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Les alentours de la ville / Re : Des puissances ancestrales [Cybèle]
« le: vendredi 17 juin 2016, 09:48:48 »Lorsque Cybèle entra, tous se turent instantanément. D'un pas calme et assuré, elle avança jusqu'au center et planta ses yeux dans ceux de son fils cadet. Zeus. Celui-ci était affalé et massait son front d'une main et d'un air las, comme si une fois de plus, il avait renoncé à faire asseoir son autorité face à la bande d'imbéciles qui s'égosillaient depuis maintenant une heure. Lorsqu'il posa les yeux sur sa mère en train de le saluer respectueusement, il se redressa et s'anima d'un sourire.
Votre présence nous fait honneur, Mère. Cela fait bien longtemps que vous ne m'avez rendu visite.
Si je devais attendre que tu daignes penser à ta pauvre mère, des millénaires se seraient sans doute écoulés.
Le Dieu rit de bon cœur et se leva pour l'enlacer tandis que les autres dieux présents la saluaient respectueusement. La déesse se détacha ensuite de son fils et regarda plus attentivement autour d'elle et compta neuf têtes bien connues. Aphrodite, Apollon, Poséidon, Hestia, Arès, Artémis, Héra, Athéna et Hermès. Il était rare de les voir ainsi tous réunis.
Puis-je savoir en quoi consiste cette... réunion ?
Zeus poussa un gros soupire. Apparemment il ne s'agissait pas d'une gentille petite réunion de famille. Il n'avait pas l'air non plus de vouloir s'expliquer malgré le regard pénétrant de sa génitrice. Ce fut Arès, grande gueule comme à son habitude qui prit la parole :
C'est simple ! On trouve encore à redire sur ma façon de gérer les choses.
De gérer les choses ?! Non, tu vois le problème avec toi Arès, c'est que tu ne gères rien du tout, justement ! S'écria Athéna.
Ta soif de sang et de destruction va mener ce monde à sa perte, mon frère, renchérit plus calmement Apollon. La Terre n'a pas besoin d'une autre guerre mondiale, la dernière s'est terminée il y a moins de cent ans, laisse-leur un peu de répit !
Hey, j'y peux rien si les humains sont des crétins. Et puis pourquoi on lui dit rien, à lui, quand il déchaîne ses vaguelettes et fait des milliers de morts !
Arès désignait évidemment Poséidon qui fronça les sourcils et se leva de toute sa hauteur, pointant son trident dans la direction du dieu de la guerre.
Un peu de respect, sale petit prétentieux ou je t'enfonce ça profondément dans le c...
Ça suffit !! Hurla Zeus, mettant fin à la discorde qui s'annonçait encore une fois. Sortez tous, je réglerait ça avec vous une autre fois !
Arès et Poséidon se jaugèrent du regard pendant encore quelques secondes avant d'imiter les autres et de quitter la salle. Cybèle sourit et posa une main réconfortante sur l'épaule de son fils. Ce n'était pas simple de gérer une bande de dieux pareils, ils étaient rarement d'accord et possédaient tous un caractère assez différent. Pour détendre l'atmosphère, elle souffla :
Quelque chose me dit que ton frère finira bel et bien par lui planter son trident entre les fesses, si tu veux mon avis. Et ça risque de piquer un peu.
Zeus éclata de rire et fit un geste évasif de la main, signe qu'il s'en moquait cruellement. Arès passait son temps à provoquer tout le monde, ce ne serait pas la première fois qu'il se mettrait un dieux à dos. Cybèle passa un peu de temps avec lui à discuter, puis alla rejoindre d'autres de ses enfants et petit-enfants. Cela lui faisait plaisir de leur rendre visite de temps en temps.
Elle était sur le point de repartir lorsqu'elle une étrange sensation. C'était ce qu'elle présentait lorsque quelqu'un, un mortel en général, pénétrait dans son temple et la convoquait. Seulement là, il ne s'agissait pas de son temple présent sur Terra, mais bel et bien... celui de la Terre. Cybèle s'assied un instant, les sourcils froncés.
Cela faisait longtemps que les humains de cette terre ne les priait plus. Mais surtout, le plus étonnant était que les humains avaient entièrement détruit son temple il y des siècles. Le seul moyen de contacter la déesse aurait été de pénétrer dans la chambre secrète située sous terre. Et jusqu'à aujourd'hui, personne ne l'avait trouvée. Comment était-il possible qu'un humain soit parvenu à y entrer ? Étonnant. Enfin, ce n'était peut-être pas grand chose et l'histoire n'irait sans doute pas plus loin. D'après ses souvenirs, les prêtres et les prêtresses du temple à l'époque avait scellés l'entrée de la chambre avec une sorte de mécanisme à énigme très compliqué pour protéger la relique. Peu probable que le visiteur parvienne à quoi que ce soit.
Prélude / Re : Serena Ishtaari [Violidée ~♥]
« le: vendredi 17 juin 2016, 08:28:33 »Amuse toi bien !
Les terres sauvages / Re : Un visiteur inattendu [PV Grayle le pérégrin]
« le: vendredi 17 juin 2016, 08:24:12 »Un peu troublé, donc, Grayle vint s'installer sur sa chaise et se servir un peu de nourriture. La déesse l’imita, un doux sourire figé sur son visage. Le voyageur lui posa alors une question, désirant savoir si elle ne se sentait pas un peu seule dans ce grand temple. Il s'était attendu a voir des serviteurs, des fidèles ou peut-être même des prêtres ou des prêtresses. La déesse sourit, amusée. Elle prit le temps de boire une gorgée de vin, puis répondit :
Connaissez vous ce drôle de proverbe qui dit « loin des yeux, loin du cœur » ? Et bien, étant la mère de la nature et des dieux, mes yeux se trouvent un peu partout. Et un nombre infini d'âmes m'entoure continuellement. Alors, je ne suis jamais vraiment seule.
Elle savait pertinemment que ce n'était pas exactement ce qu'il voulait dire par-là. C'est vrai, le temple était souvent vide et pour cause, elle changeait souvent l'endroit de place. C'était un souhait de la belle déesse de rester à une distance raisonnable des hommes. Elle connaissait par cœur leur grande curiosité et la cupidité de certains. Elle préférait sincèrement le calme et la sérénité que lui apportait la solitude.
Et vous, Grayle ? Dîtes-moi. Qu'êtes-vous venu faire jusqu'ici ?
Avait-il eu pour but de la rencontrer ? Ce n'était pas certain, il avait eu l'air assez surpris de la trouver là et n'était même pas sûr d'avoir affaire à une déesse. Alors c'était sans doute à cause du hasard ou de la curiosité si célèbre des Hommes.
Lorsqu'elle l'avait observé et l'avait touché, elle avait pu lire en lui. Grayle avait une bonne âme. Mais comme toute âme humaine, elle était abîmée de multiples souffrance. Des événements regrettables, mais qui, en quelque sorte, l'avaient façonné. Il y avait aussi cette grande frustration en lui en ce qui concernait la magie et puis ce petit quelque chose qui la laissait penser qu'il venait d'ailleurs. D'un monde qui lui échappait.
Les terres sauvages / Re : Un visiteur inattendu [PV Grayle le pérégrin]
« le: mercredi 15 juin 2016, 11:15:41 »La déesse était l'incarnation de la beauté et apparaissait presque irréelle aux yeux des hommes tant elle était stupéfiante. Tout en elle respirait la divinité et ça n'avait pas échappé à ce visiteur. Loin de là. Qui aurait pu en douter ? Lorsque la déesse entendit ses lions grogner, elle avait déjà ressentit sa présence. Elle leva néanmoins les yeux sur lui, un regard incroyablement vif et qui semblait lire en lui avec une facilité, mais une douceur déconcertante. Il la salua, sans doute un peu intimidé et complimenta son temple. La déesse esquissa un délicieux sourire et se leva de sa chaise avant de s'avancer vers lui d'une démarche gracieuse. D'un petit geste de la main, elle ordonna aux deux fauves de rester calmes. Ceux-ci se couchèrent donc de concert et restèrent à leur place.
L'inconnu se demanda alors si elle était une déesse, ce qui fit sourire la concernée de plus belle. Difficile de ne pas le comprendre du premier regard, néanmoins, ce jeune homme était pertinent et lui semblait intelligent. Il effectua alors une révérence, alors qu'elle n'avait toujours pas parlé et se présenta. Son nom était Grayle le Pérégrin et il se demandait à qui il avait l'honneur de s'adresser.
Cybèle n'hésite pas à s'avancer jusque devant elle sanas craindre qu'il ne prenne peur ou ne l'attaque, car tout en elle inspirait la confiance et la pureté même. Délicatement, elle caressa sa joue de la pulpe de ses doigts, aussi doux et lisses que de la soie avant de lui répondre :
Je suis heureuse de te rencontrer, Grayle. Je suis Cybèle, la mère des Dieux, la déesse de la fécondité et de la nature. On me donne beaucoup de noms et on me prête beaucoup de titres. Mais toi, tu n'as qu'à m'appeler Cybèle, tout simplement.
Tout en disant cela, elle parcourait le visage de l'homme du bout des doigts, son regard planté dans le sien, comme si elle lisait en lui. Le visiteur devait se sentir un peu étrange à ce contact, une sensation semblable à celle que l'on pourrait avoir lorsqu'on inhale un peu trop de vapeur d'alcool, mais en moins agressif. Un peu comme s'il flottait dans un rêve.
Elle arrêta un doigt sur ses lèvres, qu'elle caressa un instant avant de retirer sa main. Elle se tenait très proche de lui, bien plus proche que le ne voudrait la politesse et le recul naturel entre deux personnes qui ne se connaissent pas. Oui, si proche qu'elle pouvait sentir son souffle sur ses lèvres, même. Elle sourit. Sans aucun doute elle le trouvait beau, il lui plaisait.
Finalement, elle se détacha de lui et retourna sur ses pas en lançant :
Vous devez avoir faim et soif après votre voyage. Venez partager ma table.
Elle fit glisser un ongle sur le bord de la table et soudain, une nouvelle assiette s'ajouta à sa droite, ainsi que plusieurs mets délicieux en tous genres. Un véritable banquet, juste pour lui.
Elle se positionna derrière la chaise prévue pour son invité et la tira un peu, l'invitant à s'y installer avec un sourire avenant et un brin séducteur.
Si la demande était polie, il n'était pas moins certain que l'homme ne pouvait refuser l'offre. D'un part car la magnétisme de la déesse était puissant, mais aussi parce qu'il s'agissait là d'une demande énoncée par une déesse. D'autres se seraient damner pour être à la place de Grayle.
De leur côté, les lions ne bougeaient plus et s'ils avaient observés l'homme jusqu'à maintenant, ils se contentaient désormais de l'ignorer.
Prélude / Re : Heroes never die [ Valilouvée]
« le: samedi 11 juin 2016, 11:23:30 »Prélude / Re : Darling, know that I believe in you
« le: vendredi 10 juin 2016, 20:02:59 »Le coin du chalant / Venez à moi, mes enfants !
« le: vendredi 10 juin 2016, 18:40:07 »Ce topic sera certainement très simple, mais je l'arrangerai peut-être d'ici quelques temps
Je recherche des partenaires rp (oui c'est le but hein ^^).
Voici la fiche de Cybèle : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=18343.msg358675#new
Pour faire simple, c'est une déesse, la mère des Dieux, celle qui a enfanté Zeus et ses frères et sœurs. Elle vit dans un Temple sur Terra qui change souvent de lieu suivant les humeurs de ma déesse.
On raconte qu'elle est capable d’exaucer des vœux aussi, ce qui pourrait pousser votre personnage à venir la trouver. Vous pouvez aussi tomber sur le temple par hasard.
Le Hentai n'est pas obligatoire, mais c'est en général ce qu'elle propose en échange du vœu. Elle a un bel appétit sexuel il faut dire. Elle aime bien changer d'apparences dans ces moments là pour plaire à son partenaire. Elle est hétérosexuelle, il n'y a donc aucune chance qu'une femme finisse dans son lit, désolée Mesdames. Mais ça n'empêche que l'on peut trouver un tas de choses à faire !
Si vous avez des idées ou des questions, vous pouvez poster à la suite de ce message ou m'envoyer un mp
Je vous attends !
Prélude / Re : Cybèle, la Déesse Mère [Violidée ~♥]
« le: vendredi 10 juin 2016, 17:14:28 »Oui, je suis très fière de mon Temple mobile
Et en effet, j'ai hâte de rencontrer ce cher Arimaspe et sa bande
Prélude / Re : Cybèle, la Déesse Mère [Violidée ~♥]
« le: vendredi 10 juin 2016, 01:48:29 »Merci Sentinel Prime.
Les terres sauvages / Un visiteur inattendu [PV Grayle le pérégrin]
« le: vendredi 10 juin 2016, 01:30:25 »* * *
- Tout était parfaitement paisible, comme toujours. Il était en effet bien rare que quiconque vienne rendre visite à la Déesse Mère et cela pour plusieurs raisons. Les mortels perdaient peu à peu leur foi, ils craignaient les Dieux ou bien ils ne trouvaient tout simplement pas l'entrée. Il faut dire que la belle Déesse prenait plaisir à changer de paysage et de ce fait, son temple changeait régulièrement d'endroit.
Ce matin là, le soleil commençait à peine à se lever, mais Cybèle était déjà là et ne ratait rien du spectacle. Le temple, dressé au sommet d'une montagne aride, lui donnait une vue imprenable à des kilomètres à la ronde. Le ciel noir changea de couleur petit à petit, jusqu'à donner aux cieux une couleur emplie de lumière jaune, rose et orangée. Le vent soufflait fort et la Déesse pouvait entendre les pans de sa robe claquer et danser autour d'elle, tout comme sa longue chevelure clair et soyeuse. Elle ouvrit les bras, comme pour accueillir l'astre solaire en son sein. Sa chaleur ne tarda pas à l'enlacer toute entière. Elle s'étira longuement la nuque tandis que la tramontane jouait encore autour d'elle, bruyant, mais agréable.
Cybèle resta ainsi un long moment, jusqu'à ce que le soleil est entièrement dépassé l'horizon, puis elle rouvrit les yeux, tourna les talons et rentra dans sa chambre donnant sur l'immense terrasse où elle se trouvait une seconde plus tôt. La pièce était très grande, richement décorée et une odeur d'encens apaisante flottait dans l'air. Le grand lit à baldaquin était soigneusement fait, chaque chose était à sa place. Elle passa rapidement devant le miroir de sa coiffeuse et arrangea son épaisse chevelure blonde avant de quitter la pièce.
Un silence religieux pesait sur les lieux, comme toujours. Seul le bruit de ses pas brisèrent la tranquillité excessive. Lorsqu'elle pénétra dans la salle principale où se tenait son trône, deux énormes lions couchés de part et d'autre du siège sacré se levèrent en ronronnant et trottinèrent jusqu'à elle. Cybèle posa un genoux à terre et accueillit les fauves dans ses bras, souriante, enfouissant son visage dans leur crinière.
Bonjour mes chatons. Avez-vous bien dormit ?
Les bêtes lui répondirent en ronronnant de plus belle. Alors, elle se releva et les invita à la suivre au-dehors. Elle passa de longues heures à l'extérieur, profitant de la compagnie de quelques rapaces gracieux et d'une baignade dans un torrent glacé. Elle fit un peu de lecture, assise au bord d'un précipice, puis cueillit quelques fleurs d'altitude pour en faire un bouquet qu'elle installa dans l'un des couloirs du temple. Les lieux avaient beau être vide la plupart du temps, ce n'était pas une excuse pour le négliger. Bien au contraire.
Le soleil déclinait déjà lorsqu'elle retourna dans ses quartiers pour prendre un bain moussant et parfumé et se changer pour le dîner. Cybèle était aussi maniaque pour l'intérieur de son temps que pour son hygiène personnelle. Elle était une déesse après tout.
Elle opta pour une nouvelle apparence toute de rouge. Ses cheveux étaient du plus bel écarlate et sa longue robe à la traîne interminable s'y accordait parfaitement.
Satisfaite de son apparence et de la tenue qu'elle avait choisit, elle s'accorda une courte danse solitaire dans sa chambre, puis rejoignit l'immense salle à manger où, comme par enchantement, un repas l'attendait déjà.
A cette heure, dans le temple, une douce musique relaxante se faisait entendre. Tout était éclairé à l'aide de bougies et de lustres précieux.
Perdue dans ses pensées, Cybèle s'était installée en bout de table et rêvassait, tardant à entamer son repas. D'une main, elle caressait l'un de ses lions qui lui tenait compagnie et de l'autre, elle écrivait un poème qui venait de lui passer par la tête. Elle aimait retranscrire directement les choses, même si une assiette remplie de délicieuse victuailles lui chatouillait les narines. Elle n'était pas vraiment obligée de se nourrir, ce n'était pas vital pour elle. Mais elle aimait cela.
C'est à peu près à la fin de son poème qu'elle eut une sensation étrange. Elle releva la tête et le lion prêt d'elle s'agita. Il bondit sur ses quartes pâtes, sembla écouter, immobile, puis se mit à grogner et à se diriger lentement vers une salle adjacente. Curieuse, Cybèle reposa délicatement sa plume et se leva à son tour pour suivre le fauve.
La pièce d'à côté était un petit salon confortable, peu éclairé. Le lion semblait flairer quelque chose, sans pour autant parvenir à en trouver la source exact. Finalement, Cybèle s'approcha et posa une main délicate sur sa tête.
Allons, ce n'est sans doute rien. Si nous avons réellement un visiteur, il se montrera bien assez tôt.
Sur ce, souriante, elle retourna s'asseoir et commença son repas. Elle n'était pas sotte, elle se doutait bien que quelque chose ou quelqu'un était entré dans son temple. Mais après tout, les portes étaient grandes ouvertes et si la personne ou toute autre chose que ce soit voulait se montrer à elle, il le ferait. Ou pas. En attendant, elle dégustait quelques crevettes roses du bout des doigts tout en relisant son poème. Le lion s'était éloigné pour rejoindre son comparse et tout redevint extrêmement calme.