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« le: vendredi 30 janvier 2015, 18:42:09 »
Nom/Prenom/Surnom :J’m’appelle Charlie.
Âge : Juste en dessous des 30 piges je suppose.
Sexe : Ouais, beaucoup. Et sinon j’suis une gonzesse, pour les bigleux et les attardés.
Race : Humaine. Et le premier qui m’appelle un cyborg je lui fous mon poing si profond dans le cul qu’il sentira le gout de son intestin.
Orientation sexuelle: Hétéro, mais c’est surtout pour casser les couilles qu’elles n’ont pas aux bourges de Tekhos.
Description physique :
J’suis plutôt grande pour une radasse, pas loin du mètre quatre-vingt-dix, et gaulée quelque part entre l’athlète et le char d’assaut. Faut dire qu’à force de charcutage, de runs et d’accident je me retrouve avec un châssis qu’est plus vraiment composé que de barbaque. Carbone, titane, cuivre, acier, nommez en un et j’ai surement un organe ou un os qu’en contient un peu. Après ça se voit surtout au niveau des bras et des jambes, vu que ces connes de tête d’œuf de l’armée ont décidées que c’était pas utile de me filer les modèles furtifs…pétasses ! Ma tête et mon torse ont encore leur aspect d’origine, globalement, même si mes yeux partent en couille quand je m’énerve et que j’ai plus de balafres qu’une pute a de morpions. Quoique celles de ma face ont été enlevées par une infirmière un peu sensible. Niveau atouts faut espérez que vous aimez le muscle, parce qu’a part une paire d’airbags un peu épais que les autres connasses ont failli m’enlever j’ai pas vraiment de parties molles. Niveau fringues je reste basique et pratique, le genre qui gêne pas quand il faut coller des pains ou se foutre a couvert. Mais j’aime bien mes cheveux. Il veulent dire que je suis libre, vu qu’au Sous-Sol on vous les rase à l’entrée. Enfin, moi ils me les ont rasé quoi. Tout ça pour dire que si vous voulez vraiment me foutre en rogne, vous avez qu’à toucher à mes cheveux. Mais je vous conseille pas de faire ça sans une bonne mutuelle.
Caractère :
Mon caractère ? Il est plutôt simple. Je vis ma vie selon la règle des 4B. Bouffer, Boire, Bastonner, Baiser. J’ai pas le temps et pas l’envie de me faire chier à aller dans le subtil et le rond de jambe, je dis ce que je pense, je pense ce que je dis, et si ça te plait pas t’as le choix entre te casser et venir régler ça aux poings. On me dit que j’ai tendance à faire la gueule et à être à cran, essayez de vivre trois jours dans mes bottes et si vous êtes toujours en vie on en reparlera. La colère c’est un truc bien, ça te garde en vie, sur le qui-vive, méfiant, alors la mienne je l’entretiens. Après allez pas croire que je sais pas me détendre. Ya un ou deux antres dans les entrailles de Tekhos, dans les ghettos masculins surtout, où je me sens assez secure pour me laisser aller, picoler un coup, prendre un ou deux speed. Et c’est vrai que ça fait du bien. Niveau sexe, parce que c’est surtout ça qui vous intéresse, hein ? Bande de porcs ! Niveau sexe donc, c’est pas dur, j’aime faire dans le simple. Si tu veux me baiser tu me le dit et si j’aime ta face j’m’occuperais p’têtre de ta bite. Par contre je te préviens, les upgrades que j’ai reçu on réduit ma sensibilité, alors maintenant il me faut du volume, du brutal, alors si t’est monté format crevette ou du genre tendre tantouze, passe ton chemin camarade. Et si tu ramènes des potes assures-toi qu’ils soient à la hauteur aussi.
Histoire :
Mon histoire ? Qu’es-ce-que t’en as à foutre de mon histoire espèce de crevard ? Ya pas que mon cul qui t’intéresse ? Enfin bon, si ça peut te faire plaisir, je me sens d’humeur généreuse, estimes toi veinard. J’suis une Tekahne, enfin, je suis né a Tekhos quoi, même si j’ai pas de vrai identité légale. C’est le problème d’être un streetrat je suppose. Les streetrats ? C’est les rats des rues, les gosses nés dans les bas-fonds et qui n’existent pas. Enfin, pas aux yeux du gouvernement et de cette salope de chancelière en tout cas. Fille d’une pute et d’un clodo qui l’avait violée j’ai passé mes jours de bébé dans le squat en ruine où la mac de ma mère faisait crécher ses filles. Quand j’ai eu 4 ans il a voulu me fourguer à une cliente, ou un client, j’en sais rien en fait, on m’a raconté. Ma mère a pas voulu et ça lui a valu un blast en plein poumon, même qu’on voyait la lumière de l’autre côté. Ça à foutu un gros bordel et trois des filles en ont profité pour se barrer, l’une en m’alpaguant au passage.J’lui dois la vie je suppose. J’ai jamais pus la remercier, elle est cannée d’une balle perdue l’année d’après.
Mais bon, je me suis retrouver à vivre avec les autres dans Under Street, c’est comme ça qu’on appelle les vieux égout désaffectés. Ya que la lie de la lie qui vit là, les pires ordures ou les plus désespéré, où le viol et le meurtre son quotidien et où chaque jour où les moissonneurs t’arrachent pas un organe est une victoire. Pourquoi ils arrachent les organes ? Ben pour les vendre ducon, quoi d’autre ? Enfin, c’est là que j’ai passé mon temps jusqu’à mes 14 berges. J’m’en suis pas mal tiré. Je faisais dans la chourave, parfois dans le surinage, je pouvais passer dans des tunnels où les autres pouvais pas. Et j’ai pas eu besoin de tapiner avant mes 12 ans, grand luxe quoi, par rapport à la moyenne locale. Il y avait quelques autres gosses, Chibrole, Bigleux, Jack et Suzy, on était une petite bande quoi. On s’amusait pas mal, on faisait des coup, c’était sympa. Même si j’ai dû buter Chibrole l’année de mes treize ans par ce que cette petite pute de Futa mutante avait violée Suzy. Et Suzy je l’aimais bien. C’était un peu ma petite sœur. C’est quand elle s’est fait descende par une patrouille que j’ai pleuré pour la dernière fois.
Après la mort de Suzy j’ai plus réussis a supporter c’te vie. J’ai dit au revoir à Jack et au Bigleux et je suis partis vers la surface, trouver des gens qui comme moi voulais faire la peau au système. Putain ce que j’étais conne à l’époque. Et j’en ai trouvé ouaip, plein. Surtout des mecs en fait, faut dire que le système Tekhan les a pas à la bonne. Je dois bien admettre qu’ils étaient pas vraiment à la hauteur de leurs ambitions, pas de moyens, pas d’équipement, que dalle. Je suis même pas sur que les fics connaissaient leur existence. Mais il y croyaient ces cons là. Ils s’entrainaient, apprenaient a se battre, faisait des plans. Et j’apprenais avec eux. Ils étaient ravis de m’apprendre, ceux qu’avaient pas tournés gay étant assez jouasses d’avoir une drôlesse sous la main. Vous pouvez penser qu’ils ont abusé de moi, et vous auriez peut-être raison. Mais moi je me souviens que j’avais pas faim, que j’avais pas froid, et qu’après des années à faire la pute et à me faire violer j’apprenais enfin à apprécier une bonne baise, une bonne bite.
Mais tous les bonnes choses ont une fin et un matin, alors que je devais avoir dans les 17 berges, le temps avait pas trop d’importance a l’époque, Adam a décidé de faire un vrai coup. Adam c’était notre chef. La trentaine, charismatique, beau parleur, le genre bad guy rebelle aux abdos d’acier. On l’adorait tous, j’étais peut-être un peu amoureuse, je sais pas trop, en tout cas j’adorais quand il me baisait. Mais toute cette histoire de rébellion avait fini par lui monter à la tête et il l’a fait monter aux nôtres. Alors on s’est tous équipés, machette de récup, flingues guaulés sur des macchab’, pare-balles d’occasions, et même un putain de vrai blaster pour le chef, et on est parti à l’assaut d’un fourgon blindé pour libérer un convoi de prisonniers. Ça a été mon baptême du feu. Je veux dire, j’avais déjà buter pas mal de gaziers mais jamais dans une vrai bataille. Pas une baston de bar à coup de tessons et de surin, non, un vrai truc avec des flingues qui crachent la mort de tous les côté et tes potes qui hurlent parce qu’ils se font incinérer les intérieurs. Et devinez-quoi ? Ça a foiré dans les grandes largeurs. On s’est fait massacrer, quelque chose de beau. Je me suis pris une grenade, je me souviens d’avoir vu mon flingue partir parce que j’avais plus de mains, et mes jambes ont explosées. Mais j’ai survécu. Bordel, j’ai survécu. Mais pas vraiment de mon fait.
A l’époque l’armée bossait sur de nouveau prototypes de cybertech pour ses soldats, et elle grattait tous les cobayes qu’elle pouvait trouver. Alors une pauvre gamine estropiée, fichée nulle part et qui s’était jeté dans leurs bras, elle allait pas cracher dessus. Leurs scientifiques m’ont remonté façon puzzle, pièce par pièce. Ossature renforcées, plaques dermales, réflexes câblés, cyber yeux et oreilles, poumons artificiels, cœurs clonés, bras et jambes entièrement artificiels, tout y est passé. A chaque fois qu’ils avaient besoin de tester un nouveau modèles et qu’ils pensaient que je survivraient a l’opération, je passais sur le billard, puis hop, secteur de test en situation. C’est ce que j’ai connus de plus proche de l’enfer, mais c’est aussi là que ces abrutis m’ont filés les armes qui me permettraient de m’évader. Et le problème quand on fait des tests pour savoir si on peut transformer un être humain en machine de guerre inarétable, c’est que quand on réussit on obtient une machine de guerre inarétable. Et ils ont pas réussis à m’arrêter. Mais ils avaient tout, mon code génétiques, mon nom, mon histoire, tout. C’est là que je suis devenu Charlie, quand j’ai commencé ma cavale. Il été hors de questions que je laisse ces ordures me retrouver. Je ne savais plus exactement quel âge j’avais, je ne le sais toujours pas.
Je suis devenus merco, plus ou moins, a courir les ombres de la métropole de Tekhos, bossant pour le plus offrant, toujours en mouvement. Je me suis taillé une petite réputation dans l’underground Tekhan. J’avais ni pitié ni remords, acceptait n’importe quel boulot tant qu’on me payait assez, et en cash. J’étais seule, ouais, mais crainte et respectée, un monstre pour certains, une idole pour d’autre, une légende urbaine pour les médias et les gens plus respectables. Et j’ai commencé à m’y croire, à m’y croire sérieusement même. Putes et gigolos de luxe, drogues, alcools, bouffe, je ne me refusais rien, et je pensais qu’aucun boulot n’était hors de ma portée. J’avais tort, mais je ne le savais pas encore. J’ai accepté un contrat pour aller liquider un client. Le bonhomme était un prisonnier politique, une huile tombée en disgrâce qui était retenue à Eternium. Mais apparemment le type avait encore pas mal de réseau et était en train de négocier sa libération. Mon employeur ne voulait pas que la libération soit possible. Alors je suis partie chercher ce mec pour lui faire la peau, mais il n’y a qu’une seule façon d’entrer à Eternium.
Je me suis laissée prendre par une patrouille. Je m’étais payée une fausse identité de délinquante en béton et, comme prévu, je me suis faite envoyée à l’ombre. Ce que j’avais pas prévu, c’est ce qu’étais vraiment Eternium. Un labyrinthe gigantesque, presque aussi grand que la Métropole de Tekhos, sur des centaines de mètres et des dizaines de niveaux, le tout géré par des matons avec le droit de vie et de mort sur le moindre prisonnier. Et comme j’avais pas exactement l’air inoffensive ces crevures m’avaient à l’œil en permanence, cherchant la moindre occasion de me régler mon compte. Après je le vivais mieux que la plupart des détenus. Enfermée sous terre dans un milieu où seul compte le pouvoir et où tu risques ta peau et ton cul à chaque moments, ça me rappelait mon enfance. Cela-dit, c’est pas parce que je le vivais plutôt bien que c’était pas la merde, je me suis très vite aperçu qu’il serait juste pas possible d’accéder à ma cible, trop loin, trop de monde, et que s’évader allé pas être aussi facile que je le pensais. Le truc cool c’est que le mec que je devais buter c’est fait refroidir par un autre gars pour un truc a la con et que mon patrons a crus que j’avais fait le boulot, donc ma réputation à fait un putain de bond en flèche. Le truc pas cool c’est qu’il m’a fallut cinq putains d’années pour réussir a m’évader.
Comment ? Je vais vous passer les détails mais disons simplement qu’en cinq ans de corruption, de lutte de pouvoirs et de cajoleries, plus quelques minutes de travail au corps intense, j’ai réussi a convaincre un garde de me dire quelle sortie menait a la surface. Après je pense quand même que j’aurais pas survécu a la remontée si j’avais pas eut droit au programme d’augmentation que m’avait offert le gouvernement et si j’avais pas grandie dans des saloperies de tunnels. Rien que la remontée m’a prise deux mois. Mais maintenant Charlie est de retour, la putain de mercenaire la plus badass de Tekhos, et la rue n’a qu’à bien se tenir.
Situation de départ : On va dire expérimentée, pour faire court.
Autres : Je suis blindée d’augmentations a plus savoir qu’en foutre et je vais pas t’en faire la liste. D’ailleurs il y en a certaines que tu devrais prier pour pas découvrir, dugland.
Comment avez vous connu le forum : Double compte d’Hermaphrodite.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Rien à part le bouche à oreille.