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Ville-Etat de Nexus / Re : Visite royale [Chiyô Isoroku]

« le: dimanche 29 mars 2015, 23:31:40 »

« - Sa Majesté est arrivée, Amiral. Elle vous attend sur son navire.
- Je vous remercie.

L'Officier Flamme inclina légèrement sa casquette en guise de réponse, faisant briller les insignes épinglés dessus et qui ne se comptaient plus. Il observait sa supérieure s'éloigner en direction de l'imposant bateau qui venait de jeter l'ancre dans le port et dont la carcasse immaculée semblait briller comme de l'ivoire, malgré l'horizon brouillé par les nuages. On aurait dit qu'ils couvaient un méchant orage, mais fort heureusement, aucune excursion importante en mer n'était prévue aujourd'hui. Pour une fois, leur mission se passait sur terre.
Dans un alignement parfaitement symétrique, les soldats formaient le chemin qu'empruntait Isoroku et demeuraient plus silencieux que jamais. Pour quelqu'un qui n'était pas habituée à un contexte militaire, cette ambiance paraissait forcément intimidante. Il y avait eu une époque où l'Amiral n'appréciait pas trop cela ; Elena n'était pas la première personne qui se faisait accueillir et escorter par la femme aux cheveux noirs et ses subordonnés, et au début, celle-ci faisait quelques efforts pour apaiser la tension que provoquait tant de discipline, en évitant par exemple ce mur d'hommes muets. Mais c'était avant d'accueillir des chefs d’États un peu trop désagréables, dont l'ego s'était enflé au fil des années jusqu'à atteindre la taille d'un Drakkar, et qui avaient à eux seuls mis fin aux bonnes résolutions de Chiyô.
Celle-ci espérait vivement ne pas tomber une nouvelle fois sur ce type de personnage. Aussi surprenant que cela puisse paraître pour un soldat de son rang, c'était la première fois qu'elle rencontrait la dirigeante de la Patrie qu'elle servait avec plus de vigueur chaque jour.
Bien sûr, son visage lui était familier - il trônait après tout derrière les plus récentes pièces de monnaie et dans certains des cadres qui ornaient les salles de réunions du Quartier Général. Mais le peuple n'exposait pas trop les diverses toiles, tentures, statues à l'effigie de la Reine. Le peuple n'aimait pas trop la Reine. C'était un fait dont l'Amirale ne savait trop quoi penser ; dépourvue d'un certain raisonnement intellectuel, le peuple se contentait de cracher sur sa dirigeante parce que celle-ci laissait passer textes et lois qui entamaient depuis longtemps sa popularité. Mais pour avoir une certaine connaissance du système hiérarchique et de ses ficelles - et également, il fallait bien le dire, une certaine connaissance de l'opinion publique sur les rares femmes au pouvoir dans cette contrée - Chiyô savait que c'était un peu plus complexe que cela. Elle espérait donc aussi que cette rencontre lui permette de se forger une opinion sur le sujet.

Ses talons claquant sur le bois du pont menèrent vite la belle devant la petite compagnie qui composait les personnes influentes sur ce bateau. Isoroku serra la main de Norrington d'une poignée ferme, mais amicale.

- Heureuse de vous rencontrer, Officier, salua Chiyô d'un ton neutre. Je vous remercie d'avoir mené à bon port nos invitées.

L'améthyste des yeux de l'Amiral se planta dans le lointain, observant d'épais nuages sombres se rapprocher dans l'horizon.

- Je tenais à vous faire part des prévisions de nos météorologues, qui annoncent une tempête pour aujourd'hui. Ils ne se sont pas encore prononcés au sujet de quand reprendre le large. L'Officier Flamme sera ravi de vous faire un rapport plus détaillé et de vous accueillir aux sein de nos structures si besoin est.

Ceci dit, Isoroku posa enfin son regard sur les deux compagnes, et reconnut rapidement la silhouette de la Reine, presque chétive à côté de sa gardienne. La différence de taille la surprit un peu, de même que l'apparence juvénile de Elena. Elle avait l'air si jeune, quand on connaissait la force du poids posé sur ses épaules !
La femme aux cheveux noirs s'inclina légèrement, une main gantée de blanc posée sur son cœur.

- Votre Majesté, permettez-moi de me présenter ; Amirale Isoroku, pour vous servir, vous et la noble Patrie de Nexus.

Le ton éternellement neutre de la demoiselle ne l'empêcha pas de lancer un sourire élégant à la Reine et à Adamante, lorsqu'elle releva le buste.

- Je serais votre guide durant l'inspection aujourd'hui, précisa-elle, sachant pertinemment que Elena le savait déjà - il s'agissait juste, comme d'habitude, d'un souci de formalité. J'attire votre attention sur le fait que nous serons peut-être dans l'incapacité de respecter à la lettre l'emploi du temps de votre visite, à cause de la tempête qui approche.

Il avait été en effet prévue de commencer l'inspection avec les navires encrés au port, puis de poursuivre dans l’après-midi avec un tour en mer pour aller vérifier le reste de la flotte resté en mer pour accomplir leurs diverses tâches de la journée. Mais quand on connaissait bien l'océan comme l'Amirale, on savait que tout pouvait se jouer en quelques minutes et qu'il valait mieux s'organiser correctement.

- Je vous propose donc d'aller directement inspecter de vos propres yeux nos troupes fixés en mer, tant que le climat le permet.

Avec le ton monotone de sa voix et sa carrure dressée, on aurait pu croire parler à un pantin. Rien ne semblait détourner Chiyô de son but premier, mais en même temps, elle restait extrêmement alerte et prête à satisfaire ordres et besoins provenant de la figure aristocratique en face d'elle.

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Le coin du chalant / Levons les amarres !

« le: mardi 24 mars 2015, 19:14:30 »

Parce que les amarres d'une dame se doivent d'être levés
Je ne cherche pas que du rp hentai cela dit, j'accepte tous les types, surtout ceux de combats !

Voilà quelques trames :

1 - L'Amiral protège les côtes Nord de la ville de Nexus, contre n'importe quel type d'ennemis. Les voleurs, brigands et autres pirates n'y sont pas les bienvenus. [Social/Combat, hentai possible]

2 - Il arrive aussi à Chiyô de se détendre et de sortir boire un verre dans les bars de la ville. Plusieurs, même, et là, c'était le verre de trop. Soit vous la repérez, soit elle vous repère, et elle a tendance à avoir l'alcool, heu, affectueux. [Social/hentai possible]

3 - Si vous êtes quelqu'un qui a besoin de protection, civil ou personnage influent, c'est une des fonctions de la belle. Vous pourrez la remercier de la façon qu'il vous plaira. [Social/combat, hentai possible]

Mais aucune idée n'est à jeter c'est à vous !

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Prélude / Re : Amiral Isoroku - from Navy with Pride ⚓ [Swaggidé !]

« le: mardi 24 mars 2015, 18:57:29 »

Tain cet avatar wouaoooh

Merci ♥

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Prélude / Re : Re : Amiral Isoroku - from Navy with Pride ⚓ [Swaggidé !]

« le: samedi 21 mars 2015, 16:15:57 »

Je penses que PAK disait ça par rapport au fait que le monarque de Nexus est la Reine Ivory, bienvenue par ailleurs

Pas faux, mais ce sont ses conseillers qui dirigent

Merci !

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Prélude / Re : Re : Amiral Isoroku - from Navy with Pride ⚓

« le: samedi 21 mars 2015, 13:42:05 »

Bienvenue !

Par contre, je ne voyais pas Nexus comme un royaume sexiste. Les gens pensent toujours que ton personnage est un homme ?

Non, elle est bien perçue comme une femme, d'où ses soucis à monter en grade et à être prise au sérieux ^^
De base, Nexus est inspirée de l'époque du Moyen-âge, donc j'ai pensé que ça ne serait pas choquant de lui filer un historique marqué par le sexisme. (Déjà que c'est pas encore au point aujourd'hui, on imagine à cette époque xD)

Merci pour les bienvenues et pour la validation !

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Prélude / Amiral Isoroku - from Navy with Pride ⚓ [Swaggidé !]

« le: samedi 21 mars 2015, 02:48:00 »

⚓ Nom - Isoroku
⚓ Prénom -  Chiyô
⚓ Surnoms d'usage - « Amiral », « chef » pour ceux qui sont dénués d'imagination – c'est la dernière chose qu'on vous demandera d'avoir à la Marine, cela dit. Pour les autres, du moment que l'on évite de l'appeler par son prénom, elle n'a rien à y redire.

⚓ Age - 27 ans
⚓ Sexe - féminin
⚓ Race - Humaine

⚓ Orientation sexuelle - Bisexuelle

⚓ Physique - L'apparence de cette femme est connue dans les rues de Nexus : avec sa haute taille (tout de même un mètre quatre-vingt !) drapée d'un uniforme blanc éternellement impeccable, Chiyô a la silhouette de ces personnes qui réussissent dans la vie, mais non sans une transformation conséquente. Son port et sa démarche sont rigides, marqués par l'éducation militaire dont la jeune femme a bénéficié. Et sa voix grave n'a pas souvent l'occasion d'être tendre, car il faut bien quelqu'un pour se montrer dur envers les nouvelles recrues.

La belle ne manque cependant pas de grâce, surtout quand elle se bat et qu'elle peut enfin se mouvoir et s'exprimer sans les carcans de l'attitude professionnelle qu'elle s'impose. Sa chevelure noire attachée avec soin lui arrive aux genoux, avec une frange qui ne manque pas de mettre en valeur un minois élégant, mature, planté dans une peau légèrement dorée par le soleil et la mer. De beaux yeux de la couleur de l'améthyste lui confèrent un regard calme et sérieux, tandis que son nez droit et ses lèvres d'un rose tendre complètent le tableau, avec l'ajout d'un petit détail : le grain de beauté en-dessous de sa bouche, discret et sobre, à l'image de sa propriétaire.

L'uniforme est un atout non négligeable pour l'Amiral lorsqu'elle souhaite affirmer vouloir une totale neutralité à l'égard de son sexe. C'est sans doute pour cette raison qu'elle le soigne autant : il lui permet de masquer plus ou moins les courbes de son corps, dans l'espoir de faire oublier un instant à la classique recrue de la Marine de Nexus qu'il se tient à côté d'une bombe sexuelle qui ne s'ignore pas – et, accessoirement, que cette bombe sexuelle est sa première supérieure dans toute l'histoire de sa carrière.
On ne peut donc pas dénigrer la poitrine généreuse de cette dame, qui s'évertue à être bandée tous les matins pour mieux être camouflée, sous la pression du pansement et de l'enjeu de cette carrière où les mâles dominent le terrain depuis des siècles. Son fessier ferme est déjà plus difficile à masquer, et elle ne peut pas éviter les coups d’œil lancés dans son dos. De manière générale, cette fille est plutôt musclée, ce qui est normal avec le solide entraînement quotidien que doit se payer n'importe quel soldat. Ce qui donne une silhouette athlétique et très bien dessinée, comme on doit s'en douter. Mais ça n'est vraiment visible que dans l'intimité.

⚓ Caractère - Quand on sait à quel point Chiyô se donne pour sa profession et son poste, on se dit qu'il n'est pas trop difficile de la cerner. Au travail, effectivement, elle se comporte comme on l'attendrait de n'importe quelle recrue avec un poste important : sévère, toujours sérieuse, prenant ses soldats pour des chiens alors que c'est elle qui aboie les ordres. On n'a rarement vu une personne avec un tel sang-froid et une telle détermination – essayer de la déstabiliser s'avère presque risible.
Cependant, cette attitude revêche n'est pas toujours d'actualité, bien que la belle reste d'un tempérament très posé. Elle apprécie l'alcool, par exemple, peut-être même un peu trop d'ailleurs, vu qu'elle n'hésite pas à se tourner vers la bouteille au moindre questionnement existentiel un peu trop épineux de sa part. Vous l’emmènerez au bout du monde avec un bon repas chaud, un kotatsu d'occasion et une occasion de refaire le monde autour d'une bonne coupe de saké frais. Ce n'est pas le genre à rêver de palais et de richesses.

Paradoxalement à ce côté un peu pantouflard, ses envies d'aventures et de découvertes sont aussi ce qui l'ont emmenés à s'engager dans la Marine de Nexus. Mais le souvenir de son père, figure éternellement parfaite dans sa mémoire, en est la première raison. Tous ces efforts ne s'arrêteront pas tant que Chiyô ne se sera pas estimée aussi brillante que son père – ce but peut donner l'impression que la petite fille ne cessera jamais de vivre à travers son père, avant tout modèle dans ses yeux et source d'inspiration intarissable.

⚓ Histoire - Le grand Amiral Isoroku fut l'une des personnalités phares de la Marine nexusienne, notamment grâce à cet exploit qu'on lui attribue dans toutes les biographies en son honneur : traverser l'ensemble des mers du globe en un temps record, et en établir des cartes scriptées de ses mains, précieuses sources d'informations pour les géographes du continent encore à ce jour. Cet homme était un battant qui semblait n'avoir aucune trace sombre sur son uniforme immaculé, hormis cette petite silhouette au carré noir et au museau sérieux, qui aimait à dérober la casquette de son père quand il la portait sur ses épaules.
La mère de Chiyô ne fut jamais connue, ni de sa fille ni de la Marine, bien qu'il semblait évident que son père, lui, soit au courant. Ce ne furent cependant pas les médisances ou le déshonneur qui eurent raison de l'homme, mais bien une terrible tempête, couplée à une attaque de pirates sur le nord de la ville. Dés lors qu'elle fut en âge en comprendre cette mort, l'enfant estima que si elle devait mourir un jour, ce serait de cette même façon. Il y avait de l’héroïsme à périr entre les bras de l'océan, plutôt qu'entre ceux d'un homme qui ferait tarder son deuil le moins longtemps possible.

Dés ses vingt ans, la belle voulut donc s'engager dans la Marine de sa ville. Quand elle en fit la demande, on la considéra avec amusement, mais la perceptive d'avoir une représentante de la famille Isoroku entre les listes d'inscriptions pouvait s'avérer intéressant – il n'y avait qu'à changer le sexe de cette recrue dans le pire des cas. Quand Chiyô devint Amiral, elle constata avec amusement qu'on l'avait transformé en fils Isoroku plus de quatre-vingt dix fois.
Loin d'être découragée par les regards ironiques qu'on lui lançait, la demoiselle n'hésita pas à faire part de ses bases en combat travaillées depuis son enfance par son marine de père qui respectait le souhait de sa fille, celui de vouloir devenir comme lui. Ayant accompli un acte considéré impossible par ses semblables, il devait considérer qu'intégrer une femme dans les troupes de la marine ne serait qu'une formalité. Il lui avait même cédé son sabre, l’Écume, avec lequel la demoiselle se bat encore à ce jour.
Il serait difficile d'évoquer la difficulté qu'eut Chiyô à se faire considérer comme crédible par ses camarades et ses chefs de troupes, et encore plus difficile d'évoquer à quel point elle dût travailler d'arrache-pied pour que l'idée qu'une femme passe au rang d'Amiral puisse ne serait-ce qu'effleurer l'esprit des cerveaux de la Marine.
En l'espace de sept ans, la belle engloutit sa vie entière dans le travail et dans sa carrière. Mais ça eut le don de payer, et de la propulser au rang qu'elle occupe aujourd'hui.

Isoroku Chiyô, première femme Amiral de toute l'histoire de la Marine, ça se fêtait au moins avec un petit verre.

⚓ Situation de départ - des aventures par-ci par là, mais jamais de relation sérieuse – son investissement dans sa carrière ne l'aurait pas permis. Et de toutes façons, elle est plus attirée par les coups d'un soir.

(Doublette, aiiight.)