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« le: lundi 07 décembre 2015, 00:24:25 »
Identité : Kate " Kick Your Ass " Carpenter
Age : 23 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine, ou Super-Héroïne à mi-temps.
Sexualité : Quinquagénaire en colocation avec deux douzaines de chats.
Qui je suis ? : Vous l’aurez remarqué en regardant ma tête (la haut, à gauche), j’ai les cheveux roses (pas le rose dégueulasse genre « Salut c’est moi ! Barbie pouffiasse ! ») non, le rose qui te fait faire un torticolis quand tu me croises dans la rue. (Sauf que depuis que je suis au Japon, ce genre de comportement se produit un peu moins. Note pour moi-même : tenter un nouveau style capillaire).
D’ailleurs, tant qu’on parle de mes cheveux, je te vois déjà venir en affirmant des choses sur ma sexualité et en me catégorisant comme un marketeux de cinquante piges qui trompe sa femme et qui a nommé son fils Kévin car madame voulait des gosses. Et bien laisse-moi te dire que tu as raison. Et tort (dat plot-twist). En fait j’aime autant les saucisses que les moules. Disons que je n’ai pas eu de chance récemment et que je suis actuellement en couple platonique avec Virus, mon chat.
J’en étais où moi ? Ah oui, ma crinière d’amazone qui est désormais copiée par toutes les brouteuses de minous du monde occident. Je crois que cette phrase résume bien mes cheveux. Enchainons avec mon visage. C’est simple, regardez la photo. Bon, on dit que des fois quand je ne fais pas la gueule (ce qui est rare) on me trouve plutôt jolie. Après c’est pas moi qui le dis.
Du coup, ce qui risque de vous intéresser c’est ce que vous ne voyez pas. Le reste de mon corps donc, avec ce que vous attendiez le plus, mes boobs. Moi personnellement, je les aime bien. Bon, j’aimerai bien des fois les avoir un peu plus gros, ou plus petit (quand j’ai mal au dos). Mais bon, pour un bonnet C ça va, je suis plutôt contente !
Pour ce qui est du reste de mon corps (vu que, en général, ça vous intéresse moins, vous pouvez zapper cette partie) je suis quelqu’un en forme. Je fais pas mal de sport, je dois avouer, généralement j’y suis un peu forcée, mais bon, au moins je peux mettre un bikini quand je veux (enfin, quand je ne suis pas blessée…)
Du coup, qu’est ce qui fait que je suis seule ? Pas mon physique en tout cas. Peut-être par ce que je fais la gueule non-stop ? Possible. Ça m’arrive de m’amuser. Des fois. Quand je ne suis pas en mode burrito dans ma couette à regarder une série ou surfer sur le net (ça se dit encore « surfer sur le net » ?) Nan ce qui fait que je préfère rester loin des autres c’est mes pouvoirs. Je pense que c’est quand même vachement dangereux de rester avec une fille (un peu folle) mais qui peut en plus envoyer plus de méga Watt qu’une centrale nucléaire. Bon, après, c’est cool, ça fait de moi une sorte de Pikachu. Un Pikachu rose, t’as vu. Mais bon, j’préfère éviter de créer des problèmes.
Ah et au passage, je cherche un taf actuellement ! Y’a pas une assos’ de super-héros en ville ? Non par ce que ça reviens cher de rien foutre. Et en plus j’ai une bouche à nourrir chez moi ! Non ? Tant pis.
Le moi, le surmoi, et le ça :
Bon comment décrire mon comportement? En voilà une question qu'elle est bien. Je dirais que je suis un peu quelqu'un qui prend la vie comme elle vient, je laisse mes problèmes à mon moi du futur en gros. Et des fois ça me retombe sur le coin de la tronche comme si le karma et la vie s'étaient mit d'accord pour m'emmerder. Ca peut vite prendre des proportions dantesques (j'en rajoute un peu). Sinon je suis sympa, tant qu'on ne m'emmerde pas. J'ai tendance à démarrer au quart de tour, surtout quand j'ai vraiment passé une journée de merde (ce qui arrive un jour sur deux). Dans ces moments là, faut vraiment éviter de me chier dans les bottes (au sens littéral comme au figuré) sauf si tu veux te prendre une décharge dans les dents.
Après, c'est chaud d'en dire plus sur moi. Vous avez déjà une bonne idée de qui je suis nan? Et puis bon, c'est pas très sympa de toujours vouloir en savoir plus sur moi alors que, moi, je sais rien d'vous. Ah ouais, j'ai aussi oublié de le préciser, mais des fois, dans mes jours de grande bonté, ça m'arrive d'aider les gens. Après, je ne suis pas une sorte de super-héroïne qui se balade en costume en spandex ou autre matière bizarre (sérieux, on vous voit venir à des kilomètres les gars, faites comme moi! Fondez vous dans la masse!).
Histoire :
Encore une de ces journées qui s’annonçaient comme étant bien pourries. Non seulement j’avais un mal de crâne insupportable dû à ma gueule de bois, mais je ne trouvais plus mes clefs. Bon, c’est pas comme si j’allais faire un truc important aujourd’hui, mais il n’empêche que ça commençait à me casser les couilles, ou plutôt, les ovaires. C’est pas comme si le quartier où j’habitais était chaud ou qu’il y avait des trucs de valeur chez moi, mais bon, c’est Seikusu, on sait jamais sur quoi on risque de tomber en sortant.
J’ai finalement réussi à mettre la main dessus. Elles s’étaient planquées dans le frigo. Va savoir, j’ai dû vouloir les mettre au frais pendant ma murge de la veille. Direction l’épicerie la plus proche. J’ai besoin de faire deux trois courses de toutes façons. Pour une fois, j’ai presque envie de prendre le bus. Je pourrai bien prendre mes « raccourcis » mais je ne me sens pas d’attaque, et puis bon, quitte à dégueuler, autant le faire en étant assis sur une banquette miteuse. Avec un peu de chance un con d’étudiant en art prendra en photo ma galette, l’exposera et je ferai fortune.
Putain, j’avais oublié que le bus était aussi cher. Tant pis, je fraude, YOLO. Merde, la conne. J’ai oublié mon portable. « Allez Kate, joue à ton jeu préféré : fermer sa gueule en regardant la rue », trop bien. Six minutes trente-sept plus tard j’arrive enfin à destination. Le magasin ne paye vraiment pas de mine. Une échoppe bien spartiate tenue par un des autochtones de cette lointaine contrée. Je m’étonnerai toujours pour ce qui est de sortir de la merde. Allez… Thé vert contre la gueule de bois, croquettes Whiskas pour Virus, paquet de chips et une bouteille de « whiskey irlandais », probablement une contrefaçon. Heureusement, j’ai l’impression d’être la seule cliente.
Plus pour longtemps, deux gus habillé en noir venaient eux pour faire un retrait de liquide. Quand je disais que cette journée allait être moisie. Le plus petit des deux me menaçait avec un pistolet, pendant que son pote, se servait dans la caisse. Tout aurait très bien pu se passer pour eux, sauf que le nain avait décidé de me faucher mon blé. Je me suis toujours demandé ce que ça faisait de se prendre une décharge balancée par une super-héroïne et de voler à travers la vitrine d’un magasin avant de retomber sur une moto garée. Au moins il avait la réponse et une histoire à raconter pour la fin de ses jours. Son pote lui m’avait regardé avec des yeux ébahis, enfin j’imagine, vu que son visage était caché par un casque de moto. Il n’a eu ni le temps de m’attaquer ni de comprendre avant de faire lui aussi un vol plané contre l’un des piliers du magasin. Même avec un mal de crane j’arrive à faire régner la loi, pas mal. Comme si de rien n’était, je dépose des yens sur le comptoir – c’est un comptoir le truc où se trouve les caisses ? Faut dire que j’utilise jamais ce mot et que je m’en balance un peu – Au moins, le patron va bien, puisqu’il m’engueule et me menace alors que je viens de lui sauver la peau. Putain d’ingrat, sans remord. Je le salue d’un doigt d’honneur et prend tranquillement la route vers un bar où je pourrai entretenir mon cancer.
Ça sonne mieux que de dire « j’vais m’ach’ter des clopes »
Faudrait que je trouve de quoi me faire un costume un jour. Quoi que, le style grunge pour une super-héroïne ça change. Enfin, il faudrait que je sois une vraie héroïne, et une vraie grunge. Bref, c’est pas que réfléchir sur la vie c’est chiant, mais je devais rentrer chez moi. Rien à foutre de me faire voir, je commence à en avoir plein le cul de ces conneries. Les deux trois glands qui étaient dans la rue pourront vous dire qu’ils ont vu une fille aux cheveux rose s’envoler. Moi je dirais que je saute juste très haut. Et très rapidement. On dira que cette mini séance de parkour sera mes 30 minutes de marche active, que de casser la gueule à deux braqueurs sera ma B.A. du jour et que les chips et le whiskey seront mes 5 fruits et légume, ok ? Y’a des jours avec, et des jours sans, et bien là c’était un jour sans. Je n’avais qu’une hâte, c’était de rentrer chez moi et de passer en mode loque. Ce n’est pas par ce qu’on a des superpouvoirs qu’on ne peut pas avoir une vie chiante non plus.
Au moins je me consolais devant Daredevil en vidant doucement ma bouteille au fil des épisodes, à ce moment, je n’en avais plus rien à foutre du monde autour de moi. Et ce peu importe les miaulements de Virus qui réclamait du rab ou Netflix qui me demandais « Regardez-vous encore ceci ? », une manière polie de dire « bouge-toi le cul grosse larve ». Promis demain j’arrête l’alcool et les clopes. Enfin, je verrai.
Autres :
- J’aime les chats, eux ils me comprennent !
- J’ai un talent caché, je peux recharger la batterie de mon portable quand je veux.
- Non je ne vole pas. Je saute haut, et avec pas mal d’élan (pas l’animal).
- Oui j’ai des pouvoirs, en gros je peux balancer de l’électricité. Et je vais vite aussi, pas aussi vite que la lumière, mais j’ai des bons réflexes (même si je suis pas douée avec mes mains). Ah et je résiste bien aux dégâts. Je saigne, je me casse des os, mais je résiste (prouve que tu existes)!
- Des fois je vais dans une pièce, et j’oublie pourquoi.