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Messages - Jared Nomak

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Le quartier de la Toussaint / Re : Black Sabbat [pv]
« le: mardi 15 avril 2014, 20:21:39 »
Certaines femmes sont belles et donnent ses lettres de noblesse au mot attirance. On pouvait dire de certaines qu'elles étaient "bonnes", formatées et modelées pour correspondre à des standards d’hyper-sexualisation sans âme réelle. Le bistouri faisait des merveilles sur des corps plus vraiment naturels et photoshop achevait de constituer une féminité toujours plus éloignée de la réalité. Pourtant, il n'était pas impossible de continuer à croiser de belles femmes naturelles dont le charme original faisait tout l'attrait. Belles et désirables avec leurs défauts, elles s'en trouvaient sublimées en comparaison de créatures fantasmées bien trop sexuées. Mélisandre Cairn était, pour Nomak, un cran au-dessus de tout ça. L'attirance qu'il ressentait pour elle ne s'expliquait pas uniquement par l'harmonie de ses courbes sculptées par un Michel-Ange de la génétique. Son attrait ne tenait pas uniquement dans la fermeté de ses seins ou le volume agréable de ses hanches fécondes. Son sex-appeal ne se limitait pas au dessin gracieux de son visage ou à celui,  bien plus sulfureux, de son séant ferme. Elle dégageait quelque chose de différent, d'intense et animal. D'un peu pervers également, assurément. Jared n'était pas assez instruit pour mettre le doigt sur le mot exact. "Aura". Celle de Mélisandre emplissait l'environnement dans lequel elle se trouvait, captant les attentions les moins avouables et les regards associés. Et personne sur San San Beach n'aurait été capable d'associer l'aura de l’intriguante brune aux flammes de la pénitence, qui laissaient s'échapper en crépitant une écœurante odeur de soufre.

La poussée de désir que Jared ressenti envers celle qui s'apprêtait à aborder devait être palpable tant elle fut intense quand le soleil lécha le fuselage agressif de l'engin Cairn. Si il ne s'était trouvé personne sur la plage, Nomak l'aurait sûrement prise à même la table des entremets en abusant de sa force et sans lui ôter le paréo qui la sublimait de son voile fin. Et l'homme aurait été possiblement bien troublé en lui tombant dessus si un hurlement n'avait pas retenti à la seconde où il l'approchait, captant son attention et alertant ses sens. Heureusement, le cri strident qui avait percé l'ambiance encore un peu tendue après l'accident de Lola n'était qu'une fausse alerte. Une pîqure de méduse, rien de bien méchant. L'incident eut l'avantage de ramener Jared à des sentiments plus chastes envers la brune.

Quand la main de l'Indocile avait-elle épousé la dureté de son visage marqué ? Et pourquoi se laissait-il ainsi faire, ses yeux plongés dans les siens sans pouvoir les abandonner pour retrouver un semblant de contenance ? Jared savait pourtant qu'Olivia regardait et que le poids de ses reproches muets et pourtant cinglant pesait de plus en plus lourd sur ses épaules larges. Quand sa paume trouva instinctivement le chemin vers les hanches de la brune, l'humain ne le réalisa pas. Le temps se retrouva suspendu aux lèvres de l'Indocile avant que cette dernière ne daigne les apposer sur celles de Jared, qui ne résista pas vraiment à l'assaut. Mieux, il allât chercher la langue de Cairn pour approfondir le baiser sans qu'elle lui refuse. Ce fut elle qui mit fin à l'instant coupable, laissant sur le cul un Jared encore sous le coup de ce qu'il venait de faire. La culpabilité lui vrilla l'estomac si fort qu'il ne fut pas capable de répondre à Cairn quelque chose de réellement intelligible, se contentant de balbutier un "Je... oui, oui.... d'accord" tandis qu'il la regardait s'éloigner, impériale et sublime.

Il n'entendit pas Olivia arriver, mais sentit sa main manucurée le forcer à se retourner. Sa joue fut frappée si fort que la femme bafouée avait dût s'en faire mal à la main en le giflant, et son oreille résonnait du choc dispensé. Elle l'insulta de tous les noms, comme elle insulta Cairn. Une seconde fois elle gifla son compagnon infidèle, faisant monter sa voix dans les aigus tant elle forçait dessus. Jared ne réalisait pas bien. Olivia qui hurlait qu'il était un fils de pute qui l'avait humiliée devant tout le monde, qu'il était une ordure de la pire espèce tout autant qu'un enculé indélicat. Olivia qui commença à céder à l'hystérie en commençant à vouloir le griffer au visage, chose qu'il l'empêcha de faire en la maîtrisant d'une poigne ferme. Olivia qui ne cédait en rien, rouge de fureur et ivre de douleur. Les badauds s'attroupaient autour d'eux, certains cherchant à les séparer et d'autres jugeant les actions des protagonistes. Jared était-il un mâle, un vrai de vrai, ou un extraordinaire enfoiré qui portait les couilles de son adultère sur la scène de ce petit public divisé ?

Le débat aurait sûrement à animer encore un peu les conversations, le temps au moins qu'on parvienne à séparer une harpie d'un pauvre type qui ne savait pas comment réagir. La confusion noyait la réflexion de Nomak, qui réalisa en retenant le poignet d'Olivia que la Béhérit semblait lui brûler la peau. Curieux comme l'esprit pouvait s'attarder sur des choses insignifiantes dans les pires situations.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Black Sabbat [pv]
« le: jeudi 30 janvier 2014, 17:33:20 »
Une bière à la main et celle de sa compagne dans l'autre, Jared se contentait de profiter. Lui et sa brune étaient attablés avec un couple d'amis japonais et une haïtienne qui avait acceuillit Jared chez elle quand il avait eu besoin d'un logement. La même femme qui lui proposerait un petit boulot chez une vieille sorcière de l'île, dans la demeure de laquelle Nomak récupérerait la Béhérith. Pour l'heure, l'américain n'était pas à chercher des traces de la causalité dans les évènements qui avaient mené à l'évènement San San Beach mais plutôt à croquer une wing's de poulet pour accompagner la mousse entre deux éclats de rire. Alors qu'il en achevait un de bon coeur, ses yeux dérivèrent un instant pour embrasser le paysage et il rencontra le sourire de Mélisandre. Complice, Jared le lui rendit bien volontiers tout en lèvant sa bière comme pour trinquer. Il ne l'inviterait toutefois pas tout de suite, pas en présence d'Olivia, la femme qui partageait son lit. Elle aurait vite compris que Mel' avait été pour Jared plus qu'une amie et Nomak ne comptait pas se pourrir le séjour en encaissant les accusations d'Olivia -des plus justifées, par ailleurs- sur l'intêret réel qu'il nourrissait pour Cairn. Estimant que Mélisandre le connaissait assez pour comprendre la situation, Jared ne lui témoigna pas plus d'intêret que ça et feignit une relative indifférence.
C'eut été bien joué si il n'avait pas littéralement sué d'envie en regardant la brunette qui s'était dirigée vers le buffet. Mais de toute façon, quel genre d'être pouvait reconnaître une exalation pécheresse des plus viles ? Le change fut donné aux représentants de l'humanité alentours et Jared abandonna la silhouette gracile avec autant de furtivité que celle-çi avait démontré pour se poser devant son champ de vision.

Manque de chance, Olivia n'était pas aveugle. Sous prétexte de demander à Jared de l'aider pour mettre à cuire quelques ribs, elle l'entraîna vers un des barbecues pour lui réclamer quelques comptes. Nomak se défendit de son mieux, prétendant qu'il ne comptait pas aller spécialement à sa rencontre et qu'elle était certainement venue accompagnée. D'ailleurs, ne semblait-elle pas complice avec ce type au bob avec qui elle discutait devant l'étalage d'entremets ? Vaguement rassurée bien que suspicieuse -une femme amoureuse l'est toujours un peu- Olivia n'eut guère le loisir d'étaler de nouveaux arguments.
Le cri enfantin avait été si strident, si évocateur de douleur que tout le monde s'était figé et que le DJ avait même baissé la musique, laissant ainsi l'assistance apprécier d'autant plus des pleurs de détresse de la gamine et ceux d'inquiétude de ses parents.

Comme il fallait s'y attendre, Jared s'était rué vers la petite dans une belle foulée athlétique et avait déchiré rapidement sa chemise pour faire de ses lambeaux des bandages de fortune. C'était une blessure assez moche, que la gosse ne pouvait pas s'être faite seule. Peut-être en jouant ? Il ne servait à rien de lui demander. Elle pleurait à chaudes larmes, sous le choc de la douleur qui devait vriller sa petite main dégoulinante d'un sang que Jared tentait au mieux de contenir.

- Appelle les secours, ordonna t'il sèchement à Olivia.

La brune se saisit de son mobile, pendant que la petite assemblée se posait des questions. Que s'était-il passé ? Comment ? Personne n'en savait rien, mais Jared avait remarqué qu'elle se contractait de peur quand son regard tombait sur le buffet devant lequel Mélisandre et son compagnon se tenaient. Il irait voir au plus vite, mais la fête devait continuer.

- C'est une vilaine plaie, mais les pompiers arrivent ! Ne vous inquiétez pas ! Les enfants, allez peut-être un peu jouer dans l'eau le temps qu'on regarde si ce n'est pas un bout de verre dans le sable qui a blessé Lola.

La dizaine de gamins hésita, probablement impressionnée par le sang qu'on voyait imbibé le tissu qui pansait grossièrement la main de Lola. Deux couples de parents un peu plus réactifs que les autres eurent la présence d'esprit de les entraîner au loin, suivant l'idée de Jared pour les faire aller barboter. Le DJ remit un peu timidement la musique et l'ambiance se détendit un peu alors qu'arrivaient quelques minutes plus tard les secours. Ils prirent en charge Lola pour l'emmener à l'hôpital en compagnie de sa maman et l'histoire s'arrêta là. Olivia s'ouvrit une bière pour évacuer les dernières notes de stress et Jared se dirigea vers Mélisandre.
Tant pis si Olivia se posait des questions, Nomak voulait s'assurer que sa vieille amie n'était pour rien dans la mésaventure de Lola. C'était fou de seulement penser qu'elle pouvait être responsable, et pourtant... quelque chose ne lui plaisait pas. Jared espérait que la voix douce de Mel' saurait dissiper ses doutes. Ça et la vue du dessin de ses seins fermes sous l'étoffe légère de son paréo.

Au moment même où il allait poser sa main sur le bras de Cairn, un frisson violent lui parcourut l'échine et le stoppa dans son mouvement. Alors qu'un irrépressible sentiment de malaise lui noua le ventre et qu'il lui sembla fugacement que le barbecue tout près sentait le soufre, plusieurs hurlements d'horreurs retentirent.

Les enfants.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Black Sabbat [pv]
« le: lundi 27 janvier 2014, 16:26:14 »
Les choses se tassaient enfin avec cet espèce de fils de pute menaçant qu'était Connor. Jared se félicitait intérieurement d'avoir élévé la voix tout en roulant des mécaniques, puisque le texan avait semblé rapidement revenir à de meilleurs sentiments quand son vis-à-vis avait joué les durs. Pour Nomak, Connor avait seulement l'habitude de sortir sur numéro à quelques jeunes qui s'y laissaient prendre et avait pour la première fois trouvé de la résistance à son jeu de scène certes bien rôdé mais finalement assez fragile. Il avait donc suffit que Jared fasse le gros dos pour que Stephen réalise qu'il avait affaire à un de ces gars à-qui-on-ne-la-faisait-pas, ce qui lui avait coupé l'herbe sous le pied.
Voilà en substance comment le garagiste s'expliquait le changement d'attitude de Connor. Quant aux ombres qui avaient clairement dansé sur les murs, Jared préféra estimer qu'il été simplement trop fatigué pour s'enfiler une grosse rasade de bière comme il l'avait fait et que ça lui jouait des tours. C'était une raison somme toute bancale, mais Jared n'avait pas besoin de plus.

Néanmoins, Connor avait de la suite dans les idées et avait enchaîné sur une petite tirade à la con comme on pouvait en lire dans les romans ou en entendre dans les films. J   ared, que son manque d'éducation et d'intêret pour des choses un peu éloignées de son quotidien très ordinaire avait rendu très rationnel, n'accorda aucune espèce d'importance au discours. Pourtant, sans qu'il ne le comprenne, les paroles de Stephen sonnaient justes. Comme si c'était quelque chose qu'il savait déjà ou que d'une certaine façon il avait envie d'entendre. Si Stephen avait le loisir de continuer à dégueuler ses sentences sybillines, il aurait été possible que Jared se prenne à les écouter avec une attention non-feinte. Mais les autres mécanos étaient arrivés et si l'inconscient de Nomak avait un instant basculé vers le Seuil entre le réel et l'astral, leurs voix fortes et leurs présences imposantes l'avaient ramené fermement sur Terre. Même les visions de ses cauchemars s'étaient alors dissipées et l'ex militaire avait retrouvé une contenance dont il était coutumier, bien qu'une sensation détestable lui vrillait encore l'estomac.

- T'sens pas obligé de revenir, fils. Pigé ?

Le ton était menaçant, comme l'atitude de Jared. Quant à ses collègues, ils le connaissaient assez pour comprendre que Nomam ne proférait pas ce genre d'avertissement voilé sans raison. Leurs postures à ses côtés indiquèrent qu'ils se rangeaient avec lui et surtout qu'il était temps pour Connor de foutre le camp.

Il ne lâcha la Yamaha des yeux que lorsqu'elle disparut au coin de la rue, ramené à la réalité par quelques tapes amicales sur son épaule. D'ici quelques jours, Nomak aurait oublié l'incident même si le regard flamboyant de Connor n'aurait de cesse de lui revenir en tête tandis qu'il cauchemarderait plus fort que jamais.

D'un geste mécanique, Jared rangea la Béhérith sous son haut et aida ses collègues à fermer le garage. Une légère mais entêtante odeur de soufre le poursuivrait néanmoins tout le reste de la soirée, lui laissant le ventre noué.

******

San San Beach était, de l'avis de tous les convives, une des plus belles plages de Jamaïque. L'île était assurément un paradis pour touristes dès lors qu'on en louait un petit bout et c'était tout à fait ce qu'avaient fait la bonne centaine de personnes qui se pressaient ce jour là autour des quatre généreux barbecue qui crépitaient sous un soleil radieux et un ciel des plus cléments tandis que les enceintes crachaient du reggae sur la plage où couraient quelques mômes joueurs. Jared était à mille lieux de Seikusu et des événements du garage, qu'il avait d'ailleurs oublié depuis un moment. Deux ans à préparer ce séjour en Jamaïque avaient aidé à passer outre un passage de sa vie que le garagiste avait décidé de classer comme "anecdotique" dans l'une des cases de sa mémoire.

Tout avait pourtant commencé un peu après le passage de Connor chez Todd's, quand il avait rencontré une délicieux brunette au hasard d'une sortie en ville. Les deux avaient rapidement sympathisé pour que finalement leur bluette romantico-sexuelle ne devienne une affaire des plus sérieuse, au point que Nomak était tout bonnement tombé sérieusement amoureux de la donzelle. Elle avait accepté ses nuits agitées et son manque de fantaisie tout en le poussant reprendre contact avec la plupart des gens qu'il avait rencontré durant ses pérégrinations autour du globe. "Pourquoi pas ?" avait pensé Jared avant que le projet ne se construise de plus en plus sérieusement pour déboucher sur un séjour de retrouvailles générales en Jamaïque. Aidé par sa compagne, tout avait semblé incroyablement facile pour Jared et la vie lui avait semblé un peu plus douce. Lui qui se contentait toujours de peu s'était surpris à vouloir toujours plus : le flirt ne lui avait rapidement plus suffit et il avait insisté pour passer à la vitesse supérieure, puis avait trouvé que son appart' était trop petit, sa vie trop miteuse. Il enviait la jeunesse des autres alors que sa quarantaine s'écoulait toujours un peu plus, il avait envié l'argent de celui-là, le talent de celui-çi... C'étaient là les affres de son Péché, que Jared avait œuvré à combler à force d'efforts qui s'étaient avérés payants. Sa situation s'était améliorée de façon assez conséquente et il estimait que tout allait pour le mieux pour lui.

D'amérique, du Japon, d'Europe et parfois d'ailleurs, ses amis avaient répondu à l'invitation de cette semaine de rêve. Tout un coin de plage leur avait été dédié et quelques maisonnettes accueillaient les invités et leurs familles, quand tout le monde ne se réunissait pas pour les repas et autres activités de groupe. La belle vie, à n'en pas douter.

C'était d'ailleurs ce qu'il évoquait dans le baiser qu'il imposa à sa compagne tandis qu'il lui ramenait une salade composée avant de s'ouvrir une bière pour trinquer avec les personnes alentours dans de tonitruants éclats de rire. Le pantacourt en lin et la chemise ouverte lui allaient mieux que le bleu de travail, même si la Béhérit était à la vue de tous. Bah, il disait simplement qu'il s'agissait là d'un bijou fantaisie, ce qui n'était d'ailleurs pour lui pas tout à fait faux.

- Je n'échangerais tout ça pour rien au monde, glissa t'il à sa brune en lui caressant tendrement la nuque. Pour rien au monde.

Cette résolution, bien qu'il était à des lieues de s'en douter, aurait bientôt à être vérifiée.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Black Sabbat [pv]
« le: samedi 25 janvier 2014, 22:10:24 »
Non, vraiment, ce type ne lui plaisait pas. Connor n'inspirait à Jared qu'un puissant malaise presque surnaturel, comme celui qu'il avait ressenti lors de sa rencontre avec la vieille sorcière vaudou en Haïti. L'ex militaire était un homme des plus terre-à-terre et qui n'accordait au paranormal et autres manifestions sortant de l'ordinaire un intérêt très limité. Parce qu'il ne comprenait pas assez ces choses pour s'y intéresser, il ne pouvait nier certains accès de peur primale quand les conditions le permettaient. L'imaginaire humain tend à facilement s'emballer et se créer ses propres démons dès lors que le quotidien était un tant soit peu chamboulé, ce qui concernait même un solide bonhomme comme notre gars d'Alabama. Jared avait simplement assez d'assurance pour ne pas flancher sous n'importe quel prétexte et cela lui avait été utile par le passé, mais c'était différent aujourd'hui. Des fils de putes pétris de mauvaises attentions, Nomak en avait fréquenté pas mal et en cela Connor n'aurait sut lui inspirer la peur. Là, c'était quelque chose de plus profond qui le saisissait aux tripes quand il croisait le regard du texan, c'était quelque chose de plus terrible qui faisait ruisseler la sueur froide le long de son échine.

L'anecdote de la clé avait semblé salvateur à Nomak, sur le moment. Il avait été trop content de rompre le contact visuel avec Stephen et se disait qu'en se redressant, son malaise se serait dissipé. Mauvaise prédiction. Jared avant senti que quelque chose ne tournait pas rond avant même que les ombres ne se mettent à danser sur les murs et ce phénomène qu'il avait crut être passager avait semblé reprendre de plus belle tandis que Connor avait commencé à tourner en rond autour du garagiste et du bolide qui les avaient tous deux réunis.
Bien que cela fut plus de la prudence qu'autre chose, Jared ressenti clairement de la panique lui ronger les sangs quand il attrapa l'air de rien la Budweiser par le col d'une main ferme, prêt à l'improviser arme si les choses tournaient à la lutte. Serrant les dents, le mécano se refusa à laisser Connor prendre l'ascendant sur lui.

Les ombres du garage s'étaient étendues avec la tombée du soir sur la ville mais leurs mouvements n'avaient rien de naturel ou de rassurant. Les ténèbres polymorphes semblaient répondre aux mouvements de la silhouette de Stephen dans laquelle elles se fondaient pour s'en écarter, lui évoquant dans quelques dessins approximatifs les trônes qu'il voyait trop souvent en rêve. Venait-il de rêver, ou un visage à l'air furieusement malsain venait-il d'étirer un immonde sourire sur le mur du fond alors que les ténèbres s'étaient mues une fois de plus ?
La voix de Connor le tira de ce sinistre tableau, lui rappelant odieusement qu'il avait un problème plus immédiat. Cet... homme. Ce monstre -oui, il avait pensé monstre et ne voyait plus de raison de démordre de cet adjectif- rôdait comme une bête prête à bondir.

- De... de quoi ? C'est quoi, ces conneries ? Les paroles de Stephen lui semblaient insensées et pourtant, elles remuaient en lui bien des choses. Un ressentiment profond et poisseux qui ne l'avait jamais quitté depuis ce soir ou son père avait tabassé sa mère à mort. Tu dérailles, fils.

Sa voix avait trembloté. Sur un autre que lui, la modulation serait passée presque inaperçue mais pour un homme comme Jared Nomak, l'intonation mal assurée avait terriblement tranché. Il avait peur. Putain de merde, il avait peur à en invoquer mentalement le Seigneur et Sa Sainte Mère la Vierge. Sweet Jesus.

- Ecoute, mon gars, prends ta bécane et rentre chez toi. L'agressivité pour contrer la peur. Classique, parfois efficace. Ne m'fais pas chier et casse toi.

Et alors, il allait faire quoi si Connor refusait ? Le bousculer un peu, sans hésiter. L'homme était peut-être bien bâti mais Nomak était loin d'être en reste et avait tant et tant usé de ses poings qu'il aurait put boxer pour des championnats. Et puis, il avait été GI et savait comment blesser, sinon tuer. Se sentant en danger, Jared avait instinctivement bandé ses muscles. Dans un éclair de lucidité, l'ex militaire réalisa vaguement que la Béhérit pesait plus lourd qu'à l'accoutumée. Délirait-il, ou la pierre lui chauffait la peau à travers le tissu de son marcel ? Devant ses yeux, les sept trônes se mirent à danser et l'image délirante se fondit un instant avec celle de Connor pour improviser l'homme en diable. Pourquoi ça lui semblait si réel, pourquoi les paroles de Stephen résonnaient-elles dans sa tête avec autant d'insistance ? Malgré lui, Nomak accomplit deux pas en arrière et ce fut le moment que ses collègues choisirent pour sortir des vestiaires. Eux qui étaient goguenards se figèrent devant le malaise qu'ils lisaient sur la gueule de Jared et ils regardèrent Connor. Trois mastards bedonnants faisaient toujours leur petit effet.

- Un souci, Jared ?
- Ce... C'est bon. Monsieur allait s'en aller. Il regarda Connor, un peu ragaillardi par la présence de ses amis. Pas vrai, fils ?

La question était purement rhétorique.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Black Sabbat [pv]
« le: samedi 25 janvier 2014, 12:09:21 »
Le temps que Jared disparaisse dans l'arrière boutique pour aller se chercher une Budweiser dans le petit frigo du bureau, Metallica avait cédé la place à la voix un peu éraillée de Johnny Cash et de The man comes around. La guitare du morceau se faisait agréablement gratter par des mains expertes, n'étant interrompue que par le rugissement du moteur de la R1. Nomak accéléra le pas pour revenir dans l'enceinte du garage même, craignant qu'un petit con de la Toussaint ne se soit accordé le droit de démarrer la belle japonaise. Ca arrivait parfois, même si les véhicules étaient entravés pour éviter les mauvaises surprises. Pas question de laisser un loustic en manque de sensation forte saloper un boulot qui lui avait prit du temps ! Fort heureusement, l'ex-militaire s'était inquiété pour rien. C'était un type d'une trentaine d'année qui avait chevauché la Yamaha, un gars qui n'était certainement pas issu du Soleil-Levant au de sa belle gueule marquée, loin des stéréotypes raciaux qu'on accordait aux asiatiques. Et, sachant que le rider de la Yam' était comme lui un amerloque, Jared tira vite la conclusion qui s'imposait. Se calant contre la carcasse d'une bagnole que l'équipe retapait, le mécano se contenta de griller sa sèche en observant l'inconnu et la satisfaction qu'il semblait émettre face au boulot effectué. Voilà qui plaisait à Jared.

L'accent du mec était bien marqué et Nomak n'eut pas de mal à l'identifier. Le client avait été pondu au Texas et il y avait certainement passé pas mal de temps pour parler de cette façon. Les collègues n'avaient pas menti : il était très américain, ce gars. Quand il supposa que c'était son travail, Jared hocha la tête dans un sourire poli et se dégagea de son appui pour aller à sa rencontre.

- Je s'rais con de dire non au pourboire, mais je l'échangerais bien contre votre promesse de ramener ici la Yamaha en cas de souci. On n'travaille pas souvent ce genre de modèle. Il passa son regard de l'inconnu au carénage azuré. Votre aide patriotique pourrait s'exprimer aussi comme ça, monsieur.

Jared se saisit de la main tendue et la serra, l'appréciant. Vigoureuse, directe. Pas ces saluts japonais à la con, mais un salut de deux hommes face-à-face. La seule façon pour deux mâles de se dire bonjour et au revoir, d'après Nomak.

- Jared Nomak, Felston City, Alabama. Le sourire du concerné était, lui, aussi sincère qu'aimable. Même pas des américains, Stephen. Des "Gai-jin", comme ils disent. Des étrangers. Alors on se serre les coudes en priant le Seigneur qu'on va nous apporter une Harley à réviser entièrement, ou une bonne vieille Cadillac.

Le sourire de Jared se figea un instant, tandis que devant ses yeux  passaient en un flash visionnaire l'image. Ces sept trônes surélevés au-dessus d'une mer de sang, dont six étaient occupés par des ombres cornues qui pointaient du doigt la place laissée vacante. Alors qu'il revint à la réalité après ces rapides secondes passées "ailleurs", Jared se rendit compte que Connor le foutait mal à l'aise sans qu'il ne comprenne pourquoi. Ce type le dérangeait. C'était une réaction instinctive et violente, comme animale. Autant que cela lui fut possible, Nomak dissimula son trouble et relâcha la main de Stephen pour faire le tour de la Yamaha.

- Vous aviez un problème d'injecteur et pas mal de pièces étaient sacrément encrassées, sûrement parce que la bécane ne tourne pas assez. Mais là, elle va ronronner comme un putain de gros chat ! Il tapota le réservoir d'un air satisfait. Garanti sur facture.

Un fracas métallique leur indiqua qu'une des clés de travail de Jared était tombée à terre. Il avait bêtement buté contre la caisse à outils qui reposait à côté de la bécane en voulant se déplacer; un incident aussi anodin n'aurait même pas eut à être évoquer. Mais alors que Jared se pencha pour ramasser l'objet, la Béhérit glissa hors de son débardeur blanc et resta à la vue au moment où il se relevait en grognant d'agacement. Comme si elle réagissait à un élément nouveau, la pierre ouvrit les deux yeux d'un coup mais Jared ne s'en aperçut pas vraiment. De toute façon, l'aura que dégageait à cet instant l'Oeuf du Roi Conquérant n'était pas perceptible pour lui. En revanche, tout ce qui sentait le soufre et la douleur éternelle y serait certainement sensible et  en comprendrait le sens.
L'approche de l'Occultation.

- Vous aviez payé d'avance, alors vous pouvez repartir. J'vous propose une Bud avant ? On l'importe, c'est pas une copie au goût de pâte à biscuit comme on en trouve ici.

Il ne voulait pas que Connor accepte, sans qu'il ne sache pourquoi. Le malaise à son égard était toujours présent et l'air lui semblait même un peu plus lourd. Peut-être que ce texan était un sale type et que Jared l'avait compris d'instinct ? Ça ne serait pas la première fois que ça se produirait, après tout. Dans un coin du garage, des ombres semblèrent se mouvoir à la manière des créatures qui parsemaient ses cauchemars et Nomak en chassa l'idée avec une rasade de la bière qui n'avait pas lâchée.
Même si les ombres lui semblèrent alors de nouveau paisibles, il était toujours aussi pressé de voir Connor foutre le camp.

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Le quartier de la Toussaint / Black Sabbat [pv]
« le: vendredi 24 janvier 2014, 14:17:40 »
L'endroit sentait l'huile de vidange et la fumée d'échappement. L'endroit sentait la graisse industrielle, parfois même un peu les chiottes quand les canalisations du quartier claquaient sous le manque d'entretien. Les odeurs de mécanique se mêlaient facilement à des relents de sueur humaine aux pointes âcres propres aux hommes sous l'effort et quand les moteurs à l'essai ne tournaient pas pour vérifier le bruit du carburateur ou même l'état d'un pot d'échappement, on les entendait se gausser en parlant lycéennes au cul ondulant ou de mères de famille à qui ils n'auraient pas dédaigner mettre un coup de queue. Les mécanos du Todd's engine station étaient des gars un peu rudes mais sympathiques, typés en majorité caucasiens plus qu'asiatiques. Des américains pour la plupart, qui avaient trouvé là de quoi se faire un peu d'argent en vivant selon des codes qui leur manquaient. Alors dans cette enclave made in USA perdue au coeur du Japon et dans une des rues les plus passantes du quartier de la Toussaint à Seikusu, on s'enfilait de la bonne rôteuse d'import en écoutant du rock un peu démodé et de temps en temps de la country, quand les gars étaient d'humeur calme. On riait gras et on faisait des bonnes grosses allusions de cul quand une petite bien roulée passait la porte, quand on ne s'engueulait pas parce qu'un des copains avait tapé la clé dont on avait besoin pour mettre un bon coup dans un coin d'un moteur quelconque. Bref, pour autant qu'on puisse apprécier ça, il faisait bon bosser chez Todd's.

Jared ne l'aurait pas démenti, lui qui passait le plus clair de son temps avec un bleu de travail cradingue vissé sur le cul pour enchaîner vidanges salissantes et autres décrassages de ventilo. L'américain et sa Béhérit s'étaient retrouvés là un peu par hasard et s'étaient fait embaucher sans trop de difficulté cinq années auparavant pour y travailler à mi-temps. Ca arrondissait un peu les poches de Nomak, qui venait de temps à autre bosser là juste pour le plaisir de passer un peu de temps avec ses bons potes, l'équipe se réunissant aussi quand le câble diffusait un match de foot. Pas de soccer -c'était bon pour les pisseuses d'Europe, de l'avis de tous- mais de football américain, durant lequel les yankees de Todd's descendaient quelques bières et deux-trois hamburgers préparés par l'un d'entre eux.
Nomak se plaisait dans ce garage, même si le fait qu'il se trouve dans la Toussaint avait ses inconvénients. Les petits jeunes du coin qui venaient foutre la merde, une ou deux tentatives de braquage à main armée et surtout, surtout ! Pas de joli moteur à tripoter, ou rarement. Qui aurait été confier son engin de qualité à une bande de bons gros amerloques à la con, surtout dans un quartier aussi merdique ? Pas trop de monde. Ca arrivait parfois, et c'était rare. C'était arrivé en début de semaine et par chance, c'était Jared qui avait écopé du boulot.

On parlait là d'une superbe Yamaha R1 à la carrosserie bleue, une belle petite poupée du Soleil Levant avec une ligne agressive et séduisante. De l'électronique mais encore pas mal de mécanique à l'ancienne, boulot parfait pour un mec doué de ses mains comme l'était Nomak. Quand le proprio l'avait apportée, Jared n'était pas encore arrivé et ne l'avait donc pas vu, se contentant de récolter quelques infos de la part de ses collègues. La Yamaha appartenait à ce qui semblait être un gars du pays, un minet à l'air vaguement sympathique qui apparemment ne s'était pas appesantit outre mesure. Il avait amené la Yam' pour un sale bruit à l'accélération que Jared avait constaté de lui-même en poussant un peu le moteur, comprenant dans la foulée que le boulot sera aussi long que chiant. Bah, une bonne occasion de faire des heures supp', avait-il pensé. Et il s'était attelé à la réparation tout le long de la semaine, pour que la bécane soit prête ce vendredi soir là, comme promis.

Il était 19h passées et l'équipe abandonnait progressivement ses occupations. L'heure c'était l'heure et tous s'étaient entendus pour aller voir jouer ce soir-là l'équipe de base-ball de Seikusu qui n'était pas trop mauvaise pour un agglutinement de bridés. Jared quant à lui apportait les dernières finitions au moteur, avant de passer un petit coup de polish sur le bleu de l'excitante petite jap'. Le type devrait arriver assez rapidement et Nomak aimait les choses bien faites. Une fois la Yamaha prête et propre, l'américain allat se coller dans un coin du garage pour s'allumer une clope. Le bleu de travail au haut rabattu et noué aux manches par la taille laissait voir son débardeur autrefois blanc constellé de tâches noirâtres et sa gueule n'était pas en reste. Dans le garage, la vieille Hi-fi était branchée sur Metallica et son Nothing else matters qui donnait le ton d'une soirée aussi tranquille qu'ordinaire.

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Prélude / Re : Jared Nomak [Valimercenarisé !]
« le: jeudi 23 janvier 2014, 14:33:15 »
Je sais, toujours les mêmes fautes... TT Merci !

Merci pour les bienv'nues, les filles \o/

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Prélude / Re : Jared Nomak
« le: jeudi 23 janvier 2014, 00:24:38 »
Ton approbation me fait plaisir.
Et il est plus swagg avant le Sabbat.


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Prélude / Jared Nomak [Valimercenarisé !]
« le: mercredi 22 janvier 2014, 23:03:49 »
Nom / Prénom / Surnom : Nomak, Jared

Age : 40

Sexe : Masculin

Race : Humain (?)

Orientation sexuelle : Hétéro

Description physique :
Vous ne direz certainement de Jared qu'il est beau, du moins pas au premier coup d'oeil. Dans une société pour laquelle la beauté des hommes est celle qui se rapproche le plus des femmes, il est certain que Nomak passerait pour un laideron. Cet homme est un boeuf au corps aussi massif que puissant dont les muscles sont depuis quelques années maintenant légèrement sclérosés de graisse. On devine la carrure d'un lutteur sous ces légers bourrelets qui alourdissent des formes qui avaient été autrefois bien roulée sous une peau claires et on peut légitimement estimer qu'un excercice un tant soit peu régulier redonnerait à Jared le physique de ses trente ans. Si il fait vieilli, le quarantenaire ne fait pourtant pas empâté; à peine s'est-il englué dans un confort vaguement bedonnant sous lesquels dorment encore de très fonctionnels atouts. Nul doute que si il colle un pain, des dents voleront dans un bruit mate. De plus, ce type aux allures de gladiateur antique conserve une très bonne condition physique qui lui confèrent une belle présentation une fois qu'il s'est glissé dans des fringues convenables -des trucs passe-partout, idéalement. Bel homme ? Non. Beau mâle, disons.

Sa gueule ? Cassée par les ennuis et les nombreuses bagarres traversées jusque là. Son nez à morflé une ou deux fois et on peut soupçonner que son arcade gauche s'est déjà retrouvée éclatée par le passé. Loubards et militaires cognent dur. Ses traits sont marqués, assez profonds et ses joues ainsi que son menton et sa lèvre supérieure sont mangés par une barbe de quelques jours. Ses cheveux, d'un noir profond, coupés d'une brosse très courte. Le tableau s'achève sur quelques boucles d'oreilles éparses et surtout sur ses yeux, d'un bleu acier assez remarquable. Pas le genre de regard qu'on oublie trop vite, et tout à fait le genre d'yeux qui contribue à conférer à Jared une jeunesse passée depuis quelques années déjà. Tout à fait le genre de leg génétique qu'on peut lui envier.

Description morale :
Notre bonhomme est, de base, un rebelle un peu agité. Enfant turbulent ayant vécu une enfance si prévisible qu'elle en serait cliché, Jared garde de cette époque presque bénie son caractère libre et son incapacité à se soumettre trop facilement. Nomak n'est plus assez remonté contre le monde pour dire merde à toute forme d'autorité et à apprit à ravaler un peu sa fierté quand c'est nécéssaire mais ne s'en laissera pas non plus marcher sur les pieds pour autant, d'autant qu'il est souvent en santiags et que c'est déjà bien assez douloureux en soi. Assagi, il n'est pas un modèle pour autant : Jared trempe dans tout un tas de petites combines de quartier qui lui permettent d'arrondir les fins de mois en plus d'avoir la paix avec ses voisins, qui n'apprécient pas toujours les Gaïjins, les étrangers. A croire que la guerre du Pacifique a laissé des traces qui perdurent jusqu'aujourd'hui.

Pour autant et assez curieusement quand on considère son parcours, Jared Nomak est un homme simple et sans prise de tête. Habitué à prendre les choses comme elles viennent, il accepte avec beaucoup de facilité l'adage du Shit happens et s'en accomode sans trop de peine. Démerdard en perfecto vieilli et jean délavé, Jared est une attraction en soi. Un rockeur échappé d'un cliché des années 80, qui distribue autant les sourires que les coups de pied au cul quand c'est nécéssaire. Manquer d'instruction ne fait pas de lui un crétin et si il n'a jamais été bon élève, l'école de la vie l'a depuis longtemps placé sur le haut de son classement perso. Jamais pris au dépourvu et rarement sombre plus de 5 minutes, Jared s'avère plutôt de bonne compagnie. Des vices ? Ouais. Le cul et l'alcool, bien qu'il préfère le whisky que le sake et qu'il se reproche de flasher sur ses minettes à peine majeures qui pourraient être sa fille.

La seule chose qui travaille cet homme sans réelles attaches, ce sont ses cauchemars tellement redondants qu'ils lui semblent être comme de vieux films de famille. Chacun traîne ses démons perso et Jared estime que les siens lui viennent de l'Irak et de son passage à l'armée. Si ce n'est pas tout à fait faux, ce n'est pas non plus la véritable explication.

Histoire :
Autant vous prévenir tout de suite : Jared Nomak n'est en rien un homme particulier et sa biographie pourrait vous ennuyer. Certes, on y compte quelques passages loin des sentiers battus et des vécus les plus courants mais comparé à certains lascars se trimballant dans les rues de Seikusu, ce n'est pas grand-chose. Ainsi, libre à vous de ne pas vous attarder sur ces quelques lignes. Qui s'en soucie réellement, en vérité ? Néanmoins, il est toujours bon d'en savoir un peu plus sur les gens qu'on peut être amenés à rencontrer. Qui sait si vous n'y trouverez pas quelques points intéressants ?

Jared, comme vous l'aurez certainement compris, n'est pas originaire de Seikusu mais littéralement de l'autre bout du monde. Américain pure souche venu de l'Alabama, il est le fils d'une ancienne gloire du Stock-car que l'alcool n'a pas épargné et d'une serveuse de Diner autrefois sûrement jolie et que l'accouchement ainsi que les violences maritales avaient rendue bien moins désirable avec le temps. Loin d'être un môme heureux et bien élevé, le turbulent Jared s'employa bien vite à fuir autant le logis familial que l'école pour flâner dans les alentours de la petite ville de Felston City. Les râclées qu'il recevait de son très peu aimant paternel lui servirent davantage d'éducation que les vagues sermons désordonnés et sans grand fond moral que sa génitrice lui imposait avant d'aller se faire mettre chez le voisin et c'est tout naturellement que le gosse Nomak devint la terreur de son quartier. La brute un peu limitée aux poings plus expressifs que le faciès, voilà à quel rôle se cantonnait un gamin qui pourrait n'était pas bête. Comme son père, Jared était un peu sanguin et pas assez patient pour que l'enseignement scolaire lui soit finalement très utile. Il volait jouets et goûters tout en dragouillant les petites filles qui avec le temps devinrent de jolies minettes à la réputation moins flatteuse que le brushing, passant rapidement sur les années de sa scolarité quasi-inexistante.
Jared était le bad-boy le plus connu de Felston, celui que les flics considéraient presque comme un petit neveu au vu du temps qu'il passait au poste avec eux. Il n'était pourtant pas méchant, du moins pas tant qu'on aimait à le laisser croire, non... Jared avait simplement mal tourné et considérait le temps passé en cellule comme plus familial pour lui que celui écoulé au logis des Nomak. Et il préférait toujours casser quelques dents plutôt que de discuter, quand le ton montait.

Grâce à l'aide du Shériff de Felston, Burt Cygold, Jared trouva tout de même un emploi dès lors qu'il fut en âge de gagner sa croûte. Burt se portant garant de lui, il put travailler comme apprenti-mécano dans le seul garage de la ville et il se trouva que c'était tout ce qu'il fallait au caïd en perfecto élimé pour s'assagir un peu. La paie était minable et le boulot ingrat, mais Jared ne s'en plaignait pas. Tripoter quelques valves et autres pistons de moteur le rendait tout simplement heureux, sans compter le fait qu'il économisait assez pour enfin pouvoir s'acheter sa propre bagnole.
Car à cette époque, Jared avait un rêve. Oh, un rêve simple et presque naïf : il voulait rouler. Visiter les états-unis d'Amérique à bord de sa caisse, une vieille Cadillac que son boss avait accepté de lui mettre de côté pour qu'il la retape lui-même avant de pouvoir la racheter. Un marché qui motivait Nomak et le faisait se tenir à carreaux, assurant dans le même temps au garagiste l'attention et l'aide d'une main-d'oeuvre motivée et disposée à apprendre. Jared s'était même trouvé une petite amie, une blondasse pas très fineaude mais sympathique, Barbie. "Comme la poupée", qu'elle disait dans un de ses gloussements exaspérant. Même si Jared ne comptait pas l'embarquer avec lui dans son road trip, il la supportait assez pour qu'elle rende ses journées un peu meilleures. Et c'était toujours ça de pris, surtout qu'au lit Barbie savait plutôt pas mal remuer du cul.

Parce qu'il faut toujours un rouage qui coince dans toute histoire qui se respecte, il fallut bien que ça s'applique à Jared. Un soir qu'il rentrait chez lui comme toujours à contre-coeur, notre dur à cuire trouva sa mère étendue sur le sol de la cuisine comme un vieux sac. Le paternel avait cogné sacrément plus fort qu'à l'accoutumée, comme en témoignait les fragments ensanglantés de la bouteille qu'il lui avait explosé sur le crâne. "Le whisky bon marché file toujours la migraine", disait parfois son père après avoir cuvé un peu de son propre sirop. Il n'avait pas cru si bien dire.
Jared n'aimait pas spécialement sa mère, disons le. C'était une salope qui donnait son cul pour quelques dollars et un paquet de clopes, mais c'était quand même sa mère. Elle lui avait lu des histoires, à l'époque où il avait peur de s'endormir le soir parce que papa beuglait comme un veau et qu'il savait que ça finirait par des insultes et des rots d'ogre. Maman était toujours maman, même si on était un sacré fils de pute. Alors Jared vit rouge, ce soir là. Il retrouva papa dans la maison et le cogna. Sweet Jesus, il le cogna si fort que la vieille barrique s'étala dans le canapé avec la gueule défoncée et un pouls irrégulier. De quoi vous plomber la soirée, pas vrai ?
Il prévint les flics et les secours avant de se laisser sagement embarquer. Jared avait eu une pulsion de colère mais ne se cachait pas derrière, conscient de son acte. Il l'expliqua en long et en large à Burt-le-shériff, qui lui proposade s'en sortir par une pirouette : pas de prison si il s'engageait dans l'armée. Pas pour finir planqué, non : pour y récurer les chiottes à la brosse à dents en se faisant botter le cul par une paire de rangers tout en redemandant sa dose de merde à gratter du bout des ongles. L'armée donc, comme le bon troufion de base, le GI à la con qui aurait tôt fait d'aller se faire plomber le buffet dans un pays dont il peinerait à épeler le nom.
Jared accepta, pas pressé d'aller voir dans un pénitencier fédéral si son cul aurait du succès et ses poings assez de répartie pour s'accorder aux discussions locales. On était en 88 et AC/DC sortait Blow up your video pendant qu'en Irak, le conflit se mettait doucement en branle.

Après deux années d'entraînement sur la base de Fort Victoria, on fila à Jared un M16 et une tenue de camouflage du désert en lui disant qu'il était temps d'aller buter tout un tas de ces muslims qui jouaient un peu trop avec le pétrole de l'Oncle Sam, ou tout au moins les réserves que ce derniers convoitait. Et tant pis si il mourrait dans ce pays à la con dont il ne savait jamais trop si le nom se terminait avec un C ou avec un K, parce qu'il serait cané pour la patrie, ce qui était tout de même un sacré honneur pour un trou du cul dans son genre. Alors Jared se battit avec son peloton, qui alla se faire patriotiquement cribler de balles durant une bête escarmouche avant même le déclenchement de l'opération Tempête du Désert. Pas franchement héroïque, ni même remarquable. Jared survécu sans trop savoir comment, quand bien même une cartouche lui perfora le corps.
"Y'a des zones creuses entre les boyaux", lui expliqua simplement le toubib qui le renvoya au pays avec le grade de sergent et une médaille dont il ne tirerait pas dix dollars chez le  prêteur sur gages.
Jared ramena aussi dans son baluchon quelques cauchemars infâmes, qui auraient fait se pisser dessus les marionnettes des Contes de la Crypte. Ca lui ferait des choses à raconter à ses mômes plutôt que de leur cogner dessus pour qu'ils pioncent, estima t'il à moitié sérieusement.

L'Alabama, Jared n'y retourna que pour récuper le peu d'argent qu'il y avait avant de se tirer sans jamais revenir. Son paternel avait passé l'arme à gauche l'année précédente et Barbie s'était casée avec un de ces cons de surfeurs qui passaient parfois à travers l'état pour se mouiller le cul dans les rouleaux des baies au sud. Pas franchement retenu par les obligations familiales donc, Nomak démarra sa Cadillac après un barbecue chez le shériff Burt et rallia New York en bagnole durant un voyage dont l'ex-militaire rallongea bien volontairement l'itinéraire, parfois même contre toute logique géographique. On le retrouva à la Nouvelle Orléans ou il séjourna parmi les cajuns pendant un an ou deux à profiter de la douceur de vivre des bayoux avant de descendre en Haïti sur un coup de tête. Si Jared était un peu partout, se retroussant les manches pour gagner quelques sous afin de continuer sa route, une constante ne le lâchait pas : ses cauchemars, des visions plutôt musclées d'un monde où il retrouvait d'abord les paysages de l'Irak avant de ne plus rien reconnaître du tout. Il y voyait des créatures étranges à la forme vaguement humaine se déplacer sur des mers épaisses ou flottaient des restes de cadavres déchiquetés, il y voyait des lacs de feu et des nuages de cendres. Nomak n'était pas spécialement croyant, même si il croyait à l'Enfer. Pour lui, c'était le signe qu'il allait se rôtir les miches sous les sabots de Satan et de toute sa clique quand son heure serait venue. De la culpabilité en cinémascope, quoi. Avec le temps, Jared avait apprit à composer avec ses horreurs qui jonchaient ses nuits et parfois ses siestes, bien qu'il ne se faisait pas à l'élément le plus étrange de toutes les projections. Il y voyait sept trônes de pierre dont seulement six étaient occupés par des formes qu'il distinguait à peine mais qui semblaient lui désigner la place vacante.
Rationnel et trop terre-à-terre pour voir dans la redondance de cette même vision un quelconque signe, Jared se résigna à faire avec sans l'intéprêter. Sûrement le lot d'un paquet de soldats qui ont vu la guerre pour ce qu'elle est, soit une merde bien moins aseptisée que celle des jeux vidéos. Une guerre où les corps brûlés par les explosions puaient la carne laissée trop longtemps à rôtir, une guerre où les copains meurent pour de vrai sans qu'on puisse espérer qu'il leur reste une vie pour qu'ils reviennent dans le jeu.
Son lot à lui, qui avait tué sans trop de remords parce qu'on lui avait dit que tout ce qui n'était pas américain méritait bien qu'on lui allume la gueule. Il acceptait ses visions comme une pénitence intime et silencieuse et s'accomodait de ses démons avec un peu de bière et la présence d'une fille pas farouche.

Haïti fut une sale période, quelques semaines vite écoulées mais difficiles à oublier. L'endroit ne lui plut pas, de la bouffe locale aux habitudes des citoyens du coin. Mais comme à chaque fois qu'il arrivait dans un nouveau bled, Jared avait eu besoin de remplir le portefeuille et était resté là-bas le temps qu'il avait fallut afin d'y enchaîner les galères pas franchement lucratives. A vrai dire, c'était le vaudou qui lui foutait surtout les boules. Le coin où il était parvenu à trouver un peu de boulot se nourrissait de ce folklore étrange et mystique et il ne se passait pas un jour sans que quelque chose l'y ramène. Rien de notable toutefois, jusqu'à ce qu'il ait à réparer le vieux ventilateur d'une petite vieille qu'on connaissait sous le nom de Mama Brigit.
Mama Brigit était une institution du coin et bien du monde venait la voir pour qu'elle aide grâce aux Iwa et à d'étranges incantations dont elle seule semblait vraiment comprendre le sens. On disait qu'elle entrait en transe et qu'elle réalisait des "choses". Tout ce qu'il fallait pour mettre mal à l'aise Jared, qui avait tout de même besoin de quelques billets. Il entra chez Mama et découvrit son petit cabinet plein de grigri et d'idoles, avant de buter malencontreusement contre un meuble. Quelque chose en roula et Jared le rattrapa à temps, ouvrant la main pour découvrir ce qui y reposait. C'était un pendentif à lanière de cuir auquel pendant une curieuse pierre rouge en forme de larme, où se voyaient deux yeux, un nez et une bouche. Point de  visage, puisque les éléments étaient désordonnés et disposés anarchiquement à la surface du bijou. Alors que Jared le regardait comme fasciné, il vit clairement un des yeux cligner. Dans un hoquet de surprise, Nomak lâcha le dérangeant artefact qui pourtant ne tomba pas à terre, rattrapé en vol par la main décharnée de Mama Brigit.

- C'est une béhérit rouge, l'Oeuf du Roi Conquérant, lui expliqua t'elle dans un anglais très approximatif. Il te portera chance et fortune, garçon.

Elle lui tendit, ses yeux luisants de ce que Jared estima être une étincelle de folie. Le plus poliment du monde, l'américain refusa. Brigit se contenta d'avancer la main d'où pendait la Beherit, jusqu'à la plaquer sur le torse de Nomak.

- Elle est à toi et te reviendra de toute façon toujours, garçon. Parce que c'est ce qu'elle est. Sept trônes pour sept couronnes. Tu sais de quoi je parles, garçon, hein ? C'est un destin auquel tu ne pourras te soustraire.

Jared s'affola sans trop comprendre pourquoi. Il n'était pas homme impressionnable mais quelque chose tapait contre son esprit, une sorte d'avertissement qu'il n'était pas en mesure de comprendre. Autour de lui, les ombres avaient semblé se mouvoir sans raison et le sol remuer comme en une nuée de limaces rampantes, lui faisant battre le coeur à tout rompre. Instinctivement, l'américain se saisit de l'Oeuf du Roi Conquérant. Tout pour se débarrasser de cette inquiétante vieille carne qui, l'espace d'un très court instant, lui sembla être une créature incroyablement désirable au corps ferme et attirant dont les ténèbres de la pièce lui constituaient des ailes plus noires que la nuit.
Nomak s'enfuit plus qu'il ne s'en allat, la béhérit pourtant fermement gardée en main. Dans la foulée -pour ainsi dire- il quitta également Haïti, un peu à la hâte. Revendant la Cadillac qu'il avait emmenée, Jared usa de son pécule pour se payer un billet vers l'Asie. Bien qu'il voulait visiter le Japon depuis longtemps, Nomak tenait aussi à s'éloigner au plus rapidement de Mama Brigit. Sa voix éraillée le poursuivait encore, comme dans la rue quand il était parti de chez elle.

- L’Occultation est pour bientôt, avait-elle beuglé dans la rue alors même que la Cad' démarrait en trombe.

Les années 2000 s'était présentées à porte comme des gosses pour Halloween à réclamer des bonbons et Jared n'avait rien vu arriver. Haïti à plusieurs heures d'avion derrière lui, le pays du Soleil Levant droit devant, ses cauchemars en poche et la béhérit autour du cou malgré tout, Nomak avait entamé un nouveau chapitre de sa vie. Les trois premières années, il les passa dans un quartier populaire de Tokyo à travailler dans un garage tenu par des américains. Grâce à ses patrons, Nomak apprit non sans difficulté à parler japonais. Lui qui n'avait jamais été bon élève s'apensentissait sur des cours accélérés afin de pouvoir se débrouiller seul dans la vie tokyoïte mais se retrouva tout de même fin 2003 avec une maîtrise tout à fait correcte de la langue des mangas et leurs pouffiasses gémissantes avec un accent toutefois bien marqué. Lire et écrire ? C'était encore trop lui demander, bien que Jared s'était lancé dans l'apprentissage. Enfin libre de ses mouvements car plus trop limité par son incompréhension des borborygmes japonais, Nomak se prit en main et se déplaça vers une ville plus modeste que Tokyo.
Vous en devinez certainement le nom, puisqu'il s'agit de l'un des fils de la causalité. Le canevas des âmes ne pouvait se tisser sans passer par Seikusu, la cité qui accueillit Jared et ses cauchemars à bras ouverts. Oui, il rêvait toujours. Invariablement revenaient ces 7 trônes sur lesquels ne se trouvaient que 6 couronnes. Et toujours cette place qui semblait lui revenir... Combien de fois avait-il, réveillé en sursaut qu'il avait été, contemplé l'étrange pierre aux yeux vivants ? Jared ne comptait plus, inconscient que les rouages du destin s'étaient mis pour de bon en branle tandis qu'il épousait Seikusu en s'y installant.

Près de dix années se sont pourtant écoulées, avec leur cortège d'improbables visions, et pourtant rien n'a changé pour Jared Nomak. L'ancien militaire et vagabond des temps modernes et aujourd'hui un résident régulier de l'animée cité japonaise, s'y trouvant bien. Des petits boulots ça et là dans les garages auto du coin, ce qui améliore sa condition d'homme de la sécurité dans divers lieux de la ville. Un appart' sans grande prétention dans les faubourgs de la ville, quelques amis réguliers et une vie presque normale.
Hormis un pendentif semblant doué de vie et des cauchemars tellement familiers qu'ils lui semblent être devenus une partie intégrante de son quotidien.

Les fils de la causalité sont tissés et la vieille sorcière vaudou l'a déjà prévenu : l'Occultation est pour bientôt.

Sept trônes pour sept couronnes.

L'Occultation est pour bientôt.

Situation : Expérimenté

Autres :
Jared possède une étrange pierre rouge qu'on nomme la Beherit. Bien qu'elle semble vivante (les yeux s'ouvrent parfois et la bouche semble esquisser des mots), son possesseur ne lui connaît aucun pouvoir particulier. Les démons en revanche y verront un signe incontestable : la pierre aussi nommée l'Oeuf du Roi Conquérant fera de Jared le Septième des princes démons et donc l'un des plus puissants avatars du pouvoir infernal, chargé de régner sur une partie de l'enfer. Pour l'heure, c'est un destin que Jared ignore parfaitement et cela ne lui confère aucune capacité ou pouvoir particulier. Notons juste qu'être en possession de la Beherit l'empêche d'une certaine façon de mourir, puisque à son décès (la nature de ce dernier important peu), Jared découvrira sa véritable nature et se verra en mesure de devenir -ou pas- le Septième Prince. Néanmoins, il existe bien des façons d'accélérer ce processus ou de plonger peu à peu Nomak dans une nouvelle réalité...
Jared ne peut perdre la Beherit, car elle n'appartient qu'à lui et lui reviendra toujours d'une façon ou d'une autre. Notons qu'elle peut attirer quelques démons à elle, voire servir de sauf-conduits face à certains d'entre eux.

Plus terre-à-terre, signalons que Jared sait utiliser divers types d'armes à feu et connait plusieurs façon de se battre, ayant été entraîné alors qu'il était GI.

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