4
« le: samedi 26 mars 2016, 23:57:07 »
Identité : Ridel, surnommé Fantôme Blanc à l’instar de tous les moines de l’Ombre Radieuse
Âge : 22 ans
Sexe : masculin
Race : Terranide souris des terres froides
Sexualité : bisexuel mais a fait en théorie veux de chasteté
Physique :
Ridel est un jeune Terranide souris. Il mesure 1,22 mètre pour une petite trentaine de kilos. Morphologiquement, exception faite de sa tête et de sa queue, il est très proche d’un humain. Ses jambes témoignent d’un degré d’hybridité animale un brin plus marqué, elles sont un peu courtes, ont une infime tendance à s’arquer, les cuisses sont puissantes et les pieds de plutôt grande pointure, mais ces particularités sont trop discrètes pour être remarquée une fois vêtu et chaussé. Ses postures sont d’ailleurs tout à fait ordinaires. Sa silhouette est juste un peu trapue, ce qui n’enlève rien à la légèreté de sa gestuelle. Son corps possède des muscles fins et peu de graisse, preuve d’une activité physique constante. Il est également recouvert d’une fourrure blanche et soyeuse, peu épaisse, masquant à peine les reliefs anatomiques. Les doigts et les orteils se terminent par de petites griffes acérées. La queue est entièrement glabre, révélant une peau très pâle. Fine et longue de presque deux mètres, soit largement plus que la taille du corps, sa souplesse remarquable en fait un authentique cinquième membre. La tête, totalement animale, comporte de grandes oreilles rondes et mobiles, sans poil à l’intérieur, un museau prognathe achevé par une petite truffe discrète, une bouche avec une dentition typique de rongeur, des vibrisses frémissantes, des yeux gris bleu, soulignés par des sourcils châtain clair, et une chevelure de même couleur qui tombe jusqu’à mi dos lorsqu’elle est détachée. Ridel les coiffe en un catogan très strict. Il prend soin de son apparence, mais sans aucune coquetterie. Son style est résolument sobre, austère. La tenue traditionnelle de son ordre est ample et intégralement blanche, faisant penser à un kimono. Mais elle n’est de rigueur qu’à l’intérieur du monastère ou lors des cérémonies. Le reste du temps, Ridel s’accoutre habituellement comme un voyageur et il affectionne les tons bruns, beiges et kaki. Il n’est pas rare de le voir coiffé d’un large chapeau qui aplatit ses oreilles et il ne se sépare jamais de ses trois longues dagues. Selon les cannons de l’esthétique Terranide, il n’est pas dépourvu de charme. Il est cependant plus élégant que mignon, plus noble qu’attendrissant. Sa voix peu expressive, dont le timbre est assez grave pour quelqu’un de sa taille, renforce cette impression.
Caractère :
Les moines de l’Ombre Radieuse sont étranges. Ridel ne fait pas exception. Sa façon d’être est le résultat d’une éducation rigide qui met l’accent sur la maîtrise de soi. Le Terranide est d’un calme stupéfiant. Il semble soupeser chacun de ses actes. Lorsqu’il agit, c’est avec détermination et efficacité, imperméable aux distractions. Ce côté implacable peut le rendre effrayant. En tout cas, quiconque le côtoie se rend compte qu’il a affaire à quelqu’un de spécial. Il peut sembler sage à certain, mais il paraît surtout morose. Sa jeunesse ne semble pas s’exprimer et pourtant elle est bien là, en arrière plan, prête à se montrer influente en dépit des règles de l’ordre. Elle engendre curiosité et envie de liberté, plaçant régulièrement le moine face à des dilemmes épineux. S’il transgresse le code de conduite, par exemple en s’adonnant au plaisir charnel, il finit toujours par s’en vouloir et faire pénitence. Puis il recommence un peu plus tard, comme si la punition excusait la transgression. Pire encore, la punition étant toujours sévère, elle a tendance à rendre les transgressions plus extrême. Quitte à payer, autant que ce soit pour une bonne raison, n’est-ce pas ? Malgré ses fréquents égarements, sa loyauté envers l’Ombre Radieuse est celle d’un fanatique. Reconstituer le miroir brisé est sa vocation, sa raison d’être, et il est prêt à tout mettre en œuvre pour y arriver. Ceux qui ignorent ses motivations pourront le trouver incohérent car la récolte des précieux fragments est susceptible de le pousser à d’immorales extrémités, alors que par défaut il est plutôt bienveillant. Sa mission réclamant de perpétuels voyages, sa culture générale ne cesse de croitre. Ouvert d’esprit sur bien des sujets, il ne juge pas les autres, mais n’épouse pas non plus leur cause. Il faut noter que son ordre ne reconnait aucune autorité et qu’il commande à ses membres de demeurer neutres dans tous les grands conflits. Il n’est pas impossible d’obtenir l’amitié de Ridel, voir son affection, mais cela demande de la persévérance et implique de ne surtout pas se mettre en travers des plans de l’Ombre Radieuse.
Histoire :
Il était une fois, dans les terres de glace, une haute montagne, cœur de perpétuels blizzards. Au sommet de cette montagne existait une grotte mystique noyée d’ombres malignes. Au fond de la grotte dormait le miroir de lumière. Un jour, un voyageur vertueux gravit la montagne, trouva la grotte, découvrit le miroir. Il fut le premier à le franchir, le premier à communier avec celui qu’il nomma l’Ombre Radieuse. Cette dernière promettait à Terra un avenir sans pareil. Il jura de lui vouer son existence et devint son premier disciple. Il partit en quête de nouveaux fidèles, fonda l’ordre, battit le monastère au sommet de la montagne. L’ordre prépara l’avènement de l’Ombre Radieuse. Hélas, un être vil et méprisable brisa le miroir et dispersa ses fragments aux quatre coins du monde. Depuis les moines cherchent à le reconstituer, pour le bien de Terra.
Telle est la légende. La réalité est quelque peu différente. L’Ombre Radieuse est un archange corrompu exilé par ses frères dans une prison dimensionnelle. Il a soif de vengeance et de pouvoir. Le miroir est une porte conduisant à sa prison. Le pauvre montagnard qui la découvrit par hasard tomba sous l’influence de l’archange et constituât une secte sensée le libérer. Le jour de l’ultime rituel, un aventurier parvint à briser le miroir et à s’enfuir avec les morceaux. Bien qu’affaiblie, la secte perdura et entreprit de reconstituer le miroir, persuadée d’agir pour le bien de Terra. Cela fait maintenant plus de deux siècles que cette quête a débutée et elle est très loin d’être achevée. Les morceaux de miroir ayant des propriétés magiques tout à fait exceptionnelles, ils sont devenus des artéfacts convoités par bien des gens, pour bien des raisons, complexifiant d’autant la tâche des moines traqueurs de fragments.
L’histoire de Ridel se résume à peu de choses. Tous les moines de l’ordre ont la même. Les huit premières années de son existence lui ont été volées par l’amnésie provoquée par le rite initiatique. Pour servir l’Ombre Radieuse, il faut renoncer à sa famille, à ses amis et même, d’une certaine façon, à soi-même afin d’offrir à la cause une implication absolue. Son premier souvenir est celui du fameux rite consistant à inciser le nombril avec un fragment du miroir sacré. Une expérience violente, potentiellement mortelle, car elle altère l’âme. Ridel apprit, bien des années plus tard, que rares sont ceux à subir le rituel volontairement. L’ordre ne fait pas de prosélytisme pour renouveler ses rangs car il tient trop à sa discrétion. Alors il kidnappe des garçonnets Terranides dans le besoin et leur offre une nouvelle vie, une chance de servir un dessin sublime. Peu après l’initiation, les rêves s’altèrent, permettant de communier avec l’Ombre Radieuse. Aucun novice n’a jamais refusé la main tendue de l’archange, tous sont subjugués par sa grandeur, envoutés par ses promesses. Il est dès lors plus aisé d’accepter la vie austère entre les murs froids du monastère fortifié. Elle est faite de rudes entrainements, de prières complexes, d’épreuves impitoyables, de cérémonies multiples et de sévères sanctions pour ceux qui fautent. Ridel a été marqué par les courses sur les remparts exposés au blizzard qu’il fallait faire de bon matin, presque nu. Le silence opaque de la grotte sacrée continue de l’intimider rien que d’y songer. Et il ne compte plus les fois où il mérita le fouet pour des broutilles et d’ignobles supplices oniriques pour des manquements plus sérieux. Malgré tout, il fut loin d’être le novice le plus difficile à discipliner. Au terme de douze ans de formation éprouvante, il devint un fantôme blanc, un moine guerrier capable de recourir à la sorcellerie lumineuse accordée par l’Ombre Radieuse. Il put enfin sortir du monastère et débuter sa destinée, celle de tous les fantômes blancs : trouver et ramener les morceaux du miroir sacré.
Cela fait deux ans qu’il sillonne les routes de Terra, découvrant des contrées, des peuples, des technologies dont il n’avait entendu parler que dans les livres de la bibliothèque. Il a aussi découvert les plaisirs interdits et la culpabilité d’y avoir gouté. Mais rien ne serait le détourner de sa capitale mission, de sa traque sans fin pour le compte d’un monstre qu’il pense vertueux.
Autre :
Entrainement monastique :
Ridel a reçu une intense formation physique et mentale qui dépasse de très loin ce à quoi peuvent prétendre des soldats. Il a une forme olympique, semble quasiment inépuisable et dispose d’une tolérance à la douleur assez extraordinaire.
Technique des trois dagues :
Ridel pratique un art martial offensif réservé à ceux qui possède une queue préhensile. Il est entraîné à se battre avec trois dagues à la fois, une dans chaque main, la troisième tenue par sa queue.
Sorcellerie lumineuse :
Ridel, à l’instar de tous les moines de l’Ombre Radieuse, maîtrise une forme de magie noir qui ressemble à de la magie blanche. À chaque fois qu’il y a recours, ses yeux s’illuminent. Ses sortilèges n’ont pas l’ampleur de ceux d’un véritable magicien, mais ils lui permettent tout de même d’accroître significativement ses capacités. Il peut s’éclairer, créer des flashs aveuglants, guérir les blessures par imposition des mains, se téléporter de quelques mètres ou encore enchanter brièvement ses armes pour que leurs lames puissent trancher pratiquement n’importe quoi.
Rêve semi-réel :
Lorsque Ridel dort ou qu’il médite, sa conscience rejoint la prison dimensionnelle de l’Ombre Radieuse, un plan spirituel où tout peut arriver. Il communie alors avec l’archange. Il peut également se confesser à lui. S’il lui faut faire pénitence, cela peut se traduire par un supplice onirique pouvant aller jusqu’à la mise à mort. Cette dernière entraîne juste un réveil brutal mais n’en demeure pas moins très désagréable. L’Ombre Radieuse peut aussi exiger une pénitence dans le monde réel et priver le moine de ses pouvoirs jusqu’à ce qu’elle soit accomplie.
Code de conduite :
La luxure, la gourmandise, la paresse, la vanité et l’avarice sont proscrits. Le mensonge l’est également mais uniquement envers un autre moine de l’ordre ou envers l’Ombre Radieuse elle-même. Reconstituer le miroir sacré est une priorité absolue que rien, absolument rien ne doit entraver.