Les contrées du Chaos / Re : Acte I - Le corps du soumis
« le: mardi 25 novembre 2014, 04:37:36 »Ses hommes et lui n'étaient pas de taille, c'était sur et certain. Parvenant tout au plus à ralentir leur trépas... Mais l'arrivée de cette terranide semblait changer la donne.
Elle semblait affublé d'un don bien plus puissant que leur expérience et leur maîtrise des armes réunies. Leonna parvenait à anticiper les mouvements des créatures qui les attaquaient, portant de temps à autre un coup à leur encontre, ou indiquant simplement par où elles allaient jaillir.
Les hommes d'armes étaient dé lors plus efficace, plus percutant dans leur défense, se coordonnant même. L'un repoussait grâce à son bouclier, l'autre tranchait.
Un cercle parfait se forma, fait d'acier de de bravoure... les hommes hurlaient ! Se faisant plus menaçant, plus oppressant que les créatures qui les attaquaient.
- Du nerf compagnon ! Luttons ensemble !
Le chevalier leva alors son épée et porta un dernier coup sur un tentacule qui avait chercher à s'attaquer à l'un de ses compagnons. Il sembla marquer la fin du combat. Le calme revient... Cependant, il était stupide de penser avoir vaincu ainsi pareil créature. La brume était resté, plongeant la petite troupe dans un décors blanchâtre et vaporeux. Le nuage c'était tant épaissie durant le combat qu'ils ne distinguaient même plus l'entrée de la grotte. Il n'y avait plus d'horizon, plus de frontière entre le ciel et la terre... juste une masse informe et brumeuse qui les encerclait.
Le chevalier somma à sa troupe d'avancer. Il tandis une main ganté de fer vers Leonna... se retournant ensuite vers ses hommes.
- Mademoiselle, je ne serais que trop vous implorez de nous aider... rester au cœur de ma troupe, sans vous nous ne serons de taille à affronter cette bête.
Face à la mort, la fierté se fait silence et il n'y a pas un homme qui ne serait reconnaître haut et fort la nécessité d'une personne. Quand bien même s'agirait-il d'une femme... pire, d'une femme terranide.
Le petit groupe avança donc prudemment. Progressant avec crainte et méfiance, s'attendant à un autre tour de ces vils créatures.
Mais il n'en fut rien. Tous parvinrent saint et sauf jusqu'à l'entrée rocailleuse de la grotte par laquelle la brume et les tentacules s'étaient échappé.
Un souffle putride caressa leur narine, l'atmosphère était lourd au point d'en être humide et une légère brise arrivait dans leur dos. Comme si la grotte absorbait de l'air.
Cette impression progressa rapidement, jusqu'à en devenir visible, aspirant avec rapidité l'entierté de la brume qui les avait happé. Les soldats surprit, manquèrent de tombé. Messire Eglamorr jura comme jamais, observant avec stupeur ce qui venait de se passer.
L'entrée de la grotte et l'extérieur était vide de brume... et aucun cadavre ne traînait par terre. Ni les multiples tentacules coupés lors du pugilat, ni les corps sans vie de bon nombre des leurs.
D'ailleurs, tant de chose avait disparu, qu'il fallu bien une trentaine de seconde à chacun pour constater que leur nombre avait été réduit de moitié...
- Mon dieu... messire Eglamorr, la brume les a emportée... nous sommes maudit, fuyons !?
- Pour abandonné les notre ? Trève de plaisenterie Ghutri, retourne dans le rang... et tenez vous prêt.
Le chevalier ouvrit la voie, malgré la soudaine peur qui lui broyait les instincts. Épée en avant, il montrait l'exemple, s'engouffrant dans ce qui semblait être la gueule béante d'un dragon gigantesque. Un démon des anciens temps... donc la seule présence pétrifiait d'horreur les plus braves.
La grotte était assez étroite, si bien qu'ils ne pouvaient progresser que par deux... les couloirs qu'ils longeaient se séparaient souvent en plusieurs, et c'est aléatoirement que Eglamorr décidait d'une direction. Il avait prit comme habitude de toujours tourner à droite, ainsi pour revenir ils leur suffira de prendre toujours le couloir de gauche. Une technique astucieuse mais qui ne s’avéra que peu payante. Rapidement, le groupe se mit à tourner en rond... arrivant toujours au point de départ.
Les humains s'observèrent un peu désemparé, ne sachant plus trop vers où aller.
Ils furent rappeler à l'ordre par une lourde voix... une voix provenant des profondeurs de la terre, ébranlant les murs et secouant leur cœur. Une voix surnaturelle... une voix qui n'en était pas une ! Une voix qui se contenta de rire. Une moquerie cruelle et malveillante, rappelant aux guerriers où ils étaient. Rappelant aux guerriers qu'ils étaient attendu et observé.
- Qu'est ce donc que ce nouveau maléfice ?