Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Serket Al-Asnam

Pages: [1]
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Dictature d'Ashnard / Re : This Dusty Land [Serket Al-Asnam]
« le: jeudi 05 mai 2016, 13:22:42 »
Apparemment, l'homme n'était pas surprit par la réaction de Serket, ainsi que par sa nature.  Certes, nombreux connaissaient les ifrits, les djinns, de noms du moins, mais les informations plus précises à son sujet circulait d'une manière différente.

Il fallait s'y intéresser pour vraiment comprendre les forces dont relevaient ces êtres. Et si la jeune femme maîtrisait (tout naturellement) son sujet, il subsistait certaines zones d'ombre concernant les autres types de djinns. Elle savait qu'il en existait dans ces contrées mais les pouvoirs et ce dont ils étaient capables restaient assez flous... quoique bien plus précis que la plupart des mortels de ces terres, supposait-t-elle.

Elle scruta le visage de l'homme avec attention. Qui était ce Magicien ? Elle ne savait pas si l'individu qui l'avait capturé avait lui même connaissance de son destin, de ce que cet homme voulait d'elle. Il s'en fichait surement, apparemment il devait la capture et la livrait qu'importait ce qu'on lui réservait. Serket avait une dizaine de suppositions quant à ce que souhaitait ce mystérieux Magicien.

Après tout ce n'était pas la première fois, et certainement pas la dernière, qu'on la capturait pour certaines fins. Parfois, on souhaitait des vœux, d'autres fois on cherchait la servitude d'un djinn, ce qui n'avait pas de prix, à d'autre moment on recherchait des informations et parfois un service. On utilisait la force ou des moyens plus subtiles pour parvenir à ses fins et tout ceux qui connaissaient le sujet savait qu'il fallait être extrêmement prudent avec les ifrits. On risquait sinon de s'en mordre les doigts.  

Elle écouta silencieusement l'homme. Chacun de ses mots permettait à la jeune femme d'en apprendre à peu plus sur cet homme. Mais ce n'était pas des informations aussi faibles qui lui offriraient une chance de se faire la belle.

«Je... » commença-t-elle avant de sursauter en entendant des hurlements. Les papuans ? Est-ce que cela était l'opportunité qu'elle attendait ? Après tout, Serket pouvait uniquement se trouver à passer de main, et ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Si un combat faisait rage, elle pourrait en profiter pour s'enfuir dés qu'une possibilité se présenterait à elle.

 «Je suppose que je n'ai pas le choix. » retorqua-t-elle sèchement avant de s'avancer. L'ifrit attendrait son heure, mais pour le moment il fallait le suivre. Au loin retentissait un raffut impossible, on entendait les lames qui s'entrechoquaient et les cris des soldats.  «Par où devons-nous aller ? » demanda Serket amèrement.

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Prélude / Re : Tales of The Sand { Princesse Yamiha } [Validémonisée]
« le: samedi 09 avril 2016, 14:57:17 »
Mais, mais, mais... on parle de moi.  ;D

Bienvenue BFF des Sables ! J'adore le choix d'avatar (j'étais justement tombé dessus lors de ma Quête pour de nouvelles images et je m'étais dis qu'elle serait bien cool pour un personnage donc... que du bon).  :o Ce personnage déchire, j'ai hâte que l'on vive de fabuleuses aventures. D:

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Les contrées du Chaos / Re : Fata Morgana [Silat]
« le: vendredi 08 avril 2016, 18:51:46 »
Elle observait, impatiente, l'homme penché sur les trésors qui n'étaient désormais plus que la seule chose importante à ses yeux. La colère l'envahissait, mais Serket se résignait à attendre l'intervention du jeune homme qui lui accorderait bientôt ce qu'elle désirait le plus : son salut, et sa liberté. Elle était impuissante, n'ayant d'autre choix que de regarder le savant s'affairer sur ses nouvelles possessions. Lorsqu'il réapparu, la djinn sursauta, son attention étant accaparée par son nouveau "maître". Elle trembla avant de reprendre contenance, jubilant intérieurement alors que ses yeux brûlaient de nouveau d'une énergie vive et soudaine.

Cassim était fini tout simplement. Elle se ressaisit lorsqu'elle entendit prononcer le nom de Kisik, portant un regard brillant sur l'assassin. Elle avait bien trop peu l'occasion de l'entendre depuis le carnage, depuis l'intervention de ces hommes qui l'avaient arracher à sa famille. La jeune femme ne pu retenir un léger sourire en coin, alors que ses yeux étaient plantés dans le vague. Puis, aucun mot ne fut plus prononcer. Avec adresse, le jeune homme s'empara d'un des artefacts qui étaient apparus et l'ouvrit.

Bouche bée, la jeune femme regarda l'être à la peau carmin apparaître devant ses yeux. Djinn. Comme elle. La mélancolie l'envahit, alors qu'elle scrutait l'être qui avait été arraché du livre, assez étonnamment d'ailleurs car ceux-ci n'étaient pas les premiers objets choisis pour enfermer de pareilles créatures. « Je... » tenta-t-elle d'articuler alors qu'elle ne quittait pas le vieil ifrit du regard. « Je... »

Et apparemment Serket n'était pas au bout de ses surprises. Faisant fi d'une proposition qui aurait ravi tout mortel, le jeune homme libéra le djinn, le laissant aussi surpris que la jeune ifrit. C'était presque impensable de passer devant une pareille occasion ! Comment.... ? Cet individu n'était pas aussi normal qu'elle aurait pu, naïvement le croire. Après tout ses capacités, les sorts qu'il avait jeté laissaient peu de place à l'ambiguïté.  

« Malheureusement, je ne crains pouvoir vous accompagner... » dit le djinn en caressant sa barbe de ses longs doigts fuselés. « Que le sort vous soit favorable, jeune maître. Quand à nous... » Il jeta un regard chafouin à la jeune djinn, toujours aussi stupéfaite. « Nos chemins se recroiseront ! » Il claqua des doigts, et plusieurs panaches de fumées les enveloppèrent, il n'avait même pas eut besoin de demander l'opinion de sa jeune semblable, lisant pertinemment dans ses yeux le désir de s'expliquer avec l'odieux qui avaient voulu se servir d'eux. En sa présence, Serket avait ressenti une force presque oubliée, celle qui lie les ifrits entre eux. Elle était triste de ne pouvoir discuter avec lui, en savoir plus sur son emprisonnement. Puis... son âge, son apparence il devait en savoir des choses ! Mais, elle, mieux que quiconque, pouvait comprendre qu'après ce qui devait avoir été des siècles, voir plus, d'emprisonnement, que celui-ci désira aller se dégourdir les jambes, et filer au lointain.  

Lorsque la jeune femme ré-ouvrit les yeux, ils se trouvaient dans un palais. Elle reconnu immédiatement les ruines de Yrtek qui se trouvaient juste derrière les murailles, un peu à l'écart de la Cité. Le djinn avait surement juger prudent de les sortir de la ville. Pour l'instant, les gardes de Cassim ne se douteraient sans doute pas de sa disparition, vu qu'il était habituel que celui-ci s'absenta pour quelques affaires que ce soit. Les ruines étaient accueillantes, mais éviter, à cause de quelques superstitions, par les habitants. On pouvait voir les teintures autrefois éclatantes qui paraient les murs. A vrai dire on les appelaient ruines mais le palais était toujours en bon état. Il était juste abandonné en fin de compte. Ils étaient désormais tout les trois, l'homme, Cassim et elle, dans l'étrangeté de cette antique demeure.

« Qui... qui êtes-vous ? » bafouilla-t-elle au jeune homme. « Pourquoi m'avez-vous libéré ? » Serket était encore sonnée par le sort de Cassim qui l'avait enfermé dans la lampe... et aussi par cette étonnante rencontre. Un homme qui libéra deux djinns ? Du jamais vu sans doute. Même ceux qui possédaient tout trouvaient la perspective de la réalisation de leurs souhaits alléchante. Elle baissa la tête, la relevant furieuse, alors que ses yeux se plantaient sur la silhouette fine de Cassim.

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Dictature d'Ashnard / Re : This Dusty Land [Serket Al-Asnam]
« le: vendredi 08 avril 2016, 16:16:54 »
Dans l'obscurité et le froid d'un sommeil forcé, Serket tremblait. Les ombres et les bruits déformés dansaient frénétiquement autour d'elle alors que son esprit était enserré, laissé libre dans la vacuité de l'ignorance de sa propre situation. L'affreux ne l'avait pas manqué, l'envoyant, elle une créature pourtant forte et affirmée, dans les limbes de sa propre personne, seule, étourdie, tentant de se remonter à la surface.

Sa respiration était sifflante alors qu'elle portait un regard brûlant sur l'homme qui se tenait en face d'elle. Faisant d'immenses efforts de contenance, allant au delà de l'instinct qui guidait les gestes de son peuple depuis des lustres, elle opta pour une apparente tranquillité, préférant, comme on lui avait toutefois appris et comme la force des choses l'avait amener à le faire, à étudier la situation et à réfléchir posément sur les options qui se présentaient à elle : mentir effrontément ou bien dévoiler la vérité. L'un comme l'autre pouvait se montrer la pire des options envisageables, mais un degré de dévoilement poussé pouvait lui permettre de s'en tirer sans trop de dommage, voir de pouvoir tirer quelque chose sur l'homme qui se lui faisait face. Ce.... Magicien qui avait demandé à ces hommes de la ramener, en vie, donnait l'impression d'avoir dévoiler peu de chose à cette troupe. 

« Pourquoi le Magicien me veut ? Je n'en ai guère d'idées et je ne pourrais répondre à cette question. » expliqua-t-elle calmement avant d'enchaîner rapidement, levant doucement ses mains. «Mais... je ne peut qu'en supputer la raison, raison qui peut en partie être expliquer par la réponse que vous demandez de moi. » La jeune femme fit une pause avant de continuer avec un ton tout aussi posé. « On m'appelle Serket Al-Asnam. Je ne suis pas magicienne... la raison pour laquelle j'ai pu traverser la fournaise est que je fais partie du peuple du feu, forgé dans les flammes... je suis une ifrit. »

Elle acheva sa petite explication, restant silencieuse, étudiant avec attention toute réaction que ces aveux pouvaient tirer de son interlocuteur. La tromperie et le mensonge étaient de précieux outils, mais elle s'était vite rendu compte que la vérité pouvait tout autant l'être. L'homme semblait bien différent de la troupe qui l'avait attrapé, à voyager Serket avait bien vite appris à juger les caractères, à voir l'histoire dans les pas, les vêtements, la façon de se tenir et de s'exprimer des personnes qu'elle rencontrait. Il s'était bien fait comprendre et la jeune femme n'était pas naïve au point d'ignorer les caractères de ce genre de personnages, de ces soldats bruts et affamés. « Je vous remercie de ce... compliment à propos de ma beauté mais je ne suis pas vraiment dans l'humeur de traiter avec vos grouillots. De plus, je suppose que ceux ayant assister à ma petite démonstration seraient se montrer prudents à mon égard. » continua-t-elle sèchement, élevant la voix alors que ses yeux luisaient farouchement, brûlants avant de reprendre leur teinte habituelle, ses pouvoirs étouffés par l'obsidienne. Peut-être acculée, mais Serket n'aurait été digne de son rang si elle s'était écrasée. Soudainement, elle se fit silencieuse, attendant une quelconque réaction de la part de son interlocuteur.

« Veuillez me pardonner de mon audace... » reprit-t-elle, avec amabilité, alors qu'elle penchait légèrement la tête. «Mes semblables ont un peu de mal lorsque nous nous retrouvons dans pareilles situations. La liberté est quelque chose que nous chérissons et autant que nous pussions nous contrôler en nous trouvant enchaîner... » Elle afficha un air désolée, réfléchissant à ce qui l'attendrait prochainement, ses yeux balayaient les alentours de sa cellule, tentant de contenir son calme. « Mais je vais être honnête avec vous... votre Magicien souhaite sans doute user de mes pouvoirs... probablement des voeux que je peut réaliser, ou bien ma soumission... disons qu'un ifrit est quelque chose de valeur sur ces terres. »

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Dictature d'Ashnard / Re : This Dusty Land [Serket Al-Asnam]
« le: dimanche 03 avril 2016, 11:11:56 »
Elle observait attentivement le visage de son interlocuteur sur lequel dansait les ombres et les lumières projetées par les flammes. Quelque chose se dégageait de lui, peut-être par son allure, ou l'apparence que lui donnait cette scène. La jeune femme restait silencieusement, buvant les paroles, parfois sibyllines, de cet individu. Une certaine sagesse se dégageait de ces mots, quelque chose l’intimait chez lui sans qu'elle ne sache vraiment quoi. Son attention se concentrait sur les détails alors que, quelque chose lui disait, la jeune femme portait son regard sur des détails : ses vêtements, son visage, ce qu'il disait. Il fallait surement avoir une vision plus globale de cet homme ou alors... était-ce le contraire ? La chaleur du feu apaisait ses inquiétudes et effaçait ses doutes. Il s'agissait d'un marchand, surement avec un passé qui l'amenait à s'exprimer ainsi. L'explication devait être aussi simple que cela.

«Je vous remercie. » dit-t-elle avec un sourire « Je peut comprendre cette affection, j'apprécie moi-même de voir le soleil se lever. » Tout naturel bien entendu pour la jeune djinn. Les journées le feu du ciel brûlait, laissant place dans la nuit à la froideur de la lune. Source comme une autre de vie, elle gorgeait les membres de son peuple d'une énergie nouvelle. Elle tendit ses doigts afin de profiter un peu plus du feu qui crépitait à proximité, n'hésitant pas à se rapprocher jusqu'à ce que les flammes léchaient ses mains avec douceur. Le temps passait, et il faisait nuit désormais mais l'homme ne revenait pas. Peut-être avait-t-il désiré quelques instants en haut à regarder le paysage s'obscurcir. A quelques pas d'elle se trouvait la roulotte de l'homme. Les ombres qui étaient jetés dessus lui donnaient une toute autre impression de celle-ci qu'elle avait eut en arrivant.

 Se redressant, Serket s'approcha, se rendant compte de l'usure du bois, et l'état pitoyable du verre. Le vent entrouvrit la porte la faisant grincer, et osant s’avancer, elle jeta un coup d’œil à l'intérieur. Rien ne laissait penser que quelqu'un avait vécu ici dernièrement. Le tout était vétuste, les quelques meubles étaient dans un sale état. D'un coup, elle recula, secouant doucement la tête. Pris d'une impulsion, elle grimpa sur le petit perchoir afin de retrouver l'homme... mais ne trouva que la robe qu'il portait dans laquelle se dessinait un squelette. Un sentiment de malaise l'envahit. Ses doigts effleurèrent le tissu rongé avant de se retirer vivement. Elle s'étrangla avant que l'effroi l'envahissait. Quelle magie était-ce là ? Son chemin avait-t-il croisé celui d'un esprit errant ? Cela expliquerait beaucoup de chose. Elle se réassit alors que son esprit était toujours empêtré dans ces réflexions de l'étrangeté de cette situation. Elle songeait à dormir mais le sommeil ne vint pas.

L'embuscade ne tarda pas à la surprendre. Ils étaient une petite dizaine d'hommes bien décidés à l'alléger de quelques unes de ses possessions. La bande rua vers elle alors qu'elle bondit vers le petit paquetage à côté duquel se trouvait son épée. Malheureusement une flèche fila, se plantant dans son bras lui arrachant un cri de douleur. Elle l'arracha sans trop de mal, étourdie par la surprise de ce coup, s'effondrant avant de se lever. Serket ne fuirait pas sans ses affaires, elle resta dès lors debout leur faisant face, alors qu'elle avait sorti la fine dague attachée à sa cuisse. Ses yeux luisaient farouchement. La nuit n'était pas un moment propice pour la jeune femme et le nombre d'opposants n'était pas en sa faveur. L'un d'eux approcha d'elle avec de grandes foulées alors qu'elle tentait de frapper avant son arme l'un de ses compagnons.

Il l’agrippa, l'obligeant à lâcher son arme. Immense, il resserra ses bras autour de sa taille la soulevant du sol. Elle donna ses coups de pieds, se débattit alors que les hommes riaient. Ses mains purent être dégager et elle les plaqua sur le visage de son adversaire, brûlant celui-ci, malheureusement insensible à la douleur. Alors qu'elle s'apprêtait à déchaîner le feu au creux de ses entrailles, un coup la surpris et l'envoya dans l'inconscience.    

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Les contrées du Chaos / Re : Fata Morgana [Silat]
« le: dimanche 03 avril 2016, 10:45:11 »
Le temps était atrocement long dans la lampe. De pareilles situations restaient fort rares dans l'existence de la jeune djnn... mais qu'est-ce qu'elle les redoutait. Un sentiment oppressant venait comprimer sa poitrine alors qu'elle tentait en vain d'happer un peu d'air. Les murs paraissaient de rapprocher pour venir l'écraser. L'étroitesse du lieu l'étouffait et lorsqu'elle imaginait qu'elle était réduite à la taille d'une pomme, voir moins que cela, la panique la submergeait. On avait connu l'histoire de djinns qui avaient été rendus fous pour être rester trop longtemps dans des réceptacle... bien entendu la période d'emprisonnement était compter en siècles. Mais comment pouvait-t-on savoir si ce n'était quelques minutes, une heure, un jour, des mois, des années, des décennies, etc... qui s'étaient écoulés ? On perdait le sens du temps qui passe lorsque ni le soleil ni la lune ne rythmait les journées.

Serket laissa échapper une légère plainte. Combien de temps passerait avant que Cassim fasse appel à elle ? Alors qu'une foule de questions se pressait dans son esprit la jeune femme se sentit soudainement aspirée vers la sortie. Elle émit un léger cri de surprise alors que son corps était forcé vers l'état de fumée afin de permettre le passage. Peu à peu, dans un panache de fumée, elle se sentait tracter vers la réalité, alors que devant ses yeux se redessinait la petite pièce où elle s'était tenu quelques instants plus tôt. Bientôt, elle était tout entière et se tenait, non pas devant Cassim, mais devant un jeune homme qui avait entre ses mains sa prison de bronze. Serket cligna les yeux, le jaugeant des pieds à la tête avant d'inspirer.

« Maître... » Quelque peu inhabituel. « Libre ? » répéta-t-elle doucement. C'était fort inhabituel qu'une âme refusa les services d'une pareille créature qu'il s'agissai d'une personne familière avec les djinns ou non familière. Mais lui semblait parfaitement conscient de ce qu'elle était... et elle n'allait pas rechigner devant son empressement. S'il lui promettait la liberté, cela voulait dire qu'une fois le service rendu elle pourrait retourner à sa quête. De plus, cet homme avait mentionner un diffèrent avec celui qui l'avait tourmenter donc... elle n'allait pas laisser échapper cette occasion. Ses indications terminées, il s'effaça dans un nuage de fumée grise. Surprise, elle tendit ses autres sens vers lui. Sa présence était ténue mais perceptible pour la djinn. Elle soupira avant de se rapprocher du réceptacle. « Bien, maître. » répondit-t-elle avant d'effleurer la surface cuivré du bout des doigts et de se dissiper pour rejoindre à contrecœur l'intérieur de lampe. 

Le temps s'écoula de nouveau. Il lui parut être une éternité avant que Cassim ne revint. La fête se termina et les convives retournèrent peu à peu vers leur demeure ou les chambres que le maître des lieux avait préparé pour les invités qui restaient en son Palais. Oh oui, il paierait pour cette tromperie, murmura-t-elle rageuse. Une entreprise qui serait facilité par l'aide inespéré du jeune homme qui l'avait libéré. Après quelques heures, elle fut de nouveau attirer vers l'extérieur, se retrouvant nez à nez avec le maître de ces lieux.

« Maître Cassim... » murmura-t-elle faussement humble, en dardant un regard furieux sur son geôlier. C'était la tradition, et venait avec les vœux accordés à celui qui emprisonnait un djinn. La servitude, devoir s'écraser devant celui qui vous avait privé de votre liberté coûtait énormément aux ifrits qui n'hésitaient pas à les faire payer lors de la formulation des souhaits. Un petit écart ou un flou, une erreur de prononciation pouvait avoir d'énormes conséquences sur sa réalisation. Un des raisons pour laquelle le peuple de Serket était connu pour sa fourberie, sa malice et son côté retors mais eh comment pouvait-t-on leur en vouloir en de pareilles conditions ? « Je suis à vos ordres. Vous avez trois souhaits, les seuls limites sont : je ne peut donner la mort, je ne peut forcer l'amour et je ne peut créer la vie avec mes pouvoirs. Une fois les vœux formulés et réalisés je serais libérée. »  débita-t-elle machinalement, la dernière partie de la phrase sonnant un peu trop comme une menace avec les intonations qu'elle avait mis.

« Bien, bien... » s'exclama-t-il joyeusement avec des yeux brillants. Il se frottait les mains à la perspective des richesses qu'ils pourraient accumuler. « Mais ne compte pas trop vite sur ta liberté, jeune djinn... je ne compte pas gaspiller ces vœux aussi rapidement.» acheva-t-il en chantonnant. « Et comme je suis grand seigneur, je vais t'en dire un peu plus sur ce qui t'attend... J'ai plusieurs vœux en tête mais j'en conserverais un. J'ai tout ce dont un homme peut rêver mais certains de mes désirs sont rester inassouvis depuis très longtemps... des connaissances me sont rester inaccessibles et je compte bien remédier à ça.» expliqua-t-il, faisant une pause avant d'enchaîner. « Je compte bien t'étudier et ensuite... eh bien l'un de mes plus proches amis te cherche depuis longtemps, et les alliés sont forts importants à mes yeux je compte te livrer sans aucune hésitation à cet homme.» Il scruta le visage de la djinn en quête d'une quelconque émotion, savourant la révélation à venir « Je parle du fils de Tyun, il a fort peu apprécier ce que tu as fais à son père.» Elle écarquilla les yeux, submergée par la crainte. Tyun le Terrible, un seigneur de guerre qui l'avait capturé, marqué. Elle avait l'une des femmes de son harem jusqu'à ce qu'elle puisse le tuer et s'enfuir grâce à l'aide d'un jeune du château... et le fils de celui-ci cherchait surement vengeance. Serket déglutit avec difficulté alors que Cassim laissa échapper un petit rire.

« Alors... mon premier vœu est... que je souhaiterais que devant moi apparaissent, et restent, les ouvrages-trèsors de la Cité Perdue d'Arstyrai qui seront dès lors en ma possession. » s'exclama-t-il. Amère, toujours en train de digérer la nouvelle, elle claqua des doigts et dans un nuage de fumées apparurent d'épais livres dont les couvertures étaient ornées d'or et d'argent et incrustés de pierreries. Ils recelaient des secrets dont nombreux avaient rêvés mais qui étaient inaccessibles et introuvables... jusqu'à maintenant. Il se ramassa un des livres, caressant la couverture alors que la jeune femme attendait patiemment l'intervention du jeune homme. Oh oui, elle aurait sa vengeance.

7
Dictature d'Ashnard / Re : This Dusty Land [Serket Al-Asnam]
« le: samedi 02 avril 2016, 01:37:19 »
La chaleur enveloppait les étendues sablonneuses, les dunes qui s'étendaient à perte de vue. Cela faisait des jours qu'elle marchait dans le désert, la peau caressée par le feu qui aurait presque pu enflammer l'air brûlant de cette contrée. Elle avançait, jour après jour, et même si sa vengeance s'était abattue à plusieurs reprises, il lui semblait qu'elle reculait, s'éloignait peu à peu d'un but qui se brouillait à son regard. Serket était perdue. C'était avec peine qu'elle pouvait se rendre compte de la manière dont elle était arrivée en ces lieux. Comme ses parents et ses ancêtres avant eux, la jeune djinn se laissait porter par les vents, par la chaleur du désert. Il fallait purifier son esprit, s'évader aux quelconques préoccupations pour se lier à l'essence des choses. Et ainsi, la solution apparaîtrait à ses yeux abîmés.

La jeune femme avait suivi cette silhouette, cet homme drapé d'obscurité. Elle l'avait suivi sur ce qui lui avait sembler des kilomètres et des kilomètres, fiévreusement, sans pour autant oser l'approcher. Il s'était décidé à poser son campement, et, prise d'un soudain élan, la djinn s'était aventuré à sa rencontre alors qu'un feu crépitait vivement à quelques pas de lui. Avec fascination, elle écouta son récit avant de se ressaisir, acquieçant troublée à l'histoire qui avait pris sens dans sa conclusion.

Elle s'assit, posa ses paquetages pour tendre ses doigts vers le feu, toujours en quête de cette étincelle qui la faisait vivre, elle créature des flammes. Sans hésitation, Serket attrapa la gourde d'eau, en bu quelques gorgées avant de la rendre à son propriétaire. Silencieusement, elle écoutait chacun de ses mots avant d'oser une interruption.

«Mon nom est Serket Al-Asnam. Je vous remercie de veiller aux traditions... malheureusement nombre sont ceux qui y manque surtout en ce domaine. » dit-t-elle en hochant la tête. Les temps changeaient. Certains bafouaient sans peur d'un châtiment divin, les lois qui régissaient les hommes, permettaient une vie commune. Oui. Les temps changeaient. Serket observa avec attention le chemin qui lui désignait et sans une seconde d'hésitation, elle grimpa avant d'avoir une meilleure vue de cette route. Ce n'était que la vérité qui passait ses lèvres. La jeune femme était surprise d'être aussi proche des villes tant elle avait erré. C'était un nouveau royaume qui s'offrait à elle. Papua n'était qu'un nom, que quelques informations qui avaient du mal à tenir ensemble. Rien de plus. Jusqu'à maintenant.

«Vous êtes donc un marchand ? » hasarda-t-elle lorsqu'il révéla la raison de sa présence, de son voyage en direction de la ville mentionnée. Sans rajouter quoique ce soit, elle continua à l'écouter. La guerre. Elle en avait eut vent mais rien, étrangement, n'avait pu lui confirmer quoique ce soit. Peut-être qu'elle avait parlé aux mauvaises personnes ? Peut-être avait-t-elle juste omis ce renseignement qui n'avait que peu d'importance (pensé à tort) à ses yeux. 

L'homme avait été honnête avec elle, il lui semblait logique qu'elle lui rendisse la pareil.

«Ni l'asile, ni la guerre. Je ne suis que vagabonde et ce que je viens chercher en ces contrées... même moi je ne le sais. » avoua-t-elle les yeux dans le vague. «Des réponses sans doute. »

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 02 avril 2016, 00:36:00 »
NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN.

/exige le retour des avatars saaaaaaaaaaanic

(Enfin ptêtre pas quand même.  ;D)



00 : 38

9
Les contrées du Chaos / Fata Morgana [Silat]
« le: vendredi 01 avril 2016, 20:29:57 »

Le sable brûlait les peaux nus, alors que le soleil du désert tannait les peaux découvertes. La caravane improvisé rassemblait les âmes égarés en quête d'un oasis accueillant au sein de ces terres sauvages. Le chef de l'équipée menait le groupe, habitué à la longue marche dans un tel environnement. Aucun ne rechignait, préférant la quiétude du silence ou bien les chants aux plaintes éventuels. Serket s'était jointe à la joyeuse bande de saltimbanques lorsqu'elle les avaient aperçus, adossés contre le mur de sable de la Vieille Cité. Elle s'était approchée d'eux, armée de son oud et de son bâton de marche, courbant l'échine afin de montrer le respect vis à vis de ces camarades. Ils ne leur avaient pas fallu plus pour l'accueillir parmi eux. Sans perdre une seconde de plus, les artistes s'étaient mis en route, remplissant leurs gourdes au puits avant de s'enfoncer dans le désert.

Bien entendu, ce n'était pas par simple plaisir que la djinn avait choisi de mêlé ses pas aux leurs. Leur chemin les mènerait, information qu'elle avait recueilli en écoutant leurs discussions, vers sa prochaine destination. Sa prochaine cible. Songea la jeune femme. Celle-ci ne se trouvait pas au bout de sa route, mais elle s'en approchait au fur et à mesure que les jours passaient. Le soir, les plus curieux tentaient d'arracher quelques secrets appétissants sur la jeune fille mais celle-ci ne laissait rien échapper, préférant les abreuver d'histoires et de récits au son de son oud. Cela sembla les contenter et le sommeil gagna rapidement ses camarades alors que, ses yeux perçant dans la nuit, elle ne pensait qu'aux épreuves qui l'attendraient une fois arrivée. Khosrau n'était plus qu'à un jour de marche et bientôt elle franchirait aux côtés de ses compagnons les portes de la cité érudite.

De loin, on pouvait percevoir cette masse qui s'étirait dans le désert. Entourée de murailles épreuves, on remarquait la grande tour parée d'argent et de bronze qui se reflétait au loin. Lorsque l'on réduisait la distance, on pouvait voir les toits colorés des plus grandes bâtisses. Khosrau n'était pas une ville guerrière, elle aspirait aux arts et aux délicatesses des plaisirs. On y trouvait les plus grands savants et les guérisseurs les plus appliqués. Les plus riches pourvoyaient aux besoins de ces derniers, et celui qui manquait à ce devoir était raillé par ses semblables. On admirait les mécènes les plus pourvus et on rigolait des ignorants qui préféraient conserver leur or. Jouer dans une pareille cité pour un artiste pouvait être synonyme d'espoir d'être pris sous l'aile d'un de ces seigneurs. Bien sur, rares étaient ceux qui accédaient à ce privilège mais les musiciens, chanteurs et danseurs étaient bien payés même si cela n'était que pour un temps.

Lorsque les premiers habitants aperçurent le petit groupe, ils s'empressaient de leur offrir quelques rasades d'eau afin d'apaiser leur gorge sèche. Elle accepta avec politesse le gobelet que lui tendait une jeune femme aux yeux émeraudes et à la chevelure sombre, avec un léger hochement de tête. Leur périple ne s'arrêta pas là. C'était vers la demeure de Cassim, l'homme le plus puissant de la ville, qu'ils se dirigeaient. Chaque jour était l'occasion d'une nouvelle fête et de découvertes pour ses invités. Plus qu'attiser les désirs et l'appétit, il titillait l'esprit avec les performances des artistes et les représentations de ses savants. Cassim. Cet homme n'était nullement de ceux auxquels elle mettrait impitoyablement fin. Mais il détenait des informations précieuses concernant sa quête. Il savait tout. Ou presque. Nombres rumeurs courraient sur le savoir qu'il possédait et qui semblait infini. Il était connu pour avoir la réponse à presque toutes les questions et pouvoir lui en poser une était un honneur qu'il refusait à beaucoup. Elle inspira profondément alors que leur caravane s'engouffrait dans la cour du palais.

***

La fête battait son plein. Les musiciens chantaient avec force dans la splendide salle dans laquelle se déroulait le festin. Cassim, le sourire aux lèvres, conversait joyeusement avec l'un de ses invités. Homme fin, dans la quarantaine, il ne restait pas une minute à la même place, se levant soudainement pour aller féliciter un des musiciens ou bien étreindre un ami perdu de vue qui venait d'arriver dans la Cité. Serket ne le quittait pas du regard, détournant celui-ci lorsqu'il s'aventurait à la regarder.

Lorsqu'on appela un chanteur pour une ballade, elle se dépêcha de sauter sur l'occasion. L'auditoire l'écouta avec attention alors que sa voix, douce et chaude, s'élevait dans les airs. L'histoire était simple, parlait de sept hommes, chacun s'était abandonné à un vice, à une faiblesse, et s'étaient perdus. Elle réussit à tirer quelques larmes de ses spectateurs, salua alors que Cassim se leva avant de prendre la parole : « Belle musicienne, vous avez ravi l'amateur de musique que je suis... laissez-moi vous accorder une réponse à l'une de vos questions. » Les chuchotements bourdonnèrent autour de lui, les faisant taire par un simple geste. Elle s'avança, courba l'échine avant de se relever les yeux brillants « Si vous le voulez... j'aimerais vous poser cette question dans un endroit plus calme. Je ne souhaite embarrasser vos invités avec quelques sombres réflexions » annonça-t-elle. Il acquiesça, lui fit signe de la suivre et la fête reprit.

Cassim l'amena dans une petite pièce circulaire dans laquelle reposait une pile de parchemins. Au centre se trouvait le chef des saltimbanques. D'un geste le seigneur lui lança une petite poche de tissus, tintant sous son geste, qui vint s'écraser à terre pour en répandre son brillant contenu. Le vieil homme lui jeta un coup d’œil désolé alors qu'il ramassait les pièces d'or qui avaient roulé sur le sol. « Qu'est-ce que cela... veut dire ? » s'exclama-t-elle en regardant les deux hommes tour à tour. Cassim effectua un léger mouvement de la main et elle se sentit basculer.

Sans demander son reste, il partit en courant de la pièce alors que Serket était plaquée sur le sol par des forces qui la dépassaient. « Intéressant ce que l'on peut apprendre à travers les rumeurs et les histoires... » dit-t-il calmement alors qu'il tournait le parchemin entre ses doigts fuselés. « J'ai étudié votre peuple toute ma vie durant... ne croyez pas que j'allais laisser filer une pareil occasion.» termina l'homme sur un ton mutin. Il murmura quelques mots, et il sembla à Serket qu'on lui donnait un grand coup dans l'estomac. « Votre ami a agit sous ma commande... voyez-vous je suis nettement plus vieux que mon apparence le laisse croire. J'ai sacrifié plaisirs et richesses pour acquérir des savoirs dont vous n'avez même pas idée... le commun me semble si prévisible maintenant... même une créature telle que vous. » s'exclama-t-il avec avidité.

« Que... » s'étouffa-t-elle. Serket sentit une force invisible l'étreindre alors que des glyphes se dessinaient sur sa peau avant de s'effacer. Soudainement, elle fut aspiré vers le réceptacle de cuivre qui reposait sur la table, tentant vainement de lutter contre la force qui annihilait sa puissance et la forçait vers sa prison... et vers la servitude.

Ses yeux s'ouvrirent alors qu'elle se trouvait dans sa nouvelle demeure. L'intérieur de la lampe était sombre, mais assez de lumière perçait pour lui permettre de voir ce qui se trouvait autour d'elle. Rien, si ce n'était une fumée trouble qui dissimulait les contours des murs. Serket se recroquevilla dans un coin, sa tête dissimulée dans ses bras repliés alors qu'elle tentait de reprendre une respiration normale. La panique la submergeait, alors son esprit voguait ailleurs afin de lui permettre de retrouver son calme. Cassim reviendrait bien assez tôt à elle. Un djinn auquel on ne faisait pas appel était du gâchis. Serket prendrait son mal en patience... et se promettait de lui faire passer un sale quart d'heure pour son audace.

10
Stephen : Rah zut. D: Pour une ifrit c'est un comble !

Rhian : Merci charmante princesse ! Peut-être pas en apparence mais je me défends niveau dangerosité. 8) Au plaisir de venir visiter votre contrée, il nous faudra un rp.  ;) que des rimes.

11
/lance l'attaque câlin enflammé

Merci tout plein, pour la validation et le compliment of course. <3

/s'évapore dans un nuage de fumée


(Personne ne m'a vu me tromper de compte... chut.  ;D)

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- PRINCESS IN THE LANDS OF FIRE AND SAND -

Identité : Serket Al-Asnam
Âge : vingt-sept ans, particulièrement jeune pour une djinn dont la longévité en ferait pâlir certains. L'équivalence mortelle est le début de l'âge adulte, la sortie de l'adolescente. On peut considéré la majorité chez eux à vingt-deux ans, bien qu'un djinn sera considéré comme juvénile jusqu'à la cinquantaine. La maturité subvint toutefois très tôt chez ces créatures.
Sexe : Féminin
Race : C'est une Ifrit, une djinn né du feu, un peuple connu pour sa force, sa discipline, sa ruse et sa fourbe.
Sexualité : Indéfinie, ne s'est jamais posée la question. Toutefois, les djinns ont des mœurs assez libres, le choix de leurs amant(e)s ne relèvent que de leur propre choix/volonté.  


Ce que l'on remarque chez Serket, c'est la discrétion qui marque sa stature et sa silhouette. Elle attire l’œil par ses apparats, ses vêtements subtilement décorés de broderie d'or mais rien ne montre l'excès ou les richesses vicieuses d'une vie vautrée dans le luxe. Celui-ci, Serket ne l'a pas connu. Comme le reste de ses semblables, elle a vécu dans le désert et a hérité par son ascendance de cheveux bruns et d'un regard profond, empreint de mystères et d'une sagesse millénaire. Sa peau tannée par le soleil est douce au toucher. Nue, on peut observer une taille fine, un corps joliment musclé. La jeune femme est de taille moyenne, imposant plus par sa présence que par la hauteur de son être. Ses yeux sont changeants, tantôt verts, tantôt aussi rougeoyants que des braises sorties du feu. Son épiderme est pratiquement dénué de toute marque, si l'on excepte une tâche de naissance dans le bas du dos, et une cicatrice à l'intérieur des cuisses, marque des temps sombres de son existence.  

Serket préfère des habits pratiques, de voyage étant donné qu'elle est constamment en mouvement. Elle possède deux tenues : une de voyage composée d'une jupe, d'un haut délicatement orné et de brassards de cuir. L'autre est formée d'habits plus légers, le bas est un tissu léger. Elle est agrémentée de bracelets et colliers d'or, composés de petites piécettes. Gare à celui qui souhaiterait s'en emparer. A moins que vous souhaitez être alléger de quelques doigts. A ses tenues s'ajoutent le luxe de quelques armes qui ne la quitte presque jamais, des poignards sont plaqués sur ses cuisses à l'aide de fin bandeaux de cuir, alors qu'une large épée démesurée ceint son dos. Malgré l'imposante lame, elle manie la comme une plume délicate. Le dernier bijou de sa collection est une dague recourbée, forgée par le feu d'un ifrit et enchantée par une marid. Une fois sortie, doit être abreuver de sang d'une manière ou d'une autre (note : il peut s'agir d'une blessure légère tant que le sang est récolté).
 

Serket brûle. Par sa personnalité, son caractère. Elle est habitée par un feu nourri par ses actions, ses pensées et la nature profonde de son être On associe à cette passion la délicatesse d'un caractère forgé par un foyer aimant et soudé. Le Peuple des Sables avait beau être belliqueux, manipulateur, envers les leurs ils n'avaient que reconnaissance et respect. Sauf envers les individus les plus faibles du groupe, mis à l'écart sans aucune pitié. La vie était ainsi chez les Ifrits. Cette sélection à modeler le caractère de Serket perçue lors de ses jeunes années comme un de ses individus faibles. Elle a rapidement su leur prouver le contraire. Après le massacre de son peuple, la jeune femme a continué à faire ses preuves auprès du monde, de l'univers, de ses ennemis et de ses alliés. Elle double cette capacité à celle d'une négociatrice chevronnée. Bien que les siens soient manipulateurs, l'ifrit sait opter pour la franchise lorsque cela est nécéssaire mais cela ne veut en aucun dire qu'elle est dénuée de ruse.

Bien que les siens vivaient pour la bataille, et par le caractère belliqueux de leur existence, ils appréciaient les passions qui étaient un moyen de s'affirmer dans ce monde. Serket a fait son choix, comme tant d'autres se dirigeant vers les arts. C'est une danseuse hors pair et une musicienne chevronnée. Elle joue de l'Oud ainsi que d'un instrument exotique, à dix cordes, fabriqué par le peuple des dunes. Facilement transportable, il lui permet de le trimbaler dans ses aventures. Facile à fabriquer, Serket peut aisément le répliquer si besoin est, ou bien réparer une pièce endommagée. Ainsi, Serket erre de cité en cité, vit de son art plus que de sa lame. C'est un moyen de se déguiser, de se méler à la population afin de ne pas se dévoiler à leur regard comme la dernière de son peuple, comme une créature qui effraierait, attirerait les convoitises et l'aménerait à être plier par la violence ou bien par les artifices magiques, les faiblesses de son sang.

Claustrophobe, il lui est impossible de rester dans une pièce confinée. C'est une caractéristique qui semble avoir imprégner sa Lignée. Elle aspire aux étendus vastes. Il est rare de la voir rester au même endroit pendant une longue période de temps. Une des raisons pour laquelle son peuple était nomade d'ailleurs. Mais il y a désormais une raison bien précise à son errance : la jeune ifrit souhaite se venger. C'est cette aspiration qui fait brûler son feu de manière aussi vivace. Sans cela, elle ne serait que quelques braises incandescentes tendant à devenir des cendres froides.


« Laissez-moi vous conter une histoire,

Celle d'une vagabonde, une âme sans famille ni amis, une pauvrette cheminant seule dans le désert...
» Ses doigts grattèrent les cordes de l'oud. Les badauds se pressaient autour de la saltimbanque. Les enfants des rues grimpaient avec adresse sur les piliers et les étals avant d'avoir un meilleur aperçu du spectacle, la vue leur étant dissimulé par les silhouettes déjà attroupées lorsqu'ils étaient au sol. Les gardes du palais s'approchaient afin de profiter de la fraîcheur de la demeure de Yunan, patron des arts, qui laissaient chacun aller et venir dans la luxueuse cours. Telle était l'hospitalité de cette famille de commerçants. Quelques notes supplémentaires firent taire les bavardages et les piaillements. Elle introduisit la balade qui devrait durer plusieurs jours. Il n'était nécéssaire, précisa-t-elle de prendre le temps pour rendre hommage à son héroïne. Celle-ci avait conté à la jeune fille les aventures qu'elle relaterait ici, en son nom. Ainsi, le récit commençait...

« Il fut un temps le peuple des dunes erraient sans but. L'adresse qu'il mettait dans le combat, la discipline et la fureur de leurs mœurs attirait l'attention de bien des envieux. Mais leur fidélité et leur dévotion n'allaient plus qu'aux siens et à leurs dieux. »

Quelques murmures ponctuèrent le passage, mais on se tut devant l'ambiance instaurée par la voix tendre de la musicienne qui continua son chant, grattant sur l'instrument qui se lovait contre son ventre dénudé.

« Buar guidait leurs pas et Kisik leur actes. Par leur naissance, chaque montrait leur valeur, et sans pitié ils étaient écartés si celle-ci ils n'arrivaient à prouver. Mais, je vous le révèle, le Peuple des Dunes n'avait rien de mortel, dans leur cœur brûlait la flamme car par le feu naquit leur âme. On les nommaient djinn... on les nommaient Ifrits. Ces êtres étranges avaient autrefois défiés, sultans, rois, reines, empereurs et princes, nobliaud et bourgeois, qui avaient voulu s'approprier leurs pouvoirs. Ils vivaient insoumis, craignant leur nature et le moment où quelques mots révélés les forceraient dans quelques écrins de bronze... »

Aucun ne perçut la légère grimace qui déforma le beau visage. Quelques mèches de cheveux glissèrent sur les joues rougies par le souffle que nécessitaient la balade.  

«C'est de ces créatures que la Vagabonde vit le jour. Faible au début, elle s'imposa à la tribu, s’épanouit par les lames, par les jeux de guerre et les coups simulés. Sa flamme brillait avec force et élégance. De l'enfant, elle devint une jeune fille en fleur bientôt ravie par les affres du destin. Un jour, une armée vint les trouver, et les décimèrent. Seul survécu la jeune Vagabonde, protégée par la grâce de ses parents. Sa main se referma sur l'épée qu'ils avaient protégés, l'arme forgée par le sang d'Iblis et elle s'enfuit... Le chemin fut long et tortueux. Rien ne motivait plus cet être fragile auquel avait été arraché toutes attaches que le souhait de vengeance au goût à la fois doux et amer sur la langue. Armée de l'épée millénaire, elle marchait dans le désert, ses pas s'imprimant sur le sol sablonneux. Bientôt, elle trouva une petite cité, la première de sa jeune vie. On l'accueillit, on lui offrit gîte et couvert. Aucune question ne vint la presser, dévoiler le but de son errance. En récompense, pour les paysans qui avaient donné leurs dernières ressources pour leur invitée, elle exauça le vœu de la femme : une vie sans soucis, sans luxe mais où jamais plus ils n'auraient à se soucier du manque de pain. Elle repartit alors que les cris de joie tintaient dans l'air brûlant. Ainsi, son errance commença. »

La musique cessa. La déception se lisait sur les visages alors qu'elle reposait son instrument. La jeune femme fit une légère courbette en direction de son auditoire avant de relever son beau visage. Elle rassurait les spectateurs. L'histoire n'était pas fini mais il fallait prendre un peu de repos avant de continuer. Le souffle vous comprenez, et l'attente permet plus aisément les passions emportés de ceux qui viennent écouter, ajouta-t-elle avec un sourire chafouin. Tous se dispersèrent retournant vaquer à leurs habituelles occupations. Un serviteur vint à elle, la remercia et lui proposa le confort de la cour, de quelques coussins que l'on disposeraient pour elle et où la musicienne aurait tout le loisir de se reposer.

***

La musicienne avait repris l'oud et à ses côtés se tenaient désormais un jeune garçon muni d'un petit tambourin. On se pressait et la foule avait grossit par rapport à la veille. Mais peu importait, son expression était toujours la même, la voix avait les mêmes intonations et ce que les détails que l'on arrachaient d'elle étaient aussi trépidants.

« La seconde étape fut le palais d'une Reine Folle, une noble qui s'était autoproclamé souveraine d'un palais en ruine. Celle-ci savait tout, connaissait tout. Et seule la perspective d'avoir un royaume où elle pouvait en contrôler les événements l'avait maintenu en vie. Mais il n'y avait pas de sujets dans ce palais abandonnée. Elle exigea de la Vagabonde de jouer de son Oud, de faire vibrer son cœur poussiéreux... en échange, elle lui donnerait un savoir. La jeune fille s'exécuta, et la Reine tenue sa promesse. Elle renvoya la saltimbanque en larmes, ses sanglots qui résonnaient alors contre les murs vides de sa demeure... »

Elle se tut. C'était tout pour aujourd'hui. Une des concubines de Yunan vint à elle, la salua et la remercia pour l'histoire fabuleuse qui ravissait les femmes du harem. Elle lui proposa la chaleur et le confort supplémentaire des chambres du harem, lui proposant de lui céder son lit alors qu'elle irait rendre visite à son époux. Ainsi, la chanteuse pourrait dormir en paix, sans être déranger par les allers et venues des soldats à l'aurore. Le demain, la musicienne se réveilla aux aurores, s'installant à nouveau au centre de la petite cour alors qu'elle accordait soigneusement ses instruments. Lorsque le public lui retrouvé, elle continua son récit :

«Puis, nomade, continuant à aller de régions en régions, de cités en cités, son chemin croisa celui de Tyun le Terrible. Homme de guerre, brute, il était le seul visage parmi la foule des soldats qui avaient ravagé le campement de la tribu des dunes. Elle souhaitait aller à sa rencontre, sous le déguisement innocent d'une artiste itinérante. Malheureusement, son regard acéré lui permit de découvrir l'identité de la belle chanteuse lors d'un festin à Sethi. Allant voir l'un de ses mages, il plia notre héroïne à sa volonté, l’enchaîna à lui en la marquait de son couteau. Car voyez-vous lorsque ces sombres créatures sont marquées, elle appartienne dés lors à celui qui a commis pareil affront. Pire encore, il la traita comme un bibelot, la fit rejoindre son harem, exigea d'elle immondices, meurtres et services.... puis un jour vint le salut. Un jeune homme, ayant pris pitié de la pauvresse avait rompu ses chaînes lu permettant de plonger un couteau dans le cœur de son bourreau. Depuis, elle en garde la marque, mais sa liberté a été retrouvée.... » Les notes se turent, laissant place au silence pensant de l'auditoire fasciné. Elle prit une inspiration avant de conclure son intervention.

« Nombreuses furent les histoires de la Vagabonde, et je ne peut malheureusement toutes les révéler. Un jour peut-être elle se présentera à vous et s'aventurera à vous les conter. »

Alors que la foule s'éparpillait, le fils de Yunan, le maître de ses lieux, vêtu de riches habits d'apparat, vint à sa rencontre alors qu'elle était désormais seule au niveau de la cour. Il la salua et proposa, en guise de remerciements, le gîte et le couvert. Sans un mot, elle suivit les serviteurs qui lui montrait le chemin. On la mena jusqu'une porte qui s'ouvrit sur une salle somptueuse au milieu de laquelle trônait une table couvert de mets délicats. Seul Yunan était attablé. Elle s'assit à l'extrémité, commençant à picorer dans les plats quand son hôte l'y invita.

«J'ai écouté avec attention ta magnifique ballade musicienne, depuis le balcon de ma demeure. Elle m'a ému... mais je serais curieux de savoir quand tu as rencontré la jeune fille qui te l'a conté. » demanda-t-il, une avidité farouche au fond des yeux. La jeune femme reposa la grappe de raisins qu'elle avait saisit alors que sa main se portait à sa cuisse. En un éclair, la dague sortie de son fourreau. Il cligna plusieurs fois les yeux, et elle avait avalé les quelques mètres qui les séparaient, apparaissant au dessus de lui dans une sorte de brume qui la composait désormais. La dague était enfoncée dans sa poitrine mais il n'avait même pas eut le temps d'en souffrir tellement le coup avait été vite porter.

«Vois-tu Yunan, seul un récit pareil pouvait m'ouvrir les portes de ta demeure. Tu vas périr par tes faiblesses, l'art et les femmes. » Il gargouillait lamentablement, crachant un peu de sang sur la tenue poussiéreuse de l'ifrit. «Connais-tu le savoir dont m'a fait grâce la Reine Folle ? » Il acquieça faiblement. «Vos noms... à vous tous. Et votre destin... de mourir par ma main. » grinça-t-elle avec fureur. Il expira alors que son visage était tordu par l'effroi. Lorsque les gardes ouvrirent la porte il n'y avait plus personne dans la pièce, excepté le macchabée.

***

« Votre balade était très belle. » Le jeune homme rougit de son impudence. Il était le seul spectateur qui avait osé la déranger alors qu'elle récoltait les quelques piécettes qu'on avait daigné lui lancer. L'hospitalité, les cruches d'eau, et les fruits étaient les biens les plus importants. Désormais, elle avait quitté le petit palais de Yunan, insoupçonnée. Il l'avait rattrapé et humble, avait complimenté une simple musicienne alors que la richesse de ses habits laissaient penser à une ascendance noble. Elle s'arrêta avant de se retourner vers lui.

« Mais, dis-moi mon preux prince... quel est ton souhait le plus cher ? » chantonna-t-elle avant de laisser échapper un rire cristallin devant la confusion de son interlocuteur.


feu follet (pyrokinésie) - bien que la présence de la capacité à plier le feu à leur volonté soit innée, sa maîtrise ne l'est pas. On considère maladroit (voir un affront à leur peuple) tout ifrit n'était pas capable de maîtriser sa pyrokinésie à l'état de maître. Cet art est particulier et fait appel au contrôle du corps à travers des exercices acrobatiques impressionnants. Ces enseignements se transmettent de manière orale, chaque jeune djinn est associé à un maître qui lui enseigne, et doit passer de nombreuses épreuves permettant de déterminer son adresse. Sans cette éducation, ses pouvoirs seront instables, alors qu'avec celle-ci il fera preuve d'une adresse impressionnante dans son utilisation. L'ifrit peut créer du feu, et le maîtriser.

résistance corporelle - Bien entendu, comme chaque individu de son espèce, elle est résistante aux températures élevées, aux flammes en général même les chaudes. Toutefois, elle trouve des faiblesses dans les contrées glacées, même si le froid les tuera pas il affaiblira leur pouvoirs et leur organisme au point de les mener aux portes de la mort. Le feu est régénérant pour ces créatures et leur permet de guérir de pratiquement n'importe quelle blessure.

capture - Pour soumettre un djinn tel que Serket il n'existe pas trente-six moyens :
- l'enfermer dans un contenant quelconque (lampe, bouteille de soda, boîte) si l'on connaît les bonnes formules et/ou le véritable nom de la petite demoiselle il est possible de l'y enfermer. Elle se dissous alors en un nuage qui intégrera l'objet choisi, dés lors pour rompre l'enchantement il faudra que la miss ait réalisé trois vœux. Aucun besoin de souhaiter sa liberté, la réalisation du trio de souhaits suffit. Le cas du vœu de liberté interviendra uniquement si il s'agit d'une véritable lampe ou boîte de génie imbue de magie azuré (ou "magique djinnique").
- la marquer : il peut s'agir d'un tatouage, d'une morsure, d'un suçon ou d'une blessure. Si celle-ci est temporaire la soumission ne prendrait plus effet dès qu'il aura disparu. La mort de la personne qui a apposé la marque permet aussi de s'en libérer.  

à vos souhaits - l'énergie de Serket influe sur la matière et la réalité. Il lui est possible de changer de forme et de faire apparaître ce qu'elle souhaite (dans une limite respectable) rien qu'en claquant des doigts. Une relation maître-génie permet d'accéder à potentiel plus vaste, il lui sera désormais possible de réaliser n'importe quel souhait dans la limite de trois règles imposées : il ne lui est pas possible d'assassiner quelqu'un, de forcer les gens à tomber amoureux, et de ressusciter les morts. (Bon le premier c'est pas tout à fait ça, elle assassine oui, mais ne se repose pas sur ce pouvoir pour se faire. Tout de même, un peu de professionnalisme). Excepté cela, votre seule limite est celle de votre imagination. Il lui est possible d'accorder des vœux si elle sent une certaine affinité, mais il s'agirait que de petits souhaits. Les plus importants nécessitent une relation maître-djinn.

Note : Lorsqu'elle exauce un vœu, elle claque donc des doigts. C'est plus une habitude, un petit rituel rien que pour les beaux yeux de ceux qui assistent au spectacle qu'autre chose. Une façon d'éviter les éventuelles confusion.  

pouf ! - maîtrise sa densité, peut se rendre intangible et réduire sa masse (pratique quand on doit faire un séjour dans une bouteille) Elle peut se rendre facilement élastique et modeler sa forme mais est beaucoup moins « dense » dés lors, plus légère et peut augmenter sa taille.

incandescence - La forme que revête les ifrit pour côtoyer le commun des mortels est bien différente de l'essence de leur pouvoir. Celle-ci se manifeste à travers une apparence imbue de flammes, la peau du djinn est brûlante, leur corps a consistance mais oscille entre densité et un souffle chaud. Le résultat final change de djinn en djinn. Il peut être ça, ressembler plutôt à ceci ou à cela. La peau des plus vieux ifrits laisse penser à de la lave solidifié.

Les grandes distances sont négligeables dés lors et il lui est possible d'avaler de grandes distances en peu de temps. Il lui est aussi possible de se téléporter très loin, ce qui n'est pas sans risque étant donné le peu de maîtrise de cette capacité dû à une sale expérience avec un autre djinn et un vœu mal formulé... Depuis il lui arrive de se téléporter aléatoirement.

sans-nom - cette épée est, avec Serket, le seul vestige du peuple des sables. Forgée par Iblis en personne, elle a été conservé par quelques élus parmi le peuple des Dunes. La lame est seulement connue sous cette appellation étant donné l'importante que revêt les noms chez les djinns. Longue, elle n'est lourde que pour ceux à qui elle n'est pas destinée. L'épée est contenue dans un fourreau rigide. La lame est légèrement recourbée, et est brûlante au toucher.

adresse au combat - les ifrits sont des djinns guerriers et Serket ne fait pas exception à la règle. Les siens l'ont élevé dans cette optique, depuis qu'elle tient debout elle a su tenir entre ses mains une arme quelconque, qu'il s'agisse d'une lance, d'un poignard, ou d'une épée. Cette dernière est son arme de prédilection, mais elle apprécie aussi le lancer de couteaux.

***

note : l'aspect "génie/djinn" de la petite demoiselle s'inspire des histoires  autour de ces êtres plus particulièrement à travers les films, séries, bande dessinées etc... dont Lost Girl (pour les "marques"), les Enfants de la Lampe Magique et Aladdin. Pour la pyrokinésie, je m'inspire du firebending dans Avatar : The last Airbender et the Legend of Korra.

PS : Ceci n'est pas un double-compte.

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