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Les contrées du Chaos / Re : Nostalgie... [Leazas & Maeka]

« le: dimanche 15 juin 2014, 21:06:55 »

Il en fallait beaucoup pour surprendre Fumiko. La ninja avait vu bien des fous s'attaquer à son seigneurs. Nombreux étaient les assassins et les combattants qui tentaient chaque semaine de s'occuper du roi. Et une bonne partie d'entres eux tombaient dans les bras de la maîtresse Ninja. Elle avait vu toutes sortes de magies, de mutations, d'armes. Les mouvements de chi étrange qu'elle senti n’apparaissait donc pas au registre de ces choses. Reculant d'un pas élégant et laissant les flux étranges s'emparer d'une ombre (une illusion de ninja) qu'elle projeta grâce à son propre chi, elle observa la fille debout sur ce qui ressemblait en tout point à son corps.

Mais le corps en question se trouvait derrière Lucy, et lui chatouillait les cuisses de sa queue soyeuse alors que l'ombre maintenue au sol s'évapora.
Avant que quoi que ce soit d'autre ne puisse arriver, Arsène se massa les tempes d'un air exaspéré.

"Fumiko. On a parlé de ça."
"Mais..." Commença la ninja, qui avait disparue de derrière a femme pour réapparaître à coté d'Arsène, se déplaçant sans même faire bouger l'air autour d'elle.
"Fumiko. J'essaie d'être poli, agréable et de faire comprendre à ces gens qu'ils sont en sécurité avec nous. Et toi tu leur balance du métal tranchant dans la figure."
"Mais je..." Son air joueur avait laissé place à un visage déconfit.
"Il n'y a pas de mais." Cette fois, c'était Rizna qui la coupait. "Ce sont nos invités. Oui, tu veux savoir pourquoi on pense qu'ils ont du potentiel. On comprend. Mais tout ce que tu finiras par faire c'est provoquer un combat qui fera plusieurs dizaines de morts! Tu es une Ninja au talent exceptionelle mais nous ne pouvons pas nous permettre de te perdre..."
"Laisse, Rizna. C'est pas grave." Il se tourna vers Lucy. "Fumiko est notre meilleur assassin. Et la plus grande parano du château parfois. Elle voulait savoir ce qui te rendait spéciale, Lucy. Elle le sait à présent." Pause. Un soupir. "J'espère que tu ne lui en veux pas, mais elle aime les défis. On doit lui répéter quasiment tout les jours que c'est mieux de prévenir les gens avant. Fumiko, excuse toi."
"Pardon...

La terranide aux yeux d'or boudait. Elle se doutait bien que son kunï ne blesserait personne. Qui plus est, elle ne faisait qu'un petit sondage, un test, une sorte d'évaluation en somme. Rien de bien méchant... Cependant cette évaluation avait porté ses fruits. Quelque soit cette fille qu'elle avait attaqué, elle était puissante et manipulait une sorte d'énergie ou de magie qui devait être redoutable. Heureusement qu'elle s'était tenue prête à tout.

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Les contrées du Chaos / Re : Le Croc et le Trident [Cinis]

« le: mercredi 04 juin 2014, 17:32:31 »

L'étalon devait aimer le travail de Fumiko, sa phrase étant étranglée par des gémissements de plaisir.
La ninja adorait ça, et avant de lui répondre, elle tenait à se présenter d'une façon plus démonstrative.

Après avoir léché les moindres recoins du membre de son partenaire, elle le fixa de son regard malicieux en posant ses lèvres sur le gland aplati, puis lui fit un clin d'oeil alors qu'elle commençait à l'engloutir dans toute sa longueur. Les arts  ninja lui permettaient toutes sortes d'acrobaties, dont celle-ci. Avalant millimètre par millimètre l'imposante verge sans tousser, se penchant sur l'homme en remuant sa queue féline et massant ses testicules de ses doigts fins, elle ne s'arrêta que lorsqu'elle toucha le fond de sa gorge avant de remonter avec tout autant de douceur, sans la moindre précipitation. Par cette manœuvre, elle repérait chacune des lignes de Chi dans le corps de l'homme, et ses doigts sur la peau sensible des bourses du mâle les réarrangeait, commençant tout doucement à augmenter sa sensibilité.
D'ordinaire, seul Fargus survivait à un tel traitement sans finir vidé de toute semence au final (et surtout de toute vie). Mais si cet homme arrivait à suivre le seigneur dans ses beuveries...
Sa bouche finit par quitter la chair de l'homme, son membre toujours entre ses doigts experts qui le caressaient avec une précision redoutable, ayant déjà trouvé ses points les plus sensibles, et elle lui murmura, toujours agenouillée entre ses jambes:

"Je suis Fumiko, le soupir de Soie, et la maîtresse Ninja de ce château... Et toi?"

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One Shot / Re : Les Damnés et les Réprouvés [Aelios]

« le: samedi 31 mai 2014, 14:23:47 »

Fargus réfléchit.

Il n'aimait pas avoir à faire ça. C'était un homme d'action. Un tacticien compétent et un Roi honorable, mais sa vrai place était sur un champ de bataille la lame à la main et un rire tonitruant résonant entre ses lèvres.
Il pencha donc la tête.
L'homme en face de lui l'intriguait.
Son bras était en fer.
Et ça, c'était cool.
Mais dangereux.
Il devait en apprendre plus sur ce type.

"T'es humble. C'est bien. Mais qu'est-ce qui me dit que t'en vaut la peine? Et surtout que t'es de mon coté? C'est pas parce que tu viens seul chez moi que je vais te considérer sans danger."

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Les contrées du Chaos / Re : Nostalgie... [Leazas & Maeka]

« le: samedi 31 mai 2014, 14:14:44 »

Fumiko scrutait l'assistance.
Un regard aux deux femmes lui permirent de repérer des flux de chi étrange dans chacune d'elle. Elle comprit immédiatement que l'étrange terranide avait dû débarquer blessée et ce grand idiot d'Arsène avait fait son numéro du chevalier blanc pour impressionner les demoiselles qu'il voulait recruter.
La ninja scruta donc les jeunes filles au sol.

Les oreilles de métal de la première indiquait que quoi qu'elle soit, elle ne venait sans doute pas d'ici. Si elle se basait sur ce que disait Arsène, elle avait combattu un gros truc, sans doute un des ogres des montagnes qui rodaient près de la ville, ou un ours berserk.

La seconde et la plus petite du trio regardait Rizna avec attention. Le genre d'attention scrutatrice qu'un chercheur accorde à un problème qui le passionne. Elle devait donc être mage, de moindre niveau peut être, mais mage tout de même.

Et la troisième...
Ne donnait aucun indice.
Pas d'ouverture, pas d'idée, mais si Arsène avait jeté son dévolu sur elles...

La Kunoichi prit donc sa décision.
Et c'est d'un geste fluide mais vif qu'elle lança un kunaï dans la direction de la fille aux cheveux roses.
Si cette dernière ne bougeait pas, elle écoperait au pire d'une coupure à l'oreille.
Fumiko devait savoir.


... Et elle avait faim d'un nouveau défi.

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Les contrées du Chaos / Re : Le Croc et le Trident [Cinis]

« le: samedi 31 mai 2014, 09:14:09 »

Une ombre s'étire dans le château encore endormi.
Leazas est toujours calme au mâtin. L'agitation vient après, quand tout le monde à cuvé.
Mais il y a toujours ce murmure aux pâtes de velours qui arpente les toit au petit mâtin, ses petits gloussements remplaçant le chant du coq.

"Nin-nin"

Fumiko aimait ces promenades solitaires. La ville semblait bailler avec langueur dans la lumière paresseuse du petit matin.

Quelques assassins se promenaient parfois à cette heure là, profitant de "la flemme bien connue des Leaziens" pour tenter une attaque discrète du castel. On retrouvait leurs corps égorgés à la grande porte, avec un petit mot: "Désolé pour les déchets, je sais plus où les mettre <3"

Vraiment, Fumiko s'amusait.

Puis elle se rappela du bruit de l'année dernière, et de Fargus, qui n'était pas rentré seul.
Et même plutôt bien accompagné.
Un nouveau guerrier était en ville, et si il avait bu avec le seigneur, sa gueule de bois devait être monstrueuse.

Elle se glissa donc vers la chambre des invités.

L'étrange créature qui l'occupait était allongée, bras croisés derrière la tête. Elle avait dù déjà se réveiller avant de se rendre compte qu'elle portait un casque en plomb et qu'à défaut de mourir, se  rendormir serait sans doute la meilleure décision.
Cependant, ce qui heurta la ninja, ce ne fut pas tant que l'équidé soit encore vivant (ce qui du reste était tout de même un exploit, l'alcool de Leazas n'étant pas des plus doux) mais qu'il soit, eh bien, aussi complètement animal. Les terranides n'avaient que quelques attributs animaux, d'habitude. Cet homme l'était intégralement.
Mais Fumiko se concentra rapidement sur autre chose. C'était le matin, et elle avait faim.
Ce genre de faim.
Et étant tout de même une terranide normale, elle fit très vite le rapprochement entre la nature de l'arrivant et ses attributs reproductifs, dirons-nous.
Elle entreprit de retirer sa couverture avec une extrême délicatesse, profitant de son état pour ne pas se faire remarquer.
Tout discrétion s'envola cependant lorsqu'elle prit l'imposant membre en main pour le caresser de ses doigts experts, tout en embrassant son bout, le rose lui montant aux joues.
La kunoichi allait bien s'amuser...

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Les contrées du Chaos / Re : Le Croc et le Trident [Cinis]

« le: samedi 24 mai 2014, 10:54:48 »

Plus loin, les soldats jouaient aux cartes.
Les yeux rivés sur les cartes, les quatre anciens malfrats disputaient (c'est le mot) une petite partie de belote.
Les cartons s'abattaient en rythme, les regards passant du tas central, au partenaires, puis aux jeux, puis de nouveau sur le tas, faisant parfois un petit détour par les cigarettes (directement issues de la production du château) ou les tasses de saké sur la table. La tension était palpable tout comme la fumée qui rampait au plafond, c'était la troisième partie, et elle était serrée.
Les deux couples venaient de deux bades rivales avant l'armée, et les vieilles rancoeurs ont la vie dure.

Puis on toqua à la porte.

Le silence se fit encore plus pesant.

Ce fut Shell des Pillards Argentés qui le brisa, sans quitter son jeu des yeux.
"Un pari. Celui qui gagne remporte la partie"
"Gamine, j'aime bien ton style. Je parie que c'est Fumiko qui fait une blague." lui répondit Narker des Loups Noirs.
"Celle où elle apparaît d'en haut pour faire bouh?"
"Celle-là, ouais" fit le vétéran bandit en tirant une bouffée sur son cigare, camouflant derrière un écran de fumé la grimace provoquée par le souvenir de la fois où il l'avait lui même subit, manquant la crise cardiaque. C'est dingue ce que cette fille peut faire avec du maquillage.

Le partenaire de Shell, Mag, la regarda longuement dans les yeux avant d’acquiescer.

"On pense que c'est le roi."
"Bourré rentrant d'une taverne? Pas à cette heure, c'est trop tôt."
"Peur de perdre?" s'enquit l'argentée
"Pas une seule seconde."
"Qui y va?" demanda le quatrième bandit.
"Toi." firent en coeur les autres.

L'infortuné se leva donc d'un air boudeur, avant de se diriger vers la grande porte, abandonnant le poste de garde où il était pour traverser les remparts. Les coups n'avaient pas cessé.
Angoissé à l'idée de se retrouver face à un autre des masques horribles de la Kunoichi en chef du château, il ferma les yeux en ouvrant la porte.
Ce qui le fit tomber fut l'haleine puant l'alcool de son seigneur lorsque celui-ci lui fit:
"Salut."

Se relevant difficilement, il constata que les Argentés avaient gagné, puis que son roi était accompagné par une créature étrange, mi-humaine, mi-cheval.
Il pâlit.
"Chuuuuuut... Pâlit pas si fort on va t'entendre, héhé... Bon... T'va conduire ce grand type à une chambre et pis appeler une gentille fille pour qu'elle m'accompagne à la mienne, d'accord?"

Devenant complètement blanc, le regard toujours bloqué sur la créature, il hocha faiblement la tête. Il courut chercher Shell, annonçant au passage la victoire des pillards. La guerrière allant allant être forcée de passer la nuit avec le boss, il avait au moins une petite vengeance.
Puis il accompagna la créature torchée jusqu'à une chambre d'invité simple, la laissant tomber dans le lit avant de refermer la porte coulissante sur elle, toujours incrédule.

Il partit à travers les couloirs en courant.
"Quand les potes vont voir ça..."

De son coté, Fargus ronflait déjà, serrant la guerrière nue contre lui.

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Les contrées du Chaos / Re : Le Croc et le Trident [Cinis]

« le: samedi 24 mai 2014, 00:07:26 »

Konata, la serveuse que tout avait abandonné, se retrouva ainsi face à deux hommes qui vidaient pinte sur pinte.
Depuis une heure, la terranide aux larges oreilles de souris remplissait les choppes du vadras et de son seigneur. Elle n'osait même pas se payer le luxe d'un regard désapprobateur.
Ils en étaient au septième tonneau.
Fargus avait au départ son habituel sourire de requin prêt à dévorer le monde entier, mais à présent, son teint était rougeaud et sa langue s’emmêlait alors qu'il provoquait l'homme-cheval.
Et la bière coulait, coulait, coulait...
Craignant pour son boulot, Konata n'eut d'autre choix que d'user de ruse afin de les faire sortir.

Au bout du 8eme tonneau, la serveuse jeta donc les deux chopes qu'elle venait de remplir hors de la taverne, suivies bien vite par les deux soiffards qui, plus qu'éméchés, titubèrent après elles.

"Pourqueua qu'elle fait ça?!" rota presque le maître des lieux en ramassant la chope de bière étalée au sol, avant de se retourner pour trouver la porte de l'établissement fermée, plusieurs bruits derrière lui indiquant clairement qu'elle était barricadée.

"Rhôôôô..."

Il laissa tomber son bras par dessus les épaules de son nouveau compagnon et lui dit d'un air attristé:

"Bon... On v... Va pas rester là dehors, hein? Allez, viens, on va pioncer au châtieau, et on règle ça d-demain... D'accord?"

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Les contrées du Chaos / Re : Le Croc et le Trident [Cinis]

« le: vendredi 23 mai 2014, 10:23:36 »

Les rues de Leazas ont toujours donné lieu à des spectacles étranges.
Aujourd'hui, une tempête d'acier se déchaînait devant une taverne, tranchant les malheureux soldats qui tentaient d'enrayer sa progression.
Fargus s'était transformé en véritable ouragan de mort, Chaos buvant avec délectation le sang des agents Korvander. Les rires de l'homme et du démon enfermé se sychronisèrent, résonnant dans la ville alors que le corps du Seigneur tournoyait sur un rythme saccadé, comme dansant une gigue barbare et sanglante. Chaque fois que son pied touchait le sol, une nouveau guerrier tombait, sa gorge, sa poitrine ou son ventre transformé en véritable fontaine sanglante. Celui qui se retournait pour fuir était interrompu par le malfrat, décapité par derrière et l'idiot qui attaquait voyait son épée se briser en même temps que sa colonne vertébrale.

"Dix huit et fin. Alors Fargus, à la traîne ?" entendit-il Cinis gueuler depuis le bar.

Il ne restait plus à présent que ceux qui, réduits à l'impuissance par la peur du dément moqueur à la lame maudite, tremblaient, implorant le pardon. Ils étaient trois, et le regard d'acier souillé du roi des fous se posa sur eux.

"Je ne frapperrais pas un ennemi qui se rend" fit-il d'une voix macabre, usant d'un ton impérieux et ressemblant à un Roi, pour la première fois depuis le début de la journée. "Et un choix. Vous pouvez retourner voir la Princesse des Catins et lui raconter ce qui s'est passé ici, en guise d'avertissement. Mais il y a une autre solution. Vous pouvez aussi racheter votre crime auprès de Leazas et joindre notre armée. Vous vous battriez enfin pour une cause noble, celle du peuple, la seule qui vaille. Je vous laisse le choix."

Deux des trois soldat se jetèrent à ses pieds, implorant son pardon, puis coururent vers la sortie de la ville affolés.
Le troisième resta cependant et cessa de trembler. Fargus se rendit compte que ce n'était pas un mais une troisième. Il étudia donc la femme, plutôt petite, mais au visage fin et à la stature noble entouré de longs cheveux noirs en ailes de corbeau. Elle s'agenouilla, mais avec plus de composition que ses anciens compagnons. Elle parla ensuite d'une voix calme, déterminée.

"Je refuse de me retrouver à nouveau faible sous vos yeux. Si votre altesse l'accepte, ce serait pour moi un honneur d’affûter ma lame sous vos ordres et de devenir plus forte pour la gloire de ce pays. J'ai une dette envers vous."

En temps normal, Fargus aurait pris avantage de sa position, mais il n'avait pas envie d'insulter la demoiselle.

"Quel est ton nom, guerrière?"
"Si cela vous sied, maître, j'aimerais que vous m'en donniez un. J'étais autrefois Eliane. Mais Eliane était faible." répondit-elle.
"Ton humilité t'honore. Ton nom sera donc Nana."
"De tels mots son gachés avec une personne telle que moi... Mais... Sans-Nom? Ou du-moins, n'est-ce pas ce que cela veut dire dans votre dialecte? Un bon nom. Grand Merci. Je ne pourrais jamais vous rendre cet honneur."

La fille se méprenait quelque peu sur les intentions de la tête brûlée, mais encore une fois, il ne releva pas.

"Bien. Il y a une auberge au bout de la rue. Prends ce sceau, c'est le miens, et demande à être logée et nourrie aux frais du château. Je te veux demain matin au levé du soleil, prête au combat devant la grande porte."
"Oui seigneur. Mille Mercis." dit-elle simplement, avant de prendre congé et le sceau de Fargus.
Celui-ci se tourna ensuite vers Cinis.

"Y en avaient vingt ici, trois sont partis, ça fait dix-sept, plus celui dans la taverne, ça fait dix-huit. Egalité."

Et le combattant ajoutant, retrouvant un sourire carnassier. "Mais j'vais être beau joueur."
Il passa à nouveau le seuil de l'établissement pour appeler la serveuse. "Gamine! Sort tes tonneaux, c'est sur le budget du château!" Puis, revenant au Vadras avec un air de défi, "On va se départager autrement..."
Les tonneaux furent bientôt là et la terranide posa sur le bar deux chopes pleines, l'air déjà exaspérée à l'idée de devoir raccompagner son seigneur ET un homme-cheval au château.

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Les contrées du Chaos / Re : Le Croc et le Trident [Cinis]

« le: mardi 20 mai 2014, 12:42:10 »

"Je prends de la glace avec mon verre, Fargus. Et je bois beaucoup." fit la créature, sous le regard enflammé du seigneur.
Comme toujours, Fargus souriait. Il aimait déjà l'étranger.
Mais il ne comptait pas se faire distancer, et en deux pas rapides, il avait rattrapé la créature, se jetant au coeur des ennemis. Sa lame décrivit un arc sanglant lorsqu'il se balança au milieu des soldats, tuant deux d'entre eux d'un même coup et blessant un troisième dont les réflexes faisaient honneurs à la maison Korvander.
"Ce jeu promet d'être fendard. Essaie de garder le rythme!"
Il finit sa phrase en roulant sous trois lames qui tentaient de l'empaler pour se relever en ceuillant un nouvel adversaire sous le menton avec un uppercut redoutable qui brisa d'abord la machoir de l'homme puis le planta droit dans le plafond. 
Fargus s'était relevé, et faisait face à la porte.
Une quinzaine de soldats l'attendaient dehors.
"Je te laisses ceux à l’intérieur, sauf le mec au plafond, il compte pour moi!" gueula-t-il à l'intention du Vadras à l’intérieur, avant de désarmer un premier assaillant pour lui éclater le crâne contre le mur de la taverne, fissurant celui-ci au passage.
"Et de quatre! Tu suis?"
 

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Les contrées du Chaos / Le Croc et le Trident [Cinis]

« le: lundi 19 mai 2014, 18:13:56 »

Leazas, la cité libre, le refuge des réprouvés, le royaume de la tête brûlée, l'empire des malfrats...
Cet endroit a bien des noms, et chacun a son histoire.
Ici, on aime les histoires.
Celle qui qui va être contée aujourd'hui commence comme bien des histoires, à savoir dans un bar.
"Hé! Konata! Rapporte donc un peu de pinard par ici! C'est qu'y fait soif!" gueula le seigneur de la province, avachi dans un canapé, bien éméché, tenant sous son bras une demoiselle de campagne dans un état tout aussi honorable.
En effet, Fargus l'insoumis, régent de Leazas, avait décidé de passer cette soirée à boire. Il n'avait rien à faire, tout le monde ou presque était en mission, sauf Fumiko qui était introuvable et Yuuko qui n'était pas trop portée sur ce genre de réjouissances.
Sous ses dehors joyeux, Fargus s'ennuyait donc fermement, et tentait désespérément d'animer la taverne.
Mais rien.
Pour une fois, Leazas était calme, voire triste, et ses tavernes aussi. C'était une de ces rares soirées où tout le monde se rappelait que le pays était complètement assiégé, et affichait donc une mine basse.
Bon, comme le seigneur était là, on faisait un peu de musique, et on conversait tranquillement au sujet du temps qu'il faisait et des avantages d'une plume sur une lame (une vieille blague du coin).
Mais sinon, rien.
"Mon ami, j'ai peur que tu n'ais pas choisi ton jour avec sagesse." fit la voix de Chaos, la lame de Fargus.
"Dis-moi plutôt un truc que je ne sais pas."
"Si tel est ton plaisir. La fille, là."
Sentant qu'on parlait d'elle, la campagnarde tiqua.
"C'est une Kunoichi."
La campagnarde pâlit.
Ce fut assez pour Fargus.
Un coup de poing surhumain fracassa le nez de la ninja qui vola à travers la salle pour atterir sur ses jambes, avant de foncer de nouveau sur Fargus, une dague sortie de nulle part à la main.
La lame maudite de chaos et le sourire carnassier du guerrier furent les dernières choses qu'elle vit.
"Trop lente. Merci Chaos."
"Je t'en prie."
Le seigneur laissa le temps à son épée de boire le sang de l'assassin, avant de se tourner vers le reste de la salle.
Les clients avaient laissé place une vingtaine de guerriers du duché Korvander infiltrés, sans compter ceux qui étaient sûrement dehors. Le sourire de l'insoumis s'étira. Un défi.
Les Korvander ont toujours été de bons combattants.
Mais alors qu'il allait se lancer vers eux, il nota un visage inconnu à sa droite, dans un autre canapé. Un homme.
"Oy, t'es pas du coin toi. T'es avec eux? Nan, t'as pas une gueule de chien des Korvander. En tout cas, si t'es pas du genre bagarreur, je te conseille de filer. Sinon... (un autre sourire, amical cette fois-ci, joueur même) Je dis pas non à un petit partage" Le ton était détendu, et les soldats en face de lui semblaient s'impatienter, mais tant de nonchalance... ça impressionne. Ce type était-il fou, inconscient, ou réellement aussi puissant que le disait la rumeur?
"Tiens, si ça te dis, on fait un paris. Celui qui en tue le plus paie un verre à l'autre. Partant?"
Les guerriers semblaient s'impatienter, mais aucun n'osait bouger. Leur lames dégainées ne tremblaient cependant absolument pas. Ils attendaient une ouverture.
Et, pour certain, la réponse de l'étranger.

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Les contrées du Chaos / Re : Nostalgie... [Leazas & Maeka]

« le: samedi 10 mai 2014, 19:52:16 »

Et Arsène courrait.
"Va chercher des plantes médicinales"
Elle en a de bonnes Rizna, tiens.
Sur le moment, Arsène n'y avait pas pensé, mais il ne lui avait pas demandé quelles herbes il lui fallait, à Rizna.
Il s'était retrouvé à tourner en rond dans la réserve en fouillant les étagères et ses souvenirs des cours d'empoisonnement qu'il avait pris avec Fumiko (entre deux cours d'autre chose).
... Et quand on parle du loup...
"Tu fais quoi?"
Arsène manqua de tomber à la renverse quand  la voix de la Kunoichi s'échappa de derrière une tête coupée flottant dans un bocal de formol. La Terranide le rejoint donc de sa démarche féline, un grand sourire illuminant son visage bronzé.
"Fumiko. Un jour, tu me feras faire une putain de crise cardiaque, tu le sais ça?" fit-il, d'un ton faussement concerné.
"Nin-nin! On sait tout les deux que tu peux subir bien pire... lui répondit-elle, d'un ton cajôleur
Arsène reconnu alors une certaine lueur dans les yeux de la neko, alors qu'elle s'approchait de sa démarche sensuelle pour l'enlacer, ses doigts effleurant ses côtes pour commencer à défaire son armure.
"Je commençais à me sentir seule, je croyais que personne n'allait venir..."
Arsène la repoussa doucement.
"Désolé, je ne serais pas ta victime ce soir, Rizna m'envoie chercher des plantes médicinales pour une invitée blessée."
"Prends du thé." Elle répondit sur le ton simple de la conversation, souriante, toute trace de son appétit disparu.
"Pardon?"
"Le temps que tu reviennes, elle aura tout fait elle même. Une infusion de cette plante vous fera du bien à tous!"
Elle désigna un sachet qu'Arsène reconnu immédiatement.
"Fumiko, cette blague ne marchera pas deux fois sur moi." fut sa réponse, son sourire calme pas altéré le moins du monde.
La ninja se mordit la lèvre.
"Zut. Mais..."
"Non."
"T'es méchant, tu le sais ça?"
"Fargus me paie pour ça"
"Non, il te paie pour casser la figure des méchants et pour protéger ses fesses et celles de tout le monde."
"Relis mon contrat à l'occasion, tu risque d'être surprise."
"T'avais pas quelque-chose à faire?"
"Merde!"

Arsène se rua vers les cuisines, Fumiko le suivant à petit bonds joyeux.

Quand il revint auprès des blessés, c'était avec son calme habituel, plus un plateau, des tasse et une grande théière.
Et une Ninja, qui fit une révérence désinvolte en arrivant dans la pièce. La malade était éveillée.

"Nin Nin! Je suis Fumiko! J'ai vu ce grand beta se perdre dans la réserve alors je l'ai guidé ici avec du thé, vu que connaissant Rizna, sa magie suffit! Au fait, vous êtes qui?

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One Shot / Les Damnés et les Réprouvés [Aelios]

« le: dimanche 04 mai 2014, 16:06:11 »

Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, la cour de la cité était remplie de gens faisant des doléances, et Fargus, souverain au coeur de feu, bailla pour la douzième fois depuis la fin du repas.
Les gardes traînèrent dehors le vieillard qui, pensant bien faire, voulait dénoncer Yukimaru et Rizna comme étant des elfes.
Oui, elles étaient des elfes, et tout le monde s'en contrefichait, mais cet homme devait se croire dans un genre d'état espèciste, ou quelque-chose du genre. Toujours est-il que Fargus s'ennuyait.
Aucun combat à l'horizon. Arsène, Ryouma, Yuki et Shigehiko étaient sur le front à défendre la porte ouest de Gelma, et lui devait se farcir toutes les saloperies d’entretiens de la cour.
Yuuko avait été formelle: il ne pouvait pas continuer à être invisible et à profiter de son temps pour aller draguer en ville, il devait se conduire en adulte, et surtout en seigneur.
Il jeta un oeil consterné à la liste des doléances.
"Délégation diplomatique de l'Armée d'Aelios Nocturna".
Aelios Nocturna.
Il n'arrivait pas à remettre l'endroit où il avait entendu ce nom.
Il fit signe au portier de laisser entrer le visiteur.
La porte s'ouvrit, et le dirigeant de l'armée démoniaque pénétra dans la salle d'audience. Fargus articula alors d'un air blasé:
"Quel est ton nom, et que me vaut ta visite, étranger?

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Les contrées du Chaos / Re : Nostalgie... [Leazas & Maeka]

« le: samedi 03 mai 2014, 22:13:39 »

Arsène ne s'etait pas fait prier.
Au cri de Lucy, s'était élancé vers la porte pour aller s'agenouiller aupres de la fille blessée. Pas besoin d'être médecin pour voir qu'elle était mal en point.
"Vous vous appelez Lucy c'est ça? Bon, je crois que vous faites de la télékinesie ou un truc du genre, je vous ai vu le faire. Soulevez la et tenez-la a l'horizontale. Voila, comme ça."
Suspendue au dessus du sol, la fille aux oreilles d'acier se faisait examiner de haut en bas par le fantassin.
Celui-ci grimaca.
Il ne pouvait pas la soigner, ses nombreuses plaies ouvertes avaient une sale gueule, sans compter les multiples bleus qui apparaissaient un peu par tout.
Il pansa quand mme du mieux qu'il put les blessures avec son materiel de premiers-soins (tout les fantassins et les guerriers en avaient au cas ou) avant d'enjoindre les deux filles de le suivre en portant l'eétrange arrivante.
"Faites attentions, on l'emmène au chateau. Rizna pourra la soigner."
Ils traverserent donc la ville d'un pas rapide, portant la blessée vers le château avec hâte.
Leur arrivée se fit par la grande porte.
"Place! Je suis le courier de la Chancelière!"
La voix du jeune soldat tonnait a travers le champ ouvert de la grande cour du chateau. Les indigeants qui affluaient s'ecartèrent donc vivement pour laisser passer l'étrange troupe composé de trois jeunes filles dont une flottant à un mètre au dessus de sol et d'un jeune soldat en armure.
Ils s'engagèrent alors dans les étroits corridors du chateau, toujours du même pas épuisant qu'Arsène leur imposait sans broncher.
"Où est Rizna-senpai?" fit-il d'une voix qui porta à travers les couloirs, pour recevoir une réponse d'une toute petite voix venant d'une salle au fond.
"Heu... Ici? Seno-kun?"
Lorsqu'elles arrivèrent dans la salle, elles purent voir que la voix appartenait à une charmante blonde dans un yukata fleuri de grand prix. Celle-ci semblait occupée à lire un parchemin couvert de symboles étranges. Son air quelque peu agard et ses yeux ronds lorsque Arsènedébarqué dénota de son étonnement du reste complètement compréhensible.
"Heu..." tenta-t-elle de protester avant d'être coupée par le fantassin.
"Pas le temps de t'expliquer. Pas le temps de l'ammenner à l'hosto. Si on la traîte pas maintenant, elle saigne jusqu'à la mort."
"Mais..."
"Senpaï."
Son ton était sans équivoque. Rizna était un peu lente, et la fille avait besoin d'une aide urgente. Pas le temps d'y mettre les formes. La magicienne compris, et son expression se fit plus professionelle.
"D'accord. Arsène, j'ai besoin que tu ailles me chercher des herbes médicinales. Mademoiselle, faites flotter cette jeune fille plus près. Son état est déplorable, mais elle devrait s'en sortir."
Arsène s'éxécuta. Lucy également, et Rizna commença à traiter l'étrange arrivante, posant ses mains sur les blessures pour les soigner de sa magie. Ses paumes s'illuminaient, éclairant le tissus qui commençait lentement à se régénérer. Cela allait être long, mais à priori, ça marcherait.

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Les contrées du Chaos / Re : Nostalgie... [Leazas]

« le: mercredi 30 avril 2014, 14:04:13 »

Le soldat dû se retenir d'éclater de rire.
Gardant son self-contrôle, il prit un air pensif
"Si l'on est nombreux à se battre? Voyons voir... On est une cité état en guerre avec tout ses voisins Ashnardois et ces trou du fion de Kovander, et qui par là même risque de voir s'attirer les foudres de vapeur, mais à part ça, non, on ne doit pas être très nombreux! Pourquoi faire?" Il sourit de plus belle. "Je plaisante. On est près de 30 000 soldats dans l'armée régulière. Je ne comptes pas les invocateurs et les mages non combattants qui utilisent des sorts de soin ou de protection bien sûr."

Son air se fit sérieux. Elles purent voir à ce moment que ses yeux avaient vu bien des choses qu'un jeune homme d'une vingtaine d'années n'aurait pas dû voir. Mais ces yeux se posèrent sur les deux filles comme sur un trésor. Il avait trouvé ce qu'il lui fallait: des sauveuses.

"Je peux vous offrir un salaire, un toit et de l'action. En échange vous devrez prendre la tête de l'unité de 1000 guerriers qui a perdu son commandant il y a trois jours. Vous inquiétez pas, ces gars respectent la force, et vous venez de me prouver que vous en avez plein."

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Les contrées du Chaos / Re : Nostalgie... [Leazas]

« le: lundi 28 avril 2014, 18:37:11 »

Oui, Leazas avait ses mauvais cotés.
La ville à flanc de montagnes à l'ambiance si chaude cachait surtout une terreur profonde, celle de la destruction.
La majorité des gens décidaient de vivre avec et de l'ignorer, profitant du peu de temps qu'ils avaient de liberté. C'était un rêve, et par Fargus, ils n'allaient pas se laisser réveiller de sitôt! C'est ce qu'ils se répétaient tout les jours. Souvent, le seigneur et ses amis descendaient en ville s'amuser avec eux, danser, regarder une pièce de Kabuki ou bien invitait carrément tout un quartier à une fête dans le palais.
Lors de ces réceptions, tout le monde préparait un gâteau, un plat, bref, chacun amenait sa popote et partageait avec tout le monde, le tout accompagné de boissons et de divers plats offerts par le château.
Le quartier où se trouvait les jeune demoiselles affichait des fanions en plusieurs endroits. Ce mois-ci, c'était à la porte ouest de faire la fête.

Mais malgré ce climat de réjouissances, nombreux étaient ceux qui perdaient espoir.
C'était le cas de nombreux anciens bandits, comme le pauvre Gummo, qui venait de manquer de se faire étrangler par une jeune fille qu'il essayait de braquer, comme un imbécile, en pleine taverne.

Lorsque le jeune garde qu'Arsène était à l'époque entra dans l'établissement, il secoua sa tête d'un air attristé.

"Gummo... On était ensembles dans la même bande... Tu te souviens pas de notre code?" fit le jeune aux cheveux gris au ruffiant qui tentait de sortir de la taverne. "On attaque pas les jeunes... Non, ne réponds pas... Je suis désolé mais je vais devoir t'envoyer au clou. Les gars? Saisissez-le, lui et ses potes."

-Arsène... Tu crois que tu peux vraiment m'arrêter comme ça, avec ton armée? rétorqua l'un de ses gros bras toisant les deux guerriers derrière Arsène.

-Moi? Oh, non. Mais elle...
Il jeta un regard éloquent en direction de Lucy.
Les bandits se laissèrent passer les fers.

-Bon. Les, gars, amenez moi ça en tôle, je vous rejoins dans 5 petites minutes...

Les deux autres s’exécutèrent avec une raideur commune à tout les représentants génériques des forces de l'ordre du multivers. Le garde en armure jaune liserée de rouge se dirigea tranquillement vers le bar et commanda à boire, puis s'assit sur le même banc de Lucy, mettant une distance polie entre eux deux, avant de demander, souriant:

-Bienvenue à Leazas les filles. Qu'est-ce qu'une guerrière aussi puissante que vous fait hors des rangs d'une grande armée?