairée par seulement quelques bougies. Ça ressemblait à une sorte de repaire souterrain ou alors un espèce d'ancien fort en ruine depuis longtemps abandonné. Face à l'homme, affalé dans une sorte de petit trône en pierre, il y avait une silhouette sombre dont on ne pouvait discerner les traits. D'une main, il maintenant sa tête d'un air ennuyé et de l'autre, il tenait le levier qui commandait le mécanisme.

- Parle vite, je commence à perdre patience, lança la voix calme de l'individu.
- Le... l'artefact que vous cherchez. Il appartenait... à un mage. Un mage très puissant. Mais... quelqu'un a réussit à mettre la main dessus, il y a environ deux siècles.
- Qui ?

L'homme se mit à pleurnicher et à renifler comme un bébé, secouant la tête de droite à gauche, comme s'il ne voulait pas en dire davantage. Ce type était un érudit ashnardien qui tenait son savoir de quelques anciens. Il était donc bien renseigné sur cette affaire et Azadrel, qui était assis sur ce siège en pierre, le savait parfaitement. Agacé par le comportement de sa victime, il actionna un peu plus le levier, étirant douloureusement les membres de celui-ci. L'homme se mit à hurler et s'empressa de crier :

- Une démone !! La... la démone qu'il avait invoqué et réduit en esclavage. Elle... elle a réussit à le tromper, à s'emparer de l'artefact et... et elle a utilisé ses pouvoirs pour tuer son maître !
- Je veux un nom. Où est-elle maintenant ?
- Je sais plus ! Je sais pas ! Je vous le jure, on m'a rien dit de plus sur cette affaire ! Je peux seulement vous dire... qu'elle a tué beaucoup d'autres mages après ça...

La Mage prit un temps de réflexion, laissant la victime geindre et pleurer de plus belle. Cette histoire datait d'il y a longtemps et l'artefact avait déjà été trouvé depuis près de deux siècles. Ses pouvoirs étaient désormais ceux d'une démone s'étant retournée contre son maître et ayant effectué toute une série de meurtre contre des mages, sûrement par vengeance et pour nourrir un peu plus sa puissance. Exactement le plan qu'avait prévu Azadrel s'il avait réussit à mettre la main sur cet artefact. Malheureusement, c'était beaucoup trop tard. Mais tout n'était pas perdu. S'il parvenait à retrouver la trace de cette démone, il pourrait peut-être trouver un moyen de se servir d'elle.

Finalement, le mage noir se leva et s'approcha lentement de sa victime.

- Merci pour ces informations. Je n'ai plus besoin de toi maintenant.
- Non, attendez !!!!

Il eut beau hurler, la fin fût inévitable. Azadrel tendit la main dans sa direction et murmura une sorte d'incantation d'une voix grave. Le sang de l'homme se mit soudain à bouillir dans tout son corps, le faisant hurler de douleur pendant un long moment avant qu'il ne meurt pour de bon.

* * * * * *

Azadrel avait mit un bon moment avant de retrouver la trace de la démone. Elle s'appelait Samara et était devenue une puissante archimage. Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'elle vivait à Ashnard et y était plutôt influente. Parfait. Absolument parfait. Pile ce qu'il lui fallait. Le Mage Noir ne tarda donc pas à lui demander de la rencontrer. Une fois qu'elle eut accepté de le recevoir chez elle, il s'empressa de rejoindre la ville.

Ashnard. Voilà longtemps qu'il n'y avait pas mit les pieds. De longues années en fait. Rien n'avait vraiment changé. Vêtu de son éternel grand manteau noir, le visage caché sous une large capuche, il traversa plusieurs rues, la mine grave, l'esprit assaillit par miles souvenirs douloureux. La haine et la colère pulsaenit dans son cœur noircit et durcit par l'occulte. Il devait faire appel à tout ce qui lui restait de raison pour ne pas craquer et tout brûler sur son passage. Patience... patience, ce jour viendrait.

Rapidement, il atteignit la Cité Impériale. Dans son enfance, il n'y avait évidemment jamais mit les pieds. On ne tolérait pas les gueux ici, au milieux de toute cette richesse. Mais il su trouver son chemin sans trop de mal, se trouvant enfin face à un grand bâtiment luxueux. Cette démone devait avoir de gros moyens. Sans trop hésiter, il frappa, et fut accueillit par une superbe jeune femme aux longs cheveux blonds et en sous-vêtements noirs. Une tenue plutôt étonnante pour une servante, mais après tout, pourquoi pas. Il déclina son identité, informant qu'il avait rendez-vous avec la maîtresse des lieux . Elle se présenta alors sous le nom de Kazuha et le fit entrer. Il n'y avait pas à dire, les lieux respiraient la richesse et la puissance. Ce qui aurait sans doute fait vomir Azadrel de jalousie s'il n'avait pas été aussi concentré sur son but.

Il déclina l'offre qu'on lui fit d'enlever son manteau et suivit plutôt la servante jusqu'au lieu de rendez-vous. Enfin, il allait pouvoir rencontrer cette fameuse démone, la tueuse de mage. Il n'éprouvait cependant aucune peur et se déplaçait de manière assurée, le regard déterminé.

7
Prélude / Re : Azadrel le Mage Noir [Violidé ~~♥]
« le: jeudi 23 juin 2016, 17:37:51 »
*comprend pas trop ce qui lui arrive*

Heu... bonjour Monsieur...

Merci pour ce bel accueil Serenos ! Je sais pas ce qui te plait tant chez ce brave petit psychopathe, m'enfin, heureuse que ça te plaise :D

8
Prélude / Re : Azadrel le Mage Noir [Violidé ~~♥]
« le: mercredi 22 juin 2016, 17:26:27 »
Presque ? :p ^^

En tous cas, ravie que le thème te plaise ! Et merci de ton accueil :D


9
Prélude / Re : Azadrel le Mage Noir [Violidé ~~♥]
« le: mercredi 22 juin 2016, 14:17:11 »
Pff... trop facile.

*se casse la gueule*

Ok, personne n'a rien vu, ok ?

Merci PAK :3

10
Prélude / Re : Azadrel le Mage Noir [Violidé ~~♥]
« le: mercredi 22 juin 2016, 11:45:05 »
Oh... allons on a vu pire comme longueur :3
Merci pour la validation Ahri ♥ ^^

Mmh... mais je ne voyais pas vraiment Azadrel comme une créature. Il est tout à fait humain, si ce n'est qu'il a des pouvoirs liés à la magie noire :) C'est un magicien puissant et tyrannique, rien de plus au final :p

11
Prélude / Re : Azadrel le Mage Noir
« le: mardi 21 juin 2016, 17:41:16 »
Merci bien vous deux ^^

12
Prélude / Re : Azadrel le Mage Noir
« le: mardi 21 juin 2016, 12:00:32 »
Merci Cassidy ! :3

13
Prélude / Azadrel le Mage Noir [Violidé ~~♥]
« le: mardi 21 juin 2016, 11:41:24 »
AZADREL, Le Mage Noir



~ ♫ Azadrel chante sa vie et sa colère : ♪ ~
https://www.youtube.com/watch?v=R1C2a1w3qG8



Identité : Le Mage Noir, Azadrel, autrefois Sandro Corwin.
Âge : 19 ans en apparence, 40 ans en réalité.
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Bisexuel (n'a cependant encore jamais eu d'expérience avec une femme)
 
Physique :

Azadrel est un homme à l'apparence jeune, assez séduisante. Mesurant 1m76, il est plutôt grand, mince et légèrement musclé. Il a le teint pâle et des yeux noirs plutôt froids, lui donnant un regard tantôt glacial, tantôt machiavélique. Sa bouche aux lèvres fines n'esquissent jamais de sourire, tout au plus un rictus méprisant et laissant échapper un rire sadique montrant toute l'étendue de sa folie. Il paraît souvent fatigué, à bout de forces et semble plutôt faiblard au premier regard. Pourtant il n'en est rien et son assurance le prouve.
Azadrel est le plus souvent habillé d'une longue robe noire tombant jusqu'à ses pieds et pourvue d'une large capuche par-dessus une tenue des plus simple, souvent de couleur noire, comme une chemise et un pantalon. Il porte très rarement des bijoux, se contentant du strict nécessaire. Dans l'intimité il se débarrasse évidemment de sa grande robe noire pour être plus à l'aise.
Un peu partout sur son corps, il garde encore les marques de coups de fouets reçus dans le passé, mais aucun tatouage d'aucune sorte. Parfois, on peut voir qu'il arrive à Azadrel de se maquiller. C'est beaucoup dire... disons qu'il aime entourer ses yeux de noirs ou peindre ses lèvres de la même couleur.

Caractère :

Azadrel est une personne avec une très forte personnalité. Il aspire tout particulièrement à diriger et à commander, n'appréciant pas vraiment les obstacles devant sa route, il est prêt à tout pour parvenir à ses objectifs et ne recule devant rien. Il méprise la médiocrité et n'est pas du tout fait pour obéir. Il ne supporte aucune autorité et est capable des pires colères lorsqu'on ose lui tenir tête. Il déteste également l'échec, mais ne baisse jamais les bras, ayant pour habitude de toujours atteindre ses objectifs. Il est impatient, irritable, susceptible et intolérant. En générale, il reste assez réfléchit, mais peut aussi parfois agir sous l'impulsivité et la colère. Azadrel est quelqu'un d'indocile, de fier et de tyrannique et n'a pas pour habitude de partager. C'est un grand égoïste. Il peut se montrer aussi très mystérieux et insaisissable. Chez lui, les manifestations de tendresse sont quasi nulles, voir inexistantes. Quiconque ose le rabaisser ou lui rappeler la misère d'où il vient se fera sans aucun doute écarteler sur le champ ou pire. Oui, oui, il y a pire que ça et il n'hésitera pas à vous le prouver. Azadrel aime torturer et lire la douleur sur le visage d’autrui.

Pour terminer, nous dirons que le mage noir est un homme mauvais en proie à une folie destructrice, autant pour lui que pour les autres...  


Histoire :

Il pleuvait des trombes d'eau depuis la veille, les chemins étaient boueux, détrempés, des éclairs zébraient parfois le ciel noir et l'orage tonnait si fort qu'il faisait sursauter le garçon à chaque fois. Trempé jusqu'aux os, l'enfant tentait tant bien que mal de faire avancer un gros bœuf terrifié par le mauvais temps. Les mains glissantes et ensanglantées à force de tirer sur la corde, le garçon poussait des rugissement, espérant ainsi motiver la bête à avancer. Mais visiblement, il était moins autoritaire que l'orage.
Alors qu'il s'évertuait à tirer avec entêtement, un homme le bouscula brutalement. Surpris, l'enfant perdit l'équilibre, lâcha la corde et s'étala sur le dos dans la boue. Grimaçant, il se redressa sur ses fesses et grommela au type :

- Hé, vous pourriez faire attention !

L'inconnu s'arrêta net dans sa progression et se tourna vers le jeune garçon. D'après ce que pouvait voir ce dernier, l'homme était riche, ses vêtements en attestaient sans laisser aucun doute. Mais plutôt que de s'excuser et de l'aider à se relever, l'individu s'approcha et lui envoya son pied dans l'estomac, coupant le souffle à l'enfant avant de l'envoyer de nouveau face contre terre d'un autre coup de pied dans la mâchoire.
La jeune victime, sonnée et la bouche en sang, extirpa son visage de l'immonde bouillasse dans laquelle il trempait et tenta d'en cracher le maximum. Le noble se pencha et agrippa une touffe de cheveux brun, s’accroupissant pour être à peu près à hauteur du regard du petit paysan.

- Tu réfléchira à deux fois avant de m'adresser la parole, vermine. Je me demande encore comment les Dieux peuvent tolérer que vous, pauvres mendiants, vous puissiez respirer le même air que nous autres.

Le garçon gémit et l'homme le lâcha. Mais ce ne fut que pour se redresser et mieux lui aplatir de nouveau la tête dans la boue du plat de sa chaussure. Il ne relâcha sa prise qu'en entendant le pauvre bougre tousser et manquer de s'étouffer. Alors seulement il s'éloigna en ricanant.

* * * * * *

Sandro n'avait jamais oublié ce jour. Pourtant ce n'était ni le premier, ni le dernier de ce genre.

Il était né dans une famille extrêmement pauvre, si pauvre qu'elle ne pouvait prétendre pouvoir manger tous les jours. Ses parents s'étaient résignés depuis longtemps, travaillant comme des forcenés pour presque rien. Non seulement ils ne se plaignaient jamais, mais ils répétaient que c'était comme ça, que les Dieux en avaient décidés ainsi pour eux et qu'ils devaient se contenter de ça et même remercier les Cieux d'être en vie et de respirer chaque jour qui passe. Un discours qui mettait le garçon dans tous ses états. Comment pouvait-on accepter une telle situation sans réagir ? C'était injuste ! Il ne voulait pas de cette vie, il voulait voir plus grand et se battre pour devenir quelqu'un et faire autre chose que de garder des bœufs à longueur de journée et supporter les riches odieux qui leur crachait dessus sans vergogne. Déjà à dix ans, il avait de grandes ambitions.

Ses parents et ses amis se moquaient souvent de lui en disant qu'il était fou de vouloir prétendre à autre chose qu'à une vie de misère. Il était né pauvre et rien ni personne n'y pourrait rien. Mais jamais Sandro ne parvint à s'y résoudre. Il était persuadé de mériter bien mieux que ça.

En grandissant, le jeune homme travailla très dur, notamment chez un forgeron, un marchand, un tisserand et autres artisans du coin. Il était très courageux, n'hésitant pas à travailler jusqu'à épuisement s'il le fallait. Jour et nuit, il enchaînait les petits boulots et les petits travaux sans jamais oublier ses ambitions. C'était certain, s'il continuait ainsi quelqu'un finirait bien par remarquer ses talents et lui offrir quelque chose de meilleur !

Malheureusement tout ne se passa pas comme il l'espérait. Un jour il fut accusé à tort d'avoir volé l'alchimiste chez qui il avait travaillé durant une semaine. Interrogé, il s'évertua à clamer son innocence et comme qu'il n'y avait pas de preuve solide, on finit par le libérer. Mais après ça, plus personne n'acceptait de le prendre comme employé, on se méfiait de lui et toutes les portes se fermaient une à une. Vert de rage, Sandro voyait ses rêves s'éloigner sans rien pouvoir y faire. Sauf peut-être retrouver lui-même le voleur. Et c'est ce qu'il décida de faire, pas question de baisser les bras et de laisser faire ça. Il ne voulait pas finir comme un miséreux toute sa vie !
Au final, personne n'avait vraiment essayé de retrouver l'auteur du vol, tout le monde se foutait de quelques pièces d'un alchimiste des bas quartiers. Au bout de plusieurs jours, Sandro trouva une piste intéressante et finit par être persuadé que le voleur était un type louche du nom de Rolth. Mais lorsque le jeune homme alla lui parler pour lui demander des comptes, celui-ci essaya de le tuer. Les deux individus se mirent à se battre violemment, tant et si bien que le jeune homme n'échappa à la mort qu'en tuant lui-même Rolth en lui enfonçant un couteau dans la jugulaire.
Bien évidemment, l'altercation avait attiré l'attention des voisins et Sandro ne parvint pas à s'échapper. De nouveau, il se retrouva interrogé. Mais cette fois-ci ce n'était pas une affaire de simple vol. Rolth était le fils du cousin d'un noble de l'empire et les soldats ne se contentèrent pas des explications du petit pouilleux qu'il était.

Durant plusieurs jours, Sandro vécu un véritable enfer. Frappé, fouetté, parfois même obligé de sucer un garde dans un coin de sa cellule, il était persuadé qu'on allait finir par réclamer sa tête et que tout serait fini. Mais son destin fut bien plus surprenant en vérité.

Alors que Sandro était agenouillé entièrement nu sur le sol glacé de sa cellule, les mains attachées dans le dos, la porte s'ouvrit dans un grincement atroce. Le jeune homme ne réagit cependant pas, gardant les yeux baissés, serrant les dents alors que les blessures des coups de fouets endurés quelques heures plus tôt le faisaient encore souffrir.
Dans l'obscurité de sa cellule, il aperçut une silhouette juste devant lui. Douloureusement, Sandro releva les yeux et tomba nez à nez avec un prêtre. Est-ce qu'on lui envoyait cet homme pour ses dernières volontés, afin qu'il se confie à Dieu et se repente ?
Comme le garçon restait silencieux, le prête demanda à ce qu'on lui amène une chaise et il s'installa devant le prisonnier.

- Bonjour Sandro. Sais-tu qui je suis ?

Comme toute réponse, le jeune homme secoua la tête.

- Je suis le prêtre Odric Thorsson et j'appartiens à l'Ordre Immaculé. Tu as certainement entendu parler de nous.

Sandro hocha la tête.

- Bien. Dis-moi mon garçon, as-tu la foi ? Crois-tu en un Dieu unique, celui qui est le notre ?
- Tss. S'il existe, dîtes lui bien que je l'emmerde.

La gifle qu'il reçut claqua dans l'air violemment. Puis le prêtre soupira bruyamment, comme s'il regrettait déjà son geste. Il approcha un peu plus sa chaise et attrapa doucement le menton du jeune homme entre ses doigts pour le regarder en face.

- Écoute moi bien mon petit. Partis comme tu es, tu finira ta vie à croupir ici ou au mieux tu terminera dehors comme un pariât pour le restant de ta misérable petite vie. Tu aspires à mieux que cela, tout de même ?

S'il savait. Bien sûr qu'il aspirait à mieux, à beaucoup mieux même. Depuis tout petit, il voyait les choses en grand. Peut-être en un peu trop grand d'ailleurs...

- Voilà ce que je te propose. Si tu rejoins notre ordre et que tu acceptes de vouer ta vie à notre Dieu, celui-ci t'accordera peut-être sa miséricorde. Peut-être même qu'il entendra tes désirs les plus secrets et les réalisera. Dieu est grand et puissant, il a le pouvoir de t'offrir ce que tu souhaite si tu le mérite.

L'air soudainement intéressé, Sandro fronça les sourcils et observa le vieil homme. Est-ce qu'il pouvait vraiment lui faire confiance ? Y avait-il un Dieu capable de nourrir ses ambitions les plus audacieuses ? Le jeune homme s'imaginait déjà au milieu des hommes les plus riches et les plus puissants de l'Empire, les narguant ainsi chaque jour qui passe et pouvant enfin se venger du mépris dont il avait été victime tout ce temps. De toute manière il n'avait pas le choix, c'était mieux que la mort ou la misère. Au bout d'un moment il lâcha donc :

- J'accepte.

* * * * * *

Quelques temps plus tard, l'Ordre Immaculé le fit sortir de prison comme promit après avoir plaidé la légitime défense et versé quelques pots de vin. Accompagné d'Odric, Sandro rejoignit un fort ashnardien à quelques kilomètres où s'étaient installés une partie des membres de l'ordre religieux.
Le siège principale de l'Ordre se trouvait, disait-on sur un territoire Tekhan, un territoire neutre depuis lequel ils propageaient les paroles de Dieu. Puis il y avait l'Académie, directement reliée à un siège secondaire de l'Ordre basé à Nexus et enfin, il y avait une sorte de prieuré basé dans ce fameux fort d'Ashnard et où le jeune homme allait vivre en tant que moine.

Les premiers temps, Sandro eut un peu de mal à se faire à cette nouvelle vie. Il n'avait jamais été particulièrement pieux et avait l'habitude de jouir d'une certaine liberté. Là, les règles étaient assez strictes et il n'avait pas le droit de quitter le fort sans autorisation et sans être accompagné d'un supérieur. Odric avait quitté Ashnard pour retourner au siège principale et on lui avait attribué un tuteur. Un diacre répondant au nom de Xantus qui l'accompagnait dans son apprentissage religieux. Dès le départ, son comportement parut un peu suspect. L'homme avait tendance à se montrer un peu trop collant et généreux envers Sandro, allant finalement jusqu'à le tripoter. Si le jeune garçon s'était montré très réticent au départ, il n'avait eu d'autres choix que de supporter ses avances et ses désirs lubriques au risque de se faire virer du prieuré et de terminer dehors comme un vulgaire mendiant. Pour atteindre le sommet, il fallait parfois faire des sacrifices. Et Sandro était prêt à tout.

Le temps s'écoula et rien n'avait vraiment changé. Malgré tous ses efforts, Sandro restait un vulgaire moine passant ses journées à prier et a entretenir les lieux. Il avait eu beau demander à parler au prêtre responsable et dirigeant du prieuré pour espérer grimper les échelons, rien ne lui fut proposé. De plus, il avait beau prier et faire des efforts, aucun Dieu ne lui avait parlé ni même offert un signe et une opportunité de réaliser ses souhaits. Dans ses tentatives désespérées à obtenir les faveurs d'un Dieu et devenir quelqu'un de puissant et respecté, Sandro alla jusqu'à tout risquer. Et pour cela, il profita d'une visite d'un des plus important des Cardinaux de l'Ordre...

* * * * * *

- Aaaah ! Ouais c'est ça, lève un peu plus ton petit cul mon mignon. Putain que c'est bon !

Jurer et baiser n'était apparemment pas un problème, même pour un Cardinal. Dans une des chambres prévues aux invités de marque, sur un grand lit à baldaquin, l'homme sodomisait furieusement le jeune Sandro qui étouffait avec peine ses gémissements dans un oreiller. Parfois, le Cardinal s'amusait à donner une claque sur ses fesses, rougissant celles-ci en grognant de plaisir tel un ours affamé.
Depuis quelques mois, les visites du Cardinal Cyrdak Nephtus se faisaient étrangement de plus en plus en plus fréquentes. Et pour cause, sa plus grande joie était de venir au prieuré pour sauter ce délicieux petit moine prêt à tout pour obtenir une petite promotion. Jusque là, il était parvenu à le faire patienter, mais plus le temps passait et plus le jeune homme se faisait pressant. Bientôt, il allait perdre patience et Cyrdrak serait à court de bobards.
Justement ce jour-là, après s'est vidé copieusement dans le derrière du gamin, ce dernier insista encore. Il voulait être promu Diacre ou Prêtre sur le champs. L'homme, tout en se rhabillant, soupira.

- Tu lâches jamais l'affaire, hein petit ? J'avais encore jamais croisé quelqu'un d'aussi borné et têtu que toi ! Tu sais bien que ça se passe pas comme ça du jour au lendemain.
- Je sais, vous me répétez ça à chaque fois ! Arrêtez de me prendre pour un idiot, j’attends déjà depuis trop longtemps.  On m'avait dit qu'en venant ici je pourrais obtenir ce que je voulais, j'ai pas l'intention de faire moine toute ma vie !
- Si être Moine ne te convient pas, tu peux toujours te reconvertir comme ma petite pute personnelle, t'es doué dans ce domaine.

Sandro rougit de colère et sous le coup de la rage, il ne put s'empêcher de lever la main dans le but de frapper le Cardinal. Un acte qui, s'il l'avait réussit, aurait pu lui apporter de très gros ennuis. Mais l'homme avait réussit à arrêter son geste, agrippant solidement son poignet entre ses doigts puissants.

- Ça suffit maintenant ! Écoute moi bien petit merdeux, tu ne pourras jamais prétendre à un tel statut. Jamais. Seuls les individus avec un minimum de moyen et de relations peuvent espérer devenir Diacre et certainement pas un rat d'égout de ton espèce.

Sous cette insulte suprême, Sandro se mit à trembler de colère, des larmes venant remplir ses yeux avant de couler sur ses joues. Amusé, le Cardinal ricana et finit par le repousser durement avant de quitter la pièce.

* * * * * *


A partir de ce jour, la colère et la haine de Sandro prirent une ampleur impressionnante. Il avait envie de tout détruire, d'étrangler cet enfoiré de Cardinal et de se barrer d'ici. Mais il savait que ce n'était pas une bonne idée, pas s'il voulait toujours prétendre à plus grand. Il avait réalisé que l'Ordre Immaculé ne lui donnerait jamais ce qu'il espérait. Il avait été trompé. Peu importe, il pouvait se passer de ces idiots !
Sandro se tourna alors vers un côté bien plus obscure, abandonnant son Dieu, sa foi et tout le reste pour sombrer dans l'occultisme et la magie noire. Pour cela il mit en place un rituel dans le plus grand des secrets et invoqua un démon puissant a qui il promit son âme à sa mort en échange de pouvoirs puissant et de la jeunesse éternelle. Le démon demanda un sacrifice humain et Sandro n'eut aucun remord à s’exécuter. Il attira un jeune moine dans les souterrains du prieuré et le tua, arrachant son cœur et se servant de son sang pour terminer le rituel. Ainsi, le jeune Sandro devint un puissant Mage Noir.

Dévoré par la colère et la soif de pouvoir, il commença par tuer bon nombre de moines, de curés et de diacres au sein du prieuré. Puis il décida de parfaire sa vengeance envers l'Ordre Immaculé en assassinant le Cardinal Nephtus et en mettant le feu à l'établissement religieux.

Sandro Corwin n'existe plus et a fait place à Azadrel, le Mage Noir. Personne ne sait réellement qui il est car tout le monde est persuadé que le jeune moine a perdu la vie dans les flammes, comme beaucoup d'autres, même s'il persiste quelques suspicions.

Aujourd'hui, Azadrel commence à mettre en place son plan machiavélique. Il a désormais le pouvoir de devenir la personne importante et puissante qu'il avait toujours espéré devenir et plus que cela, il a les moyens de se venger. Son pacte avec le démon dévore son esprit petit à petit et chaque jour qui passe, le jeune mage noir sombre un peu plus dans la folie et la démence. Ses ambitions sont devenues ridiculement disproportionnées, passant de la simple vengeance au désir de devenir le Maître du Monde. Se rapprochant à sa manière de l'Empire d'Ashnard et de ses plus grands représentants, il compte d'abord faire tomber Nexus, puis se concentrera sur les autres Royaumes, un par un, jusqu'à tous les faire disparaître. Comme un jeu de dominos. Lorsqu'il ne restera plus rien, il se retournera enfin contre ce qu'il haïssait et méprisait le plus : Ashnard. L'Empire lui-même, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que lui pour gouverner sur un joyeux tas de cendre...


Autre :

Outre le fait de posséder la jeunesse éternelle, Azadrel possède de nombreux pouvoirs liés à la magie noire :
- Envoûtements
- Illusions
- Invocations
- Nécromancie
- Évocations élémentaires
Bien entendu, ses pouvoirs et leur utilisation ne sont pas gratuits. Plus il utilise la magie noire, plus il sombre dans la folie. Faire usage de sa magie le fatigue également très vite en puisant directement dans son énergie propre.  


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