One Shot / Re : Bataille de Moscou - La défense [Team soviet]
« le: samedi 14 juin 2014, 00:44:51 »Une gigantesque gerbe de terre s'envola sur sa droite ! Soufflant comme un fétu de paille Vladislav Strabwosky. En sois, cela avait quelque chose de rassurant. Personne n'échappait au tir d'artillerie et de char allemand, et le sien ne l'avait pas tuer. La bannière soviétique s'était déchirée, sa PPSH toujours dans ses mains et visiblement pas de dégât. Il se redresse péniblement, aveuglé par un nuage de neige soulevé par des impacts de balle. Un soviétique passa sur sa droite avant de s'écrouler en hurlant... deux mains l'aidèrent à se lever.
- En avant sergent !
Et Strabwosky, sans même se retourner s'exécuta, arme dans une main, bannière dans l'autre ! Cela faisait de lui une cible prioritaire, mais qu'importe. N'importe qui avait autant de chance d'essuyer les feux nourris des allemands ou de se prendre une balle perdue que lui. Il pointa le canon de sa mitrailleuse et tiré, profitant du fenêtre de tir sur le bois pour lâcher une grosse salve. Tactiquement c'était complétement stupide, il avait bien trop peu de chance d'être précis et le mieux qu'il pourrait faire c'est d'arriver avec un chargeur vide en zone d'affrontement. Mais cela offrait le courage nécessaire pour continuer, cela alimentait le feu de l'ardeur qui les animait...
L'avancé soviétique était pénible, lente et obstrué par une épaisse couche de neige. Cet ordre était encore une fois un bel exemple de la tactique de masse Russe. Un trop plein d'âme rendaient se genre d'opération fructueuse, au prix de millier de vie évitable. La ligne d’infanterie se jetant dans un renfoncement dans la plaine, faisant office de tranché temporaire, et un échange de feu plus équilibré s'échangea. Les deux lignes de combat était à une grosse centaine de mètre l'un de l'autre. Et elle teint le coup, dû à son sur nombre et à la ténacité légendaire des soviétiques.
Ce que l'infanterie ne savaient pas, c'est que les chars de l'URSS s’apprêtaient à rentré en scène, débordant sur les flancs Nazi, ayant l'artillerie en ligne de mire et les panzers non loin d'eux. Un feu ciblé et intensif réduit à néant l'artillerie qui ne put contre attaquer, mais les panzers allemands en profitèrent pour se déporter et lancer l'assaut sur les blindés de l'armée rouge, occasionnant de lourde perte.
Le sergent eut un instant d’hésitation... voilà une petite heure que l'assaut avait été lancé, et leur jambe se faisaient lourde dans ses tranchés de fortune, mais l'occasion de déborder sur les flancs de panzer étaient belle, surtout que l'infanterie allemande se portaient sur leur flanc droit, cherchant le couvert des arbres.
Un officier tapota sur l'épaule pour lui expliquer sa situation...
- Ah ouais ? Heum... ben d'accord camarade ! Vous tombez bien...
C'était le coup d'impulsion qui lui fallait.
- Gardakof ! GARDAKOF PUTAIN...
Il s'adressait a un autre sergent de sa division avec qui il lui était arrivé de combattre.
- Ouais ?
Les coups de feux sifflaient autour d'eux, et le bougre n'était pas à côté...
- On va bourrer dans le lard des boches, tu m'suis ?
- Au poil mec... parts devant, on te suit, hahahaha... Ou putain mais !? C'est qu'il le fait ce con ! Section avec moi ! A L'ASSAUT !!!!!
Le sergent avait jailli de se tranché comme un diable, courant encore une fois seul vers les panzers... Son groupe de combat et l'officier de chasseur se mirent à le suivre en tirant comme des gros bourrins sur les allemands restant pour épauler leur char. Leur progression fut plus rapidement alors que le reste du front de l'armée rouge tenait en respect les troupes allemandes.
Arrivé au niveau de ceux-ci, les russes grimpèrent sur les blindés comme des cafards, ouvrant les gros sas des panzer pour balancer des grenades...