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« le: jeudi 06 août 2015, 18:10:55 »
Senri avait l'air d'apprécier ses caresses, au grand plaisir de la sorcière. Elle le voyait frémir, elle sentait ses membres s'avancer à la rencontre de son toucher qui filait sur sa peau, et elle entendait ses doux gémissements qui s'évanouissaient en des soupirs saccadés, obstrués par la boule argentée qui brillait entre ses dents.
Il ne pouvait peut-être pas prononcer le moindre mot, mais Iris lui avait tout de même laissé la possibilité d'agir par une voix plus exceptionnelle : la voix magique. Elle ne savait pas si il l'utiliserait ou non, mais elle adorait être surprise. Ce qui la menait parfois à se mettre en danger, simplement pour le frisson que cela faisait courir le long de son échine, et son cœur qui s'affolait.
Pourtant à cet instant, les battements de son cœur s'accéléraient pour une autre raison. Elle aimait cette situation, elle aimait être au-dessus, avoir l'avantage, pouvoir faire tout ce qui lui passait par la tête. C'était un luxe qu'elle s'offrait par moment, et cet humain était l'opportunité parfaite. Elle ne connaissait rien de lui, mais cela ne lui semblait pas être important à l'instant où elle approcha ses lèvres de son gland. Elle aimait l'idée de partager un tel rapprochement sexuel avec un illustre inconnu. Les humains s'y abandonnaient quelques fois, puis le regrettaient. Ils avaient bien des choses à apprendre.
Elle joua un moment avec son gland, faisant languir l'humain, jouant avec les frissons de légère frustration qui le parcouraient. Elle déposa quelques baisers sur sa tête, ne quittant pas des yeux le visage de l'homme, comme pour imprimer la moindre des expressions qui le traversaient.
Puis elle fit courir sa langue dans la légère fente de son gland, avant de la passer le long de son chibre, puis sur ses bourses, les humidifiant de sa propre salive. Enfin sa main enveloppa le membre alors que son autre main descendait sur son torse, langoureusement absente.
Elle prit soudainement son membre entre ses lèvres douces et rondes, expertes. Elle sentit l'humain se courber à sa rencontre, bien qu'il soit fermement attaché ; par réaction au plaisir qui l'envahissait.
Elle commença un long va-et-vient, désespérément langoureux. Alors qu'elle continuait son manège, appuyant avec ses coudes sur ses jambes pour les empêcher de se soulever, un tissu apparut dans son champ de vision, en cours de formation. L'apparition ne fit que ralentir son rythme un peu plus, avant qu'elle accélère soudainement son mouvement, tendant un peu plus l'humain sous ses à-coups. Elle sembla avoir oublié la présence de l'objet qui venait d'apparaître, mais elle se retira de son membre tout aussi brusquement pour saisir l'objet. Les mots inscrits sur le morceau de cuir étaient clairs et parfaitement compréhensible. Elle jeta un regard brûlant à l'humain. Oui, elle avait saisi le message. Elle eut un sourire entendu, avant de dérouler l'objet, elle toujours au-dessus de lui.
Sous ses doigts, la bande de tissu sembla s'allonger. Une idée venait de germer dans son esprit tordu.
Partant de ses jambes, elle fit glisser ses mains le long de ses cuisses, puis sur son érection, ne faisant que passer, puis elle déroula l'objet au niveau de son bas-ventre. Le cuir sembla s'attacher à sa peau et le coller un peu plus au lit, s’enfonçant dans les draps. C'était magique, bien entendu. En fait, le tissu venait de sangler l'humain au lit par la taille, enfonçant plus profondément le corps de Senri dans la douceur du matelas qu'il avait créé.
La sorcière eut un sourire espiègle. « viens par là... » souffla-t-elle alors qu'elle empoignait la sangle qu'il lui avait offerte. La sorcière tira sur le lien de cuir alors qu'elle descendait du lit, faisant brusquement basculer le lit en position verticale.
Sur Terre, une telle action n'aurait pas été possible car les draps, les attaches et les coussins seraient tombés à la renverse. Mais l'endroit ne semblait pas habité par ces mêmes lois d'attractions, mais plutôt par la volonté de la sorcière.
En vérité le lit pouvait très bien être remis en place d'une poussée. La sorcière voulait simplement s'amuser un peu.
« Et bien ? Qu'est-ce que cela fait d'être en position verticale, attaché à un lit de sorcière, à ma délicieuse disposition ? »
Elle lui offrit un sourire innocent, simplement pour le plaisir de lui poser des questions auxquelles il ne pouvait pas répondre.
Elle posa ses mains sur son torse, s'approcha lentement de lui. Son souffle effleura sa peau alors qu'elle saisissait son menton, lui mordillant l'oreille, avant de descendre vers son pénis, sans manquer de déposer de délicieux baisers le longs de son corps. Puis elle repris gracieusement son travail sur son membre érigé, plus violemment, intensément cette fois-ci. Mais elle ne se départait pas d'une certaine douceur frustrante.