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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 07 avril 2015, 23:44:53 »
Oui, il était très bon ! 
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La zone industrielle / Re : JUMPER, version filles ! [Dannika Crown]
« le: mardi 07 avril 2015, 03:21:21 »
Devant les attentions un peu désespérées de Tessia, les larmes de mademoiselle Crown se calmèrent un peu. Pas énormément, mais juste de quoi commencer à désembrumer son esprit. Dannika haïssait ces moments où elle se trouvait une fois encore à la merci d'une autre personne, quand bien même elle n'y était pour rien. Rien de cet accès n'était imputable à la jeune femme à lunettes et Dannika commençait à s'en vouloir de lui avoir infligé cela. Bien entendu, ça n'avait été volontaire à aucun moment mais elle n'avait pas réalisé sur le coup l'étendue de sa crise et avait été à des années-lumière de penser au ressenti de cette pauvre Tessia. Maintenant que le plus sévère de l'orage était passé et qu'elle reprenait très lentement le dessus, Danni comprenait peu à peu dans quelle situation elle avait placé la téléportrice. Reniflant fort, elle tendit une main tremblante vers le mouchoir pour s'en saisir et en faire usage, son regard chargé de culpabilité et de honte tâchant de faire ce que sa bouche n'arrivait pas à formuler : des excuses, aussi muettes qu'elles étaient sincères. La détresse de Dannika était profonde mais au moins refluente.
Les sanglots cessèrent enfin, comme le tremblement de ses mains et les soubresauts de ses épaules. Quand elle releva enfin un regard toujours fuyant vers l'attentionnée et patiente Tessia, les yeux de Dannika accusaient des sillons noirâtres, vestige de son mascara mêlé aux larmes. Elle prit une profonde inspiration -un, deux, trois !- et se mordilla la lèvre en se forçant à formuler audiblement des excuses.
- P-pardon... c'pas vous, c'est... c'est moi.... pardon, pardon...
Sa voix était traînante, comme implorante. De l'époque où le monstre hantait ses nuits, Dannika avait gardé cette tendance à se sentir coupable de tout. Le porc avait bien fait son travail en manipulant l'esprit de celle qui était alors une enfant, en lui faisant croire que ce qu'il lui infligeait était forcément de sa faute à elle. Bien qu'elle avait comprit avec le temps que son beau-père était le seul coupable de l'histoire, son conditionnement revenait facilement au galop. Pauvre Tessia, qui avait à subir tout cela d'un coup... Dannika baissa les yeux, toujours honteuse de ce qu'elle venait d'infliger à la jeune femme.
- Si... si je vous donne mon adresse, vous voudriez bien... me... me ramener chez moi ? S-s'il vous plait ?
Retrouver son confortable petit studio lui semblait la meilleure chose à faire. Dans ce cocon qu'elle avait patiemment aménagé, Dannika se sentait plus en sécurité que nulle part ailleurs. Cependant, elle se savait parfaitement incapable de rentrer seul maintenant. Le quartier qui entourait la vieille usine n'était pas spécialement rassurant sans être le plus dangereux de la ville et Danni n'avait aucune envie de s'y retrouver seule. Pas dans cet état là. Avec des gestes lents, elle parvint enfin à se relever tout en gardant la tête obstinément baissée. Du bout des lèvres, elle donna son adresse à Tessia et lui demanda la permission d'aller s'asseoir dans sa voiture, se promettant de faire un gros effort de retenue quand elle serait chez elle. Bien que cela lui coûtait un peu, l'anglaise pouvait bien remercier la gentille jeune femme d'un verre de jus de fruits.
Et puis, qui sait, peut-être de quelques mots un peu plus assurés.
Les sanglots cessèrent enfin, comme le tremblement de ses mains et les soubresauts de ses épaules. Quand elle releva enfin un regard toujours fuyant vers l'attentionnée et patiente Tessia, les yeux de Dannika accusaient des sillons noirâtres, vestige de son mascara mêlé aux larmes. Elle prit une profonde inspiration -un, deux, trois !- et se mordilla la lèvre en se forçant à formuler audiblement des excuses.
- P-pardon... c'pas vous, c'est... c'est moi.... pardon, pardon...
Sa voix était traînante, comme implorante. De l'époque où le monstre hantait ses nuits, Dannika avait gardé cette tendance à se sentir coupable de tout. Le porc avait bien fait son travail en manipulant l'esprit de celle qui était alors une enfant, en lui faisant croire que ce qu'il lui infligeait était forcément de sa faute à elle. Bien qu'elle avait comprit avec le temps que son beau-père était le seul coupable de l'histoire, son conditionnement revenait facilement au galop. Pauvre Tessia, qui avait à subir tout cela d'un coup... Dannika baissa les yeux, toujours honteuse de ce qu'elle venait d'infliger à la jeune femme.
- Si... si je vous donne mon adresse, vous voudriez bien... me... me ramener chez moi ? S-s'il vous plait ?
Retrouver son confortable petit studio lui semblait la meilleure chose à faire. Dans ce cocon qu'elle avait patiemment aménagé, Dannika se sentait plus en sécurité que nulle part ailleurs. Cependant, elle se savait parfaitement incapable de rentrer seul maintenant. Le quartier qui entourait la vieille usine n'était pas spécialement rassurant sans être le plus dangereux de la ville et Danni n'avait aucune envie de s'y retrouver seule. Pas dans cet état là. Avec des gestes lents, elle parvint enfin à se relever tout en gardant la tête obstinément baissée. Du bout des lèvres, elle donna son adresse à Tessia et lui demanda la permission d'aller s'asseoir dans sa voiture, se promettant de faire un gros effort de retenue quand elle serait chez elle. Bien que cela lui coûtait un peu, l'anglaise pouvait bien remercier la gentille jeune femme d'un verre de jus de fruits.
Et puis, qui sait, peut-être de quelques mots un peu plus assurés.
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La zone industrielle / Re : JUMPER, version filles ! [Dannika Crown]
« le: lundi 06 avril 2015, 23:15:27 »
Danni ne supportait pas qu'on la touche. Ce n'était pas de sa faute; il s'agissait là d'un des cicatrices les plus vives que le monstre avait laissé sur elle quand il l'avait grignotée. L'idée qu'on lui pose la main dessus lui donnait d'emblée un frissonnement qu'elle ne savait pas encore réprimer et se retrouver la peau "visitée" par une autre personne, aussi innocemment que cela pouvait être, cela la rendait presque malade. Alors quand Tessia vint lui saisir le menton, Dannika se tendit comme un arc et son corps fut parcouru de détestables frissons vifs. Bien que la jeune femme ne se sentit pas particulièrement en danger -ce qui aurait été bien différent en présence d'un homme- elle se mit instinctivement sur la défensive et retint les larmes de frustration qui lui montaient aux yeux. Elle ne voulait plus réagir comme ça, elle ne voulait plus se sentir aussi faible que lorsque son porc de beau-père passait le seuil de sa chambre pour lui donner son "gentil plaisir", comme il disait. Ce fut un extraordinaire effort de volonté qui l'empêcha de se dégager d'un coup en repoussant violemment Tessia Alexanders de ses maigres forces. Néanmoins, cet exploit l'empêcha de se concentrer tout à fait sur ce que lui disait l'autre téléportrice et Dannika n'en retint qu'une fraction, à deux doigts de fondre en larmes.
De ce qui lui semblait, l'informaticienne essayait de la rassurer. Comment ? Danni n'aurait sut dire. Ses yeux roulaient à droite et à gauche pour surtout éviter ceux de Tessia et les ongles de ses doigts discrètements manucurés en vinrent à s'enfoncer dans la peau de ses mains tant elle les serrait fort. Tessia, pourtant, avait tendance à lui inspirer une confiance relative (ce qui était quelque chose d'énorme pour quelqu'un comme Dannika, incapable de réellement croire que son prochain pouvait entretenir de bonnes intentions à son égard) mais rien n'y faisait : cette proximité la faisait tressaillir et ce doigt sous son menton lui broyait durement l'estomac. Un moment même, elle se sentit prête à vomir. Comme nauséeuse, Dannika s'écarta finalement et dégagea la main de Tessia un peu plus sèchement qu'elle ne le voulait vraiment.
Tremblante et à demi ramassée sur elle-même, l'européenne se fit violence pour ne pas pleurer. C'était trop demander à sa volonté qui céda d'un coup, entraînant le ruissellement des larmes sur ses joues que le sang avait désertées. Dannika se mit à renifler, à s'essuyer les yeux du plat de ses mains et tenta de se reprendre sans y parvenir vraiment.
Oh, qu'elle aurait voulu pouvoir se téléporter à des milliers de kilomètres de là ! Son esprit se mit à réagir à toute allure et Dannika se retrouva comme projetée dans le passé, lors de ces soirs où, sachant qu'Il allait arriver, elle se réfugiait dans son placard en espérant que le monstre ne l'y trouverait jamais. Son refuge, sa pauvre petite citadelle que les griffes de l'ignominie détruisaient toujours sans peine... Criant de peur, la jeune femme tomba à genoux en s'attrapant les bras. Tête baissée, elle laissa libre cours à ces pleurs qu'elle était incapable de contenir, honteuse en plus à présent de se montrer sous ce jour de faiblesse à la première étrangère venue.
Qu'il pouvait être difficile de tenir debout, finalement, lorsque l'on avait déjà été brisé...
De ce qui lui semblait, l'informaticienne essayait de la rassurer. Comment ? Danni n'aurait sut dire. Ses yeux roulaient à droite et à gauche pour surtout éviter ceux de Tessia et les ongles de ses doigts discrètements manucurés en vinrent à s'enfoncer dans la peau de ses mains tant elle les serrait fort. Tessia, pourtant, avait tendance à lui inspirer une confiance relative (ce qui était quelque chose d'énorme pour quelqu'un comme Dannika, incapable de réellement croire que son prochain pouvait entretenir de bonnes intentions à son égard) mais rien n'y faisait : cette proximité la faisait tressaillir et ce doigt sous son menton lui broyait durement l'estomac. Un moment même, elle se sentit prête à vomir. Comme nauséeuse, Dannika s'écarta finalement et dégagea la main de Tessia un peu plus sèchement qu'elle ne le voulait vraiment.
Tremblante et à demi ramassée sur elle-même, l'européenne se fit violence pour ne pas pleurer. C'était trop demander à sa volonté qui céda d'un coup, entraînant le ruissellement des larmes sur ses joues que le sang avait désertées. Dannika se mit à renifler, à s'essuyer les yeux du plat de ses mains et tenta de se reprendre sans y parvenir vraiment.
Oh, qu'elle aurait voulu pouvoir se téléporter à des milliers de kilomètres de là ! Son esprit se mit à réagir à toute allure et Dannika se retrouva comme projetée dans le passé, lors de ces soirs où, sachant qu'Il allait arriver, elle se réfugiait dans son placard en espérant que le monstre ne l'y trouverait jamais. Son refuge, sa pauvre petite citadelle que les griffes de l'ignominie détruisaient toujours sans peine... Criant de peur, la jeune femme tomba à genoux en s'attrapant les bras. Tête baissée, elle laissa libre cours à ces pleurs qu'elle était incapable de contenir, honteuse en plus à présent de se montrer sous ce jour de faiblesse à la première étrangère venue.
Qu'il pouvait être difficile de tenir debout, finalement, lorsque l'on avait déjà été brisé...
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Centre-ville de Seikusu / Re : Évasion [Dannika Crown]
« le: lundi 06 avril 2015, 22:43:03 »
- "Et la jeune princesse guerrière fit glisser lentement l'acier de sa rapière elfique le long de son fourreau, le bruissement contre la gaine de cuir sonnant l'annonce de sa charge prochaine sur le terrible Roi Troll qui avait dévoré sa mère quelques années plus tôt. La princesse raidit imperceptiblement ses membres en préparation de son assaut, se tournant vers son mortel adversaire pour lui demander...."
- Ex… Excusez-moi… Auriez-vous des… Des livres français ?
- Pardon ?
Face à la cliente arrivée de façon impromptue, Dannika Crown fit battre ses longs cils noirs comme au sortir d'un songe. De la jeune femme à l'allure tout aussi occidentale que la sienne ne la séparait que l'étal des livres pour enfants sur lequel Danni s'était installée quelques temps plus tôt avec le cahier qu'elle ne quittait jamais et qui lui permettait de coucher sur le papier les idées d'histoires qui lui venaient à l'esprit. C'était surtout dans cette librairie qu'elle aimait tant que son imagination fleurissait et ses collègues de travail autant que ses patrons avaient pris l'habitude de la voir s'arrêter d'un coup pour griffonner une page avant de reprendre son travail comme si de rien n'était. Les clients les plus anciens s'en amusaient et n'y prêtaient plus attention, tandis que les nouveaux en souriaient le plus souvent. Il était plus rare que l'anglaise ne se mette à déclamer les lignes qu'elle venait de rédiger, mais cela arrivait pourtant. Comme là, alors que l'inconnue était venue l'interroger.
Dannika se râcla la gorge et ses joues rossirent joliment le temps qu'elle ne se reprenne. Sa timidité restait toujours quasi-maladive, mais abritée dans son cocon de bouquiniste, son domaine, il était très atténué. Ce qui lui permit d'affronter cette situation un peu gênant d'une façon plutôt sereine, du moins par rapport à son habitude.
- Je vous prie de m'excuser, mademoiselle, fit-elle en souriant légèrement. Des livres français, c'est cela ? Nous en avons quelques uns, oui. Par "français", vous entendez simplement traduits dans cette langue ou plutôt issus originellement d'auteurs de l'hexagone ?
L'accent japonais de Danni n'était pas mauvais, mais il sentait assurément l'étranger. La langue du Soleil-Levant cassait un peu sa diction naturellement agréable aux douces intonations suaves, ce que d'aucuns trouvaient dommage. La jolie brunette était plus à l'aise à l'anglais, mais avait quelques notions de français également. En s'essayant à cette langue, la demoiselle Crown s'était amusée des tonalités de son accent et avait commencé à élargir doucement son vocabulaire par pur jeu. Elle butait sur des choses comme certaines conjugaisons et autres tournures de phrases mais regrettait surtout de peine à lire cette jolie langue.
D'un petit mouvement de tête assorti d'un sourire plus naturel que commercial, Danni invita la cliente à la suivre à travers les rayonnages, non sans avoir récupéré son cahier et son crayon avant de se mettre en marche. Tandis qu'elle évoluait dans la librairie sans regarder alentours, on pouvait d'ailleurs l'entendre marmonner des choses à propos de la princesse guerrière et de son Roi Troll. Enfin, la libraire se planta devant une étagère un peu à l'écart, coincées entre deux soeurs plus imposantes. Danni abandonna son ouvrage et se retourna vers la jeune femme, se râclant la gorge tout en fronçant ses fins sourcils alors qu'elle cherchait à traduire ce qu'elle avait en tête.
- Voici le livre du françay, dit-elle dans la langue de Molière avant de rire pour elle-même et de continuer en japonais. En haut, les auteurs français. En bas, les traductions en français de différentes oeuvres. C'est un peu restreint, mais nous avons peu de demande... Mais sachez que nous pouvons passez des commandes ! Avez vous besoin d'autre chose ?
- Ex… Excusez-moi… Auriez-vous des… Des livres français ?
- Pardon ?
Face à la cliente arrivée de façon impromptue, Dannika Crown fit battre ses longs cils noirs comme au sortir d'un songe. De la jeune femme à l'allure tout aussi occidentale que la sienne ne la séparait que l'étal des livres pour enfants sur lequel Danni s'était installée quelques temps plus tôt avec le cahier qu'elle ne quittait jamais et qui lui permettait de coucher sur le papier les idées d'histoires qui lui venaient à l'esprit. C'était surtout dans cette librairie qu'elle aimait tant que son imagination fleurissait et ses collègues de travail autant que ses patrons avaient pris l'habitude de la voir s'arrêter d'un coup pour griffonner une page avant de reprendre son travail comme si de rien n'était. Les clients les plus anciens s'en amusaient et n'y prêtaient plus attention, tandis que les nouveaux en souriaient le plus souvent. Il était plus rare que l'anglaise ne se mette à déclamer les lignes qu'elle venait de rédiger, mais cela arrivait pourtant. Comme là, alors que l'inconnue était venue l'interroger.
Dannika se râcla la gorge et ses joues rossirent joliment le temps qu'elle ne se reprenne. Sa timidité restait toujours quasi-maladive, mais abritée dans son cocon de bouquiniste, son domaine, il était très atténué. Ce qui lui permit d'affronter cette situation un peu gênant d'une façon plutôt sereine, du moins par rapport à son habitude.
- Je vous prie de m'excuser, mademoiselle, fit-elle en souriant légèrement. Des livres français, c'est cela ? Nous en avons quelques uns, oui. Par "français", vous entendez simplement traduits dans cette langue ou plutôt issus originellement d'auteurs de l'hexagone ?
L'accent japonais de Danni n'était pas mauvais, mais il sentait assurément l'étranger. La langue du Soleil-Levant cassait un peu sa diction naturellement agréable aux douces intonations suaves, ce que d'aucuns trouvaient dommage. La jolie brunette était plus à l'aise à l'anglais, mais avait quelques notions de français également. En s'essayant à cette langue, la demoiselle Crown s'était amusée des tonalités de son accent et avait commencé à élargir doucement son vocabulaire par pur jeu. Elle butait sur des choses comme certaines conjugaisons et autres tournures de phrases mais regrettait surtout de peine à lire cette jolie langue.
D'un petit mouvement de tête assorti d'un sourire plus naturel que commercial, Danni invita la cliente à la suivre à travers les rayonnages, non sans avoir récupéré son cahier et son crayon avant de se mettre en marche. Tandis qu'elle évoluait dans la librairie sans regarder alentours, on pouvait d'ailleurs l'entendre marmonner des choses à propos de la princesse guerrière et de son Roi Troll. Enfin, la libraire se planta devant une étagère un peu à l'écart, coincées entre deux soeurs plus imposantes. Danni abandonna son ouvrage et se retourna vers la jeune femme, se râclant la gorge tout en fronçant ses fins sourcils alors qu'elle cherchait à traduire ce qu'elle avait en tête.
- Voici le livre du françay, dit-elle dans la langue de Molière avant de rire pour elle-même et de continuer en japonais. En haut, les auteurs français. En bas, les traductions en français de différentes oeuvres. C'est un peu restreint, mais nous avons peu de demande... Mais sachez que nous pouvons passez des commandes ! Avez vous besoin d'autre chose ?
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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: samedi 04 avril 2015, 12:08:13 »
https://www.youtube.com/watch?v=a56jyr8wAbI >> Kokia - Tomoni
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 04 avril 2015, 11:35:27 »
Bonjour par ici ! Quel sujet actif dites donc
11-35
11-35
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Prélude / Re : Les Rossignols vous ont à l'oeil ! (Validéprimés !)
« le: vendredi 03 avril 2015, 12:49:01 »
Oh, quelle bande ! Bonjour et bienvenue les Rossignols !
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La zone industrielle / Re : JUMPER, version filles ! [Dannika Crown]
« le: vendredi 03 avril 2015, 12:48:02 »
Dannika n'aurait pas risqué de donner son nom, de peur qu'on cherche à la retrouver. Elle se montrait toujours trop méfiante, de peur que son adresse ne vienne aux oreilles de son beau-père dont elle savait qu'il était mort et enterré mais à qui elle ne pouvait s'empêcher de prêter la volonté morbide d'un odieux mort-vivant. C'était une peur presque enfantine et très peu rationnel, qui témoignait surtout de l'empreinte indélibile que le monstre avait laissé sur sa victime. Un moment durant, Danni regretta même d'avoir utilisé son prénom réel pour s'adresser à la femme, mais cette dernière fit une révélation à laquelle l'anglaise ne s'attendait pas : elle donna, tout à fait naturellement qui plus est, son nom ainsi que son prénom. Serrant la main de Dannika, cette dernière se trouva un peu plus à l'aise. Bien sûr, elle restait sur une défensive dont elle n'était que trop coutumière. Cependant, l'ancienne proie se détendit légèrement, ce qui était pour cette Tessia une victoire... Bien qu'elle n'en aurait probablement jamais connaissance. De là à dire que Dannika était en parfaite confiance, il restait encore un fossé aussi large que le Grand Canyon, mais c'était déjà un bon pas en avant, aussi modeste fut-il.
Tessia Alexanders lui confessa un sentiment semblable au sien; elle non plus n'avait jamais rencontré son équivalent. Une égalité quelque part agréable, car l'informaticienne ne prenait pas l'ascendant psychologique sur elle. Il en fallait en effet peu pour que Dannika ne se dévalorise (le plus souvent sans raison, d'ailleurs) et cette fois, ce n'était pas le cas. Son petit sourire timide ne s'évapora pas et resta là, à flotter sur ses jolies lèvres réhaussées d'un petit passage discret de gloss.
Tessia lui proposa, très aimablement d'ailleurs, de se tenir à l'écart le temps que Dannika termine sa session sportive. La brune se mordilla la lèvre inférieure tout en réfléchissant, décidant finalement qu'il serait inconvenant de faire attendre quelqu'un qui était prête à lui parler tout de go, sans même la connaître. Alors que la téléporteuse préférait de loin la solitude, elle se décida sur un coup de sang à répondre par la négative à mademoiselle Alexanders, un coin de son esprit espérant qu'elle n'aurait pas à le regretter et lui criant de se méfier.
- N-non non, rétorqua t'elle vivement. Allons ensemble à l'intérieur si vous le voulez et puis... euh...
Et puis quoi ? Ce n'était peut-être pas très indiqué de proposer à une autre personne, une jeune femme de surcroît, de venir se rendre dans un piège à souris comme la vieille usine. Pour un esprit un peu méfiant, ça pouvait sembler être un plan foireux qui n'augurait rien de bon et Dannika s'en rendit compte tandis qu'elle parlait, son visage se décomposant quand elle réalisa qu'elle aurait détesté qu'on lui fasse une telle proposition. Elle n'aurait jamais su quoi en penser, et surtout quoi répondre. Probablement aurait-elle saisit la première occasion pour prendre bêtement la fuite sans chercher à démêler le vrai du faux.
- Il y a des... des bandes qui traînent parfois sur le parking, alors... C'est dangereux. C'est pour ça que je voulais vous proposer d'aller à l'intérieur. Mais on peut rester là si vous préférez moi... moi je m'en fiche...
Mal à l'aise et s'estimant maladroite, le regard de Dannika qui avait jusque là trouvé le courage de croiser (un peu) celui de Tessia était devenu de nouveau fuyant. Se téléporter pour s'en aller d'ici et couper court à la discussion lui semblait de plus en plus tentant, mais la jumper fit un effort pour ne pas céder. C'était elle qui avait déclenché tout cela après tout, et elle était si curieuse d'en apprendre plus sur Tessia et son pouvoir si semblable au sien !
- Comme... comme vous voulez, d'accord ? Je ne veux pas... vous importuner. D'ailleurs si vous voulez, je peux... m'en aller ?
Ses sentiments étaient assez ambigus. Rester là et essayer de parler, s'en aller et oublier toute cette histoire étrange ? Les deux options semblaient à la jeune femme aussi séduisantes l'une que l'autre. Alors, pour se faciliter la vie (et inconsciemment parce qu'elle avait toujours tendance à se plier à la personne qui semblait plus forte qu'elle), Dannika remit le choix dans les mains de Tessia, espérant avoir le cran de réussir à se plier sans regret à la décision qu'elle prendrait.
Tessia Alexanders lui confessa un sentiment semblable au sien; elle non plus n'avait jamais rencontré son équivalent. Une égalité quelque part agréable, car l'informaticienne ne prenait pas l'ascendant psychologique sur elle. Il en fallait en effet peu pour que Dannika ne se dévalorise (le plus souvent sans raison, d'ailleurs) et cette fois, ce n'était pas le cas. Son petit sourire timide ne s'évapora pas et resta là, à flotter sur ses jolies lèvres réhaussées d'un petit passage discret de gloss.
Tessia lui proposa, très aimablement d'ailleurs, de se tenir à l'écart le temps que Dannika termine sa session sportive. La brune se mordilla la lèvre inférieure tout en réfléchissant, décidant finalement qu'il serait inconvenant de faire attendre quelqu'un qui était prête à lui parler tout de go, sans même la connaître. Alors que la téléporteuse préférait de loin la solitude, elle se décida sur un coup de sang à répondre par la négative à mademoiselle Alexanders, un coin de son esprit espérant qu'elle n'aurait pas à le regretter et lui criant de se méfier.
- N-non non, rétorqua t'elle vivement. Allons ensemble à l'intérieur si vous le voulez et puis... euh...
Et puis quoi ? Ce n'était peut-être pas très indiqué de proposer à une autre personne, une jeune femme de surcroît, de venir se rendre dans un piège à souris comme la vieille usine. Pour un esprit un peu méfiant, ça pouvait sembler être un plan foireux qui n'augurait rien de bon et Dannika s'en rendit compte tandis qu'elle parlait, son visage se décomposant quand elle réalisa qu'elle aurait détesté qu'on lui fasse une telle proposition. Elle n'aurait jamais su quoi en penser, et surtout quoi répondre. Probablement aurait-elle saisit la première occasion pour prendre bêtement la fuite sans chercher à démêler le vrai du faux.
- Il y a des... des bandes qui traînent parfois sur le parking, alors... C'est dangereux. C'est pour ça que je voulais vous proposer d'aller à l'intérieur. Mais on peut rester là si vous préférez moi... moi je m'en fiche...
Mal à l'aise et s'estimant maladroite, le regard de Dannika qui avait jusque là trouvé le courage de croiser (un peu) celui de Tessia était devenu de nouveau fuyant. Se téléporter pour s'en aller d'ici et couper court à la discussion lui semblait de plus en plus tentant, mais la jumper fit un effort pour ne pas céder. C'était elle qui avait déclenché tout cela après tout, et elle était si curieuse d'en apprendre plus sur Tessia et son pouvoir si semblable au sien !
- Comme... comme vous voulez, d'accord ? Je ne veux pas... vous importuner. D'ailleurs si vous voulez, je peux... m'en aller ?
Ses sentiments étaient assez ambigus. Rester là et essayer de parler, s'en aller et oublier toute cette histoire étrange ? Les deux options semblaient à la jeune femme aussi séduisantes l'une que l'autre. Alors, pour se faciliter la vie (et inconsciemment parce qu'elle avait toujours tendance à se plier à la personne qui semblait plus forte qu'elle), Dannika remit le choix dans les mains de Tessia, espérant avoir le cran de réussir à se plier sans regret à la décision qu'elle prendrait.
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La zone industrielle / Re : JUMPER, version filles ! [Dannika Crown]
« le: vendredi 03 avril 2015, 09:32:55 »
Apparemment, si Dannika n'avait pas foncé un peu bêtement vers cette étrangère sur un coup de tête, elle se serait évité une situation gênante. Lorsqu'elle l'avait vue se téléporter, la jeune humaine s'était imaginé que c'était une bonne idée d'aller à sa rencontre. Mais ensuite ? Elle n'était pas capable d'entamer d'elle-même un dialogue et surtout sur un sujet aussi improbable que celui qui l'avait amenée à faire son petit numéro devant cette femme qui dégageait une assurance qu'elle n'aurait probablement jamais. Le regard toujours fuyant, Danni se mit à mordre doucement l'intérieur de sa joue en se tordant les doigts qu'elle avait passé dans son dos. Il fallait qu'elle réagisse ! La belle brunette avait beau s'efforcer de se convaincre en silence, l'incapacité la saisissait toujours. Autant dire qu'elle ressenti un énorme soulagement quand l'autre se fendit d'un "Hello" - sur un bel accent anglais que Dannika ne manqua pas de noter et qui la mit tout de suite un peu plus à l'aise.
- B-bonjour, mademoiselle, répondit-elle simplement en relevant enfin les yeux.
- Puis-je vous aider d'une quelconque manière ?
- Je... Oui. Je vous ai vue vous... téléporter et ça m'a intrigué, parce que je n'avais jamais croisé quelqu'un qui sache le faire aussi... Alors je me suis dis que ça serait bien qu'on... qu'on parle...
La conversation lui donnait l'impression de sortir d'une sorte de dimension parallèle et à présent qu'elle avait osé se lancer, Dannika se donnait l'impression d'être à moitié folle. Elle savait pourtant que ses yeux ne l'avaient pas trahie ! C'était incroyable de rencontrer quelqu'un qui avait CE point commun précis avec elle et la jeune femme voulait en apprendre davantage. Peut-être que cela pourrait l'aider à... à quoi, au juste ? Elle n'en savait rien, à part qu'elle en avait assez ce secret pour elle toute seule. Tant d'années sans en parler, de peur qu'on la dénonce ! Avec la femme à lunettes, il y avait peu de chance que cela arrive, pas vrai ? Elles partageaient le même secret.
Prenant une profonde inspiration et se faisant violence pour montrer un jour plus sociable et assuré, Danni tendit la main.
- Je m'appelle Dannika, fit-elle simplement, un léger sourire timide s'imprimant sur les lèvres.
- B-bonjour, mademoiselle, répondit-elle simplement en relevant enfin les yeux.
- Puis-je vous aider d'une quelconque manière ?
- Je... Oui. Je vous ai vue vous... téléporter et ça m'a intrigué, parce que je n'avais jamais croisé quelqu'un qui sache le faire aussi... Alors je me suis dis que ça serait bien qu'on... qu'on parle...
La conversation lui donnait l'impression de sortir d'une sorte de dimension parallèle et à présent qu'elle avait osé se lancer, Dannika se donnait l'impression d'être à moitié folle. Elle savait pourtant que ses yeux ne l'avaient pas trahie ! C'était incroyable de rencontrer quelqu'un qui avait CE point commun précis avec elle et la jeune femme voulait en apprendre davantage. Peut-être que cela pourrait l'aider à... à quoi, au juste ? Elle n'en savait rien, à part qu'elle en avait assez ce secret pour elle toute seule. Tant d'années sans en parler, de peur qu'on la dénonce ! Avec la femme à lunettes, il y avait peu de chance que cela arrive, pas vrai ? Elles partageaient le même secret.
Prenant une profonde inspiration et se faisant violence pour montrer un jour plus sociable et assuré, Danni tendit la main.
- Je m'appelle Dannika, fit-elle simplement, un léger sourire timide s'imprimant sur les lèvres.
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La zone industrielle / Re : JUMPER, version filles ! [Dannika Crown]
« le: jeudi 02 avril 2015, 18:48:57 »
Le jogging lui allait plutôt bien. Il n'avait rien de ces ensembles portés par les danseuses de hip-hop ou quelques stars sous la tendance streetwear et s'avérait des plus simples; un ensemble Adidas noir et rose qui avait le seul mérite d'être trop petit d'une taille. Ainsi, l'agréable chute de rein de Dannika était elle joliment dessinée dans l'étoffe légère qui ne la moulait toutefois pas trop. Son haut était une veste lâche qu'elle portait ouverte sur sa brassière de sport noire, les manches remontées sur sa montre en plastique rose. Ses longs cheveux de jais, la jeune femme les avait rapidement coiffés en un chignon grossier et elle portait à son poignet libre un bracelet-éponge qui buvait beaucoup de sueur tant la délicate Danni se démenait dans ses excercices. C'était une sportive épisodique, qui préférait ne pratiquer que de temps en temps mais à fond plutôt que de le faire souvent mais sans réelle motivation. Elle n'avait pas de problème de ligne particulier -il suffisait de jeter un oeil à ses courbes graciles pour s'en convaincre- et prenait ainsi davantage soin de sa santé plutôt que de son poids. Elle courrait depuis chez elle et suivait toujours le même chemin, celui qui l'amenait invariablement à cette vieille usine désaffectée qu'elle appréciait particulièrement.
L'atmosphère de l'endroit avait de quoi plaire à un esprit fertile comme celui de Dannika, qui imaginait entre les gros éléments de tuyauterie des sauts effectués par d'habiles ninjas ou encore sortir de derrière un mur des duellistes dotés de puissants pouvoirs pyrotechniques. Lors de ses premières fois ici, la belle brune s'était même fait quelques frayeurs en explorant l'endroit de fond en comble, s'imaginant que des zombies pouvaient l'attendre à chaque couloir. Bref, le calme de l'endroit était propice à la faire se livrer à son activité favorité depuis des années : s'évader.
Mais l'usine avait aussi un tout autre avantage pour Dannika Crown, puisqu'elle pouvait y travailler en paix ses dons de téléportation, talent qui lui permettait pour commencer de pénétrer à l'intérieur du bâtiment alors même que le cloisonnement avait découragé de nombreuses bandes de voyous de s'installer là. Il lui avait suffit de regarder entre deux planches clouées et de poser son regard sur un point précis et hop ! Elle s'était téléporté à l'intérieur de la structure sans problèmes, faisant de l'endroit déserté son inestimable terrain de jeu.
Dannika ne savait pas trop pourquoi elle tenait tant à conserver vif ce pouvoir singulier. Il était certes pratique mais difficile à utiliser en société... Bon, elle aurait put devenir une super-héroïne ou quelque chose du genre. Quel intérêt pourtant ? La ville de Seikusu ne semblait pas manquer de super-héros et elle ne savait en outre pas se battre. Alors elle se contentait, lors de longs dimanches qu'elle adorait, de tester ses limites. Aujourd'hui, ce n'était pas différent.
Son but était de pouvoir se téléporter plus vite, d'une façon qu'elle aurait voulu presque instantanée. Regarde et paf, apparaître ! Seulement, il lui fallait toujours 2-3 secondes de concentration et elle n'était encore jamais certaine du résultat.
Le pouvoir semblait simple. Lorsque Dannika posait ses yeux sur un point précis, n'importe lequel, elle s'y téléportait. Elle ne pouvait se déplacer que sur un endroit où portait son regard et c'était assez contraignant, surtout que dans la panique elle regardait souvent partout à la fois ! La première fois qu'elle s'était téléportée dans le ciel, ça avait failli finir en catastrophe. Maintenant, ça allait un tout petit peu mieux.
Elle venait de prendre une petite pause et avait dévoré quelques Princes de Lu quand le grand claquement sec l'avait alertée. Il se situait dans le grand hall juste à côté et ça, ce n'était pas un bruit qu'elle connaissait à l'endroit ! Prudente, la téléportrice avait évolué doucement jusqu'à voir... Une femme des plus ordinaires sortir de nulle part, un peu comme elle aussi le faisait. Le spectacle la laissa coite et elle ne pensa même pas à se cacher, aussi la femme passa t'elle à son niveau en lui lançant un regard blasé avant de continuer à marcher... Avant de se téléporter aussi, probablement vers l'extérieur. Dannika se décida enfin à bouger à ce moment là.
Elle courut en direction du mur qui faisait face à la femme quand elle avait disparu et se dépêcha d'y trouver une fenêtre qui lui permettait de voir, même un peu, à l'extérieur. Ouf ! Elle parvint à trouver une vue sur le parking où était garée la voiture qui semblait appartenir à l'inconnue. C'était trop incroyable de rencontrer une personne comme elle, elle ne devait pas laisser passer cette chance ! Prenant son courage à deux mains -Danni avait toujours du mal avec les inconnus- la belle se téléporta à vue pour apparaître à moins de deux mètres de la femme à lunettes.
Elle se retrouva en face d'elle, pour savoir qu'elle ignorait en fait tout à fait ce qu'elle allait bien pouvoir trouver à lui dire. Son désir de parler était fort mais sa méfiance et sa timidité se montrèrent bien plus puissants, laissant la pauvre Dannika se mettre à rougir comme une tomate, son regard évitant soigneusement celui qui passait derrière la petite monture noire...
L'atmosphère de l'endroit avait de quoi plaire à un esprit fertile comme celui de Dannika, qui imaginait entre les gros éléments de tuyauterie des sauts effectués par d'habiles ninjas ou encore sortir de derrière un mur des duellistes dotés de puissants pouvoirs pyrotechniques. Lors de ses premières fois ici, la belle brune s'était même fait quelques frayeurs en explorant l'endroit de fond en comble, s'imaginant que des zombies pouvaient l'attendre à chaque couloir. Bref, le calme de l'endroit était propice à la faire se livrer à son activité favorité depuis des années : s'évader.
Mais l'usine avait aussi un tout autre avantage pour Dannika Crown, puisqu'elle pouvait y travailler en paix ses dons de téléportation, talent qui lui permettait pour commencer de pénétrer à l'intérieur du bâtiment alors même que le cloisonnement avait découragé de nombreuses bandes de voyous de s'installer là. Il lui avait suffit de regarder entre deux planches clouées et de poser son regard sur un point précis et hop ! Elle s'était téléporté à l'intérieur de la structure sans problèmes, faisant de l'endroit déserté son inestimable terrain de jeu.
Dannika ne savait pas trop pourquoi elle tenait tant à conserver vif ce pouvoir singulier. Il était certes pratique mais difficile à utiliser en société... Bon, elle aurait put devenir une super-héroïne ou quelque chose du genre. Quel intérêt pourtant ? La ville de Seikusu ne semblait pas manquer de super-héros et elle ne savait en outre pas se battre. Alors elle se contentait, lors de longs dimanches qu'elle adorait, de tester ses limites. Aujourd'hui, ce n'était pas différent.
Son but était de pouvoir se téléporter plus vite, d'une façon qu'elle aurait voulu presque instantanée. Regarde et paf, apparaître ! Seulement, il lui fallait toujours 2-3 secondes de concentration et elle n'était encore jamais certaine du résultat.
Le pouvoir semblait simple. Lorsque Dannika posait ses yeux sur un point précis, n'importe lequel, elle s'y téléportait. Elle ne pouvait se déplacer que sur un endroit où portait son regard et c'était assez contraignant, surtout que dans la panique elle regardait souvent partout à la fois ! La première fois qu'elle s'était téléportée dans le ciel, ça avait failli finir en catastrophe. Maintenant, ça allait un tout petit peu mieux.
Elle venait de prendre une petite pause et avait dévoré quelques Princes de Lu quand le grand claquement sec l'avait alertée. Il se situait dans le grand hall juste à côté et ça, ce n'était pas un bruit qu'elle connaissait à l'endroit ! Prudente, la téléportrice avait évolué doucement jusqu'à voir... Une femme des plus ordinaires sortir de nulle part, un peu comme elle aussi le faisait. Le spectacle la laissa coite et elle ne pensa même pas à se cacher, aussi la femme passa t'elle à son niveau en lui lançant un regard blasé avant de continuer à marcher... Avant de se téléporter aussi, probablement vers l'extérieur. Dannika se décida enfin à bouger à ce moment là.
Elle courut en direction du mur qui faisait face à la femme quand elle avait disparu et se dépêcha d'y trouver une fenêtre qui lui permettait de voir, même un peu, à l'extérieur. Ouf ! Elle parvint à trouver une vue sur le parking où était garée la voiture qui semblait appartenir à l'inconnue. C'était trop incroyable de rencontrer une personne comme elle, elle ne devait pas laisser passer cette chance ! Prenant son courage à deux mains -Danni avait toujours du mal avec les inconnus- la belle se téléporta à vue pour apparaître à moins de deux mètres de la femme à lunettes.
Elle se retrouva en face d'elle, pour savoir qu'elle ignorait en fait tout à fait ce qu'elle allait bien pouvoir trouver à lui dire. Son désir de parler était fort mais sa méfiance et sa timidité se montrèrent bien plus puissants, laissant la pauvre Dannika se mettre à rougir comme une tomate, son regard évitant soigneusement celui qui passait derrière la petite monture noire...
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Prélude / Re : D. Crown [Validémonisée]
« le: jeudi 02 avril 2015, 15:37:00 »
Merci Konrad Pavelov !
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Prélude / Re : D. Crown [Validémonisée]
« le: jeudi 02 avril 2015, 14:37:20 »
Peut-être, qui peut le dire ? Merci pour le cookie !
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Prélude / Re : D. Crown [Validémonisée]
« le: jeudi 02 avril 2015, 12:37:29 »
Bonjour Tessia et merci de tes gentils compliments ! Au départ cela devait être plus sombre pour Danni, mais je dois avouer que ça devenait dur d'écrire ce journal intime en se mettant dans la peau de l'enfant sensé le rédiger. J'ai pris le parti de changer mes objectifs tout en laissant à Danni quelques séquelles sociales. Je suis contente que ça plaise !
Merci aussi Smash !
Merci aussi Smash !
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Prélude / Re : D. Crown [Validémonisée]
« le: jeudi 02 avril 2015, 12:04:20 »
C'est peut-être une intervention divine qui a tué Kato, O'kaya Nyala ! Merci de ta bienvenue !
Tu es méchant, Stephen ! Ma petite Danni ne t'aime pas beaucoup je crois lol
Merci de ta bienvenue ! Tu es méchant, Stephen ! Ma petite Danni ne t'aime pas beaucoup je crois lol
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Prélude / Re : D. Crown [Validémonisée]
« le: jeudi 02 avril 2015, 11:59:00 »
Merci Darthestar ! J'espère aussi !
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