Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Jack Knife

Pages: [1]
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Dictature d'Ashnard / Re : Vol au dessus d'un nid de coucou
« le: mardi 18 novembre 2014, 08:03:21 »
Elle pesta, jura, gronda d'une colère sourde et menaçante derrière le tissu qui la baillonnait. Jack y prêta une attention certaine tout en doigtant allègrement la Soeur du Silence qui ne faisait même plus l'effort de se tenir un minimum : elle gémissait sourdement à présent, les cuisses largement ouvertes et les bras enserrés autour de la nuque du Chasseur qui fouillait son creuset intime et bouillant sans mesure ni même vraiment de délicatesse. La large main de l'hybride restée jusque là inactive se posa sur les des seins discrets mais ferme et tendu de la nonne pour le pétrir. Dans le même temps, Irina entreprenait de se libérer. Le cuir des courroies de sa camisole crissait déjà dangereusement et elle se débarassait de son bâillon après l'avoir rongé avec fureur.
Et les belles menaces creuses fusèrent de la bouche aux lèvres pulpeuses, annonçant à Jack ce que l'internée prophétisait comme étant un sort funeste.
L'homme n'en afficha pas moins un large sourire. Entre-temps, les seins lourds d'Irina se dévoilèrent entre deux déchirures.

- Oh, si, j'en ai une idée. Mais crois moi, chienne, ça sera sans commune mesure avec ce qui t'attends toi.

Il abandonna la nonne qui protesta mollement et préféra se laisser glisser sur le sol sale pour se finir en solitaire. Comme possédée, la Soeur du Silence continua l'oeuvre obscène entamée par Jack. Lui fit quelques pas pour arriver au niveau d'Irina.
Sans sommation, il abattit son poing une première fois sur la jolie petite gueule de la blonde. Puis une seconde, puis une troisième. Ses phalanges cognèrent lourdement contre les os du visage d'Irina, son nez et ses lèvres, avant qu'il n'arrête pour lui prendre le menton entre deux doigts.

- Dommage que tu aies buté quelques amis à moi. C'est un exploit peu courant et ça a attiré l'attention. Les toubibs veulent percer tous tes secrets... A la fin, tu n'auras plus rien d'humain. Et moi, je n'aime pas trop baiser les viandes mortes.

Tout en parlant, l'homme s'était redressé et avait délacé l'aiguillette qui maintenait sa queue dans ses chausses. Il l'en extraya -une pine aussi longue que large, veinée et droite dont le gland semblait presque menaçant- et s'accroupit pour la coincer entre les deux mamelles de la blonde qu'il attrapa à deux mains afin de les presser fortement autour de son vît. Jack commença à se branler fermement entre les deux orbes de chair.

- Tu aurais été plus sage, les choses auraient été bien différentes. Remarque, c'est pas mal non plus comme ça : tu reste un tas de viande à fourrer quand même !

Ce faisant, sa verge tendue se glissait allègrement entre les deux monts charnels, butant parfois contre la gorge de la captive. Si il ne maintenait pas l'un des seins en place, Jack le cinglait d'une claque avant de presser son bout violacée d'envie contre l'un des tétons, semblant comme s'enfoncer dans la masse graisseuse. Comme la bande son d'un film de cul, la voix de la nonne tréssautait au rythme des doigts dont elle goinfrait son con.

Au bout d'un moment, le Chasseur chaussa la bouche de la cyborg autour de son membre frétillant d'envie. Juste ce qu'il fallait pour humecter un peu la peau avant de retourner s'exciter entre les ballons mammaires, prêt qu'il était à y jouir.

2
Dictature d'Ashnard / Re : Vol au dessus d'un nid de coucou
« le: lundi 17 novembre 2014, 23:15:53 »
-Elle a tué une soeur pour s'enfuir et il a fallut pas moins de trois hommes pour la ceinturer avant de lui injecter les calmants. Elle était assez impressionnante... Dans son genre.

La Soeur du Silence qui accompagnait Jack à travers les couloirs de l'aile Est de l'Asylum semblait démontrer pour la curieuse excitée blonde dont elle contait les exploits un certain intérêt. Rares étaient les patients si retors au point qu'il fallut plusieurs Chasseurs pour les maîtriser. Comme l'observa Knife en tirant sur son cigarillo à la forte odeur âcre, les petites pointes dures des seins de la Soeur se dressaient sous l'étoffe à semi-transparente. L'image lui fit ajuster sa belle queue dans ses chausses dans un geste tranquille, afin que le début d'érection qui le saisissait ne soit pas dérangeant pour marcher.

Ils arpentaient un couloir comme il y en avait tant d'autres à l'Asylum; decrêpi et vétuste, gondolé d'humidité. Les lieux étaient sales bien que passants et nul ne semblait y accorder plus d'importance qu'aux pauvres types qui y déambulaient en traînant du pied, les yeux vides et la bouche juste ouverte pour laisser un filet de bave entre deux paroles insensées. Certains étaient nus et crasseux, roulés qu'ils avaient été dans leur propre merde. D'autres étaient vêtus de blouses souillées par des tâches à la provenance plus que douteuse.
Comme les lits de la plupart des cellules, dont la porte de certaines restaient ouverte alors même que des membres du personnel s'adonnaient à des viols ici parfaitement courants. Alors que Jack bifurquait à un couloir en compagnie de son interlocutrice, une Soeur finissait juste de lécher le bout de ses doigts couverts de foutre. Au loin, un hurlement de désespoir retentit avant de mourir.

- C'est un sujet particulièrement retors, confessa Jack avant de cracher à terre. Elle a tué deux Chasseurs avant qu'on ne réussisse à la capturer. De ce que j'ai cru comprendre, cette fille est une de ces "choses" venant de Tekhos.

- Une créature artificielle ?

- Oui. Bien que sa chatte soit aussi confortable que la vôtre, souligna t'il dans un sourire entendu.

La Soeur étouffa un petit ricanement et tourna la clé de fer qu'elle avait glissé dans la serrure de la cellule d'Irina. Elle ouvrit le lourd battant de bois simplement ouvert d'un espace grillagé et entra là en compagnie du Chasseur.
L'odeur de vieille pisse saumâtre qui empuantissait l'air de la pièce ne sembla guère les incommoder.A force d'avoir les narines constamment noyées dans des effluves similaires, probablement.

Nue sous la camisole, la blondasse émerge à peine de son dernier sirop de psychotropes. Parfait. Il faut qu'elle soit en mesure de comprendre ce qu'on va lui expliquer. C'est Jack qui vient pour la petite leçon, bien qu'il se place derrière la nonne dont il relève la bure noire. Assez pour dévoiler le delta touffu de son sexe sur lequel il fait glisser ses doigts alors que le souffle de la Soeur s'accélère et que ses cuisses s'ouvrent un peu plus. Elle regarde Irina malgré tout, comme le fait le semi-démon par-dessus son épaule lorsqu'il commence à faire jouer sa voix lourde et profonde.

- Tu es à l'Asylum. Tu es tarée, ma pauvre. Ton cerveau est malade, ce qui nous pousse à te garder ici pour te soigner par tous les moyens en notre possession.

Son majeur s'étant glissé entre les lèvres vaginales de la nonne, celle-çi laisse filer un gémissement en guise de ponctuation de phrase. Knife, comme imperturbable, poursuit.

- De plus, ton corps particulier intéresse notre élite médicale. Tu ne t'appartiens plus, ma jolie. La correction que tu as reçue après ton petit tour de force n'était qu'un préliminaire. Fais toi à l'idée que tu n'es plus qu'un t'as de viande. Dommage d'ailleurs que cette putain de camisole cache celle de tes gros nibards. Bah ! Je me ferai tes mamelles une fois que les médocs t'auront fait décoller.

Il n'ajouta rien de plus, occupé à besogner de ses doigts la Soeur qui gémissait en s'accrochant à son cou. Non pas que Jack n'avait plus rien à dire; seulement, il adorait recueillir les premières protestations d'un interné. Rien de mieux pour commencer une une journée, entre suppliques lamentables et injures salées.

3
Le coin du chalant / Down to the madness
« le: dimanche 16 novembre 2014, 19:06:53 »
AU SEIN DE L'ASYLUM
{Jack ne sera pas forcément le protagoniste principal lors de ces trames, destinées à développer l'Asylum et son univers.
La plupart des trames peuvent être jouées en One Shot afin d'éviter à un personnage régulier un sort funeste -qui sera du reste très probable.}


---

Chassé(e) par un des membres de la Rosa Crux depuis quelques temps, vous avez été finalement emprisonné(e) dans l'une des cellules du sinistre Asylum. Vous voilà décidé(e) à vous échapper avant que le Docteur ne se décide à procéder à ses odieuses opérations chirurgicales...

Vous travaillez au sein de l'Asylum. Soeur du Silence, Médecin ou encore Chasseur, votre quotidien n'a rien d'ordinaire. Vous pouvez tout aussi bien débuter qu'être un(e) habitué(e) du lieu, de ses vices et de ses sévices...

Un(e) de vos proches est enfermé(e) dans les entrailles de l'Asylum et vous comptez bien l'en sortir, quoi qu'il en coûte. Le prix risque d'être au-delà de vos moyens et la maison ne fait pas crédit...

Vous avez une raison de vous approcher de l'Asylum ? Discutons-en !


A LA RENCONTRE DE JACK KNIFE

---

Attrapé(e) par Jack, vous voilà mené(e) par ce dernier sur la longue route menant à l'Asylum. Peu décidé(e) à ce qu'on vous laisse pourrir dans une cellule entre deux traitements qui vous flingueront les neurones, vous allez profiter des jours de chevauchée pour tenter de fausser compagnie au Chasseur. Peut-être y'a t'il moyen de négocier, ou de s'en sortir grâce à la manière forte ? Attention toutefois, Knife n'est ni loyal ni disposé à vous lâcher...

Vous êtes une putain -ou simplement une femme que la vertu a déserté depuis longtemps déjà- et Knife l'homme qui va / vous a enfilée. Ça aurait put s'arrêter sur un peu de foutre et quelques mots presque aimable, si l'arrivée d'enfoirés collant à votre cul ou celui du Chasseur n'avait pas chamboulé le programme. Une chose est sûre, il va falloir faire front uni et découvrir qui emmerde deux baiseurs simplement occupés à leur affaire...

Dénoncé(e) comme étant fou(lle), l'Asylum lance à vos trousses un de ses limiers les moins décevants. Le semi-démon est à présent sur vos traces...

Jack a aussi une petite vie sur Terre. Et voilà que vous y entrez, d'une façon ou d'une autre. Pour le meilleur et surtout pour le pire...



REGISTRES DE CHASSE



Citer
L'ensemble des trames (particulièrement celles de l'Asylum) se veulent mâtures et réalistes dans leur propre univers. Sexe, violence, tortures morales et physiques y seront présents. Les scénarii proposés plus haut ne sont pas davantage que des ébauches et les aménager afin qu'elles puissent nous satisfaire mutuellement est bien entendu prévu.

La qualité prime sur la quantité. Racontons des choses, partageons des choses. Pas seulement un amas de lignes.

Je me réserve le droit de vous refuser, simplement pour être sûr que j'aurai plaisir à jouer avec vous. De plus, n'étant pas régulier moi-même dans mes réponses, je ne demande aucun rythme particulier.

Merci de poster à la suite, même si ce n'est que pour m'avertir de l'envoi d'un mp.

4
Prélude / Re : Elle a un katana putain ! UN KATANA !
« le: dimanche 16 novembre 2014, 13:15:36 »
Encore une futa ? Dommage.  Bienvenue quand même ! :)

5
Prélude / Re : Jack Knife
« le: dimanche 16 novembre 2014, 01:01:17 »
Merci à vous trois !
Ne m'évitez pas trop, j'entends tout de même rp.

6
Prélude / Re : Jack Knife
« le: samedi 15 novembre 2014, 17:08:05 »
J'admets très volontiers que AHS saison 2 m'a inspiré !

Merci pour vos compliments, ça me fait vachement plaisir <3

7
Prélude / Re : Jack Knife
« le: samedi 15 novembre 2014, 16:34:20 »
Brûler une cervelle au 357 me paraît une façon bien efficace de soigner n'importe quelle folie.

Merci, Jethro. Toi aussi, Alice. Un peu. Je te garde une cellule et des sévices modèle trois étoiles.

8
Prélude / Jack Knife [Valimuté]
« le: samedi 15 novembre 2014, 15:58:23 »



"La folie est la gangrène de ce monde, notre institut la nécessaire amputation"
- L'ASYLUM -


Il existe, à un point culminant de l'exacte frontière montagneuse séparant Ashnard et Nexus, bien au large de ces deux puissances, un domaine qu'aucun des souverains ne penserait à réclamer et qui n'appartient qu'à ses maîtres. A travers tout Terra, on prononce avec tout autant de dédain que de méfiance superstitieuse le nom de cet établissement adossé à la montage et dont les profondeurs les plus secrètes s'y enfoncent, creusées par d'innombrables mains : l'Asylum.

On y traite la folie dans ce qu'elle a de plus malin et de plus sombre en faisant l'usage de méthodes archaïques qui n'ont plus lieu d'être controversées, puisqu'elles sont depuis longtemps considérées comme aussi immorales qu'extrêmes. Aux cellules froides et dépouillées de l'Asylum, le commun des mortels préfère l'isolement de l'Eternum. A la torture cruelle des cachots et donjons dispensés à travers le monde, l'Asylum oppose sa conception particulière de la thérapie et des soins à la personne.
A la folie exprimée dans le dédale des couloirs vieillis et sales, on préférera la douceur salvatrice de la mort.

L'Asylum se veut la seule organisation capable d'assainir Terra de la folie qui la ronge comme un cancer vicieux et s'en donne les moyens, car nul autre institut n'est capable de traquer et emprisonner les puissants fous aux pouvoirs parfois dévastateurs qui arpentent les landes. Et lorsque ceux-là s'échappent vers la Terre, l'Asylum reste capable de leur donner la chasse.
Car l'Asylum -du moins ses mystérieuses têtes- savent. Ils connaissent l'essence du Grand Jeu et n'ignorent pas que d'autres peuvent le découvrir. Cette réalité doit être protégée, elle qui pourrait faire basculer le monde dans une folie qu'aucun de leurs murs ne saurait retenir...



•     •


L'Asylum est constitué d'une pierre à l'origine inconnue, le Qelbi. Plus résistante qu'un roc commun, le Qelbi est également capable de réduire n'importe quel pouvoir à son expression la plus simple et la moins dangereuse (sans l'annuler tout à fait) et ce indépendamment de l'origine de ce dernier. Cela permet de mettre toutes les personnes présentes au sein de l'Asylum sur un presque pied d'égalité, puisque la propriété du Qelbi touche patients comme membres du personnel...

[Élément scénaristique d'intérêt, fair-play demandé]



•     •


Les membres de l'Asylum sont répartis en structures distinctes répondant chacune à un chef de secteur, qui doit lui-même rendre compte à la Mère Supérieure. Passant pour être la maîtresse absolue de l'Asylum qu'elle dirige d'une main de fer, cette femme à la poigne de fer et aux idées très arrêtées n'est peut-être pas la maîtresse absolue de l'institut.

~ LES SŒURS DU SILENCE

L'Asylum ayant des connexions avec le monde de la Terre depuis des centaines de générations, il est loin d'être impossible que les Mères Supérieures successives se soient inspirées des couvents et cloîtres terriens pour donner un visage à la force la plus vive de leur personnel, les Soeurs du Silence. Vêtues comme des nonnes -bien que leurs tenues soient autrement plus suggestives- elles sont les infirmières de l'Asylum et se trouvent dans presque toutes les couches de l'organisation du lieu. De la cuisine aux soins des patients à l'entretien de l'institut, les Sœurs sont toutes des orphelines élevées au sein de l'Asylum. Ayant interdiction de s'adresser trop longtemps et familièrement aux patients, elles préfèrent le plus souvent garder la bouche close. C'est de là que vient le nom de leur ordre, qui n'a rien de religieux -bien que certaines d'entre elles aient assimilé "La Raison" comme une sorte de divinité. Leur nombre exact n'est connu que de la Mère Supérieure, mais peut être estimé à plus d'une centaine régulièrement renouvelée.

Citer
MÈRE SUPÉRIEURE
L'actuelle Mère Supérieure est peut-être l'une des plus jeunes à avoir occupé ce poste. Enfant d'une Sœur mise enceinte lors d'un viol survenu au sein même de l'Asylum, elle a été élevée dans la plus pure tradition de ce dernier et n'a qu'une ambition : combattre et éradiquer la folie. Son visage d'ange n'est qu'un masque pour sa perversion et son air aimable dissimule une terrible résolution qu'aucune considération éthique ou moral ne saurait freiner.


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~ ORDRE DES CHASSEURS DE LA ROSA CRUX

Les Chasseurs sont la main armée de l'Asylum, chargés de traquer la Folie à travers les deux mondes, entraînés et équipés en conséquence. Triés sur le volet dès leur plus jeune âge et soumis à un endoctrinement assurant leur fidélité et leur efficacité, les membres de la Rosa Crux subissent d'incroyables épreuves avant d'être considérés dignes de porter l'artefact donnant le nom à leur caste.
Nombre d'entre eux servent de gardiens au sein même des pièces de l'Asylum et portent pour cela une bure blanche capuchonnée standard. Ceux de l'extérieur sont autorisés à diversifier un peu plus leur apparence, en devant toutefois garder de grandes lignes directrices.
On ignore où les Chasseurs sont formés et l'endroit n'est pas connu davantage d'eux. Il n'est pas rare qu'un membre de la Rosa Crux meure, mais il est bien vite remplacé. Rares sont les Chasseurs ayant couvert plusieurs générations, comme Jack Knife.
L'ordre ne compte qu'une femme, pour un nombre inconnu d'hommes. Ceux de l'institut sont toutefois plus nombreux que les Soeurs du Silence.

Citer
JENOVA
La seule femme ayant jamais appartenu à la Rosa Crux de mémoire d'homme. Jenova se distingue pour son sexe mais aussi par son efficacité en mission. On raconte qu'elle était amenée à devenir une Soeur du Silence mais que l'ancienne Mère Supérieure aurait décelé en elle un potentiel autre. Jenova a depuis lors fait plusieurs fois ses preuves.


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~ LES MÉDECINS

Bien moins nombreux que les deux castes précédentes, les Médecins sont aux côtés des Guérisseuses (des Sœurs du Silence usant de magie curative et mentale) les instances scientifiques de l'institut et croient fermement en une guérison par la connaissance. Celle çi doit en revanche s'apprendre sur le tas et les Médecins n'hésitent pas à se servir des patients comme de cobayes pour explorer les domaines leur étant encore inconnu. N'ayant aucun lien avec la Terre par la volonté des Mères Supérieures, les Médecins usent de talents surannés et grossiers dont ils sont pour la plupart persuadés qu'ils ont leur efficacité.
Un seul d'entre deux, le Docteur, est considéré comme le maître de cette caste. Il a obtenu cette place après avoir démontré un talent incomparable pour explorer la chair, les nerfs et les organes.

Citer
LE DOCTEUR - Josef Litz
A la différence de ses confrères de l'Asylum, le Docteur a connaissance de la Terre puisqu'il en est originaire. Arrivé sur Terra par hasard au gré de l'un des portails errants liant les deux monde, ce chirurgien nazi ayant largement officié dans un camp de la mort a rapidement trouvé sa place au sein de l'élite de l'Asylum après y avoir été ramené par un Chasseur. Toujours en vie -probablement grâce à l'une de ses propres expériences- il a grimpé les échelons et continue les "grands projets aryens" sous couvert de servir la cause de l’institut.






● Jack Knife

● 37 ans

● Mâle hétérosexuel très expérimenté / Peut s'intéresser aux futanaris soumises en cas de disette

● Hybride humain -démon


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● Maîtrise de nombreux sorts d'entrave et de torture. Maîtrise très correctement les sorts d'attaque et défense les plus courants et certains sorts supérieurs. / Sait identifier les êtres de nature démoniaque

• Porte en permanence une arme assez singulière, hybridation entre le revolver et le poignard : un Gunblade. Cette arme peut tirer des coups de feu et voit son canon se terminer en une redoutable lame éffilée. Jack en possède plusieurs modèles, tous modifiés mécaniquement et enchantés. En sus, le Chasseur dissimule au niveau de son poignet gauche une lame rétractable se déployant sur une quinzaine de centimètres. Au poignet droit se trouve une petite arbalète pliable toujours engagée d'un carreau (utile à courte et moyenne distance uniquement). Garde plusieurs autres armes cachées, des dagues à des lames de lancer et de la corde de piano.

● Est en possession d'une Rosa Crux, artefact permettant de voyager librement entre la Terre et Terra, servant également de signe distinctif le désignant comme Chasseur de l'Asylum.

● Sait se battre au poignard et tirer au pistolet. Maîtrise plusieurs formes de combat au corps-à-corps.


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Jack Knife n'inspire pas la confiance et ne s'en porte pas plus mal. Ce sentiment de malaise commence le plus souvent par la tenue habituelle des Chasseurs de l'Asylum, ce complet grisâtre et passé fait d'épais tissus et de cuir bouilli mêlé, du moins pour le long manteau au tombant crasseux et déchiré, au large et haut col rabattu : l'élément vestimentaire le plus notable de ces "bouffeurs de fous", bien que ce ne soit pas le seul. Prenez le costume en dessous, fait des mêmes matériaux et présentant une certaine élégance de par sa coupe et la Lavallière rouge sur laquelle repose invariablement la Rosa Crux pendant au bout de sa fine chaîne d'or fin. Ajoutez de grands gants de cuir brun passant sous les manches et des bottes de la même couleur portées elle par-dessus le bas de pantalon, ajoutez à tout cela les divers ceinturons du Chasseur et vous obtenez la tenue de Jack, assortie elle d'un étui de cuir supportant la Gunblade dans son holster de cuir.

Jack Knife. Un mâle dans la force de l'âge, tout en muscles puissants et noueux. Il affirme sa virilité sèche et implacable en laissant une pilosité drue et sombre courir sur ses membres et s'épatant sur son buste, ce qui ne cache néanmoins en rien les diverses cicatrices de ce personnage sombre et froid. Son visage ? Beau mais dur, aux traits masculins taillés à la serpe. Son nez plusieurs fois cassé se voir barré d'une cicatrice ancienne, ses yeux d'un vert obsédants luisants parfois d'une flamme surnaturelle. La barbe, il la porte généralement de deux-trois jours et lui laisse dévorer ses joues et son menton. Ses cheveux ? Noir corbeau, mi-longs et gras. Attachés en un rapide catogan fait d'une vieille lanière de cuir, ils retombent en quelques mèches sur la face et la balaient au gré du vent.

● On connaît les Chasseurs de l'Asylum pour leurs manières singulières et leurs méthodes aussi expéditives que discutables; Knife n'est en rien différent. Bouffeur de fous expérimenté et compétent dans son domaine, il se singularise par son ton le plus souvent poli et patient, portant un langage des plus correct qui sous-entend une très bonne éducation classique. Jack possède également des manières, celles d'un animal qui de temps à autres daignerait à se comporter selon les règles du monde des Hommes. Sec dans ses mots, le Chasseur ne parle que rarement pour ne rien dire et ne respecte rangs, sexe, convenances que lorsque cela lui est nécessaire ou utile.

Les femmes ? De charmants objets pour la possession desquels il ne s'encombre de manières que lorsque cela le diverti. Les autres hommes ? Des animaux bêta dans la grande meute des prédateurs, qu'on reconnaît plus volontiers comme des semblables lorsqu'ils sont parvenus à faire leurs preuves à ses yeux. Sociable, Jack Knife ne l'est jamais que par nécessité : l'hybride sait que certaines choses ne s'obtiennent ni avec la force ni avec les coups d'éclats. Comme tout bon chasseur -le gibier important peu dans le cas présent- l'homme sait se montrer patient.

Observateur aux réflexes vifs, Knife guette chaque opportunité et chaque élément de l'environnement qui l'entoure pour que la surprise ne soit jamais dans le camp de ceux qui voudraient sa peau. Il aimerait volontiers dire qu'on ne baise jamais Jack Knife, mais il sait reconnaître qu'il possède quelques limites. Moins guerrier qu'assassin, Jack accepte la fuite comme une des règles du jeu et ne se fait pas prier pour en user dès lors que c'est nécessaire. Les braves n'ont jamais la vie bien longue et les lâches, eux, côtoient plus volontiers l'éternité.

Pourtant, Jack sait se montrer obstiné lorsqu'il désire parvenir à son but. Tel un chien enragé qui ne lâcherait pas la prise qu'il a fourré dans sa gueule, il ne desserre les crocs qu'une fois le morceau de viande arraché. Et quand bien même cela ne devrait pas se faire en une seule fois... Un poil mauvais perdant, les échecs peuvent le rendre colérique et réveiller son sadisme latent, qui s'exprime pour autant par lui même de temps à autre. Un aspect (im)moral de son ascendance démoniaque, qui prends parfois d'autres aspects.

Est-il foncièrement mauvais pour autant ? Difficile à dire, Knife sachant brouiller les cartes quant à sa nature profondeur. Fait - il ce qu'il fait par habitude ou en démonstration de son véritable aspect ? Est-il torturé par ses actions, qui le font évoluer sur le fil ténu qui sépare la faiblesse humaine de l'essence démoniaque ? Ce sont là des questions auxquelles il est bien incapable de répondre... Du moins le laisse t'il croire.


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●  C'est d'un viol qu'est venu la vie de Jack, fruit de l'union forcée d'une pauvre fille de Nexus et d'un démon supérieur qui n'avait guère le temps ou l'envie de prendre des gants pour ne fourrer qu'un cul comme un autre. Ce n'était pas une question d'amour, pas une question d'intérêt; ce n'était là qu'une question d'envie soudaine rapidement assouvie dans la violence et la contrition. Et ce terreau immonde se révéla autrement plus fertile que la victime n'aurait sût l'imaginer, puisqu'aucune décoction ou méthode barbares pour se débarrasser de la vie qui faisait enfler son ventre ne semblait en mesure de venir à bout du souvenir de cette heure d'horreur. Jack était déjà un survivant, enfant vigoureux qui allait venir au monde en déchirant les chairs de sa mère lors de son premier souffle.

Il ne la connut donc pas; cela ne l'impacta jamais. Envoyé dans le premier orphelinat crasseux plus semblable à un abattoir de fortune qu'à une chance de survie sur le long terme, il grandit élevé par des personnes qui connaissaient son histoire et l'avaient en horreur. Honni et méprisé, l'enfant qui n'avait pas encore de nom apprit très tôt à défendre sa vie contre ceux qui voulaient l'abréger. Des coups, l'orphelin en encaissa plus que de raison. Ses membres furent souvent brisés, ses chairs régulièrement entamées par les lanières du martinet. Pourtant il se battait : jamais disposé à se rendre ou à baisser les bras, celui qu'on avait finit par prénommer Jack était des plus durs au mal et s'était taillé une réputation solide de sac de frappe qui, le temps aidant, se mit à rendre les coups même si ce n'était que pour en appeler de nouveaux à lui tomber dessus.

Une nuit, il parvint à fuir l'orphelinat et s'échappa de ses griffes sans se retourner. Mieux valait vivre sous les ponts que dans une chambre de cet endroit, après tout... Jack mena une vie de gosse de rue encore plus pitoyable que celle qu'il avait quitté, vivant dans la crasse et la faim. Volant pour substituer, le môme en vint à tuer avec une étonnante facilité. Un coup de surin contre une bourse pleine, l'échange était convenable.
A errer, il finit par tomber un jour sur un homme vêtu de cuir grisâtre et portant autour du cou un pendentif en forme de croix à la couleur rubis; même lui savait qu'il s'agissait là d'un Chasseur de l'Asylum. Le type venait d'attraper une proie, sous les yeux même de Jack qui lui demanda de l'emmener.
Il estimait avoir sa chance. L'homme l'avertit qu'il pouvait en crever, cela ne fit pas changer l'avis de Jack. Cette rencontre avait été pour lui comme l'apparition d'un messie. Avait-il été impressionné par l'allure du Chasseur ? Son sang aux relents de soufre avait-il seulement bouillonné en ressentant d'instinct l'odeur de mort que dispensait l'assassin à la Croix ? Peut-être n'était-ce simplement là que le destin...

Il ne se souvint pas de l'endroit où il avait été amené, ni même par qui. Le Chasseur lui avait lancé un sort et lorsqu'il s'était réveillé, c'était entouré d'une centaine d'autres marmots un peu moins âgés que lui. Nus dans une sorte de salle commune, les gamins s'entassaient sous un petit balcon d'où apparut une forme encapuchonnée qui jetta au milieu d'eux quelques couteaux en leur donnant une seule et unique instruction : "Survivez".
Jack n'était pas obéissant, mais il était farouchement attaché à sa vie de misère. Il fut le premier à se ruer sur l'une des lames et à la brandir pour trancher quelques gorges et ouvrir les ventres les plus à sa portée. L'horreur de la facilité avec laquelle il avait dispensé la mort stupéfia assez longuement les autres pour qu'ils ne soient pas nombreux à passer l'épreuve à ses côtés. Le bonhomme hérita alors de son nom de Knife et de la lame ensanglantée qu'il tenait encore à la main une fois le chambarras achevé. L'entraînement ne faisait pour lui que commencer.

Durant vingt longues années, Jack Knife se plia aux épreuves les plus redoutables et les plus vicieuses que les Chasseurs mettaient sur son chemin. Il apprit à tuer de toutes les façons possibles et  à en trouver de nouvelles, il apprit à identifier ce qui paraissait pour être le Mal et la Folie, sa plus proche compagne selon ses maîtres. On lui ôta la pitié et on lui injecta l'obéïssance et l'efficacité. La survie fut son mot d'ordre, aidé en cela par son ascendance démoniaque. Personne ne parvint à le briser et Jack fut adoubé en tant que membre de la Rosa Crux, servant fidèle et implacable de l'Asylum dont il découvrit avec satisfaction les méthodes. Trouvant dans les doctrines de l'institut une raison plus que satisfaisante de parfaire ses talents, Jack devint le Chasseur le plus compétent de toute une génération et s'érigea pour certains comme immortel, à passer les combats et les coups bas sans jamais succomber à la Mort qui l'accompagna souvent si près qu'il avait l'impression qu'elle lui tenait parfois la main. On le donna comme perdu plus d'une fois, bien qu'il parvint à survivre tout autant aux Médecins qu'à ses adversaires qui l'avaient envoyé dans leurs bras.

Jack Knife, infatigable baroudeur et zélé traqueur, se retrouva à écumer les territoires de Terra les plus communs comme les moins connus. On le vit sur Terre -il y tient d'ailleurs encore un semblant de double vie- et on le trouva dans des lieux parfaitement saugrenus et souvent dans des situations qui ne l'étaient pas moins. Bien que les gens n'étaient pas capables de l'identifier nommément, Knife avait fait entrer son allure et ses manières à la postérité, faisant de son image celle de l'ensemble des Chasseurs.
Sa vie à l'Asylum, lorsqu'il y restait ? Dépravée, pathétique. Il s'amusait à jouer avec les patients et sauter les Sœurs les moins ferventes de la virginité avant d'être missionné pour retourner battre le pavé.

A l'heure encore, cela constitue le plus clair de son existence. Une tranquille routine parfois mouvementée dont il lui arrive de penser qu'elle pourrait un jour changer.
Qui sait, après tout...

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