Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Ewila

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One Shot / Donjon : L'île de Faïen
« le: lundi 04 mai 2015, 17:26:08 »
Le vent frais et humide de la mer venait agresser le visage nu d'Ewila, ses joues rougissaient de ce froid et de l'eau salée projetée contre le bateau coulait sur ses vêtements qui, trempés, se collaient à son corps. Cela faisait maintenant trois jours que la magicienne avait embarqué sur « Le galopant », un navire marchand en route pour les îles de l'ouest, mais il ne s'agissait pas de sa destination, la sienne ils en seraient à portés dans à peine une heure désormais. Il s'agissait de l'île de Faïen. Bien qu'il s'agissait d'une grand île avec sa faune et sa flore particulières, il n'existait pas d'échanges marchands avec aucun autre territoire. C'était un endroit également à l'écart des voies navigables habituellement empruntées. Toutefois, Ewila avait réussi à suscité l'intérêt du capitaine du Galopant pour qu'il accepte de faire un léger détour afin de l'y déposer. Un intérêt qui s'était chiffré à un pourcentage élevé de tout ce qu'elle pourrait y trouver, mais elle n'en avait cure, ce qu'elle voulait ce n'étaient pas des babioles ou autres objets de valeurs communs, mais une amulette incrustée d'une pierre sacrée. Cette amulette pourrait considérablement augmenter sa puissance magique ou bien, puisque la magie ne pouvait pas tout régler en ce monde, lui permettrait de soulever une armée de quelques centaine d'hommes, suffisant pour reprendre son château et ses alentours dont elle avait été destituée par le seigneur son cousin.

-Je ne sais pas si vous pouvez le voir, fit remarquer le capitaine, un homme bourru mais juste et amical qui tendait le doigt vers l'horizon. Faïen est dans cette direction, à quelques kilomètres à peine. Nous nous rapprocherons encore un peu puis une chaloupe vous y mènera.

-Je vous remercie d'avoir suivi vos engagements.

-Hagvu n'a qu'une parole, ma dame. Et puis, il s'agit là d'un marché équitable.

Ewila acquiesca, ce marché était surtout équitable pour lui, heureusement qu'elle ne lui demandait pas ses services pour le retour, grâce à un parchemin de transport, car sinon celui-ci serait capable d'exiger d'elle l'entièreté du trésor.
Le bateau continuait de se rapprocher des côtes fendant les vagues et leurs écumes, tant et si bien qu'Ewila finit aussi par voir l'île alors que le soleil commençait à émerger à l'horizon.

-Capitaine !

La magicienne se retourna en direction de ce cri apeuré, le cœur lui battant la chamade accompagné d'un mauvais pressentiment. Celui qui venait de crier n'était autre que le vigie, posté dans le nid-de-pie, il pointait quelque chose du doigt, depuis la mer semblait-il. Mais alors que l'équipage commençait à tendre le regard, une tête hideuse apparue à côté de l'un des bastingages.

-Dragon des mers, hurlèrent certains marins alors que le monstre, d'une gueule de plusieurs pieds de long, venait de plonger de nouveau dans les fonds marins.

-Prenez les harpons, hissez les voiles, nous devons décamper d'ici !

Ce furent les derniers mots du capitaine que la magicienne put entendre. L'instant d'après, le corps du dragon semblable à une tentacule de kraken mais démesurée venait de s'enrouler autour de la coque du navire, le bois se mit à craquer jusqu'à céder complètement, les mâts tombèrent, arrachés au pont, des échardes gigantesques se mirent à voler dans les airs, l'une d'elle transperçant même le second, puis le bateau fendu en deux alla rejoindre le monstre au fond des eaux, accompagné des cadavres des marins.

Inconsciente, Ewila avait seulement eu le temps et, par chance, le réflexe, de lancer un sort de protection qui se résumait à un cocon lumineux entourant son corps, la tenant inconsciente afin de préserver le plus longtemps ses organes vitaux et la préserver de l'étouffement.

Lorsque la magicienne repris enfin confiance, étourdie, elle était allongée sur le sable chaud, loin de l'humidité de la tempête et du navire. Ewila se releva tant bien que mal, la tête lui faisant mal, ce qui arrivait en général après l'utilisation d'un sort pendant aussi longtemps. Au moins celui-ci avait fonctionné à la perfection, ses vêtements étaient à peine trempés. Sa vue s'adapta assez rapidement au nouveau paysage qui se déroulait devant elle sous le soleil qui venait de se lever, probablement depuis quelques heures maintenant. Une luxuriante jungle tropicale dont elle entendait déjà les bruits inconnus depuis la plage.

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Les terres sauvages / Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion
« le: dimanche 03 mai 2015, 15:40:19 »
Ewila observa son reflet dans le miroir. La magicienne venait d'essayer les différentes tenues des apprentis qu'avait jadis eut magister Aetius, et le moindre que l'on pouvait dire était que leurs habits étaient suggestive. Cela faisait déjà trop longtemps à son goût qu'elle les essayait et elle avait peur de reçevoir la fureur du magister, c'est pourquoi elle se décidait à ne pas se changer une énième fois et à conserver cette tenue. Celle-ci découvrait largement son corps, le bas n'était qu'une jupe bien plus ouverte que ne l'était l'autre, sa jambe était découverte et en dehors de tout tissu. Pour le haut, il ne s'agissait que d'un léger plastron qui réhaussait ses seins tout en laissant nu le creux entre ses seins ainsi que son ventre. La magicienne songea qu'elle devrait être attentive à chacun de ses mouvements pour ne pas en dévoiler plus que ne le faisait la robe.

Beaucoup moins anxieuse qu'elle ne l'était auparavant quant à sa tenue, du fait qu'elle avait une certaine confiance en ce mage et que les seuls autres êtres vivants de cette étrange demeure étaient de petites créatures ne parlant même pas la langue commune, elle se dirigea vers la porte de sa chambre qui donnait sur le couloir. Enfin, se remémora-t-elle, cela ne les empêchait pas de ressentir les mêmes désirs que les humains comme elle avait pu le constater avec le regard et le corps bien en éveil de l'une de ces créatures. Qu'elles étaient-elles d'ailleurs ? Des gobelins ? Des gnomes ? C'était la première fois qu'elle en voyait et elle devait bien avouer son ignorance sur ce sujet.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, l'une de ces petites créatures qui l'avait guidé jusqu'ici, Sakar'hoth si elle se souvenait bien. Il l'observa longuement dans sa nouvelle tenue mais baissa les yeux dès que la magicienne croisa son regard bien trop concentré selon elle. Ensuite, alors qu'il la guidait vers la bibliothèque, elle eut beau lui poser plusieurs questions ou lui faire des signes pour tenter de se faire comprendre, celui-ci ne communiqua pas avec elle, ou de temps en temps par quelques bribes de son dialecte qui ne ressemblait à aucun qu'elle ne connaissait. Une chose en était sure, ce n'étaient pas des gobelins, ou alors n'appartenant pas à la race majeure.

Ewila fut stupéfaite par la taille de la maison du magister, bien plus grande qu'elle ne paraissait l'être, on aurait dit un manoir, mais où l'ordre était assez souple. Une quantité impressionnante de livres était posée à même le sol. D'autres créatures semblables en tout point à Sakar'hoth travaillaient à mettre les grimoires en place sur les étagères. Il s'agissait d'une pièce bien plus grande que celles de l'académie mais certains rayons étaient beaucoup plus dénués de livres que les autres. Un grand grimoire était ouvert sur une table, une plume et de l'encre à ses côtés. En le feuilletant, elle compris qu'il s'agissait là du grimoire qui servait à répertorié les livres de la bibliothèque. Aux différences d'écritures, de nombreux apprentis avaient dû se succéder pour ce travail titanesque et des pages étaient encore vierges. Ewila tailla la plume, s'assit et poursuivit le travail d'inventaire.

Bien que répétitif, ce travail n'exigeait pas un trop plein d'énergie et tout se déroulait sans inconvénients. Les créatures étaient des travailleurs qui semblaient suivre  les ordres d'Aetius à la lettre et sans rechigner, une main d'œuvre parfait. Ewila pensait à tout ces grimoires, là plupart rarissime, qui se trouvaient à portée. Elle espérait malgré tout qu'il finirait par l'accepter comme apprentie, même si ce désir paraissait révolu.

Le choc d'un grimoire contre le plancher la fit sursauter et sortir de ses pensées. Il venait de glisser des bras de l'un des servants d'Aetius qui portait déjà un nombre considérables de grimoires sur ses bras. Le prenant en pitié, elle se baissa pour ramasser le grimoire et le remit sur la pile de livres qu'il portait. La magicienne ne put croiser son regard mais au sourire qui s'étalait sur son hideux visage il avait l'air de la remercier. Ces créatures n'étaient pas si fermées et malsaine que cela finalement, se dit-elle en se replongeant dans les archives de la bibliothèque. Mais à peine commençait-elle à noter le titre d'un ouvrage ainsi que le nom de l'auteur qu'elle fut de nouveau dérangée.

Une autre des créatures qui passait à côté de la table venait de faire tomber un grimoire de la pile qu'il portait. Aetius devait les faire travailler comme des esclaves, les aider devait paraître incroyable pour ces pauvres créatures, d'autant que celle-ci, gênée, n'osait même pas croiser le regard d'Ewila. En soupirant, la magicienne se baissa de nouveau pour ramasser le grimoire et le reposer sur la pile. Cependant, à peine venait-elle de plonger de nouveau dans son travail qu'un autre produisit le même schéma que ses compagnons en faisant tomber un autre grimoire, et alors qu'elle se baissait de nouveau pour l'aider, Ewila poussa un juron et se redressa subitement, une main posée sur son plastron.

-Bande de..., s'écria-t-elle alors que la petite créature, le sourire au lèvre, courut avec ses grimoires inquiet de la fureur de la magicienne mais heureux de sa ruse. Finalement complètement dénuées d'innocences, Ewila venait de comprendre que c'était le moyen pour eux de plonger leur regard au dessus du plastron lorsqu'elle se baissait car celui-ci se détachait de sa peau, laissant à découvert une partie majeure de son décolleté et de sa plantureuse poitrine.

Rouge de honte et de colère, elle décida de laisser là son travail d'inventaire pour s'occuper de leurs dortoirs, au moins il devrait y avoir moins de ces créatures puisque la plupart travaillaient dans la bibliothèque.  Sakar'hoth était encore une fois devant la porte, plus sage que les autres espérait Ewila alors que celui-ci la guidait vers les dortoirs.


Ceux-ci étaient à l'image des créatures, sales, délabrés, des tissus de chiffon comme couverture et une épaisse poussière sur le plancher. Ewila avait récupéré un seau et tout le nécessaire indiqué par Aetius afin de remplir cette corvée. Sakar'hoth était cette fois rentré avec elle dans la pièce, mais il se faisait discret, se tenait à l'écart tout en observant Ewila.

Des créatures, une poignée, dormait dans quelques lits des dortoirs, certains ronflant paisiblement, nus, et la magicienne ne put s'empêcher de noter leurs membres reproducteurs qui devaient faire près de la moitié de leur taille. Au moins, se dit-elle, ceux-ci ne l'embêteraient pas. Alors elle se décida à s'occuper en priorité du plancher, afin de ne pas déranger les endormis. Elle y mit de l'eau du seau puis pris sa brosse et frotta conscencieusement le sol. La quantité de crasse accumulée était stupéfiante. Comme il le lui avait dit, cela faisait bien des millénaires qu'il n'avait pas pris d'apprentis pour laisser ainsi un tel désordre. Même si elle n'avait pas ces créatures en amitié, loin de là, elle éprouvait pourtant une certaine pitié à leur égard dû aux conditions dans lesquels ils se voyaient vivre.

-J'espère que toi et tes amis finiraient par me montrer un peu plus de considération après tout ce que je fais pour vous, murmura-t-elle à  Sakar'hoth qui était toujours silencieux à l'observer travailler. Oui, évidemment tu ne me comprends pas...

Et Ewila se remit à travailler assidument. Au bout d'un moment, alors qu'elle commençait à venir à bout de cette tâche, une des créatures qui venait de se réveiller se tenait devant elle, le corps et l'esprit tout aussi bien réveillés.

-Tu n'as pas honte ? Dit Ewila en tournant le regard et en essayant de faire disparaître l'image qu'elle venait de voir, celle du sexe tendu de la créature nue et qui avait sa main posée dessus, la remuant doucement. Vous êtes vraiment des créatures bien... Oh non !

Un épais liquide blanc et poisseux venait de se répandre depuis son membre tendu sur le parquet qu'Ewila avait partiellement nettoyé, et en plus en quantité surhumaine. Fronçant le nez face à l'odeur du sexe qui commençait à envahir ses narines, elle se précipita vers cette nouvelle tâche dans l'espoir de la nettoyer rapidement et de pouvoir aérer, mais cela non pas sans dégoût. Mais elle fut retenue par une autre créature qui enroulait ses bras autour de sa cuisse nue, son sexe dressé qu'il collait à sa peau nue.

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Les terres sauvages / Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion
« le: mercredi 29 avril 2015, 22:37:21 »
La poitrine encore nue d'Ewila se soulevait avec force. Sous le choc du transport dont elle ne s'était ni attendue ni préparée, ses longues jambes peinaient à retrouver son équilibre. Une de ses mains vint prendre appui sur ce qui lui semblait être une pile de grimoires. Sa vue mettait du temps à se réadapter après avoir pris cette porte de sortie magique, elle ne voyait pour l'instant que des ombres floues, elle cru d'ailleurs voir de petites créatures mais pensa que son imagination lui jouait des tours.

Lors du transport, elle avait cru que ses poumons se vidaient soudainement et pensa un moment qu'elle ne pourrait jamais plus prendre aucune bouffée d'air. La jeune femme tenta de repenser aux dernières images de la bibliothèques, que c'était-il passer ? Des cris lui remontaient, et une explosion, et rien d'autre, ensuite la porte où l'avait poussé le magister sans qu'elle n'ait le temps de se rendre compte de ce qui se passait.

Le simple fait de respirer lui faisait mal, remplir ses poumons n'avait jamais été aussi difficile. Au bout de ce qui lui sembla une éternité, l'air qui entrait en elle devenait moins agressif et moins douloureux, et la vue commença lentement à lui revenir. Ce qui n'était que des ombres dans le brouillard commença à révéler des images, une pièce et, comme elle l'avait sentit, des livres entassés partout. C'est alors qu'elle remarqua hideuses petites créatures qui s'affairaient à porter et ranger les livres. La magicienne reconnue certaines couvertures, craquelées ou vieillies, il s'agissait des livres de la bibliothèque qu'ils venaient de quitter. Les regards qu'ils lui portaient ne permettaient pas le sous-entendu, ils la reluquaient sans vergogne alors qu'elle tentait toujours de reprendre ses esprits et le contrôle de son corps.

Adossée contre une étagère, elle réussit à faire quelque pas et, sentant le froid sur son torse nu, se rhabilla lestement, les joues rouges et honteuse d'en être arrivée à une telle extrémité pour qu'il la reçoive comme apprentie, et au fond elle lui en voulait. Les créatures revinrent dans la pièce chercher d'autres livres, soucieux de leur tâche.  Ewila voulu s'adresser à eux afin de savoir où elle se trouvait, ce qui s'était passé et où était bien passé le magister, mais elle devint soudainement muette lorsqu'elle remarqua que le pagne de l'un d'eux était soulevé par le sexe de la créature qui se dressait comme un soldat au garde-à-vous et elle rougit encore davantage si cela était possible.

Alors qu'elle ne l'attendait plus, magister Aetius réapparu. Elle l'observait, attendant qu'il s'adresse à elle, puis il lui annonça les sombres nouvelles : l'académie était détruite, les magiciens tués. Ewila le reçut comme un coup de masse et failli s'écrouler sous ce nouveau choc. Quelle nuit tragique, elle n'aurait jamais cru que ce genre de chose arriverait aussi tôt. La magicienne repensait à tous ceux qu'elle connaissait, ses amis, les apprentis magiciens... Tous morts...

Lorsqu'il lui demanda si elle allait bien, cette question lui semblait venir d'ailleurs.

-Oui, commença-t-elle en reprenant ses esprits, oui ça va... je n'ai rien.

Elle se passa une main sur le front, épuisée et encore sous le choc.

-Il n'y a donc vraiment plus rien... Merci pour votre aide, sans vous je... je ne serais surement pas à l'heure qu'il est... Où sommes-nous ? C'est ici que vous étudiez donc la magie ? Je suis désolé de vous demander de nouveau ça mais, s'il vous plaît, prenez moi comme apprentie, plus rien ne m'attend dehors, je n'ai plus rien... Apprenez moi les mystères de la magie, je serais une apprentie studieuse, je ne vous décevrai pas.

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Les terres sauvages / Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion
« le: mercredi 29 avril 2015, 17:59:02 »
Ewila commençait à s'inquiéter, et ce n'était plus le froid qui la faisait trembler mais bien la présence de l'un des mages les plus puissants au monde et qui avait, de ce qu'elle pouvait juger, une idée très péjorative d'elle alors qu'elle n'avait pas encore eu le temps de faire ses preuves ni de défendre sa pensée comme elle le souhaitait. La jeune magicienne n'avait pas cru que la rencontre se passerait ainsi, ni que le magister lui ferait la morale, et encore moins sur sa tenue. Le choc de la rencontre étant passé, elle sentait la colère monter en elle.

-Je suis bien consciente que la magie n'est pas un simple métier dont on apprendrai les mouvements, comme l'apprentissage des métiers de la forge ou de la cuisine. Vous avez raison quand vous me traitez de jeune, c'est le cas, mais malgré ma jeunesse je dispose d'une connaissance et d'une aptitude à la magie qui, sans être exceptionnelle, est tout du moins au-dessus de la moyenne. Ce n'est pas grand chose selon vos dires sur les autres mages, mais sachez que je n'ai pas envie de me contenter, je veux en apprendre plus et en découvrir plus, quelque soient les sacrifices.

Ewila avait le sentiment qu'importe ce qu'elle pouvait dire, le jugement du magister était déjà fait, et, la colère passée, la magicienne eut le sentiment d'être une incapable, échouer ainsi lui paraissait lamentable, elle n'avait jamais songé, depuis que l'idée de l'invocation lui était venu, que ce serait la rencontre avec le mage qui serait aussi difficile. Elle avait placé toute son énergie et son temps dans l'invocation et désormais elle était fatiguée de batailler. L'aube commençait à se lever et elle rêvait d'un bon lit, elle n'avait pas beaucoup dormi depuis ces derniers jours, entre la tenue humiliante à porter, le décès de son père puis le seigneur son cousin qui s'empare de Arbourg... Cela devenait difficile à supporter pour ses seules épaules.

La magicienne avait envie de pousser un cri, de l'implorer ou de lui demander ce qu'il voulait donc d'elle, comment pourrait-elle se montrer à la hauteur ? Mais elle se retint, agir ainsi ne servirait à rien. « Rien qui te fasse paraître exceptionnelle... », au fond, il avait raison, que pouvait-elle faire elle ? Il ne s'agissait pas de n'importe qui mais d'une légende en magie et elle s'était permise de l'invoquer.

Si elle avait un dernier argument à faire valoir ? Ça y est, il allait donc l'abandonner là, sans qu'elle n'ait rien pu faire pour le retenir. Son Cœur se mit à battre la chamade, il fallait qu'il reste, il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit de la laisser ainsi là... Tous ses efforts pour voir ses espoirs réduits en miette au bout du chemin. Ewila paniquait, mais il lui fallait réfléchir, trouver quelque chose pour le retenir absolument.

-Attendez, je...

Le magister se retourna vers elle alors qu'il faisait un mouvement qu'Ewila pris comme annonciateur de son départ, et le conseil qu'il lui donna, de changer de vocation, et s'il avait raison, s'il avait lu en elle et qu'elle n'était finalement pas apte à user de la magie. Non, cela ne se pouvait pas, s'il partait comme ça, tout était fini... Alors, sans vraiment prendre véritablement conscience de ses gestes, elle détacha les deux chaînes, laissa tomber les bretelles de la robe de ses épaules nues et se retrouva ainsi le torse à la vue d'Ewila. Tremblante, elle alla pour mettre ses bras contre ses seins mais elle se retint, laissant le regard du Magister, s'il le souhaitait, se poser sur ses jeunes collines de chair, fermes et dressés par la vigueur de l'âge. Mais elle ne pouvait se résoudre à se deshabiller entièrement, elle espérait que cela suffirait et qu'elle n'avait pas fait, une nouvelle fois, une erreur, mais elle n'osa croiser son regard pour en avoir une idée. Elle le sentait déjà peser sur elle et elle aurait encore aimé pouvoir se blottir à l'abri de la vue des autres.

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Les terres sauvages / Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion
« le: mercredi 29 avril 2015, 11:19:44 »
-Avec tout le respect que je vous dois, Magister Aetius, vous faites erreur sur mes intentions.

Ewila restait immobile au centre de la pièce alors que le Magister parcourait la bibliothèque, observant les grimoires présents, en prenant parfois un d'une étagère avant de l'y replacer, parfois le feuilletant.

-Je n'ai nullement indiqué que je souhaitais voir une quelconque hiérarchie ou de castes entre le peuple et les mages, non, il s'agit bien de nous protéger et seulement cela. Il est vrai que les rebelles comprennent de nombreux adeptes de la magie, mais pas seulement. Certaines minorités religieuses sont aussi en danger, poursuivies par les adeptes de la religion de la lumière.

Il lui mentionna des livres, comme un professeur gronderait une élève qui n'aurait pas appris sa leçon. Le nom de « Pale » fit remonter des souvenirs en elle. Il s'agit, si sa mémoire ne lui jouait pas des tours, d'un mage ayant arpenté ces terres il y a plusieurs millénaires, il était célèbre pour avoir fondé une école de pensée en magie, celle qui privilégiait l'humilité et, plus précisément qu'un mage devait être aussi humble que sa magie était puissante. Le second ouvrage n'éveilla aucun souvenir en elle cependant.

-Je connais cet auteur, Pale, mais je n'ai pas encore eu accès à aucun de ses ouvrages. Je crois que l'académie en abrite certains mais je suis ici depuis bien peu et je n'ai pas encore eu le temps de parcourir suffisamment les ouvrages conservés.

La réflexion suivante lui fit l'effet d'une douche froide, Ewila restait pétrifiée alors qu'elle essayait de comprendre le fond de sa pensée : voulait-il qu'elle se mette nue ? Maintenant et devant lui ? Était-ce un test afin de savoir si elle était à la hauteur pour devenir son apprentie ? Sa poitrine se soulevait en tremblant. A l'exception d'un amant lorsqu'elle était à Arbourg on ne l'avait encore jamais vu nue. Elle porta doucement la main au tissu, s'apprêtant à dégraffer la chaîne qui ferait tomber le tissu cachant sa poitrine lorsqu'elle s'arrêta.

-Magister, je... je ne suis pas seulement une magicienne et je n'ai pas seulement la dignité d'une magicienne mais aussi celle d'une jeune femme. Je... je n'ose pas, je n'ai jamais fais ça... Je peux changer de tenue si vous le souhaitez ? Ou je me déshabillerai... si c'est vraiment ce que vous voulez, mais j'ai besoin de votre aide.

Que venait-il de lui dire ? Il lui conseillait un autre professeur ? Mais ne comprenait-il pas que c'était de lui qu'elle avait besoin ? Aucun autre mage ne saurait être à la hauteur de l'épreuve qui les attendait tous.

-J'en ai bien conscience Magister, mais je vous demande au moins de me prendre, si jamais je vous déçois, bannissez moi ou tuez moi, mais je ferai tout pour que vous n'ayez pas à le regretter.

Elle hésitait, si elle se déshabillait, accepterait-il ? Mais il faudrait déjà qu'elle réussisse à le faire, à ôter ses vêtements puis à sentir ce regard bleu et froid sur elle.

-Il n'y a pas que des magiciens de pacotille, et si vous me prenez comme apprentie, je vous aiderai pour vos expériences, qu'importe ce que vous me demandez, je le ferai.

Elle ramena ses bras sur son torse, comme s'il pouvait voir à travers ses vêtements, toujours aussi intimidée et tremblante.

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Les terres sauvages / Re : Chapitre 1 : Invocation et rebellion
« le: mardi 28 avril 2015, 23:39:54 »
L'invocation avait marché. Jusqu'à ce que une fumée se mit à tourner autour de cet autel à invocation, Ewila avait douté de sa réussite. Le sortilège d'invocation était, de nature, un sort très difficile, mais il fallait en plus rajouter de nombreux glyphes et signes puisqu'elle ne connaissait pas la localisation exacte de celui qu'elle invoquait, et tout cela sans commettre la moindre erreur sinon cela pouvait, au mieux, ne rien causer et, au pire, être un véritable désastre.

Ewila était épuisée, quelques gouttes de sueurs perlaient sur sa gorge et sa poitrine, ce sortilège avait requis les dernières ressources et elle pensait qu'elle allait s'écrouler de fatigue avant de pouvoir en achever le sortilège. L'aube ne se lèverait que dans quelques heures et déjà elle pouvait entendre les bruits de botte des soldats qui patrouillaient autour de l'académie afin de vérifier que les maîtres magiciens respectent les tenues exigées par le pouvoir, mais aussi tout simplement pour les lorgner du coin de l'œil. Elle n'en pouvait plus de sentir ces regards lorgneux et méprisant sur elle à chaque fois qu'elle allait dans les rues de la capitale.

Toutefois, avoir réussi ne faisait pas que la rassurer mais l'inquiétait aussi. L'individu qu'elle invoquait n'était pas un simple individu ou un compagnon de magie alpha, non, c'était un puissant mage, autant en pratique qu'en théorie, auteur de moult et moult ouvrages qu'Ewila lisait depuis qu'elle s'entraînait à l'usage de la magie. Son Cœur se mit à battre à tout rompre, presque autant que lorsqu'elle avait eu à porter cette tenue en publique pour la première fois. Inconsciemment, elle recula d'un pas alors qu'une silhouette commençait à naître sous la fumée. Puis elle vit la silhouette commencer à s'agiter, la fumée se dispersait et elle entendit un juron, « l'enfant de raïs », à propos d'elle, mais la peur et l'inquiétude étaient passée et Ewila se tenait debout et droite face au puissant magister Aetius qui émerga de la fumée et de la poussière et descendit agilement du réceptacle.

Il était grand, plus que ce qu'elle ne l'avait imaginé selon les dires, vêtu d'une longue tunique sur laquelle courraient de nombreuses runes, la plupart que la jeune femme connaissait, mais certains lui étaient inconnus, et la manière dont ils étaient organisés ensemble signifiait quelque chose mais qu'elle n'était pas capable de traduire au sens d'une traduction magique. Et comme la légende l'indiquait, de nombreux tatouages sur le corps, là encore elle se sentit comme une vulgaire apprentie en magie. Soudain, elle sentit ses yeux bleus et perçants se poser sur elle, comme un oiseau sur sa proie et Ewila compris toute l'immensité magique que le magister incarnait. Au fond d'elle, la magicienne aurait aimé se blottir, s'enfuir, que ce regard ne puisse plus se poser sur elle, mais elle resta droite et fière, tentant de cacher sa peur et son sentiment d'inferiorité.

-Qui es-tu et que me veux-tu ? Je suis très occupé. Et pourquoi es-tu dans cet accoutrement ?

Malgré elle, elle rougit et tira sur le tissu censé caché ses seins par peur qu'il se soit de nouveau trop baissé.

-ça caille un peu, ici !

Si elle n'avait pas sentit le froid jusque là, trop concentrée qu'elle était pour pouvoir ne serait-ce qui penser, mais elle le sentit la couvrir et elle trembla légèrement sous ce froid envahissant.

-C'est vrai, oui, indiqua-t-elle.

La chaleur du flambeau que venait de faire le magister se fit rapidement sentir ensuite dans la salle.

-Magister, je m'en veux de vous avoir déranger, mais comprenez que je l'ai fais car vous êtes le seul secours que nous puissions avoir. La magie et ses adpetes sont rabaissés dans ce royaume, c'est pourquoi je porte une telle tenue.

Elle se tourna vers la bibliothèque et désigna des grimoires de la main.

-J'ai lu une bonne partie de vos ouvrages et j'aurai aimé vous contacter autrement que par une invocation, mais le temps presse et l'on dit qu'on ne peut vous trouver, ou difficilement. Magister, je n'irai pas par quatre chemins. Faites de moi votre apprentie ou aidez nous à nous protéger. Des rebelles se préparent un peu partout dans la capitale pour écarter le royaume et ses fanatiques religieux du trône. Le roi règne sans gouverner, ce sont ses fanatiques et haïsseurs de toutes formes de magie qui ont le pouvoir.

Ewila se rapprocha du magister, incertaine de réussir à le convaincre tant ses yeux blancs semblaient lire directement en elle ce qu'elle voulait dire.

-Je ne vous décevrai pas, Magister.

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Les terres sauvages / Chapitre 1 : Invocation et rebellion
« le: mardi 28 avril 2015, 18:15:48 »
La salle du trône d'Orgrea.

- Il n'a aucun droit sur Arbourg. Mon père, le seigneur Seinsa, les à reçus du roi lui-même. Le seigneur Sarao ne peut en aucun cas réclamer ces terres, pourtant c'est désormais son emblème qui flotte au vent sur les tours du château. Je vous demande de lui retirer Arbourg et de le punir pour cette trahison.

Les mots d'Ewila semblaient résonner dans la somptueuse salle d'audience du château royal, à Orgrea, la capitale du royaume. Le soleil se couchait derrière le trône, éclairant la jeune femme, éblouie. Elle venait d'apprendre dans le début de l'après-midi, par un message, que son cousin venait de s'emparer de ses terres. C'est la menace de cet homme qui avait causé la fuite d'Ewila pour la capitale, sur l'ordre de son père alors que sa mère venait de décéder dans d'étranges circonstances.
Elle passa une main au-dessus de ses yeux pour limiter l'éblouissement et voir les réactions du conseil. Un conseil très restreint, le trône était vide. Le roi brillait par son absence aux audiences depuis quelque semaines et il déléguait les affaires du royaume à ses conseillers, son neveu le seigneur Rohbo, son intendant le comte Odhaf, et le maître religieux, Fejus. C'était ce dernier qui avait mis en place, depuis près d'un mois, une loi ridicule visant à rabaisser les pratiquants de la sorcellerie puisque ceux qui l'enseignait, comme Eliwa, devaient porter une robe fendue jusque au haut de la cuisse. Celui a qui on avait confié la confection de cette tenue particulière ne s'était pas arrêté là, la robe était ouverte sur le ventre et elle passait sous les seins de manière à les rehausser. Si le ventre restait nu, une bande de tissu cachait le bas de ses collines féminines, rattachée à la robe par deux chaînes simples, chacune au niveau de l'un de ses seins.

- Ma dame, nous ne nions pas le présent qu'Arbourg fut pour récompenser votre père, commença Odhaf. Nous regrettons profondément son décès, c'était un homme loyal et probablement l'une des meilleurs lames du royaume, et nous partageons l'immense chagrin qui doit être le votre.

-Cependant nous n'interviendrons pas, poursuivi Fejus, un petit homme enveloppé d'une robe blanche sur laquelle brillait un collier d'or. Cela ne concernait que votre père, or, depuis le décès du malheureux, il est normal que cela revienne au seigneur Sarao.
Ewila s'estomaqua. Elle se doutait qu'elle aurait à batailler mais ne s'était pas attendu à une attitude aussi radicale.

-Vous accordez Arbourg à un homme n'ayant aucune légitimité pour diriger ce domaine ? Je suis l'héritière du seigneur mon père, la seule, et vous m'ôteriez le droit de ces terres où j'ai grandis ?

-Ma dame, poursuivi Fejus. Vous n'êtes pas habilitée à diriger, estimez-vous heureuse que nous vous accordions notre temps et notre patience pour vous accueillir, et cela par respect pour la mémoire de votre père, mais vous avez été déchue de vos droits dès votre naissance. Vous êtes née magicienne, c'est contre-nature, c'est au bucher que je vous enverrais, jamais sur un trône, maintenant partez.

-Vous oseriez ? Vous n'avez aucun respect pour la mémoire de mon père si c'est pour s'opposer à ses dernières volontés.

-Ce n'est pas à lui que nous nous opposons, ma dame, repris le comte Odhaf, mais à vous et à vos mamelons qui dépassent outrageusement de votre robe.

Rouge de honte, Ewila tira le tissu pour le remettre convenablement, les chaînes n'étaient pas assez tendues et ne l'avaient jamais été.

-Vous n'avez ni la stature, ni la légitimité, ni l'humanité par cette présence de magie en vous pour diriger cet hameau et ses habitants qui sont en droit d'avoir un seigneur tel que votre cousin. Partez dès à présent où le seul hameau que vous aurez sera une de nos geôles.
Ewila tourna les talons, rouge de colère, sachant qu'il serait impossible de discuter avec ces fanatiques qui n'avaient aucune considération pour les gens comme elle. Elle ne comptait plus toutes les injustices qu'elle avait vu dans les rues d'Orgrea, en particulier pour les sorciers, mages et magiciennes, et cela en toute impunité.
Savait qu'elle ne s'arrêterait pas là, une véritable dictature se mettait en place et ses droits ne tarderaient plus à disparaître, songea-t-elle en sentant sur elle les regards des citadins et soldats qui n'avaient, depuis peu, pour elle et les siens qu'un mépris difficilement dissimulé.


L'une des bibliothèques de l'académie magique d'Orgrea et son autel avec pentacle.

Le soleil s'était couché depuis longtemps après cette journée. Ewila se trouvait dans une des pièces de la plus haute tour de l'académie. L'académie de magie était l'un des plus anciens batiments de la capitale et l'un des plus majestueux. La jeune femme se trouvait dans une bibliothèque, interdite aux jeunes apprentis et elle était certaine que personne ne viendrait la déranger à une heure aussi poussée dans la nuit.
Cette bibliothèque avait la particularité d'habrité un pentacle sur un petit autel au centre. En général les pentacles d'invocation, comme celui-ci, étaient temporaire, tracés à la craie ou au sang, mais pas celui-ci. Sur celui-ci, les principaux signes d'invocations avaient été taillés dans la pierre par des sorts inconnus aujourd'hui et impossible à réaliser de nouveaux sans les connaissances des anciens. Ewila regarda les livres tout autour d'elle, il y en avait tant et pourtant il devait leur manquer bien plus que les livres conservés, entre les guerres et les pillages.
Elle écarta ses pensées en même temps qu'elle écartait une mèche de ses cheveux couleur ardoise qui lui barrait la vue et Ewila se mit à rajouter les signes nécessaires à l'invocation qu'elle avait en tête. Un sorcier qu'elle devait contacter pour lui en apprendre plus en magie mais aussi pour tenter de rééquilibrer les forces de ce royaume.
Elle respira calmement, puis se lança dans les récitations magiques pour l'invocation,ce qui risquerait de lui prendre déjà plusieurs heures.

8
Le coin du chalant / Le roman d'Ewila
« le: mardi 28 avril 2015, 15:12:15 »
Bonjour tout le monde, je n'ai pas été très présente ces derniers temps, cela m'a permit de retravailler le personnage de Laëy (qui va d'ailleurs changer de nom pour celui d'Ewila) et l'histoire qui l'entoure.
Je posterai d'ailleurs, dans la rubrique "Art", l'histoire de Laëy.


Épilogue


château d'Arbourg, hiver 3022.

    Laëy vit à Arbourg, une bourgade que reçut son père pour des services rendus au royaume de Traga lors de la guerre des lumières. La jeune femme a toujours vécu en ce lieu, c'est d'ailleurs un palefrenier du château qu'elle connaîtra comme premier amant alors qu'elle est encore adolescente.
    Parmi les personnages de ce lieu, il y a son maître d'armes, Rolak, bourru mais aimant, et son maître en magie, Ader, peu doué mais il a de grandes connaissances théoriques.
    En été 3023, alors qu'elle est âgée de dix-huit ans, Arbourg reçoit son cousin, ser Serao, qui revendique les terres d'Arbourg. Le lendemain, la mère de Laëy meurt empoisonnée. Afin de protéger sa fille unique, son père l'envoi à la capitale, Orgrea.

-> Trames possibles pour l'épilogue :


Chapitre 1 : Orgrea

Orgrea, 3023.

   Laëy est mal reçue à la capitale. Son contact là-bas, le comte Odacus, un homme vicieux et égoïste, ne lui trouve finalement rien, qu'un poste pour qu'elle soit maître en magie à l'académie de la capitale, ce que Laëy accepte.
   Toutefois, la religion de la lumière est de plus en plus puissante, que ce soit à la capitale ou dans le reste du royaume. Les maitres en magie doivent, pour les hommes, porter de simples robes, les femmes ont une robe fendue jusqu'au haut de la cuisse et ouverte sur ses seins, passant en dessous et les soulevant. En dessous de la robe, un tissu cache le bas des seins, rattaché à la robe par une chaîne.
   Laëy apprend aussi que son père a été envoyé au combat et tué, tandis que son cousin a pris Arbourg. Elle va demander une audience au roi mais celui-ci la rejette.
    

-> Trames possibles du chapitre 1 :

-vous êtes des membres rebelles, opposés aux directives du royaume, dont de nombreux de magiciens. Laëy pourrait vous rejoindre.

-tout ce qui peut arriver dans une ville

-face à ces tenues, l'envie d'abuser d'elles se fait sentir (apprenti magiciens, soldats, citadins...)

-vous êtes membres de la cour royale et vous remarquez cette jeune femme.


-> Trames en cours pour ce chapitre :

Chapitre 1 : Invocation et rébellion



Chapitre 2 : La fuite

Orgrea, 3023, la révolte étoufée.

    La révolte est un échec et Laëy doit fuir ainsi que trouver un refuge, il s'agira du royaume voisin en guerre avec celui-ci.


-> Trames possibles pour le chapitre 2 :

-vous l'aider à fuir ou tenter de l'en empêcher

-vous la rencontrez sur la route pour l'autre royaume, épuisée



Autres trames possibles :


Rien de précis pour le moment, envoyez moi vos suggestions, demandes, etc.

9
Vous nous quittez déjà ? / Re : Pas de fée internet
« le: mardi 28 avril 2015, 00:19:38 »
Me revoilà !

J'ai pris du recul par rapport à beaucoup de chose, je retrouve l'inspiration et je me sens d'attaque pour reprendre les rps et aussi publier l'histoire de Laëy, en chapitre, dans la rubrique 'onglet"

10
Prélude / Re : Ysice Jadescath || Reine et Magicienne [Swaggidé !]
« le: mardi 10 mars 2015, 19:10:49 »
Bienvenue ! :)

11
Vous nous quittez déjà ? / Re : Pas de fée internet
« le: jeudi 05 mars 2015, 19:20:35 »
La fée internet est encore un peu malade donc les réponses vont se faire au compte goutte, mais elles arriveront :)

12
Vous nous quittez déjà ? / Re : Pas de fée internet
« le: dimanche 01 mars 2015, 15:52:11 »
De retour, je vais pouvoir reprendre les rp :)

13
Vous nous quittez déjà ? / Re : Pas de fée internet
« le: mercredi 25 février 2015, 00:38:59 »
up car entre un ordi qui m'abandonne de plus en plus et un accès à internet qui va être compliqué pendant un petit moment, je vais devoir considérablement ralentir le rp si ce n'est même devoir faire une paranthèse.
Je passerai voir mes mp :)
sachez que partagez des moments avec cette communauté pour vivre de belles aventures m'a vraiment plut et, comme dit plus haut, bonne continuation à chacun en attendant que je revienne ;)

14
Les terres sauvages / Re : Pierre et sorcellerie [Princesse Alice Korvander]
« le: mardi 24 février 2015, 23:42:33 »
Alors que Laëy commençait enfin à somnoler, épuisée, quelle ne fut pas sa surprise en voyant des tentacules violettes surgir depuis l'ombre de la nuit et des arbres. La jeune femme ensommeillée cru d'abord que cela n'était que le fruit de rêves qu'elle faisait et qui révélaient ses désirs enfouis, tant l'apparition fut rapide et qu'elle en était incapable de voir l'origine, son feu n'éclairant les ténèbres que sur quelques mètres. De plus; le feu rougeoyant donnait un aspect onirique à la scène mais lorsqu'elle fut projetée en arrière par l'une de ces tentacules, tous ses sens se réveillèrent. Sonnée, elle réussi néanmoins à se dégager de l'entrave en attrapant une pierre qu'elle cogna contre ce ver mauve. Laëy put entendre un cri, mais impossible de voir la créature à l'origine de celui-ci, cependant son invisible adversaire contre-attaqua rapidement, lançant une autre de ses tentacules à l'assaut. Alors que la magicienne reculait en frappant le sol de ses jambes, toujours allongée n'ayant put se relever, elle le frappa du talon et du sang jaillit.
C'est alors qu'enfin, il apparut. Immense, terrifiant, Laëy n'avait pas le choix, il lui fallait fuir, courir aussi vite qu'elle pouvait en être capable. Elle se releva, maladroitement, évitant une autre de ces tentatives de l'attraper, puis courut. La jeune femme glissa une première fois et se rattrapa à un arbre. Sans se retourner, elle continua de courir de son pas agile et léger, elle buta à quelques reprises, sur une racine ou une pierre, mais ne tomba pas, trop effrayée de ce qui pourrait arriver si jamais cela lui arrivait et que ce démon qui la pourchassait ne la rattrape. Alors la jeune survivante continua de courir, ses poumons la brulaient, son souffle devenait difficile, mais elle ne s'arrêta pas.
Au bout d'un certain temps, dans cette totale obscurité et concentrée sur chacun de ses pas pour ne pas trébucher et les pousser toujours plus loin, elle finit par se retourner, immobile, guettant le moindre bruit alentour, mais rien, plus rien. Il semblait qu'il avait perdu sa trace, elle s'adossa contre un tronc d'arbre et se laissa aller au soulagement, reprenant son souffle comme le demandait depuis si longtemps son corps, sa poitrine se soulevant alors qu'elle reprenait consistance. Mais de lourds pas retentirent à nouveau, la jeune magicienne entendit le démon aspirer l'air alentour à sa recherche. Il était tout près. Elle plissa les yeux et scruta les alentours à la recherche d'un quelconque moyen de s'en sortir, aussi miraculeux que cela pourrait être. Et les dieux lui sourirent, des ruines émergèrent de l'obscurité, au loin, c'était une chance, il pouvait y avoir quelque chose ou quelqu'un pour l'aider. C'était risqué, mais elle n'avait pas le choix. Alors la course repris de plus belle, coursée par le démon, une tentacule passa juste à côté de son visage tant celui-ci était proche.
Au milieu des ruines, celle d'une ancienne cabane, de chasseurs surement, elle aperçut une trappe qu'elle tira. Au même moment, une tentacule passa de nouveau près d'elle ainsi, sans réfléchir, elle se laissa tomber par la trappe, sans idée de la profondeur ni s'il existait un moyen d'en sortir par la suite, mais seul comptait pour l'instant la survie.
Le choc fut rude, elle venait de tomber sur une table, couverte d'argent. La salle était éclairée et, autour d'elle, venaient de se relever une dizaine d'individus. Des hommes, sales et puants, dans une espèce de caverne mal éclairée, alors elle compris, des contrebandiers.

-c'est bien not' veine, fit le plus gros d'entre eux, un barbu sale, portant des vêtements tâchés de terre et de bière.

-Je... Je ne vous veux rien, je tenter juste de fuir, on me pourchassait...

Laëy reprenait rapidement ses esprits, consciente de ce nouveau danger dans lequel elle s'était fourrée.

-et tu viens trouver refuge ici ? Ma belle, ça se paie, fit un homme courtaud, laid et vieux, aussi mal habillé que le premier.

Elle sentit alors des bras la saisir, la tirer, la pousser.

-Sois douce, sinon on t'remet dehors main'tnant, si t'es gentille, on t'accueille pour la nuit.

Laëy ne put voir ce dernier interlocuteur. À ses mains qui lui tenaient les hanches, il devait être gros mais aussi grand et puissament batie. Il la poussa contre la table, elle se retrouva le torse allongé sur ce meuble alors que des mains la palpaient et soudain des mains aux ongles mal coupés qui enlevaient sa culotte puis un sexe la pénétra. Ils n'avaient même pas attendu de la déshabiller, écartant seulement les tissus afin de savourer leurs besoins.

15
Les terres sauvages / Re : L'ombre de la mort [Malk]
« le: mardi 24 février 2015, 21:23:31 »
Lorsque la porte s'effondra, Laëy put sentir les pas et les reniflements de ces monstres assaillants. Toujours la main sur la bouche, elle se concentra sur sa respiration, essayant de la ramener à un rythme normal ou du moins le plus proche de la normalité, la magicienne savait que si elle perdait son calme, que si elle laissait la panique la gagnait, s'en était finit pour elle, la situation était délicate mais il devait nécessairement y avoir un moyen de s'en sortir. En tout cas elle essayait de s'en convaincre alors que des étagères tombaient sous les coups des créatures à sa recherche. Laëy regarda autour d'elle et vit que de la neige tombait depuis les fenêtres, à l'aube, ses camarades et elle se seraient réjouies de cette nouvelle, or, pour l'heure, la jeune femme n'était même pas sure qu'aucune de ses amies n'ait survécu à l'attaque, ni même la directrice de l'école qui, pourtant considérée comme l'une des plus puissantes du royaume, n'avait pu leur venir en aide. Mais l'attaque avait été fulgurante, les prenant au saut du lit. Ce régiment, quelqu'en soit l'origine ou la race, était préparé et suffisamment apte aux stratégies de combats pour ne pas être de simples pilleurs, et ils avaient attaqués lors d'un des rares moments où une majeure partie des soldats et des magiciens expérimentés avaient dû quitter l'académie.
La puanteur des créatures failli provoquer le toussotement de la magicienne mais elle se retint juste à temps. Ils s'étaient considérablement rapprochés et malgré la taille de la bibliothèque qui offrait de nombreuses perspectives de cachettes, ils seraient bientôt sur elle. Prenant son courage à deux mains, Laëy jeta un coup d'oeil discret entre les livres afin d'évaluer le nombre d'adversaires. Elle s'arrêta subitement, croyant avoir croisé le regard d'un des créatures.

-Là-bas ! Elle est là-bas !

La jeune femme poussa un juron pour elle-même, ils l'avaient repérés, bien trop tôt à son goût. Elle ne sut pas si c'était l'effet de l'adrénaline ou la peur d'être pris, mais son esprit s'enfonça au plus profond d'elle, récupérant toutes ses ressources, les transformant afin de jeter un sort, un ultime sort qui, peut-être la sauverait s'il ne la tuait pas en drainant toute sa force.

-Dael !!! cria-t-elle alors que son sort fut rapidement couvert par l'écroulement d'un autre pan de mur, comme elle l'avait fait auparavant, dans le couloir.

Le sort, cette fois-ci, fut bien plus faible mais suffisant pour briser un mur alors qu'une des créatures étaient à quelques mètres d'elle, venant de contourner le rayon de livres. Alors, la jeune femme courut vers le trou qu'elle venait de créer. Celui-ci menait directement à un dédale de marches. Posant le talon sur la marche la plus proche, elle entendit les bruits qui résonnaient le long des escaliers de créatures montant l'escalier, il ne lui restait donc nul autre choix que celui de monter, ramassant une pierre, débris de l'explosion, au passage, comme arme.
Courant comme elle le pouvait, à peine handicapée par ses talons mais plutôt par toute cette dépense d'énergie, elle faillit chuter à un moment et, se sachant rattraper, sentant presque leurs horribles mains sur elle, elle ouvrit la première porte qui lui vint ce qui l'amena sur les remparts. Or, au bout de celui-ci, des ennemis étaient déjà postés, de même derrière elle. Alors, Laëy courut vers le bord, elle allait s'élancer en espérant qu'elle aurait suffisamment de magie en elle afin de ralentir sa chute mais inutile, elle ne chuta pas sur la neige, mais lourdement sur la pierre froide de la muraille, l'un des ennemis l'ayant rattrapé par sa culotte qu'il tenait entre ses mains, arrachées. La jeune femme voulut se défendre mais la pierre qu'elle tenait jusque là était, elle, tombée par-dessus la muraille...

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