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Le coin du chalant / Errances d'une poussière

« le: dimanche 11 janvier 2015, 09:57:16 »

Coeur d'Orage est un vagabond qui connait mal Terra, ses dangers et ses incroyables particularités. Il parcourt ce qu'il nomme encore naïvement la Grande Plaine en quête de réponses à des questions qu'il ne parvient pas réellement à formuler.
D'après lui, ses pérégrinations lui apporteront sagesse et satisfaction et feront de lui un réel Shaaq'wai ainsi qu'un être prêt à assumer pleinement les charges de sa fonction.

Mais Coeur d'Orage n'a pas conscience que son périple le poussera peut-être vers la nuit et fera sombrer son âme et son coeur dans les ténèbres qui s'y trouvent naturellement tapies. Vous ? Vous êtes n'importe qui, un être dont la route croise celle du Tolketa'a et qui peut-être aura de l'influence sur sa destinée, sa psyché. Vous pouvez être une amante de passage, un cruel seigneur de guerre, une créature venue des étoiles ou du fond des âges... Venez comme vous êtes, en somme. Les mots feront le reste.

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         ~  Une nuit de paix :: Un feu au loin, un refuge le long de la route et voilà que vous vous retrouvez en compagnie de Coeur d'Orage pour une nuit riche en événements. [Hentai / Social / Autres]

         ~ Aventureuse compagnie :: Une cité en ruines à explorer ? Mieux vaut avoir un compagnon et Coeur d'Orage se porte volontaire pour une exploration durant laquelle tout peut arriver. [Hentai / Social / Autres]

         ~ N'est réellement captif que celui dont le coeur est enchaîné :: Les aléas de la vie de terranide passent souvent par l'esclavage et Coeur d'Orage n'a pas échappé à la règle. Capturé et revendu, il se livre docilement à cette nouvelle expérience qu'est le servage et vous êtes la maîtresse désireuse de vous approprier ce beau spécimen. Attention, il n'est pas sûr que le léonide reste en place très longtemps... [Hentai principalement / Social / Autres]

         ~ Vaste est la plaine :: Une singularité dimensionnelle et spatiale, voilà ce qu'est le portail qui, en happant Coeur d'Orage, l'envoie sur Terre. Devinez qui le découvre ? (peut se se dérouler sur différentes époques de l'Histoire) [Hentai / social / Autres]

         ~ Je ne reposerai jamais sous ce sable :: Une arène, un Coeur d'Orage contraint de lutter pour sa vie contre des hommes en armes et des créatures bien décidées à bouffer du lion. Serez vous l'aide salvatrice, l'opposant farouche, la récompense du guerrier harassé ? [Hentai / Combat / Social]

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Ces récits ne sont que d'infimes poussières sur la toile des possibles et peuvent tout à fait s'adapter à vos envies, vos idées, voire disparaître au profit de situations complètement différentes et inattendues.
En bref, tout est possible alors n'hésitez pas !

Merci de me laisser un message sur ce sujet, même si ce n'est que pour me prévenir d'un MP.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Une récompense, vous dites ? [PV]

« le: mercredi 14 août 2013, 19:26:56 »

L'inconnue se saisit de la frêle flamme qui projetait les croquis de leurs ombres fugaces sur les murs de l'étroite cellule, et Coeur d'Orage ne cessa de l'observer. Dans cette obscurité hachée par les tressautements timides de la bougie, le léonide se découpait mal et évoquait presque un danger tapi dans les ténèbres, un monstre qui attendait son heure pour fondre sur sa proie sans lui laisser une seule chance de survie. Contre le volume de ses muscles butait la lueur orangée, les faisant plus ressortir que cela n'aurait d'abord semblé possible. Son museau semblait comme raboté et, lorsqu'il passa la langue sur ses babines en un réflexe purement animal, ses canines brillèrent sinistrement avant de disparaître derrière le rideau de ses lèvres.

Coeur d'Orage, si il n'était pas réellement prude ou réservé, était encore peu coutumier de certaines pratiques. La prostitution n'était pas une notion qu'il appréhendait tout à fait et dans les premières minutes après que l'hybride eut dit qu'elle ne venait pas pour ses soins, le Shaaq'wai ne comprit pas ce qu'elle faisait avec lui. Ne voulait rien montrer de son ignorance mais tout à fait disposer à combler les manques de sa culture, Coeur d'Orage la laissait s'installer à sa guise et ne se priva pas de la détailler d'un regard inquisiteur. Naturellement, le terranide apprécia les courbes graciles et la tenue légère mais son regard ne s’appesantit pas outre mesure sur la personne d'Erwane. Le respect dû à la femme ne disparaissait pas même si elle allumait dans le coeur et le bas-ventre les premières étincelles d'un feu dévorant.
Il crut finalement saisir, comme un déclic. Cette femme était désirable et elle serait présente pour toute la nuit... Elle était la récompense que celui qu'il était forcé de nommé maître lui avait promis la veille.

Ses yeux quittèrent ceux de la courtisane pour se déposer sur la main qui accaparait son genou. Coeur d'Orage ne dit rien, sentait la chaleur du désir l'irradier peu à peu. N'importe quel autre gladiateur aurait déjà entreprit de trousser la demoiselle, c'était à peu près certain. Lui préférait se contenter de la regarder, bien que le fourreau naturel de son membre se gonfla légèrement pour laisser apparaître le bout rosé qui amorçait son appendice. Avec lenteur, l'animal se déplaça légèrement pour venir saisir Erwane sous les aisselles. Il la fit s'installer sur ses cuisses, son creuset précieux à présent tout contre son dard qui se gorgeait de sang pour sortir peu à peu de son antre.
Ce n'était pas obscène. Érotique, assurément, aurait été un mot plus adapté. Ses gestes en témoignèrent quand, avec le plus grand soin et la plus infinie patience, il s'occupa de la robe d'Erwane pour dévoiler ses seins ronds qu'il laissa s'exhiber à la lumière douce de la chandelle.

- Pardonne moi, lui dit-il les yeux dans les yeux, je ne veux pas encore te demander ton nom ni te donner le mien. Cela serait faire connaissance et te faire mienne dans ces conditions serait te manquer de respect. Accepte pour ce temps au moins de rester anonyme. Ensuite... Ensuite, nous verrons si tu seras d'accord pour que je tente de me faire pardonner cette insulte.

Le léonide n'ajouta rien. C'était inutile, maintenant. Passant une main au creux des reins de son invitée, il appliqua une légère pression pour la faire se cambrer avant que sa gueule ne vienne frotter contre le buste d'Erwane, son museau libérant un souffle chaud et calme tandis qu'il passait entre ses seins. De par sa morphologie, Coeur d'Orage ne pouvait donner de baiser ni même passer ses lèvres sur sa partenaire et rapidement il le regretta. Compensant comme il pouvait, le léonide usa de sa langue râpeuse en de délicats mouvements sur les poires fermes de la courtisane qu'il caressa avec tendresse comme pour parodier les embrassades qu'il ne pourrait jamais lui offrir. D'abord, la rosée glissa contre le volume rebondi avant de remonter sur l'aréole. Le terranide lécha avec sensualité, jouant à éviter le mamelon qu'il vint finalement s’accaparer, le faisant remuer de sa langue tandis que ses crocs mordillaient très précautionneusement mais avec insistance la chair mammaire.
Son bassin, lui, exhibait le cylindre d'un rose éclatant qui s'était totalement offert en accusant de flatteuses dimensions qui battaient contre le bas-ventre d'Erwane, raclant même de son gland pointu l'estomac de cette dernière.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Une récompense, vous dites ? [PV]

« le: mardi 13 août 2013, 01:30:44 »

Le rugissement ébranla, sembla t'il, jusqu'aux fondations de l'imposante demeure. Les hommes qui étaient gardés dans d'étroites cellules insalubres au sous-sol s'en étonnèrent un temps, s'arrêtant de bavasser et de rire grassement alors que la lourde intonation sauvage s'effaçait des briques dont on aurait dit qu'elles en avaient été imprégnées, fêlées. Tous savaient quelle était la bête qui faisait ainsi résonner sa rage et sa douleur. Et il n'y avait pas mieux placés qu'eux pour savoir que les barreaux de la maison Van Saint étaient assez solides pour retenir même le Cerbère qui montait la garde devant la porte des Enfers. En tant que prisonniers et gladiateurs, ces captifs n'avaient que trop souvent constaté la solidité de l'acier qui les séparaient du monde libre et pour une fois, ils étaient presque heureux de savoir ces barrières métalliques aussi robustes.

Tracknell Van Saint, seigneur de la maison qui portait son nom, était connu pour fournir de la "Chair Périssable" dans les différents Colisées que comptait Terra. Cette denrée particulière dans le monde de la gladiature n'avait pas vocation à acquérir gloire et renommée sur le sable, bien au contraire : les Périssables n'étaient que des faire-valoir pour les véritables dieux du combat qui les étripaient en guise de démonstration martiale avant leurs réelles échauffourées. Ces hommes -et parfois quelques femmes trop retors à dompter autrement- n'étaient jamais de vrais guerriers et ne recevaient qu'une parodie d'entraînement destinées à augmenter un peu leur temps de survie dans l'arène. C'étaient ces mêmes Périssables qui déglutissaient quand les rugissements puissants envahissaient les parties de la demeure qui leurs étaient attribuées.
Et ce qui les faisait ainsi trembler n'était ni tout à fait un homme ni tout à fait un fauve. Il était les deux à la fois, en vérité. Un terranide certes, mais d'une espèce particulièrement puissante et rarement croisée.

Coeur d'Orage avait été capturé quelques semaines auparavant lors de l'une de ses haltes nocturnes. Il s'était débattu mais avait été maté par des hommes bien armés et entraînés qui l'avaient amené à Tracknell comme un trophée, un Périssable pas tout à fait comme les autres. Un qui assurerait le spectacle d'une façon peu commun. Van Saint accepta et paya une somme un peu plus coquette qu'à l'accoutumée avant d'enseigner quelques rudiments du combat à son nouvel esclave et, quelques jours plus tard, le léonide se retrouvait face à un gladiateur au nom de plus en plus couru, Clodern. Contre toute attente, Clodern fut abattu par un Coeur d'Orage qui avait laissé parlé sa fureur la plus primitive, motivé en cela par la peur et la colère. Pour la première fois un Périssable avait vaincu avec brio, ce qui convainquit Tracknell du potentiel de son acquisition.
A sa troisième victoire, Coeur d'Orage devint le tout premier réel gladiateur de la maison Van Saint et commença malgré lui à se faire une petite renommée.

L'argent qu'il avait rapporté jusque là au fourbe Tracknell avait poussé ce dernier à offrir deux cadeaux à son champion improvisé. D'abord, une cellule individuelle. Véritable luxe comparé aux clapiers à lapins dans lesquels s'entassaient les Périssables, la petite chambrée comptait un lit rudimentaire assez grand pour le terranide et un espace où faire quelques pas, dans lequel on pouvait trouver une petite table où reposaient quelques effets personnels et autres gri-gris du chaman. Le second présent était un peu plus inattendu pour celui qu'on nommait la Bête. Non moins charmant, toutefois. Une femme. Une prostituée de bon standing (si tant est qu'il y en eut un chez les putes, comme le faisait parfois remarquer Tracknell). Un cadeau pour le champion fauve, une récompense qui serait à même de le calmer un peu et de l'adoucir avant les prochains combats.
Quel mâle, après tout, pouvait se passer de la compagnie d'une femelle ?

Ce fût une esclave qui fut chargée d'accompagner l'hybride à son lieu d'office. Les femmes passèrent la cour intérieure de la maison, dont le centre était une fontaine de marbre finement ouvragée, puis dépassèrent les parties seigneuriales d'où s'élevaient rires et éclats de voix derrière les fins tissus qui tenaient lieu de portes. Dans une alcôve sur le chemin qui menait aux arrières du domaine, une garde troussait vivement une servante et si on levait la tête vers l'étage où se trouvaient les chambres, des ombres visibles depuis la terrasse adoptaient des poses sans équivoque. Le sexe, ici, était assumé et exposé.
L'esclave mena enfin Erwane aux parties réservées aux Périssables. Elles franchirent toutes deux une portes épaisses solidement gardées et s’enfoncèrent vers les bâtiments ceints de haut murs au sommet parsemés de tranchants éclats de verre et d'acier. Arrivées dans une grande cour au sable tâché ça et là de grandes aéroles brunes (du sang, si on regardait avec un peu d'attention et en s'aidant de la lumière blafarde de la lune, presque pleine ce soir), elles eurent le choix. Sur leur gauche se dressait l'Enclos, cet ensemble de cellules qui contenaient les Périssables. Face à elle, quelques réserves où gisaient armes et armures d'entraînement -et un coin amusant pour s'enfermer avec un garde, confia dans un sourire la jeune guide à Erwane. Et puis sur la droite, une bâtisse toute simple et usée par le temps qui ne comptait que quatre portes lourdements verrouillées ornées d'une meurtrière horizontale, dont une seule d'entre elle était éclairée par la lumière chancelante d'une bougie.
Ce fut là que l'esclave entraîna la fille de joie, faisant jouer les verrouillages dans d'inquiétants grincements rouillées.

- Tu sais, lui dit-elle à voix basse, il n'est pas trop méchant. Je veux dire il n'est pas... euh... comme les autres. C'est...comment... enfin, tu verras. Le maître a payé pour toi jusqu'au matin et d'ici là, tu devras satisfaire la Bête de ton mieux. Il n'est pas... pas au courant de ta venue et... voilà. Tu es un cadeau et le maître veut que tu prenne soin de lui. Comme si c'était ton prince, tu vois ? Ils adorent ça, qu'on les laisse croire qu'ils sont particuliers et tout.

La jeune femme -une petite rousse fluette qui ne devait pas tout à fait avoir dix-huit ans- acheva par un petit sourire entendu à l'égard de son interlocutrice. A son signal, quatre gardes en armes se positionnèrent avant qu'elle ne fasse gémir le dernier verrou. Mieux valait éviter les excès d'envie de liberté. Doucement, la rouquine fit jouer la lourde porte et finit par laisser Erwane face à ce qui serait pour une nuit le palais d'un prince imaginaire.

Coeur d'Orage avait rugit, oui. Blessé au flanc durant le dernier combat, il avait été mal soigné et les points de suture rudimentaires le faisaient souffrir. Grâce à l'aide d'un peu de baume qu'une esclave avait couru le risque de lui donner en cachette, la douleur s'était atténuée mais restait présente. Pour la calmer, le léonide s'était installé sur sa couchette le dos au mur, ses puissants muscles soulignés par le jeu timide de la flamme de bougie. Pourtant entièrement nu, il ne présentait pas de virilité à proprement parler : au niveau de son bas-ventre se trouvait une excroissance de peau cylindrique et pleine, soit le fourreau de sa verge animale. Positionné comme un chef guerrier aurait put l'être sur son trône, Coeur d'Orage tourna la tête quand la porte s'ouvrit et son regard ambré se posa lourdement sur l'arrivante. Une fille qu'il n'avait jamais vue auparavant et qui pouvait découvrir un colosse massif, presque menaçant de carrure et de puissance. Pourtant, son regard acéré et méfiant était empreint de douceur.
Quand il leva sa main épaisse vers elle, ce fut pour accomplir un geste qu'Erwane n'attendait peut-être pas. Coeur d'Orage, d'un revers lent et doux, l'invita poliment à entrer. Lorsque cela fut fait, la rousse referma le battant et isola la cellule du reste du monde. Ses yeux ne la quittèrent à aucun moment mais dans son regard, on ne lisait nulle forme de prédation. De la curiosité, oui. Pas de la menace.

"Pourquoi es tu là, enfant ? Viens tu panser mes plaies ? Approche, je ne te ferais nul mal."

Sa voix était lourde, puissante. Agréable, si on aimait ce timbre de voix qui donnait au terme viril tout son sens, toute sa majesté. Au fond de son intonation semblait toujours rouler un petit grondement, sans doute propre à son héritage animal.
A elle, maintenant, d'entrer en scène.

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Prélude / Re : Ce n'est qu'une histoire de plus, une étoile anonyme sur la toile du Ciel {VAL}

« le: dimanche 11 août 2013, 22:44:50 »

Je ne cacherais pas que je suis plutôt satisfait du résultat

Merchiiii !

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Blabla / Re : Horloge parlante

« le: dimanche 11 août 2013, 21:39:01 »

Bonsoir à tout le monde !

21H35

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Prélude / Re : Ce n'est qu'une histoire de plus, une étoile anonyme sur la toile du Ciel {VAL}

« le: dimanche 11 août 2013, 21:01:51 »

Merci, frères et soeurs. Je souhaite que le Ciel se trouve toujours au-dessus de vos têtes

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Prélude / Ce n'est qu'une histoire de plus, une étoile anonyme sur la toile du Ciel {VAL}

« le: dimanche 11 août 2013, 19:09:56 »

"Deux loups se livrent bataille en chacun d'entre nous. Le premier représente la Sérénité, l'Amour et la Gentillesse. Le second symbolise la Peur, l'Avidité et la Haine. Celui qui gagne n'est jamais que celui que l'on nourrit le plus."
 - Sagesse Shaaq'whai

_ Coeur d'Orage
_60 années léonides, soit environ 20 années humaines
_Mâle hétérosexuel connaissant les arts de l'amour
_Terranide léonide (lion, donc)
_Membre de la tribu Shaaq'whai
_Apprenti Chaman, guerrier par défaut. Actuellement vagabond

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Le relativement jeune léonide est un beau spécimen de son espèce, à n'en point douter. Haut d'un bon mètre quatre-vingt quinze, Coeur d'Orage pose facilement son regard ambré sur le monde qui l'entoure et qu'il n'a de cesse de découvrir au fil de ses pérégrinations. Ce bel animal utilise pleinement ses cent-quinze kilos de muscles ciselés et puissants pour parcourir les kilomètres que son voyage initiatique requière, faisant rouler ses atouts fonctionnels sous son doux pelage ras aux couleurs des blés. D'impressionnants bras aux mains pourvues de griffes rétractables, des jambes puissantes terminées par des articulations saltatrices (comme les pattes postérieures  de la plupart des quadrupèdes, mais montées sur une morphologie bipède) lui donnant une excellente capacité au sprint et à l’accélération brutale autant qu'aux sauts les plus inattendus. Son buste taillé en V n'expose que peu ses charmes virils, bien que le contour en soit légèrement visibles sous le pelage un peu plus clair à cet endroit. Son visage ? Celui d'un lion, aux lignes fortes et marquées, encadrées par les nattes tressées de cuir coloré. Deux épaisses lui retombent sur le buste tandis que le reste de sa crinière cavale sur le haut de son crâne et ses épaules, les pointes descendant vers le creux de ses reins et amenant vers son fessier ferme.
Dans ses mèches sont mêlées perles et lanières de cuir, ces ornements de couleurs désignant son rôle présumé au sein de la tribu. Vous ne serez pas sans remarquer les deux longues plumes azurées enchevêtrées dans sa crinière, don de l'Oiseau-Nuage soulignant le caractère de Coeur d'Orage, aussi changeant que le ciel.

A cette silhouette se mêlent quelques accessoires divers, comme les colliers traditionnels que Coeur d'Orage porte fièrement, symboles donnés par les ancêtres de son village pour lui porter chance durant son long voyage. Un pagne de cuir ouvragé et décoré de perles couvre son intimité (bien que celle-çi, dans les faits, soit naturellement dissimulée dans un fourreau de peau qui, malgré son volume, la "dissimule"). Le vêtement est fendu aux cuisses jusqu’à la ceinture pour ne pas gêner les mouvements, et laisse une place pour la liberté de l'appendice caudal du lion, qui remue le plus souvent tranquillement derrière lui, assurant en partie son équilibre.
Coeur d'Orage porte souvent une besace façonnée en peau et contenant diverses fioles, baumes, poudres et autres baumes, ainsi que différents éléments que le Shaaq'wai accumule durant ses errances. Son trésor, à n'en point douter.

Il serait bête de parcourir les contrées hostiles de Terra sans s'être un minimum armé et Coeur d'Orage n'échappe pas à cette règle. A sa ceinture trône le fourreau de cuir d'un couteau traditionnel dont la lame est un solide os taillé et qui lui sert davantage à ramasser les herbes et à dépecer le fruit de sa chasse qu'à porter préjudice à autrui. Viens ensuite sa lance, composée d'un bâton aussi grand que lui et conclue par un silex taillé à la garde duquel se trouvent deux plumes d'aigle. L'arme lui sert pour la chasse et sa défense mais possède surtout le rôle de l'aider à la marche. Coeur d'Orage l'a façonnée lui-même. Reste un Tomahawk un peu particulier, dont la tête fut ouvragée par une Amazone recueillie et soignée par la tribu. Elle offirt cette arme en remerciements des soins que le jeune Coeur d'Orage lui avait patiemment prodigués alors qu'il ne faisait que débuter. Le léonide tient particulièrement à ce cadeau, arme redoutable et très sûre.

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Si d'aventure vous connaissez déjà les membres de la tribu Shaaq'wai, vous saurez que leur apparence de fauve et leurs corps puissants de prédateurs sont trompeurs. En effet, les Shaaq'wai sont le plus souvent des êtres sages et tranquilles ne se préoccupant que du bien-être de leur tribu et de la déférence envers les Grands Esprits de la nature, qu'ils révèrent avec ferveur. Plus chasseurs que guerriers, les Shaaq'wai constituent un peuple paisible et normade vivant du troc avec d'autres ethnies. En règle générale, les Shaaq'wai sont appréciés pour leur calme et leur linéarité de caractère, mais Coeur d'Orage dénote quelque peu.

En effet, le jeune léonide est d'un naturel plus emporté que ses congénères. Il possède un esprit quelque peu retors, curieux de tout et ouvert sur le monde, ce qui est loin de la philosophie Shaaq'wai. Ces derniers pensent effectivement que l'enfermement et l'ignorance du reste du monde permet d'éviter les dérives que recherches et  nouveautés peuvent engendrer et préfèrent donc stagner dans les acquis sûrs transmis par les anciens et les Grands Esprits, ce qui fait des Shaaq'wai une tribu qualifiée de sauvage et de peu intéressante, bien qu'ils aient nombre de choses à offrir aux peu d'étrangers auxquels ils acceptent de s'ouvrir. Coeur d'Orage lui refuse ces canons qu'il a  tendance à considérer obsolètes lorsqu'il écoute les récits des vagabonds et autres marchands venant faire commerce avec la tribu où lui demander son hospitalité. Ainsi pour le léonide, Terra n'est pas uniquement une vaste plaine fertile comme le disent en choeur les siens mais une terre remplie de mystères et de choses aussi fascinantes qu'étranges dont les Shaaq'wai pourraient très certainement s'instruire. Les histoires des étrangers l'ont toujours fasciné depuis l'enfance, comme une araignée gourmande grignotant longuement une proie prise dans sa soie.

Mais cet esprit libre et rebelle (selon les critères des siens, toujours) fut longuement contrarié, jugulé. Choisi très jeune pour devenir le prochain chaman des Shaaq'wai, pivot de leur société, de leurs croyances et de leur vie communautaire, Coeur d'Orage s'est vu contraint de faire taire la bête grondante de la curiosité qui le râclait de l'intérieur, lui confectionnant une cage faite de sagesse millénaire et d'enseignements tant religieux que pratiques. Docile, le jeune léonide fut un bon élève et un priant assidu des Grands Esprits ainsi que des plus petits, mais aussi un membre actif de la tribu. La gangue qu'il avait créé autour de ses envies de découverte se fissura toutefois avec le temps et cette ambivalence de désirs et de devoir fit du caractère de Coeur d'Orage un véritable océan : d'un calme semblable à celui d'une mer d'huile, le jeune apprenti peut passer à la colère d'une tempête destructrice laissant parler ses instincts primaires les plus bas, loin de ce qu'il pense être et loin de ce que sont ses frères et soeurs.
Cet état d'esprit "instable" est considéré comme une sorte de malédiction par Coeur d'Orage, qui estime avoir échoué à être un vrai Shaaq'wai et qui pense profondément insulter les enseignements chamaniques qui lui fûrent dispensé avec patience et sagesse. Ainsi est-il très susceptible sur la question, pouvant en devenir agressif.

Bien qu'il soit si curieux et avide tant de connaissances que de rencontres, Coeur d'Orage n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de "bon compagnon". De premier abord distant et un peu froid, le Shaaq'wai ne montre pas forcément son intêret pour autrui et ce qui l'entoure, préférant garder une réserve naturellement empreinte de méfiance propre à sa race. Il finit par se lâcher une fois en confiance, dévoilant un caractère joueur et dominant finalement très porté sur la chair (un défaut majeur, selon les Shaaq'wai). C'est un mâle alpha aimant à conquérir ses proies et ne boudant pas son plaisir lorsqu'il s'agit de verser dans la luxure.

Pas vraiment un guerrier, Coeur d'Orage n'est pas belliqueux de nature et compte sur son apparence pour régler rapidement les problèmes qui pourraient amener à la violence. Toutefois, le léonide n'hésitera jamais à se défendre et ce quitte à blesser gravement ou tuer, mais se montrera toujours réticent à porter le premier coup. A moins toutefois qu'il n'ait été poussé à bout, car il ne faut pas oublier que même enfouis, les instincts animaux et prédateurs d'un léonide (surtout de celui là, en fait) sont toujours à même de surgir.

Coeur d'Orage est un chaman, aimant à aider les autres d'une façon ou d'une autre. Pieux fidèle des préceptes lui ayant été transmis par ses ainés, il est en phase avec la faune et la flore et l'ami naturel des terranides divers ainsi que des races possédant des croyances similaires aux siennes. Il ne rejette nullement les autres, aimant à les comprendre. Sa confiance n'est pas toujours aisée à obtenir mais sera source d'une fidélité qui n'aura jamais à être remise en doute. Son pardon ? Difficile à obtenir.

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Avant de s'attarder sur Coeur d'Orage et son parcours jusqu'ici, il serait bon d'en savoir plus sur les Shaaq'wai.
Tribu nomade se déplaçant des Landes dévastées aux Terres sauvages, les Shaaq'wai se sédentarisent parfois quelques années durant à un même endroit si ils s'y sentent en sécurité. Cet ensemble d'individus n'est pas composé uniquement de léonides (bien qu'ils fûrent longtemps majoritaires par le passé) : nombre de terranides apparentés aux fauves y trouvent leur place sans que la race soit jamais un souci. Les Shaaq'wai ("Enfants du Vent") sont par nature pacifiques et très communautaires, vivant principalement de chasse, de pêche et de cueuillette. Acceptant de troquer parfois avec d'autres clans et tribus, ils restent le plus souvent entre eux en considérant que seul l'esprit de leur groupe peut les sauver des dangers.
Néanmoins, leur hospitalité qui ne dépasse que très rarement trois jours n'est jamais à remettre en cause et les Shaaq'wai traitent les étrangers comme l'un des leurs si tant est qu'ils se montrent corrects.

Le sexe -du moins l'abus de sexe- est presque un tabou chez les Shaaq'wai, qui préfèrent se contenter de l'accouplement dans un but purement reproductif (bien que dans ces cas là, il ne soit pas considéré comme mauvais d'y prendre du plaisir). D'ailleurs, la perte de la virginité d'une femme Shaaq'wai est une véritable fête dans la tribu car elle signifie souvent la naissance futur d'un petit. Malheureusement pour les plus anciens Shaaq'wai, les jeunes générations se montrent un peu plus porté sur le côté charnel et orgasmique de l'acte, signe que les moeurs évoluent d'elles-même. Malgré cela, il est encore extrêmement difficile parler de dépravation, les Shaaq'wai étant extrêmement prudes par nature et habitude.

Très proches de la nature, les Shaaq'wai en honorent les Grands Esprits que sont Le Vent, l'Eau, la Terre, le Feu et croient en l'existence d'un dieu unique et omniprésent : le Ciel -ou Kanoo'ka- qui veille sur la tribu et leur offre le savoir lors du ballet des étoiles. Ainsi, la religion revêt un caractère primordial chez les Shaaq'wai qui s'axent principalement sur la sagesse du Chaman, le seul d'entre eux capable de parler directement aux Grands Esprits et à Kanoo'ka. Le chaman sait guérir par les plantes, sait défendre par la foudre et le feu, sait demander les grâces de l'eau et lire la course des étoiles pour en tirer les mots de la bouche de Kanoo'ka. Pilier de la culture Shaaq'wai, le chaman est choisi dès sa naissance par son prédécesseur et sera formé par celui-ci jusqu'à ce qu'il meurt et que son esprit devienne animal. Les connaissances du chaman ("Tolketa'a", en Shaaq'wai) sont très vastes et ne se limitent pas qu'à cette liste exhaustives. Notons que les chamans développent une affinité naturelle avec un très grand nombre d'animaux et, par dérive, avec nombre de races terranides.
Gardiens de l'esprit de la tribu et de son bien-être, les Tolketa'a ne sont toutefois pas des chefs mais agissent de concert avec ces derniers dans l'intérêt de la communauté.

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Lorsque Coeur d'Orage vint au monde, il fut fêté un peu plus que les autres nouveaux-nés de la tribu. Ce n'était pas parce qu'il était le fils du puissant Patte-d'Argile, protecteur farouche de Shaaq'wai, non. Ce n'était pas non plus parce que sa mère Calme-Nuage était une femme très travailleuse et appréciée au sein de la tribu. Si Coeur d'Orage (qui n'était pas encore nommé ainsi, mais "Kwei'eei") fut ainsi célébré ce fut parce que que l'honorable chaman Esprit de Brume annonça qu'il serait son successeur, tel que l'avait voulu Kanoo'ka et qu'il l'avait dit dans les étoiles.
Kwei'eei fut fêté trois jours et trois nuits et son destin sembla dès lors tout tracé : il prendrait un jour la place d'Esprit de Brume avant de lui-même former celui qui lui succèderait. Ainsi le Ciel avait-il définit l'avenir de ce petit lionceau espiègle.

Le nouveau-né grandit tant entre les pattes aimantes qu'entre celles de son précepteur, qui commença très tôt à l'initier aux arcanes des croyances Shaaq'wai. Kwei'eei aimait à apprendre et à expliquer aux jeunes de son âge pourquoi le Vent soufflait et pourquoi l'Eau coulait toujours pour les Shaaq'wai, par exemple. Il révèrait encore maladroitement ces bienfaiteurs omniprésents tout en s'ouvrant à bien plus : sa mère lui enseigna les arts de la chasse, de la pêche et de la ceuillette alors que son père lui apprenait l'usage de la lance, du tomahawk et de la fronde pour efficacement protéger les siens et se protéger lui-même. Et Kwei'eei là encore se montra docile et curieux, avide de nouveaux savoirs.
Cet appétit peu commun pour un Shaaq'wai prenait tout son sens lorsque la tribu offrait le gîte et le couvert à des vagabonds ou des blessés. Kwei'eei n'avait de cesse de les interroger sur leurs origines, leurs aventures et tout ce qu'il pouvait trouver à poser comme question et ce des plus anodines aux plus poussées et dérangeantes. Ses frères et soeurs Shaaq'wai en étaient toujours choqués : comment un apprenti chaman pouvait-il se montrer si curieux des "Autres" que l'histoire de la tribu avait toujours qualifiés de néfastes ?  Pourtant, malgré cela, Kwei'eei se montrait toujours aussi assidu aux enseignements de son mentor et semblait toujours osciller entre deux mondes, deux courants de pensées.

Esprit de Brume le prit à part, quelques temps avant la première cérémonie importante dans la vie du lionceau, celle du Nom. "Tu es chaman, Kwei'eei. La voix de Kanoo'ka et l'ami des Grands Esprits. Tu ne peux être aussi désireux de connaître le reste de la grande plaine de Terra, il te faut choisir entre l'inconnu et la tribu.". Kwei'eei savait bien ce que cela signifiait, d'établir ce choix : sa décision pourrait faire de lui un des rares exilés Shaaq'wai, honte pour ses ancêtres et ses parents. Alors il accepta d'oublier ses envies et sa curiosité, il accepta de n'être que le chaman.
La cérémonie du Nom qui donnait le véritable dénominateur à un Shaaq'wai et le consacrait en tant qu'adulte enterinna cette décision. Et Kwei'eei à l'esprit gourmand et agité devint Coeur d'Orage, le lion à l'âme aussi changeante que l'océan, ce jour là et à tout jamais.

Coeur d'Orage menti, mais sans intention réelle de le faire à l'origine. Il se plongea dans l'apprentissage d'Esprit de Brume et pensa avoir remisé ses envies de connaissances de l'extérieur loin dans les tréfonds de son âme. Le jeune chaman trouva même une compagne, la belle Fourrure de Blé. Sans vraiment l'aimer, il lui donna affection et se découvrit peu-à-peu l'envie dévorante de la reproduction, de l'acte purement charnel du plaisir égoïste. Fourrure de Blé ne parvint jamais à abonder dans son sens et abandonna l'idée de détourner Coeur d'Orage de ses désirs pourtant bien naturels et elle préféra rompre leurs liens. Ce fut un coup dur pour le chaman, qui l'accusa d'une façon tout à fait inattendue.

Elle était une Amazone, une de ces redoutables femme-guerrière, et était blessé lorsque les chasseurs l'amenèrent dans la tribu. Coeur d'Orage se chargea lui-même de prodiguer les soins et de cette proximité entre deux êtres très différents naquit lentement une sorte de complicité à laquelle tous deux acceptèrent implicitement de se laisser aller au fil des jours et des soins. L'Amazone raconta Terra depuis les yeux de sa propre tribu, livra des légendes et des croyances que Coeur d'Orage n'aurait seulement jamais imaginée. Et le belle guerrière réveilla une bête vorace dans le ventre du chaman : celle de l'envie d'apprendre, comprendre et savoir. Bien entendu, elle ne manqua pas d'éveiller dans le même temps des appétits contrariés chez le mâle, mais jamais ils ne se livrèrent à l'acte. Ils étaient trop proches pour ça, trop respectueux l'un de l'autre.
L'Amazone dut repartir, comme tout étranger au sein des Shaaq'wai. Le chaman garda pour lui sa tristesse de la voir s'éloigner alors qu'elle lui avait tant apporté, mais il ne comprenait que trop bien les règles de sa tribu et le fait qu'elle doive de son côté rejoindre la sienne. Pourtant, dans son coeur, le mal était fait.
L'envie de découvrir Terra et d'aller conter ses aventures à son inattendue amie ne le lâchait plus, râclant son âme du bout de ses griffes aiguisées.

Esprit de Brume ne connaissait que trop bien son jeune disciple et Kanoo'ka, à regret, lui confirma ses craintes. En l'état, Coeur d'Orage ne serait jamais assez impliqué pour être un bon chaman, son esprit ayant laissé entrer des démons féroces qui l'éloigneraient de ses devoirs envers les siens. Le vieux chaman aimait trop son apprenti pour le chasser, mais il aimait trop sa tribu pour faire comme de rien n'était. Pris dans les noeuds d'un inextricable filets de considérations douleureuses, Esprit de Brume en fut tiré par un évènement singulier.
Comme il le lut dans les étoiles, la naissance de Letoka était un don de Kanoo'ka. Le Ciel donnait à la tribu des Shaaq'wai un second chaman potentiel, remettant ainsi en cause la légitimité de Coeur d'Orage qui pourtant n'était nullement écarté de sa voie. L'émoi au sein de la tribu fut vif et les avis partagés : que devait il advenir de l'apprécié Coeur d'Orage ?
Le Conseil des Vénérables trancha la question.

"Tu dois partir, Coeur d'Orage. Ton coeur doit accepter ses vagabondages et toi, tu dois trouver une place sous l'oeil de Kanoo'ka, quelle qu'elle soit. Les Shaaq'wai ne te chassent pas et le Ciel ne t'ôte pas sa bénédiction, sois en conscient. Tu n'es pas un Exilé, Coeur d'Orage, non. Tu es un Long-Marcheur, un de ceux qui se doivent de s'éloigner et d'apprendre ce que la tribu ne peut lui offrir. Alors marche, Coeur d'Orage. Avance et apprends, ouvre toi à ce monde qui te fait tant envie. Si un jour tu dois revenir, Kanoo'ka te guidera vers les tiens. "

Il pleura longuement sous la lune, la nuit qui précéda son départ. Coeur d'Orage avait toujours voulu arpenter Terra, mais quitter les siens était un pas qu'il ne sentait malgré tout pas prêt à franchir. Comme si le léonide avait toujours pensé que son rêve ne serait jamais réalité et que son âme s'était résolue à cette frustration qui ne serait jamais assouvie. Et pourtant...
Les au-revoirs furent longs et difficiles tant pour le partant que pour ceux qui restaient. Coeur d'Orage savait se faire aimer et tous savaient qu'il manquerait à la vie de la tribu, qui leverait le camp dès qu'il serait loin et ce sans laisser aucune trace car il ne devait pas pouvoir les retrouver : telle était la sanction des Longs-Marcheurs. L'apprenti chaman (qui se considérait toujours comme tel, par ailleurs) prit soin de bénir le tout jeune Letoka pour signifier clairement qu'il n'était nullement son ennemi et que nulle haine à son égard ne l'étreignait, puis il parti. Simplement, comme ça, comme les étrangers quittaient les Shaaq'wai.

Pour lui débutait un long, très long voyage.

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En tant que Chaman, Coeur d'Orage possède les connaissances et les aptitudes nécessaires pour parler aux Grands Esprits de la Nature afin d'obtenir leur aide et leur soutien. Ces Esprits -les manifestations "conscientes" des forces élémentaires primaires- permettent nombre de choses à Coeur d'Orage : soigner, attaquer, défendre et obtenir de l'aide de différentes façons. Toutefois, à la différence d'un élémentaliste où d'un magicien, le chaman demande de l'aide aux éléments et ne les domine aucunement. Ainsi, ses sorts et autres aptitudes liées aux Grands Esprits peuvent tout à fait échouer et ce pour diverses raisons.
Le culte que voue Coeur d'Orage au Ciel lui permet de pouvoir trouver quelques indications dans les étoiles. Il ne s'agit pas là de voyance mais de faits concrets, pas toujours explicites.

Coeur d'Orage connait bien l'usage des plantes et sait les reconnaître. Bien qu'il en tire principalement des onguents et baumes de soin, le chaman peut tout à fait créer des mélanges hallucinogènes ou encore des poisons. Ses connaissances sont très étendues mais, par habitude, il n'en montre qu'une petite partie.

Le léonide entretien avec les animaux une certaine forme de lien, une compréhension mutuelle ne passant pas forcément par les mots. Cette empathie fonctionne le plus souvent envers les terranides, qui se sentent rapidement en confiance avec lui.

Ses connaissances martiales (tomahawk, lance, fronde) sont correctes sans être extraordinaires. Il est toutefois de bon aloi de ne pas oublier qu'un léonide reste un fauve par nature, puissant et meurtrier.

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Je me suis permis d'utiliser une Amazone (dans le sens large du terme et non pas un des personnages du compte légion) dans la bio de Coeur d'Orage. Si cela devait déranger le joueur du compte en question, je suis bien entendu tout à fait disposé à effectuer des changements

Si d'aventure vous aviez des connaissances sur les tribus amérindiennes où sur le chamanisme de ces mêmes gens, n'hésitez pas à me MP pour m'en faire part ! Je serai ravi d'en apprendre plus sur cette culture pour étoffer mes RP.

Pour le reste, je suis un DC.