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Prélude / Ignite History - Hotaru [Wolvidé]
« le: lundi 23 novembre 2015, 22:33:25 »Age: Apparence 22, réel ~430
Sexe: Mâle
Race: Humain Mibu (cf histoire)
Sexualité: Hétérosexuel
Identité: Hotaru, autrefois Keikoku
Age: Apparence 22, réel ~430
Sexe: Mâle
Race: Humain Mibu (cf histoire)
Sexualité: Hétérosexuel
Histoire: Rapport à Samurai Deeper Kyo, donc à vos risques et périls...
Pendant ce temps, Hotaru fit plus ample connaissance avec Tokito, une jeune fille avec qui il avait grandi, et qu'il avait rallié à sa cause au moment de l'offensive contre les Mibu. Au bout de deux ans, ils vivaient ensemble, se battaient ensemble, et étaient persuadés qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais c'était mettre de côté Akira. Celui-ci avait changé depuis la disparition de Kyo. Il était devenu plus violent, son âme s'était assombrie. Lorsqu'il revint de trois ans d’entraînement, lui, le rival de Tokito, la défie. Le combat est serré. Mais cette rivalité, bon enfant auparavant, était devenue une soif de meurtre chez Akira. Afin de venger Kyo, il tue Tokito, une ex-Mibu.
Fou de rage, Hotaru se jette sur Akira, son ancien camarade, celui aux côtés duquel il à combattu trois années durant. Le jour et la nuit qui ont suivies, seul le chuintement de deux sabres s'entrechoquant fut audible. Mais à l'aube du second jour, Hotaru enfonça sa lame dans le ventre de son ami. Kyo réapparut quelques temps plus tard. On apprit que la magie des Mibu et de son sabre l'avait projeté à l'autre bout du monde. A son retour, il est attiré d'apprendre la mort de son pupille. Il somme à Hotaru de quitter le pays. Celui-ci se réfugie chez une amie, Akari. Une chamane qui travaille sur une cure contre la maladie de la mort, qui frappe uniquement les Mibu, théoriquement immortels.
Il reste chez elle six ans durant. Cette année-là, Akari découvre finalement le remède. Hotaru accepte de servir de cobaye pour le tester. Le résultat fut effectif, et Hotaru se retrouva immortel. Cela lui convenait parfaitement : il pourrait s'entraîner à l'infini afin de battre Kyo. Mais Kyo ne reparut jamais. Hotaru s'installa au beau milieu d'une vaste plaine. Celle qui avait abritée des années auparavant le village Mibu. Il y vécut paisiblement des centaines d'années. Mais il y un an, les autorités sont venues réclamer les terres afin d'un faire passer une ligne de train. Ayant fait vœu de ne jamais plus tuer, Hotaru déménagea simplement vers une ville proche. Seikusu.
J'arrivais pas vraiment à différencier description physique/ psychologique, qui sont pour moi étroitement liées, donc je les mets ensembles.
Description: Une grosse tignasse tignasse d'un blond vénitien chatoyant qui lui tombait sur les yeux. Ce fardeau qu'il devait supporter était son quotidien. Mais bon, il préférait mettre un bandeau sur ses cheveux incoiffables plutôt que de les couper. Cela avait un autre avantage : cacher ses yeux. Pas qu'ils soient moches, loin de là. Mais ils attiraient trop l'attention, la dernière chose qu'Hotaru souhaitait. Ils étaient notés comme bruns sur sa carte d'identité, mais étaient en réalité dorés. Pas brillant, mais blonds d'un jaune qui attirait l'attention quand on croisait son regard. De plus, comme tous les membres des Mibu, ses yeux viraient au rouge lorsque sa vie était en danger, libérant une quantité de puissance considérable.
Ses yeux surplombaient un nez aquilin et une bouche fine, inexpressive l'immense majorité du temps. Ses lèvres claires ne souriaient qu'en de très rares occasions, reflets de sa nature blasée au fil des siècles. En réalité, tout son être faisait écho à ce détachement, que ce soit ses vêtements débraillés et dépareillés, son dos courbé en signe de relâchement, ses grandes enjambées qui donnaient l'impression qu'il se traînait le long des trottoirs, tout menait à une conclusion : Hotaru n'en avait rien à foutre. En tout cas, jusqu’à ce qu'il dégaine son sabre. A ce moment là, on se rendait compte qu'il fallait une concentration importante pour tenir toute la journée sur des geta de dix centimètres de hauteur, et que tout son corps n'était pas centré sur une optique de repos mais de réactivité. Sa concentration ne se relâchait qu'en apparence, alors que son temps de réaction restait aussi faible qu'il marche, dorme, lise ou cuisine.
Cependant, l'utilité de cette philosophie rigoureuse de concentration perpétuelle avait diminuée au fil des ans : à quoi cela servait elle dans ce monde sécurisé où chaque être était pouponné de sa naissance à sa mort ? Bon sang, il ne pouvait même plus porter son sabre à la ceinture sans se faire arrêter… Alors, pour palier à cela, il avait suivi la voie de son maître Yuan. Comme celui-ci n'avait pas l'utilité d'un sabre de part sa puissance, il s'était tourné vers les arts martiaux. Ceux ci gagnait phénoménalement en efficacité une fois combiné au pouvoir de feu que Yuan et Hotaru avaient hérités des Mibu.
Hotaru possédait un grand appartement dans la banlieue de Seikusu. Il avait décidé de suivre la mentalité de son mentor et modèle, aussi avait il, à l'image de l'homme charitable qui l'avait sauvé, recueilli une demi-douzaine d'orphelins entre sept et seize ans, à qui il offrait le gîte et le couvert.
Tous ces jeunes avait, il le savait, un talent et une passion pour le combat. Aussi les entraînait-ils dans une pièce spéciale, un dojo improvisé, une pièce de huit par huit tapissée de tatamis. Elle contrastait avec le reste de la maison, qui rappelait à Hotaru la bataille de Sekigahara à chaque fois qu'il était obligé de déplacer une dizaine de paires de chaussures pour entrer chez lui.
Enfin, la maîtresse de maison veillait à ce que le désordre ambiant reste gérable. Du haut de ses quinze ans, elle avait une autorité amusante sur ses demi-frères lorsqu'elle leur ordonnait de ranger leur chambre. Elle ressemblait à feu sa femme, et son cœur s'emplissait de nostalgie lorsqu'il la voyait, véhémente.
La seconde pièce qui semblait dépareillée au vu du reste du logis était sa chambre. Des murs recouverts de tapisseries de son époque qu'il avait mis des siècles à rassembler aux minuscules autels dédiés à ses camarades disparus, cette chambre semblait en stase par rapport au reste du monde, et semblait appartenir à une dimension différente de celle de la maison tant elle était bien rangée.
Enfin, les enfants n'avaient pas le droit d'y entrer. Ceci expliquait cela.