Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sasha Delov

Pages: [1] 2
1
Prélude / Re : Nous n'avons pas le temps d'être, seulement celui de devenir
« le: dimanche 27 avril 2014, 11:47:32 »

Orientation :
Bisexuel.

Comme c'est intéressant !
Bienvenue bienvenue...

2
Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« le: dimanche 23 mars 2014, 21:55:16 »
J'épouse et j'esclavagise dans le même temps Zeckiel parce que ça pourrait donner lieu à une relation idéale :D
Je tue Azazel
Et je m'ignore moi-même superbement

Shad, Lyan, Serenos

3
Prélude / Re : Personnage Non Joueur, à vot' service
« le: dimanche 09 février 2014, 21:22:25 »
Je proteste. Sexy russe existe déjà.

Sinon c'est énorme parce que exactement la MÊME idée me trottait dans la tête depuis un moment. Maelie ça me fait flipper de penser comme toi.
Je ...
Je ...

JE VAIS DEVENIR PEDOPHILE ?

/sbaf/

4
Le coin du chalant / Re : Soleil et chair
« le: lundi 03 février 2014, 22:42:26 »
Je me propose :D

Kåre pourrait entrer dans le bar / boîte de Sasha d'une manière ou d'une autre (parrainage, usurpation d'identité auprès du videur) puisque c'est un endroit élitiste. Après, qui sait... Il pourrait profiter de l'endroit sans régler sa note ? Ou un tas d'autres options, selon ton inspiration.

Je suis ouvert à toute autre proposition, si tu veux quelque chose de plus spécifique ou de plus élaboré, tiens moi au courant. Ma boîte à MP est ouverte :)

5
Le coin du chalant / Re : Je veux du chalant !
« le: dimanche 26 janvier 2014, 21:51:10 »
*Toussote*

Personne ? Vraiment ?

6
Ville-Etat de Nexus / Dans ce monde ou dans l'autre [Zeckiel]
« le: vendredi 10 janvier 2014, 20:29:34 »
« Sasha Delov, tu es un monstre et personne ne t’aimera jamais ! »

Une main gracieuse aux ongles impeccablement manucurés accompagna cette affirmation solennelle en finissant sa course sur la joue du principal intéressé. La gifle retentit en un bruit sec dans l’air ambiant, se perdant dans les conversations bruyantes du restaurant. Seuls leurs proches voisins de table l’avaient entendue, et bien évidemment la propriétaire de cette main, et celui de la joue à présent brûlante.

- Je sais, chérie. Mais j’ai fait ça pour ton bien. Je ne pourrais pas te donner ce que tu attends, répondit Sasha en souriant malgré la claque magistrale qu'il venait de recevoir. Il se leva de sa chaise confortable, et ajouta en faisant une révérence moqueuse : Je règle au moins le repas, permets-moi de te laisser sur une bonne impression.

Le jeune trentenaire tourna les talons et, sans un regard de pitié derrière lui, quitta le restaurant prestigieux tout en rangeant le numéro qu'un petit serveur sexy lui avait glissé plus tôt dans la poche. On ne savait jamais, ça pouvait servir pour des besoins tout à fait naturels à satisfaire. Enfourchant sa moto, Sasha attacha son casque, enfila ses gants et démarra la seule qui se faisait chevaucher par lui sans jamais le décevoir. Le moteur gronda dans l’air étouffant de la ville nipponne mais il se fichait bien d’avoir chaud. Après une réussite pareille, rien ne valait le plaisir de la vitesse, le plaisir quasi orgasmique que provoquait une course contre lui-même, testant les limites de sa moto, si elle en avait.

Sasha prit un virage serré, contractant ses cuisses pour tenir sa moto alors que son pied frôlait la route. Il sourit sous son casque, ou plutôt ricana. La première image qu’il avait eue de Mariko était décidément la meilleure. Elle lui avait promis une relation sans lendemain, une parenthèse dans son quotidien habituel qui ne l’engagerait à rien. Il avait espéré la croire mais comme toujours, les femmes le décevaient. Les hommes aussi, récemment, avaient du mal à se contenter de s’amuser et de passer des bons moments. Sasha n’avait juste pas envie de parler de sentiments, d’amour. La tendresse, il maîtrisait, et pouvait être le compagnon parfait… Jusqu’à ce qu’on lui demande de l’être, pour de vrai. Sasha était libre et certainement pas attaché dans une relation pleine de fidélité, de principes et de mensonges. Non merci. Faisant une halte à mi-parcours de Seikusu et de la ville voisine où il avait passé la soirée, Sasah en profita pour se vider une bouteille d’eau sur la tête. Il savoura ces quelques secondes rafraîchissantes avant de renifler de dégoût au souvenir de ce geste. Une baffe. Elle n’avait même pas pu partir avec dignité.

Toutes les mêmes, à croire que la violence leur offrait cette classe, ce soulagement de partir en ayant le dernier mot. Ce n’était jamais vraiment le cas, et de toute façon Sasha s’en fichait. Reprenant la route dans un tronçon droit qui lui permit de franchir sans peine les limitations de vitesse, il fit un détour. Ce soir il ne rentrerait pas au bar, non. Le Love’s out attendrait un peu que son patron décide de revenir travailler. Il faisait de toute façon confiance à son bras droit pour gérer l’affaire. Lev était le cousin de Freude, et ce dernier l’avait envoyé il y a peu pour assister Sasha dans son affaire de plus en plus florissante. Le jeune homme lui en était reconnaissant, épuisé de devoir toujours surveiller un lieu qui pouvait être cible d’enquêtes un peu trop fournies de la part des forces de l’ordre. Lev avait l’habitude des pots de vin et des manœuvres sociales repoussant l’intérêt. Il lui faisait confiance, et pouvait ainsi prendre sa soirée.

Mais il ne rentrait pas pour autant chez lui. Ce soir, il partait pour Terra. Délaissant sa moto au même endroit que d’habitude, Sasha fit un détour par le bar pour saluer un maintenant sympathique ami. Il gardait un œil sur sa bécane et ne posait aucune question. Précieux, précieux élément. De plus en plus rare. Fidèle quand on sait ce qu’il désire. Une invitation à vie au Love’s out. Car ce bar avait surtout l’immense avantage d’être le théâtre d’une scène totalement incongrue. Sur son toit, une faille. Il l’avait découverte par hasard, alors qu’il faisait une halte repas ici. Un oiseau filait dans le ciel dans un vacarme assourdissant, attirant son attention. Et puis… plus rien.

Sasha n’en était pas resté là, et cinq minutes plus tard il jouait l’équilibriste sur les tuiles plates, passant sa main dans… rien. Dans un autre monde. C’est comme s’il avait disparu, et pourtant il sentait encore ses doigts, parcourus par une autre atmosphère. Ce n’est que bien plus tard qu’il s’était aventuré dans cette porte menant à Nexus, et pourtant Sasha se souvenait toujours très bien de sa surprise, de son incompréhension. La sensation de devenir fou. Et puis l’acceptation de la plus simple réalité : le monde n’était pas aussi limité et surtout délimité qu’on ne le pensait. Ok, très bien, il acceptait ça. Maintenant, comment cela allait-il lui être profitable ?

Comme bien des fois depuis, Sasha grimpa sur le toit en se faisant discret, pour se faufiler dans la faille. Il avait pris soin de faire un détour par l’intérieur de l’établissement pour enfiler des vêtements tangibles pour l’époque, laissant son casque au bar sous ses pieds. Un pantalon de toile dure et noire qui moulait ses jambes, et une tunique au contraire très lâche, d’un marron banal. Le tout accompagné des bottes qu’il chaussait en moto et qui tenaient bien ses jambes. Et sans même le remarquer, il était à Nexus, sur le toit quasiment identique d’une auberge dont il descendit prestement. De ce côté-ci, personne ne connaissait son voyage. Les humains se foutaient de tout tant qu’ils y trouvaient leur intérêt. Les Nexusiens étaient davantage emplis de valeurs, d’un intérêt théorique et entier. Trop risqué de se faire remarquer.

Alors qu’il se dirigeait vers le port pour rejoindre son habituel bateau en espérant recruter avant la traversée quelqu’un qui correspondrait à ses critères, Sasha prit le temps de se promener. L’air ici était plus pur et pourtant pestilentiel, empli d’odeurs chargées de vie, de ce que les terriens contenaient à présent dans des égouts, nettoyaient par des produits aseptisant. Il acheta comme à son habitude des pains de viande et en dégusta un sur le chemin, un autre dans la poche pour plus tard. Son regard se mit à traîner de partout, pour se ré-habituer à cet environnement qui était peu à peu devenu commun et familier.

Les toits nivelés, les échoppes criardes et les physiques de tous types lui avaient manqués. Ici, on ne le regardait pas avec curiosité parce qu’il était un des rares européens de son quartier, non. Et pourtant Seikusu était une ville cosmopolite. Ici il n’était qu’une particule d’un tout, un infime élément de Terra. Un intrus clandestin qui se fondait dans le décor sortit tout droit d’un autre âge. Ça lui donnait presque envie d’être gentil gratuitement, tiens.

C’est comme ça qu’en passant à côté d’une petite forme assise par terre dans la rue des auberges bon marché, Sasha s’arrêta et se baissa en tendant son second pain à viande. Cette voie était connue pour être le repère de pauvres hères qui cherchaient un toit gratuit pour une nuit, ou bien un reste de repas. La plupart du temps il les ignorait. Mais ce soir, il se sentait réellement d’humeur clémente.

- C’est plus un en-cas qu’un repas, mais je n’ai rien d’autre sur moi.

Accroupit par terre, Sasha attendit que la cible de sa pitié fasse attention à lui. La charité n’était pas de coutume à Nexus, encore moins dans ce quartier assez populaire. Cela lui suffisait pour justifier son envie d’aller contre cette règle tacite qui semblait régner sur cette ville, pourtant si prospère par son statut de centre névralgique des transactions commerciales d’envergure. Attirante, source de bien des déceptions. Si riche, et pourtant si pauvre, la ville-Etat ne laissait aucune chance à la plupart de ces ignorants qui venaient ici, attirés par la réussite pour prospérer à leur tour. Sasha avait eu de la chance, et il estimait qu’il pouvait au moins tendre un repas de temps en temps. Il ne devait pas s'y attendre.

7
Le quartier de la Toussaint / Re : Il était une fois un Russe. | Pv Sasha | ♥
« le: mercredi 08 janvier 2014, 19:43:19 »
Ordinairement, Sasha ne couchait jamais durant ses heures de travail. Il était sérieux, responsable, très droit et ne se permettait aucune dérive. Il méprisait d’ailleurs les patrons d’établissements qui se permettaient de batifoler avec le personnel. Le travail est le travail, aucune chance qu’il se laisse distraire par un employé, un client, un passant dans la rue. Quand il était au Love’s out, il était d’une rigueur à toute épreuve. On pouvait lui balancer devant les yeux une jolie paire de fesses qu’il fermerait les yeux d’un air dédaigneux. Hors de question qu’il compromette ses recettes avec de bêtes pulsions animales.

Jamais.

Quelqu’un y a cru ? Aucune morale, le Sasha. Et même si le boulot passait avant tout, si ses responsabilités lui étaient plus primordiales qu’un décolleté ou qu’une chute de reins, il pouvait tout à fait jouer sur les deux tableaux. Cela ne lui posait aucun problème, et tant qu’il arriverait à prendre son pied tout en gérant les tableaux de rentabilité de ses établissements, alors il se considérait encore bon pour le service. Clairement, aucune chance qu’il se montre sage, surtout qu’il était convaincu de rassembler les plus beaux spécimens de la ville, et d’ailleurs.

Alors quand il vit ce gosse dans son royaume, à aucun moment il ne se dit « Tiens, je vais le raccompagner sagement à la porte et appeler ses parents », non. S’il était là c’est qu’il avait une bonne raison d’y être. Invitation, peut-être. Fraude, sans doute. De mémoire, aucun de ses clients n’avait parrainé un aussi jeune garçon récemment. Mais tout le monde venait ici en connaissance de cause, tout le monde. Qu’il soit un petit étudiant stupide venu pour se rincer l’œil sur les sous de papa maman ou quelqu’un de suffisamment seul pour ne trouver un peu de compagnie qu’ici, Sasha n’en avait rien à faire. Le patron du Love’s out ne leur offrait aucun échappatoire. Le but ici, c’était de faire face à ses fantasmes, de les accepter et même de les partager avec d’autres. La jeunesse n’était selon lui pas une excuse pour ne pas savoir ce que l’on cherchait. Freude lui avait bien fait comprendre, il n’y a pas d’âge pour ouvrir les yeux sur le monde tel qu’il est. Perverti et mené par le bout d’une queue, merveilleux symbole phallique de la suprématie du sexe. Tel un Dieu en pleine ascension, l’érection menait ses porteurs vers leurs désirs, rarement exprimés. Inconscient d’une bonne moitié des pulsions qui traversaient leurs esprits, ils se laissaient porter par un hasard qui n’en était pas un.

Ses propres clients voyaient dans son commerce une manière de fuir ce qu’ils ne pouvaient comprendre en y cédant, acceptant de dominer l’improbable et l’impossible. Venir ici, c’était l’exutoire, le défoulement suprême. Cherchant une stimulation supplémentaire, ils franchissaient un cap dans la recherche de l’excitation pour s’échapper d’un quotidien morne et ordinaire. Leur offrir des fantasmes qui étaient auparavant destinés à rester simples rêves, c’était promesse de les combler pour longtemps.

Et, au passage, d’empocher pas mal de fric.

En tout cas, la réaction du gosse qui lui faisait face avait sûrement tout autant de raisons d’être. On ne fait rien pour rien, et Sasha sourit quand il sentit un souffle sur son oreille gauche. Son interlocuteur, au contraire, était impassible quand il lui fit ostensiblement du charme. Ce qu’il faisait bien. Son sourire s’élargit. Peut lui importait que ce soit un mensonge ou la vérité, Sasha était satisfait. Parce que toute imagination se base sur une réalité, rien ne naît sans raison ni ne s’ancre sans racine. Alors il commençait à être connu même dans des milieux qui ne devraient pas le toucher ? Le lieu de toutes les débauches… Il est vrai que Sasha offrait de tout, mais jamais sous la contrainte. Ses ouailles étaient libres de faire ce que bon leur semblait, de répondre ou non aux attentes des clients.

Seulement, un désir inassouvi était synonyme de légère perte sur le salaire, et de peu de considération du patron. Il était rare que quiconque refuse une prestation ou un client, sauf quand Sasha lui-même aurait refusé.

- Je vois très bien, je me demande seulement si tu as même l’âge de t’aventurer ici. Heureusement pour toi, je m’en fous totalement.

Pause. Sasha fit une moue discrète quand la cible de son intérêt recula, impassible. Il le détailla, et apprécia ce qu’il vit. Silhouette fine, visage androgyne. Des lèvres abîmées par sûrement quelque chose d’autre que des baisers, et des yeux qui se veulent aussi froids qu’inexpressifs. Impassible, le gamin. On lui donnerait facilement quelques années de plus, s’il n’y avait pas ce corps que Sasha pourrait briser d’une étreinte trop passionnée. Ce garçon connaissait-il la passion ? La violence d’un corps contre un autre ? Puis les yeux gris errèrent du côté de l’accoutrement. Sobre, efficace, pas forcément de bonne qualité à en juger par le tissu, mais réussissant l’exploit d’être élégant malgré tout.

- Ma renommée causera ma perte, moi qui apprécie mon anonymat pour pouvoir œuvrer en toute tranquillité. Le business s’effondre.

Il sourit encore, le bougre, quand son interlocuteur dévoila son identité. Tout le monde ici mentait, ses clients les premiers. Il n’y croyait pas, mais s’en fichait. Il lui mentait et peu lui importait. Ici, c'était le paradis des faux-semblants, et en ajouter un n'allait rien changer aux rouages de son établissement. Mais il le jouait bien. Et puis il avait une belle petite gueule d’ange, surtout. Un peu de sang frais. Il allait pouvoir le distraire, l’amuser le temps d’un battement de cils. Quand il s’approcha, la main de Sasha vint se loger dans sa nuque pour l’empêcher de repartir. Sans l’embrasser, le patron du Love’s out sortit sa langue et donna un coup sur les lèvres scellées du petit menteur. Il frissonna à son contact, réaction purement physique, mais apprécia l’idée. Parce que le frisson était pour lui synonyme de plaisir, il ne pouvait exister d’autre forme de tressaillement que celui de la satisfaction. Impossible. Et il réitéra quand quelques doigts égarés vinrent saluer ses fesses.

- Eh bien eh bien, pour un fils de mafieux discipliné, tu es bien proche d’une possible menace. Ça aussi, ton père te l’a demandé ?

Sasha se recula finalement, et l’observa encore un long moment tout en prenant sa clope pour l’éteindre sur un cendrier déjà bien chargé. Il lui prit le poignet sans lui laisser le choix et le poussa vers le centre névralgique de son bar, la piste. Immédiatement, plusieurs terrannides vinrent danser en se collant à lui, ondulant leurs corps à moitié animaux contre l’adolescent. Et Sasha resta là, à le regarder en croisant les bras, levant un sourcil amusé.

- Alors découvre. Vis ce que tu es venu essayer.

Encore une fois, le mensonge n’avait absolument aucune importance. Il se fichait bien de qui il était, tant qu’il pouvait s’amuser un moment avec lui. Sasha n’avait pas pour habitude de faire des délits de faciès, du moins pas de manière négative. Mais avant tout, il acceptait tout type de personnes ici, pour tout type de prestations.

Allant chercher un verre de champagne au bar pour son nouvel invité, Sasha demanda à un de ses précieux agents de sécurité –le seul en fait- d’aller faire sa ronde. Juste pour vérifier que ce petit invité surprise n’était pas venu avec tout un groupe d’adolescent, histoire de se divertir. Ils auraient pu entrer malgré les barrières qu’il avait mises en place pour éviter ce genre de débordements. Et Sasha n’aimait pas que quiconque soit présent en ces lieux sans qu’il n'en ait eu vent. D’un signe de tête, son ordre fut entendu et une masse de muscles se mit en mouvement vers l’arrière salle, là où tout pouvait se cacher alors que dans la pièce principale, rien ne passait inaperçu.

Enfin, il revint vers le jeune homme aux yeux rouges et lui tendit son verre sans se rapprocher de lui outre mesure. D’abord, découvrir pourquoi il avait flirté avec lui. Après, détruire son intérêt et reconstruire peu à peu une nouvelle envie, un désir réel qu’il se targuait de pouvoir maîtriser. On ne lui ferait pas croire qu’il ne donnerait pas envie à qui que ce soit. Parce que Sasha comprenait les gens, et leurs envies. Il s’en amusait.

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 06 janvier 2014, 20:53:24 »
20h53 ah ah ah merci SP de m'avoir fait rire au boulot.

Allez encore une demie heure. Bientôt fini. Dans une heure je suis dans mon lit.

9
Le coin du chalant / Je veux du chalant !
« le: dimanche 05 janvier 2014, 23:59:13 »
Sasha frappa ses mains sur la table et fit face à l’assemblée de visages inconnus qui s’étalait devant lui. Il les dévisagea un par un, mais ne savait pas sur quel critère baser son choix. Qui plus est, il était fatigué d’aller à leur rencontre et de dénicher la perle rare. Cela ne pouvait plus durer.

- Cela ne peut plus durer ! (Oui, il est comme ça, à réutiliser ce qu'il pense) Je ne peux pas joindre tout le monde. Alors maintenant, vous allez laisser vos candidatures sur la table avec votre adresse ou numéro de téléphone. J’examinerai chaque demande et vous recontacterai tous, même en cas de refus.

Quelqu’un dans la salle lui demanda ce qu’il cherchait exactement. Facile. Sasha se rassit et leur sourit, à tous. Il les aimait déjà. Tous autant qu’ils s’étaient présentés, il les aimait.

- Des clients, des employés, des possibles proies … Terrnanides, faites-moi changer d’avis. Vous savez bien que je vous aime beaucoup mais que je ne vous touche pas. Ou du moins je ne le dis pas. Je serai gentil avec vous tous, mais pas en même temps. Premier arrivé, premier contenté.

On lui demanda après s’il fallait de l’expérience. Sasha s’en fichait, il demandait simplement une bonne endurance et un peu d’imagination. De quoi s’amuser. De quoi découvrir. Il n’était pas vraiment compliqué, le Sasha, tant que sur la candidature il trouvait quelqu’un qui savait écrire. Il ne demandait pas non plus forcément une nuit passées à copuler, non. Il était ... ouvert d'esprit.

Des brouhaha naquirent dans la foule, et montèrent peu à peu. Les questions fusaient, mais Sasha se prit la tête dans les mains et se proposa d’y répondre plus tard, au calme. Non parce que vraiment, il fallait qu’il y réfléchisse. Beaucoup trop de possibilités.

Il se leva finalement, s’apprêtant à partir, et dans un sourire balança comme salut final :

- Au fait, les candidatures masculines seront observées avec beaucoup plus d’attention. Mesdames, vous pouvez essayer mais vous voilà prévenues ! Sur ce. Au plaisir. Pour moi, et pour vous.

Des applaudissements saluèrent sa sortie de scène.

[Si questions, Boite à mp les amis. De préférence celle d’Andrea Leevi, je répondrai plus vite !
Candidatures ici ou en MP :)]

10
Premier billet, premier client. L’adjoint du maire, rien que ça. Un homme plutôt bien fait de sa personne, mais au visage marqué par les responsabilités. Les traits tirés, la bouche crispée et l’air sévère. Son corps est fin mais pas assez musclé, du fait des heures passées à rester dans un bureau pour prendre des décisions. Sasha l’accueille lui-même, et l’amène personnellement à une salle plus privée où il fait venir une terrannide à demi louve. Sa longue queue touffue et ses oreilles douces et sensibles font chavirer le corps, et le cœur de ce premier client de la soirée. Il vient tous les samedis soir, de toute manière. Quoiqu’il arrive, il la demande. Sasha a appris à ne plus le faire attendre. D’autant plus qu’il lui ramène du beau monde. Et qu’il est filmé à chaque fois.

Juste au cas où. Si jamais il était inquiété par les forces de l’ordre, avoir l’adjoint du maire dans sa poche peut aider. De telles révélations ne passeraient pas inaperçues, pour plusieurs raisons. Sasha empocha l’argent qui tenait lieu de billet d’entrée. La somme était raisonnable, puisque la plupart des revenus coulaient dans les consommations et les pourboires des danseurs. Ils en gardaient 80%, le reste était à lui. Pourcentage logique au vu des clients qu’il leur fournissait. Ainsi, tout le monde gagnait relativement bien sa vie.

Deuxième billet, deuxième client. Les billets étaient en fait nombreux, pour cette jeune femme à peine adulte. Elle devait arriver tout juste à sa majorité, et avait sans aucun doute économisé pour entrer ici. Son contact ? Un de ses premiers clients. Il lui avait proposé de parrainer quelques personnes de confiance, mais Sasha ne s’attendait pas à recevoir ce genre de visites. Cette fille ne voulait jamais la même chose, sans doute voulait-elle en avoir pour son argent. Elle s’offrait la découverte, le plaisir, l’interdit. Il la laissa entrer en s’effaçant sur la salle principale. Elle allait y rester toute la soirée, scotchée à sa cible du jour, dansant un peu avec lui. Ce soir, ce serait un terrien des plus normaux. Et oui, il lui fallait proposer de tout pour satisfaire tous les goûts et ne pas se priver d’une clientèle, quelle qu’elle soit.

Troisième et quatrième billet, un couple d’un certain âge qui venait juste regarder. Décidément, les gens avaient des occupations bien étranges. Il ne comprenait pas ce qui poussait ce petit couple à venir se plonger dans une telle débauche. Tant mieux, ça faisait son commerce. Mais il aurait bien aimé comprendre ce qui se passait dans leurs têtes. Toujours est-il qu’ils s’installèrent en amoureux pour profiter de ce qu’ils pensaient être un spectacle. Sasha les connaissait presque tous, puisque les nouveaux clients se faisaient rares. Ils devaient être recommandés, et même si son affaire prenait de l’essort, le club n’était pas encore très connu. Suffisamment pour l’occuper tous les soirs et exploser le week-end, mais pas encore pour créer une file d’attente.

La soirée battait son plein, le succès était au rendez-vous. Les salles privées étaient bien occupées, la scène ne désemplissait pas et la barmaid aux oreilles de chat ne savait plus où donner de la tête. Samedi soir, jour béni des commerçants de la nuit. Sasha quitta l’accueil, laissant le poste à quelqu’un d’autre, et prit le temps de faire un tour dans son domaine. Souriant à ses employés, il alla même leur rendre une petite visite dans les coulisses. Flattant une croupe, caressant des oreilles, embrassant des lèvres humaines, il leur fit part de son intérêt, de son attention.

- Patron, patron ! On a un problème.
- Quoi encore ?
- C’est Nijikama, patron. Il a pas accepté le fait de se faire jeter du club. Il fait un scandale dans la rue, je pense qu’il a trop bu.

Sasha soupira, retira sa main du boxer d’une de ses danseuses qui grogna de frustration, et sortit dans la ruelle miteuse qui abritait pourtant une petite perle, sa perle. Effectivement, ce crétin était encore là. Il avait essayé de forcer une fille. Sasha ne laissait personne forcer et brutaliser son personnel. Ils lui étaient tous dévoués, et les clients savaient très bien qu’il donnerait toujours –ou presque- raison à ses chers danseurs. Un client, ça se remplace facilement, il y en avait dans toute la ville. Ses recrues étaient plus difficiles à avoir.

C’est aussi cela qui les attachait tant à lui. Et puis, même si un client donnait un avis négatif, même s’il lui faisait une mauvaise réputation… Eh bien, les racontars peuvent servir. Entendre de mauvaises choses sur un lieu de luxure, cela donne forcément envie d’aller voir ce qu’il s’y passe. Grâce à la publicité néfaste de certains anciens habitués de ce genre, Sasha se targuait d’offrir une réputation sulfureuse à son club, le Love’s out. Oui, on y laissait l’amour à la porte. Et Nijikama avait voulu que Sidar l’aime. Il avait tout fait pour cela, dont claquer tout son salaire minable. Il s’était attaché, avait cru à la réciprocité. Mais au sein du Love’s out, l’amour était feint, joué, loué. Il ne pouvait en être autrement.

Alors le propriétaire prit le temps de remettre les points sur les i et les barres sur les t. Histoire que ce soit clair. Sinon, ça le serait bientôt.
De manière définitive.
Sans préavis.

Sa cible s’éloigna, l’alcool lui montant à la tête alors qu’il racontait partout que le diable avait donné des attributs animaliers à des hommes. Parfait, personne ne le croirait et avec un peu de chance il passerait la nuit au poste.

C’est sûrement à cause de lui qu’il ne remarqua pas les deux ombres mutines qui se faufilèrent jusqu’à son établissement. Qui entrèrent. Sans autorisation. Il ne le vit pas, donc, et rentra sans plus se formaliser des poubelles déplacées qu’il ne remarqua même pas. Par contre, ce qu’il remarqua, c’est un adolescent un peu trop jeune qu’il ne connaissait pas, assis sur une de ses banquettes, une clope au bec.

Dans un sourire curieux, il vint se placer juste derrière lui. Regardant le sommet de son crâne un moment, Sasha se pencha en avant et murmura à son oreille juste assez fort pour couvrir la musique.

- Je ne crois pas vous avoir invité. Qui donc vous a recommandé notre club ? D’où sorts-tu ?

Il avait abandonné le vouvoiement aussi vite qu’il l’avait employé. Ce gamin était plus jeune que lui et il n’allait pas s’embêter avec des marques de politesses. Il tutoyait déjà tout le monde ou presque, ce n’est pas maintenant qu’il allait faire une exception. Sa main droite était posée sur l’épaule gauche du garçon, et il la tenait de manière à ce qu’il ne s’échappe pas malencontreusement.

On ne savait jamais, avec les invités indésirables.

11
Prélude / Re : Vous cherchez un travail ? [Validora !]
« le: samedi 04 janvier 2014, 14:47:34 »
Tant mieux je pourrais filmer ça et le revendre cherros.

12
Prélude / Re : Vous cherchez un travail ? [Validora !]
« le: samedi 04 janvier 2014, 13:21:20 »
Ouais. Enfin moi je me trimballe pas en collants, au moins. Quoique ça t'irait bien pour danser sur une barre.

Meurchi tout le monde !

13
Prélude / Re : Vous cherchez un travail ? [Validora !]
« le: samedi 04 janvier 2014, 13:17:18 »
Merci Ophélie <3
Et à tout le monde.

Louane : on parie que je mords plus fort que toi ?
Enora : navré, à force de la relire je ne voyais plus les fautes...

Tryzox : le gazon il est sur mon crâne, vieux. Merci en tout cas ça me fait bien plaisir. C'est toujours utile de séduire un fossoyeur.

Yoru, je garde un oeil sur toi. Mes clients seraient intéressés.

14
Prélude / Re : Gentlemen. Cambrioleurs ? Certes.
« le: vendredi 03 janvier 2014, 22:56:19 »
Bon, tu le sais déjà que j'aime. Mais j'aime.

Maintenant, je vais en avoir deux pour le prix d'un :D

15
Prélude / Re : Vous cherchez un travail ?
« le: vendredi 03 janvier 2014, 22:15:14 »
Shad > Logique. J'y ai pensé moi-même en l'écrivant :D Mais ça va il a un sourire moins flippant.
Merci en tout cas :)

*Gratouille encore* Mais si, là où je travaille tout le monde est utile.

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