Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Soeurs Savor

Pages: [1] 2 3
1
Archives / Re : Kama sutra
« le: vendredi 04 octobre 2013, 13:31:25 »
+1 à Mia Unielfe
+1 à Amser

Pour leur rp que j'aurais bien continué à lire si le temps me l'avait permis. Je me rattraperai bientôt de ce retard de lecture, continuez donc ainsi. :D

2
Prélude / Re : Shin Hotaru, épéiste amnésique.
« le: dimanche 29 septembre 2013, 13:24:13 »
Zut, je voulais faire la remarque du Kirito >_<"

Je me contenterai d'un bienvenue et j'espère pour toi que tu trouveras les réponses à tes questions.

3
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: samedi 28 septembre 2013, 11:50:15 »
Excellent, encore un Belge !

10:33 ~ Les débuts de l'invasion...

On va bientôt pouvoir se faire un gros IRL belge à ce rythme :D

11h49

4
Blabla / Re : Phrase du jour
« le: vendredi 27 septembre 2013, 19:51:52 »
"On n'est pas des alcooliques, on aime juste bien faire trinquette."

Fatal picards - Je viens d'ici

5
Prélude / Re : La dernière des Beaumont se présente
« le: vendredi 27 septembre 2013, 15:25:44 »
+10 pour le choix d'avatar.
Bon, pour la lecture je postpose parce que je dois écrire mais Rebienvenue chez les fous, bla bla bla, etc.

*Fais la danse de l'algue en guise d'accueil.*

6
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 27 septembre 2013, 13:33:16 »
13h32

Woosh j'avais zappé que c'était fête de la communauté française... J'ai peut-être mal donné l'horaire du bus ce matin alors... Tant pis, il n'y a pas eu réclamation depuis donc c'est que c'est bon.

S'il revient en rageant je lui ferai la danse de l'algue. :3

7
« Je vous conseille d'être prudente. Il n'est pas sage de trainer dans le coin sans être préparé. »

Les deux soeurs observèrent la fille qui venait de les interpeller par cette simple phrase. Apparemment, elle semblait tout aussi fragile qu'elles mais par ces mots, elle faisait bien entendre qu'elle était en confiance et qu'elle savait se défendre. Les deux soeurs s'échangèrent un regard, étonnées de voir quelqu'un d'aussi peu armé qu'elles sur une terre où un démon rôdait.

- Hey attends, on peut te dire la même chose.

Carcysse soupira, sa soeur était toujours aussi impulsive. Elle repartiait une fois de plus au quart de tour et même s'il n'y avait aucune agressivité dans sa voix, l'inconnue aurait pu mal prendre cette remarque. Elle attrapa alors le poignet de sa jeune soeur qui parlait toujours trop vite et l'emmena vers l'elfe. Nori devait au moins lui présenter ses excuses mais une autre motivation la poussait à aller vers celle qui les avait interpellées. Sans un mot, l'ainée indiqua à Nori de s'excuser.

- Désolée, j'ai réagis trop vite mais c'est vrai quoi. Vous n'avez pas l'air plus préparée que nous.

Nori sourit lorsqu'elle parlait, elle était franche mais gardait toujours cette pointe d'innocence, de bêtise que les enfants ont. Malgré ce sourire et le début d'excuse potable gâchée par la suite, Carcysse donna un coup sur le dessus du crâne de sa soeur et se mit à parler à son tour. Finalement, ça vaudrait mieux pour elles que ce soit le cas. Les années passées à étudier la diplomatie, les relations marchandes, les relations entre personnes de la haute société lui seraient enfin utiles.

- Désolée pour ce que ma soeur vous a dit. Ce qu'elle voulait dire, c'est qu'il ne faut pas nous juger sur l'apparence, nous avons chacune un don qui nous permet de nous promener ainsi dans la nature sans avoir à trop nous inquiéter de la sauvagerie des lieux. Je suppose, d'après vos propos que vous êtes dans le même cas que nous. De ce fait, j'aimerais vous proposer quelque chose. Une rumeur prétend qu'un démon rôde dans le coin, j'ai été vérifier et après l'avoir vu, je peux dire que ce n'est pas infondé. Malheureusement, il me parait encore un peu trop fort pour nous deux seulement. Seriez-vous disposée à nous aider?

8
Le quartier de la Toussaint / Re : C'était qui cette fille? (Nathan Joyce)
« le: jeudi 26 septembre 2013, 14:10:34 »
Ce policier avait l'air d'avoir des sens aiguisés, il avait réussi à les remarquer alors qu'elles se fondaient dans l'obscurité de la ruelle adjacente. L'idée de ne rien dire et de rester cachées avait traversé l'esprit des soeurs qui se firent un signe de tête pour se comprendre silencieusement. Toutefois, Carcysse, n'ayant pas l'habitude de ce monde ne pouvait savoir ce que représentait le terme de police. Pour elle, c'était juste une personne les menaçant d'une arme sans savoir qui elles étaient ni ce qu'elles faisaient là. Pour elles, chasser la monstruosité qui avait attaqué ce pauvre homme sans défense était normal, c'est ce qu'elles faisaient de mieux mais devoir affronter un simple homme n'était pas ce qu'elles avaient prévu.

Après avoir laissé quelques secondes de silence et avoir fait un signe à sa grande soeur de rester dans l'ombre, Nori s'avança. La lumière ambiante l'éclaira, mettant ses formes en valeur. Elle n'avait clairement pas le look de quelqu'un qui vivait dans ces quartiers mais elle y était et avait décidé d'aider ce flic. Elle avait vu la responsable de massacre, elle en avait même été dégoûtée mais elle devait lui raconter ce qu'elle avait vu. Sans trop savoir pourquoi, elle s'était avancée les mains en l'air. Elle ne portait aucune arme sur elle et ne montrait clairement aucune agressivité envers le représentant de la loi. Rapidement, elle jeta un coup d'oeil sur l'arme de service et pointa le téléphone de l'officier pour lui rappeler qu'il avait un appel en cours. Sur son visage, il n'y avait aucun sourire, elle était sérieuse mais ne pouvait poser son regard sur le cadavre, pas une fois de plus. Il représentait bien trop de mauvais souvenirs pour elle.

- Je peux vous dire ce qu'il s'est passé mais vous devriez éviter de vous lancer dans cette affaire.

Alors que Nori allait entamer son récit, sa soeur, Carcysse, resta silencieuse dans l'obscurité. Elle se demandait pourquoi Nori allait tout dire à cet inconnu. Peu importe ses raisons, elle croyait en sa soeur, même si sur le moment elle n'acceptait pas facilement ce choix. Au fond, ça lui permettait aussi de connaître l'histoire, de savoir ce qu'elles allaient traquer. Au fond, c'était peut-être pour elle qu'elle allait raconter tout ça et démotiver cet homme. Carcysse sourit alors face à ce plan, un homme normal ne ferait que les gêner et se ferait tuer à la fin, ce qu'elles ne pouvaient accepter en tant que sauveuses.

- Commençons par la raison de ma présence ici, j'imagine que vous devez vous poser la question. En réalité, je suis infirmière et les patients que nous recevons ont tous les mêmes symptômes, je voulais en savoir plus et c'est là que je l'ai vue.

Aux souvenirs qui revenaient en elle, Nori détourna le regard et fixa une pierre sur le sol, seule chose qui passait dans son champ de vision. Elle fixait cette pierre comme si c'était à elle qu'elle parlait, aucun jugement, rien pour la prendre pour une folle alors qu'en réalité elle s'adressait à un parfait inconnu. Elle eut un haut le coeur mais reprit, elle devait éclaircir le mystère qui emplissait l'esprit du policier.

- Une fille blonde, elle aurait pu sembler normale si son corps n'était pas recouvert d'une substance noir et visqueuse, si ses doigts ne se terminaient pas par des griffes qui déchiraient la chair de cette homme. Ça aurait pu s'arrêter là mais comme vous avez pu le voir, elle l'a coupé, elle a déchiré sa chair, l'a mangé tout en se trémoussant sur son membre viril avant de lui arracher et de l'avaler aussi. Croyez moi, vous ne voudriez jamais voir un tel spectacle.

Elle regarda alors de nouveau son interlocuteur, retenant ses envies de pleurer, de vomir, de tomber là, à genoux.

- Vous pouvez me croire folle, une telle créature n'existe probablement pas dans votre univers mais elle était là, je l'ai vue et je n'ai rien pu faire pour aider ce pauvre type. Passez moi donc les menottes pour non assistance à personne en danger si vous voulez mais si vous voulez encore vous lancer à sa poursuite, vous aurez besoin d'un coup de main.

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 26 septembre 2013, 12:57:17 »
Merci, Nathan va avoir sa réponse aussi, promis. :)

12h56 : Ménage fait, me reste plus que 4h pour tout rédiger. 1h par réponse? :D

17h04 : Imprévu, humeur changée, l'écriture sera pour plus tard vu que maintenant je n'aurai plus la possibilité de me concentrer -_-

10
Une fois à l'intérieur de l'hôpital, l'infirmière suivi le Père avant de devoir s'arrêter devant la salle d'examens. A partir de là, seuls les médecins attitrés pouvaient continuer. Ainsi, Nori se dirigea vers les vestiaires pour se changer. Son service prenait officiellement fin et elle avait encore beaucoup de choses à faire. Malgré son apparente fragilité, elle était une femme forte. Une fois devant son casier, elle tendit la main pour l'ouvrir mais les souvenirs de cette fin de journée lui revenaient en tête. Sa promesse de rester aux cotés du religieux, son incapacité à pouvoir rattraper l'agresseur ou les agresseurs, elle ne savait même pas s'il était seul ou si c'était le coup d'une petite bande prête à tout pour se faire quelques yens faciles. Délicatement, elle posa sa paume contre le métal froid.

- Que fais-tu, tu dois rester avec lui. Honore ta promesse et arrête d'être aussi impulsive.

Intérieurement, elle essayait de se convaincre qu'elle ne pourrait plus retrouver le ou les coupables. Elle luttait pour ne pas frapper dans son casier, l'amocher ne lui serait pas profitable et ça lui attirerait des tas d'ennuis, ça ne la soulagerait même pas. Ses doigts fins et délicats descendirent le long de la porte du casier et elle finit enfin par l'ouvrir. A l'intérieur se trouvait une autre tenue, non moins provocante que son actuelle tenue de travail. Elle ôta sa tenue sombre, se retrouvant en sous-vêtements et s'assit par terre contre le casier voisin. A cette heure-ci, sa collègue ne viendrait pas et elle profita de ce moment d'isolation pour souffler un peu. Sa peau était en contact direct avec le métal froid ainsi que le carrelage pas forcément plus chaud. Cette position la fit frissonner un moment mais elle avait besoin de ça pour se sentir vivante, pour se sentir elle-même.

- Allez cocotte, va voir ton bonhomme, il doit être sorti et bientôt dans sa chambre.

Après s'être encouragée à se relever, elle enfila une mini jupe noir du même acabit que celle qu'elle porte lorsqu'elle est en service et enfila un petit top blanc, rappelant un peu sa peau pâle. Elle reposa alors son autre tenue dans le casier et le referma. Sa main s'attarda encore un peu sur le métal alors qu'elle se disait mentalement que ce soir elle serait juste une humaine normale. La chasse aux démons pouvait attendre un jour de plus finalement. Rapidement, elle sortit avec son petit sac à l'épaule et chercha dans le registre le numéro de chambre du dernier patient qu'elle avait amené. Elle vit alors qu'il était dans la 206 et sourit, c'était une chambre particulière, personne d'autre que le patient et les personnes qui venaient le voir. Fort heureusement, à cette heure-ci les visites étaient terminées. Tout en montant vers le deuxième étage, elle se demanda s'il avait eu de la visite, si quelqu'un avait demandé à le voir. Se réveiller dans un endroit qu'on n'a jamais vu entouré de personnes qu'on ne connait pas avait de quoi pouvoir faire peur. Enfin, elle arriva bien vite dans le couloir et vit les médecins amener le Père Yves vers sa chambre. Elle courut alors vers eux.

- Alors, comment est son état, il va bien?
- Nous avons fait tous les examens de routine mais il ne pourra pas sortir qu'après-demain. Ne vous en faites pas, il n'a rien de grave.

Un nouveau sourire de la part de l'infirmière et elle l'accompagne dans la chambre. Après que les médecins l'aient installé et qu'ils soient ressortis, Nori s'assit sur le lit et posa sa main sur celle du Père et parla calmement.

- Bon, il semblerait que vous soyez bloqué ici toute la journée de demain mais vous ne risquez rien. Reposez-vous, nous ferons plus ample connaissance demain.

11
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 26 septembre 2013, 10:26:33 »
10h25

Nori and Carcysse are back.
Que ce soit sur Terre ou sur Terra les deux soeurettes reprennent du service :)

Objectif du jour : Faire toutes mes réponses.

12
Le délire de cet homme d'église faisait sourire l'infirmière. Pas méchamment, elle était juste contente de voir qu'il ne sombrait pas dans un coma d'où elle aurait eu du mal à le sortir. Un nouveau sourire à la question de l'homme d'église, il entendait bien ce qu'on lui disait donc il gardait assez conscience pour ne pas sombrer.

- Oui, je suis bien Nori et je suis celle qui va vous accompagner pendant le trajet. Pour vous répondre honnêtement, vous avez été agressé à la sortie de l'église et oui, je vous ai bien amené dans cette ambulance. Maintenant, nous nous dirigeons vers l'hôpital pour que vous y receviez des soins appropriés.

Tout en parlant, l'infirmière prit le pouls de l'homme de foi et vérifia celui-ci. Elle n'avait rien à signaler mais une radio aiderait certainement à savoir s'il avait quelque chose de cassé ou non. Après avoir fait toutes les vérifications possibles concernant l'état de la victime, Nori s'assit à coté et l'observa. La colère de ne pas avoir pu voir l'agresseur la gagnait, elle se sentait, sans raisons, responsable de cet inconnu qu'elle venait de secourir.  En le voyant, elle songeait à ces démons qu'elle traquait avec sa soeur pour les éliminer et se dit que poursuivre aussi les humains violents pourrait occuper le reste du peu de temps libre qu'elle s'accordait. Elle était consciente de sa force et voulait l'utiliser comme une sorte d'héroïne. Cependant, sa priorité était que le patient ne perde pas conscience, pour le reste elle verrait plus tard.

- Accrochez-vous, nous arrivons bientôt. Une fois à l'hôpital, nous vous emmenerons faire une radio pour savoir si vous n'avez rien de cassé. Nous verrons ensuite ce que nous ferons mais je viendrai vous le dire en personne.

Elle pouvait bien faire ça, un coup d'oeil sur sa montre lui indiquait que son service se finirait une fois arrivés à l'hôpital. Pour elle, c'était un moyen de compenser le manque d'efficacité pour rattraper l'agresseur.

- Je serai votre infirmière personnelle, je resterai à vos cotés pour et vous tiendrai au courant de l'évolution de votre dossier. Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout.

Peu de temps après, l'ambulance s'arrêta et les portes arrières s'ouvrirent pour laisser la silhouette de l'autre infirmier apparaître. Nori se leva, aida son collègue à sortir la civière et amena leur patient faire les radios nécessaire avant de l'amener à sa chambre.

13
Un appel au secours venait d'être signalé et l'équipe chargée d'aller sur les lieux fut celle de Nori. Tranquillement assise dans l'ambulance, alors que son collègue conduisait, elle lisait un vieux récit. C'était sa façon de s'occuper pendant les trajets d'aller. Elle ne savait pas conduire, elle n'avait même jamais commencé à étudier pour passer le permis. Son jeune âge mais, surtout, ses origines y étaient sûrement pour quelque chose.

- Dis, ça te dérangerait de paraître plus concernée par l'affaire ?
- Bah tu veux que je fasse quoi ? Que je me ronge les ongles en attendant d'arriver ?

Il savait qu'elle avait raison. Même derrière son apparente distance, elle savait où elle était et ce qu'elle avait à faire.

- Range ton livre, on arrive.
- Pff ça allait devenir intéressant.
- Regarde, l'homme sur le parvis, ça doit être celui pour qui on est là.

Bientôt, l'ambulance s'arrêta et les deux collègues sortirent et Nori se précipita vers la victime de l'agression tandis que celui qui conduisait allait chercher la civière. Nori analysait la situation, sûrement une agression pour voler quelque chose. Le bras gauche semblait s'être tordu mais le plus inquiétant était que la tête avait heurté le sol de plein fouet. Nori rageait intérieurement, s'imaginant attraper le voleur et lui faire payer ce qu'il a fait subir à ce prêtre innocent. Sans difficultés, elle souleva le corps de l'homme, l'installa sur la civière et l'emmena dans l'ambulance avec son collègue. Tandis que celui-ci s'installait au volant, Nori était derrière à s'occuper de celui qu'ils venaient d'installer à l'intérieur. Rapidement, elle attrapa de quoi stopper l'hémorragie au front et enleva le haut du patient.

- Pardonnez moi mais je dois vérifier que vous n'avez rien de plus.

Elle ne savait pas si le prêtre entendait ce qu'elle disait mais elle lui parlait quand même. S'il entendait, il pourrait se concentrer sur sa voix pour ne pas tomber dans l'inconscience.

- Moi, c'est Nori, je suis celle qui va s'occuper de vous pendant ce trajet... C'est moche ce qu'il vous est arrivé, si je tenais le type qui vous a fait ça, je lui ferais payer. Enfin, peut-être ne devrais-je pas parler comme ça.

Tout en parlant, elle continuait de chercher d'autres blessures et aperçut l'hématome créé par le coup de pied dans les côtes. Rien d'autre ne semblait avoir été touché et la jeune infirmière se sentit un peu rassurée. A première vue, il ne risquait pas sa vie mais une radio confirmerait ou infirmerait l'hypothèse de l'hémorragie interne.

- Alors, mon père, comment vous appelez-vous ?

Simple question, peu lui importait réellement la réponse tant qu'il y en avait une. Elle se souvenait encore du patient à qui elle avait demandé son âge et qui avait répondu Entre 23 et 25 ans. Cette anecdote prêtait à sourire pour les autres mais c'était un signe qu'il suivait encore ce qui était dit.

14
Le quartier de la Toussaint / C'était qui cette fille? (Nathan Joyce)
« le: vendredi 09 août 2013, 13:19:03 »
Et encore un, toujours les mêmes. Il y avait tellement de récurrence de symptômes ces derniers temps que les médecins pensèrent à une nouvelle sorte d'épidémie. Nori, qui avait été chercher quelques victimes avait eu le temps des les étudier pendant le trajet en ambulance. Toujours les mêmes, toujours dans les quartiers de la Toussaint. Ça pouvait bien correspondre aux principes de base d'une épidémie, ça commence par une personne, puis deux, puis quatre et finalement tout un quartier avant de passer à la ville mais tout le monde savait que les quartiers de la Toussaint étaient mal famés et que des agressions de tous types y avaient lieu.

Nori, en particulier, le savait car c'était sa cible prioritaire. Un coin parfait pour cacher les démons et ces symptômes bizarres plus le coin ciblé lui mettait la puce à l'oreille sans qu'elle ne sache réellement ce dont il retournait. Ça avait duré trois jours avant qu'elle ne se décide à aller voir un soir. Toute vêtue de sombre, elle se cacha dans l'ombre des bâtiments et observait. Elle n'avait aucun point de départ précis pour sa recherche, d'autant plus que se mettre à la vue de tous, c'était s'exposer à une attaque quelconque d'un crétin fou ou du démon qui sévissait actuellement. Elle ne savait qu'une chose, il fallait éviter de se faire prendre pour cible pour récolter des informations.

Oui, elle avait beau avoir un caractère assez enfantin, pour sa mission de chasser les démons, elle était on ne peut plus sérieuse. Discrètement, elle passait d'une ruelle à l'autre, cherchant l'origine du mal qui frappait ce quartier. Ce qu'elle ne savait pas mais qu'elle ne tarda pas à découvrir, c'était que le démon qu'elle cherchait était une femme. Une femme au corps étrangement noir. Elle était, semble-t-il en train de se nourrir d'un pauvre type qui n'avait rien demandé. Par précaution, elle resta cachée, silencieuse. Une ombre dans les ombres. Elle avait été jusqu'à retenir sa respiration pour être la plus discrète possible, bien que le spectacle qu'elle avait vu la dégoûtait profondément.

Une fois la femme noirâtre partie, Nori vérifia les alentours et s'avança vers la victime, se demandant si elle avait été repérée mais épargnée. Doucement, elle s'agenouilla près de la victime et étudia le corps. Des ressemblances furent trouvées avec les autres personnes emmenées à l'hôpital excepté que celui-ci était déjà mort. Cette femme non, plutôt cette chose, était donc responsable de ce que les médecins traitèrent comme une simple épidémie à arrêter au plus vite. Elle venait de bouffer un type, juste devant ses yeux quand même. Nori ne se sentait pas d'attaque pour l'affronter seule, surtout qu'elle ne savait pas trop ce qu'était cette chose.

Rapidement, elle quitta les lieux du crime et retourna chez elle pour appeler sa sœur à l'aide. Elle saurait quoi faire, saurait rester calme dans cette situation. Dès que Carcysse mit le pied dans l'appartement de Nori, celle-ci l'attrapa par le poignet.

- Viens, il faut que tu voies ça sinon tu risques de ne pas me croire.

Surprise, Carcysse n'eut d'autre choix que de suivre sa cadette jusqu'aux lieux du dévorement.

- Tu vois ça ? Ben c'est une femme toute noire qui l'a fait, elle a mangé ce type comme on mangerait du pain... Le pire, c'est qu'elle semblait y prendre du plaisir.
- Silence, j'entends quelqu'un qui approche, cachons-nous.

Sans rien dire d'autre, Nori emmena sa sœur là où elle s'était cachée la première fois qu'elle était venue et elles ne parlèrent plus, attendant la suite des événements.

15
Les alentours de la ville / Aventure sous l'hôpital (Theorem)
« le: vendredi 09 août 2013, 11:25:49 »
Une fois de plus, Nori fut convoquée dans le bureau de son supérieur. Cette fois, rien de commun avec les dernières fois. Il n'était pas seul, deux autres hommes en costume étaient là. Elle les avait repéré dès son entrée et ils semblaient plutôt satisfaits. Encore ignorante de ce qui allait se passer, Nori s'installa sur la chaise qu'on lui montra et attendit.

- Bonjour mademoiselle Savor. Si je vous convoque une fois de plus, c'est en rapport à votre tenue, comme vous deviez vous y attendre.

Nori sourit, c'était toujours pareil mais ne dit rien, attendant d'en savoir plus.

- Cette fois, ce ne sera pas pour une énième remarque mais parce que ces hommes m'ont demandé de vous appeler. Ils ont un projet pour vous que vous auriez plutôt intérêt à accepter... Allez-y messieurs.
- Bonjour mademoiselle Savor. Nous avons entendu parler de votre attitude provocante et souhaiterions l'utiliser pour un programme confidentiel.

Nori tourna son regard vers son supérieur qui lui fit un signe de tête. Apparemment, elle n'avait pas le choix de les suivre. D'un coté, elle était soulagée, le terme "programme confidentiel" lui laissait penser que sa nature pas réellement accommodée à ce monde avait été découverte mais vu que sa concernait son attitude, il ne semblait pas que ça soit de ça qu'il s'agisse. Elle se leva et suivit les deux hommes en costume jusque dans les sous-sols. Une fois en bas, l'un des deux fit pivoter le boîtier de l’ascenseur et appuya sur un bouton qui les mena encore plus profond. Nori avait été surprise de voir qu'il existait pareille possibilité mais ne dit rien.  Alors qu'ils entamaient la dernière descente et que les portes s'ouvrirent sur un couloir inconnu pour elle, l'un des deux se remit à parler.

- N'ayez pas peur mademoiselle, nous ne vous voulons aucun mal. En réalité, à cet étage, nous étudions l'anatomie et l'être vivant à des rangs plus étranges que ce que vous avez l'habitude de connaître.

Le cœur de Nori se serra, pensant qu'ils avaient quand même découvert sa force surnaturelle lorsqu'ils s'arrêtèrent devant une porte fermée.

- Derrière cette porte se trouve un être comme vous n'en avez probablement jamais vu auparavant. N'ayez pas peur, nous l'avons attaché et il ne pourra rien vous faire. Ce que nous vous demandons, c'est de l'exciter, le provoquer sexuellement pour que nous puissions étudier sa façon de réagir aux charmes d'une humaine lambda. Faites tout ce qui vous passe par la tête, faites de votre mieux. Rien n'est interdit. Maintenant allez-y et montrez lui de quoi vous êtes capable.

Il appuya sur un bouton à coté de la porte et Nori entra avant de s'arrêter un instant. Un terranide, ici, sur terre. Voilà qui expliquait leur comportement. L'arrêt devait créer un effet de surprise assez réussi vu qu'elle l'était de voir un terranide hyène présent sur terre. Elle savait, par expérience de son monde d'origine, que les terranides pouvaient réagir aux stimulations des humains, elle n'avait plus qu'à aller tous les provoquer. Pas seulement ce petit être aux cheveux rouges, il y avait aussi ceux qui observaient pour comprendre. Cette fois, elle faisait son numéro de charme innocent à plusieurs personnes à la fois.

Elle s'approcha de la table d'opération d'une démarche plutôt sexy, balançant ses hanches au rythme de ses pas. Une fois assez près, elle observa le petit corps et commença à laisser glisser ses doigts le long du corps du "patient".

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