Les contrées du Chaos / Re : Dans l'antre d'un coeur de rouage et d'acier [Sue L.Stuart]
« le: dimanche 31 juillet 2016, 14:16:45 »Son poignet fut juste étonné de la poigne de cette petite, une vraie travailleuse... et voilà qu'elle entamait un autre round à lui rentrer dans le lard. Etait ce délibérément pour l'énerver, faire oublier cette affligeante honte auparavant ? Ou juste une innocente et sincère conscience professionnelle.
Le maréchal ne dit rien, il sourit gentiment. Sa barbare remuant quelques peu lorsqu'il retenait une grimace. Bien entendu qu'il était piqué... il se savait "mauvais" mécanicien et il se doutait bien que le travail accompli était loin de ce que lui avait dessiner mais elle y allait fort. D'une certaine façon il aimait ça, sa certitude n'en était que renforcé, il allait juste devoir un peu la remettre à sa place.
Mais ça c'était une habitude chez les rampants... et bientôt, lorsqu'il en saurait plus sur son frère, cette petite trainée fera tous ce qu'il lui demandera. Si elle a bien un frère... avec ce genre d'animaux on était sûr de rien.
Il tendit une main qu'il retient bien vite lorsqu'elle dessina sur ses plans... il inspira et soupira calmement. Ca n'était rien, c'était la fougue de sa jeunesse et son insouciance ! Au point de ne pas respecter le travail d'être qu'elle estimait inférieur à elle. Il dégoulinait sous son apparat de maréchal de la seconde armée... et elle sous le génie de son savoir faire. Même avec cette animosité qui semblait les séparer, ils se nourrissaient de la même essence. Probablement très ambitieuse, comme lui, comme il avait pu le ressentir déjà. Il faudrait être prudent malgré tout... toujours faire preuve e prudence.
Elle bu dans son verre, laissant perler une goute d'eau qui lui donna anormalement envie de boire de l'eau lui aussi. Ensuite elle exigea des les voir, ses bébés, ses trésors... C'était une forme de reconnaissance pour lui. Elle acceptait qu'elles existent. Il ne lui en fallait pas plus pour l'instant.
Il glissa son index sur la goute qui le narguait du haut de la poitrine de Sue. Il observa la goute et la déposa sur la lèvre inférieur de la jeune mécanicienne, toute en empoignant avec sa main son petit menton, lui faisant plié la nuque tandis qu'il rapprochait son visage d'elle.
- Immédiatement mademoiselle Stuart !
Pour une fois, il fut ravi d'obéir à cette petite impétueuse. Il la libéra de sa poigne et ouvrit la porte de son bureau...
Il apostropha l'un des gardes et exigea que l'on prépare un moyen de transport pour le Hangar. Il ne donne pas d'autre indication, surement pour la gardé loin de toute la vérité sur ses machines.
Il invita ensuite Sue à le suivre, surveillant bien qu'elle reste à ses côtés pour marcher jusque dans la cours de son domicile.
Une sorte de diligence blindé conduite par un homme armée et tiré par d'imposant chevaux sortie de ses garages. Deux hommes se tenaient sur les marches devant les potes de la diligence. L'un d'entre eux descendit et ouvrit la porte en saluant son maréchal qui lui rendit son salut.
Il poussa presque Sue à l'intérieur et la suivi rapidement. Une fois à l'intérieur le soldat ferma la porte et remonta sur la marche ! Et surprise, à part une trappe qui donnait sur le ciel, aucun moyen de voir à l'extérieur. Elle ne saurait rien du chemin et du lieu dans lequel il irait. Cette petite voulait joué, à la bonne heure, il était fort lui aussi. Et pas assez galant que pour ne pas la tirer par la ceinture si l'envie de jeter un œil par la trappe lui prenait.
Le voyage fut sans accro. Ses hommes avaient l'habitude et il n'avait pas besoin de plus de protection ici, à dire vrai il aimait même se rendre tout seul comme un grand au hangar, mais il était en compagnie d'une jeunette à qui il faudrait constamment rappeler et imposer certaine limite.
Arrivé dans le hangar, la porte s'ouvrit... à la hâte on avait dépêcher les mécaniciens de garde qui assuraient l'entretiens des machines à l'arrêt. Une vingtaine d'homme recouvert de cambouis et bien sale comme il fallait. D'autres hommes en arme, assurant la surveillance étaient venu accueillir leur maréchal. Ils s'étaient mit en rang à la va vite, au garde à vous. Un officier plus en avant pour venir accueillir et serrer la main de GardRok.
- Bonjour Lieutenant Petrov, repos ! Quelle nouvelle !?
Le lieutenant et la troupe derrière lui semblèrent se détendre, mais restèrent bien discipliné, même lorsque Sur apparu au côté du leur supérieur. La dégaine aguichante, l'air accessible, comme une pute pas trop regardante sur le grade. Bien entendu, cela fit des intéressés au regard sale.
- Les hommes s'ennuient mon Maréchal, ils attendent avec impatience de repartir en mission.
Orion ne pu s'empêcher de rire, il observa Sue du coin de l'œil et sourit. Il leur avait apporté de quoi passer le temps. Il prit Petrov en aparté pour le briefé, posa une main avenante sur son épaule et l'entrainant plus loin, hors de portée des oreilles de Sue.
Par ailleurs, le hangar était gigantesque et rempli de véhicule de guerre. Des tanks en rang faisait l'objet d'inspection minutieuse. Des hommes étaient encore au travaille, soudant, vérifiant et astiquant les bêtes. Au loin, dans le fond du hangar on pouvait apercevoir une techno-forteresse. Acier... Sa plus belle, sa plus grande, celle qu'il commandait personnellement sur les champs de bataille. Et toute cette activité faisait un bruit que Sue connaissait bien, mais à échelle industrielle.
- Je te présente Sue... Juste Sue ! Son talent nous est plus que nécessaire. Je veux que tu la guide dans Acier, elle aura accès à tous sauf à mes quartiers bien entendu. Tu y postes un homme de confiance et tu choisis tes mécaniciens les plus doués pour l'accompagner dans les entrailles de la salle des machines. Pas de pincette pour la demoiselle, vous me la brider mais je la veux vivante...
Petrov fut surpris... c'était inhabituel de traiter avec des civiles. Inhabituelle d'agir de cette façon et il avait trop peur de comprendre se que pourrait sous entendre une petite remise en place de ses mécaniciens. Des hommes imposants, bourru qui crevait presque aussi rapidement que de l'infanterie dans les salles des machines lors des combats. Il faut être sacrément taré ou inconscient pour s'enfermer volontairement dans le ventre de ces machines au matin sans jamais être sûr dans ressortir vivant à la fin de la journée. Surtout que le maréchal ne ménageait pas son véhicule, le mettant au premier loge des combats les plus intenses.
Le lieutenant fini par approuver, on ne lui demandait pas si il était d'accord, juste d'obéir et c'est ce qu'il allait faire.
Sue fut donc conduite, accompagné d'une demi douzaine d'homme goguenard, déjà en train de se vanner l'un et l'autre à la perspective d'avoir une chatte dans un endroit aussi dangereux. Petrov marchait en tête, se qui semblait quelque peut retenir les mécaniciens comme avec une muselière.
Le lieutenant ne dit rien lui, marchant au pas, amenant Sue vers Acier, la techn-forteresse du Maréchal. Pendant que ce dernier faisait un tour d'inspection de ses chars d'assaut. Laissant Sue se faire plaisir dans sa précieuse machine. Avec comme seule consigne qu'elle n'avait qu'à le demander lorsqu'elle en aurait assez.
Arrivé dans la salle des machines le lieutenant Petrov salua Sue, il semblait vraiment gêné. Il baragouina quelques mots aux mécano qui n'étaient au courant de rien et s'en alla. L'un d'entre eux, libérer de l'autorité se lança !
- Le lieutenant vient de dire que t'es là pour inspecter notre taff c'est ça ? Hahaha... et quoi, t'es une sorte de fille de riche mécanicien qui t'a donné plein de petit cours ?
Les autres se mirent à rire... bêtement ! Très bêtement, on était loin de la conversation qu'elle aurait pu avoir avec le maréchal...