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« le: dimanche 13 octobre 2013, 14:50:18 »
Byakuren se sentait bien. Était ce la présence rassurante de Dame la Lune qui l’apaisait, ou, plutôt le contact fugace avec cette charmante personne venue dont on ne sait où et qui, comme une âme héroïque était venue à son aide. La magicienne, pourtant méfiante et renfermée envers l'espèce humaine, était plus ouverte avec ces êtres magiques qu'elle nommait avec gentillesse Yokai ; et que les hommes s'empressaient, eux, d'appeler monstres ou créatures maléfiques. En 1 800 ans, la magicienne avait apprit à les connaître et à les comprendre. Dans certains cas, elle en avait eu pitié. Bien sur, par les Yokai, ils y avaient des créatures maléfiques, terrifiantes, mais rien de comparable avec les êtres humains. Ils étaient viles, perfides et n'hésitaient pas à mentir, trahir et tuer leurs semblables. Hijiri machinalement se laissa guider par Kyôki vers l'échelle de secours. Là, comme toujours dans le rôle du chevalier servant, la succube ouvrit la route descendant lentement l'échelle. Bien vite, Bya lui avait emboîté le pas, les premiers rayons de soleil faisant lentement leurs apparitions, se levant après une longue sieste. Sans aucune malice de sa part et sans en avoir conscience, l'immortelle descendit à l'échelle laissant pour la personne en dessous d'elle une vue magnifique sur son intimité, mise à nue depuis que le vigile lui avait arraché sa petite culotte d'en l'espoir d'abuser d'elle. Emilie, comme elle se nommait de son vivant d'humaine, avait repris la main de Byakuren non sans avoir pris des couleurs rosâtres aux niveaux des pommettes. Pour la magicienne, cela ne pu s'expliquer que par une seule raison logique ; Kyöki devait être une femme timide et te sa main la gênait un peu.
La magicienne qui avait expliqué à sa princesse charmante où elle vivait se surpris de ce retrouver si vite devant la dite demeure. La succube connaissait vraiment parfaitement cette ville et le moindre de recoins. La maison n'avait pas le moindre vis à vis, un haut mur entourant la propriété. Là, deux entrées s'y offrait ; l'une, par la porte principale, un immense portail en bois et, sur l'aile ouest, une petite porte elle aussi en bois. Byakuren guida son sauveur qui semblait ne pas vouloir s'attarder dehors à mesure que le soleil se réveillait la conduisit vers la petite porte. Celle-ci donnait directement sur un petit jardin japonais parfaitement entretenu. Passant sur un petit pont de bois, les deux jeunes femmes se retrouvèrent alors devant la maison d'ami. Il était clair qu'elle n'avait que le nom. En effet, une famille entière pouvait vivre aisément dans cette maison de plein pied dans le style japonais traditionnel.
Cherchant sa clef, Byakuren commença à paniquer au son de la voix d'Emilie présente avec une intonation paniquée.
Vite.... Je ne peux pas mourir... Mais le soleil peut me torturer à loisir...!
Cela stressant la magicienne qui gauche cherchait avec agitation la bonne clef pour entrer.
« - Je peux t'aider ? Je... Merde... c'est laquelle de clef. »
Byakuren, retira la veste pour la placer sur la tête et les épaules de Kuraï Kyöki avait que la lueur du jour ne la blesse pas trop. Cela permettant à la magicienne de se calmer un peu et donc de finalement trouver la bonne clef. Ouvrant la porte en grand, elle invita son amie à entrer.
« - Fait comme chez toi. Je suis désolée ? Tu es blessée ? Tout ceci est ma faute. »
La maisonnette était constituée d'un petit hall d'entrée où l'on pouvait voir parapluies et chaussures. Une petite marche faisait passer du carrelage à un parquet de bonne qualité. Long de trois mètre environ, le couloir se divisait en deux formant un T. La première pièce en face devant surement être la cuisine, sur la gauche facile d'imaginer une chambre et les commodités (comme les wc et la douche) sur la droite, la chambre principale qui devait surement donner sur une salle de bain, une pièce de jeu et buanderie devaient finir de meubler cette seconde aile.
Byakuren, inquiète reporta son attention sur la jeune Kyöki. Elle lui retira la veste pour s'assurer qu'elle n'avait pas de brûlures trop importante. La prenant par la main, elle la conduisit au pas de course dans sa chambre.
« - Pardon... Tu as mal ? Tout ceci est ma faute... Si tu ne m'avais pas aidé, rien de tout ceci ne te serait arrivé. »