Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Amphitrite

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Les contrées du Chaos / Re : Infortune en pleine mer [Pv Amphitrite]
« le: jeudi 21 novembre 2013, 23:22:34 »
Pour peu qu'on sache par quel bout les mener, les cannibales étaient très hospitaliers. Bien sûr, ils avaient aussi essayé de manger Amphitrite de prime abord... Tels des rustres, ils lui étaient tombés dessus de façon aussi incongrue qu'une bronchite tombe sur le système respiratoire d'un fumeur, et lui avaient fait le même coup qu'à Vine. Il fallait bien les comprendre, il fallait bien qu'ils mangent, les pauvres... Toutefois, en voyant que les cheveux de l'apparente jeune femme qu'ils avaient devant eux ne blanchissaient pas d'effrois, ou, à tout le moins, n'étaient pas comme des cheveux lambda ni comme n'importe quel autre scalp de leur collection, ils s'étaient méfié... Mais pas assez. Ils l'ont tout de même faite prisonnière et ont essayé de la cuire. Quand, au bout de trois bonnes heures, ils se rendirent compte qu'ils n'arriveraient jamais à allumer un feu sous la broche (et oui, les cheveux de la déesse coulaient en permanence), ils rendirent les armes et c'est sous leurs yeux ébahis que la déesse se détacha d'un claquement de doigts de la perche sur laquelle on l'avait ficelée comme un cochon. Ou une truie, en l'occurrence. Ne lui manquait que la pomme dans la bouche. Ils avaient bien pensé à lui coller un ananas dans le derrière mais... Non, ça elle n'avait pas voulu l'endurer et avait effacé cette idée de leurs pensées. Il y a des limites, quand même. En l'occurrence, des ananas dans le cul, c'était le châtiment quotidien que Satan infligeait à Hitler. Déguisé en soubrette. Si. Mais revenons-en à nos cannibales.

Lorsqu'ils virent la nymphe se libérer de sa prison de fortune, ils se dirent, enfin, que quelque chose n'était pas tout à fait clair avec cette morue. Des êtres aux pouvoirs surnaturels, ils en avaient vus plein, qu'ils combattaient avec leurs propres armes et leurs propres pièges, mais généralement, ces gens n'avaient qu'une capacité, pas deux, ou plus. De fil en aiguille, une chose en entraînant une autre... Amphitrite retrouva sa place de déité, et par tous les Dieux (et surtout elle-même), ce que c'était bon que d'être adorée à nouveau ! Une jolie couronne de fleurs lui fut proposée mais... Elle la refusa. En place et lieu, un artisan, ou ce qui s'en approchait le plus, lui en tailla une, très grossièrement, en corail et la décora de perles. Là, Amphitrite était satisfaite. Des fleurs... Non mais sérieusement, elle avait la gueule de Demeter ? Quoiqu'il en soit, avec sa jolie couronne sur la tête, le moins qu'on puisse dire était que la déesse profitait. On la nourrissait de fruits, à défaut de viande, et d'algues... Non, elle ne mangeait pas d'algues. Ni de fruits, d'ailleurs. Elle n'avait pas besoin de manger, mais consommait volontiers un peu de nectar ou d'ambroisie à l'occasion... Et puis elle avait fini par s'ennuyer. Et oui, deux jours, pfiou, c'est long. En fait, elle s'apprêtait à prendre la poudre d'escampette quand une vigie avait déclaré le branle-bas de combat. Chaloupe en vue. Ah, ça devenait intéressant. Donc elle était restée, avait assisté à leur énième messe ou elle ne savait trop quoi, et attendait maintenant, assise en tailleur, bien sagement, qu'on lui ramène un peu de distraction, même si ladite distraction devait être éphémère puisque destinée à la graille. Bon. Cinq minutes, dix minutes, un quart d'heure, vingt minutes... C'est pas comme si c'était une capitale, l'île sur laquelle ils étaient ! Lasse d'attendre, la déesse délia ses jambes et décida d'aller chercher le ou la nouvel(le) arrivant(e) elle-même. Quand elle se leva, les cannibales retinrent leur souffle de concert... Ce qui fit soupirer leur déité, qui leva les yeux au ciel et disparut dans la forêt dense.

On pourrait croire qu'une déesse de la mer, c'est classe, ça a de la gueule, du charisme... Et ben laissez-moi vous dire que sur la terre ferme, avec une espèce de grand chapeau en corail dans la jungle, avec des lianes et tout, et ben c'est autant la lose que n'importe qui. La couronne en joli corail avec des perles ? Elle avait fini au tas en moins de cinq minutes. Et en moins de cinq minutes, Amphitrite avait déjà regretté d'être partie. Trop de feuilles, trop de moustiques (bien qu'ils ne la piquaient pas vu qu'elle n'était pas sanguine à proprement parler), trop de tout... Elle commençait à s'énerver de galérer entre les lianes quand elle tomba, littéralement, sur les cadavres.

- Tiens, v'là autre chose...

A quatre pattes au-dessus du corps mort de l'un des cannibales, elle fera les yeux et poussa un profond soupir. On lui cassait ses jouets. Soit. Puisque c'était comme ça, elle allait aussi casser les jouets de la personne qui lui cassait les siens. Ou ses genoux, puisqu'elle doutait que cette personne avait emporté de quoi jouer dans sa chaloupe. Avec désinvolture, Amphitrite se remit sur pieds, essuya grossièrement ses propres genoux et ses mains tâchées de sang et se mit en route. Plutôt facile quand on savait faire autant de trucs qu'elle. Elle pouvait soit suivre le fuyard à l'odeur que lui charriait l'air marin, et justement, à l'odeur, elle pouvait déterminer que c'était un mâle ou une femelle particulièrement virile, soit suivre bêtement les traces de pas et de branches brisées qui n'étaient pas les siennes. Un jeu d'enfant, auquel s'adonna la déesse avec une flemme évidente. Lassée des feuilles, elle ne prenait plus la peine de les écarter manuellement, et les poussait à s'écarter d'elles-mêmes, parce qu'elle le voulait, tout simplement. Évitant ainsi tous les désagréments de son environnement, elle n'eut aucun mal à rattraper le fuyard, dont elle aperçut assez rapidement le dos. Dans sa main, un fouet d'eau se forma au moment où ses lèvres s'étiraient d'un petit sourire un rien sadique... Une détente de son bras, et le lien s'élançait vers la cheville de Vine, se congelait à son contact, l'emprisonnant ainsi, Amphitrite n'ayant plus qu'à tirer d'un coup sec pour le faire s'étaler de tout son long, et de tirer pour remonter sa prise. Quand celle-ci fut à ses pieds, elle posa l'un de ses délicats petits petons sur le torse de l'intrus et y appuya avec une étonnante brutalité.

- Alors on s'amuse bien ? Ça t'ennuie pas de génocider un peuple à la culture unique sous le prétexte qu'il veut te bouffer? Abnégation, ça te parle?

Diantre... Était-ce vraiment elle qui avait dit cela ? Oui, il semblerait... Eleanor, es-tu là ?

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Le quartier de la Toussaint / Just Dance!
« le: jeudi 21 novembre 2013, 21:59:53 »
**Eleanor, je commence à en avoir plein le dos... Est-ce que tu vas arrêter, oui ou non, de faire la gueule ?**

L'agacement de la déesse à l'intérieur de la tête de la procureur était palpable... Tellement palpable qu'il donnait à la propriétaire une violente migraine, qui allait, et venait... Un peu comme si son cerveau n'avait été qu'un gigantesque chewing-gum sans attaches qui roulerait à l'intérieur de sa boîte crânienne en fonction de ses mouvements. Désagréable. Très désagréable.

- Amphitrite, tu vas te décider à arrêter de me taper sur les nerfs, littéralement, oui ou non ? Si la situation ne te convient pas, tu n'as qu'à aller prendre possession de quelqu'un d'autre, moi je commence à en avoir plus qu'assez qu'une déesse nymphomane squatte un quart de ma tête ! Et en l'état actuel, tu devrais t'estimer heureuse que je sois en train de me préparer pour sortir plutôt que les bras et les pieds attachés à un lit comme la démente que je suis ! Alors à la fin, FLÛTE !!

De colère, la procureur avait brisé le verre de martini qu'elle avait posé au coin de sa coiffeuse, en abattant violemment son poing dessus. L'ire qui la possédait la protégeait encore pour quelques secondes, peut-être minutes, de tout ressenti de douleur, aussi se mit-elle à pester contre elle-même en voyant le sang couler de sa main, pendant qu'Amphitrite ricanait intérieurement. Eleanor alla se réfugier dans la salle de bain et commença par rincer les plaies multiples, pour en éliminer les éclats de verre, avant d'aller chercher dans le mini bar une de ces petites bouteilles de whisky.

**Tu comptes la boire ?**

- La ferme !

**Ooooouh, Mademoiselle devient vulgaire...**

Eleanor ne répondit pas, concentrant plutôt ses efforts sur l'ouverture de la petite bouteille. Évidemment, elle n'avait pas de trousse à pharmacie, elle ne pensait pas en avoir besoin pendant ses vacances, et fournir du désinfectant n'était pas en option dans le tarif des chambres. Intérieurement, la procureur entendit la déesse soupirer, et sa frustration grimpa d'un cran supplémentaire, crevant tous les plafonds, lorsqu'elle se rendit compte qu'Amphitrite fit se refermer ses plaies au moment précis où elle parvint à faire sauter le bouchon de la bouteille. Les bras d'Eleanor lui en tombèrent.

- Je te déteste...

**Je sais. Mais j'en ai rien à foutre. Et tu sais quoi ? Tu me gonfles. Donc salut.**

La déesse était excédée par la femme de loi, celle-ci ayant réussi l'incroyable challenge de pousser la patience de la nymphe au-delà de ses limites. Sans la prévenir d'avantage, elle avait repris le dessus sur son corps hôte, éclipsant sans difficultés ni remords la personnalité originelle d'Eleanor qui se mit à hurler. Sans égards pour elle, Amphitrite la fit taire et retourna à la coiffeuse de la jeune femme pour s'observer attentivement. Le bleu de ses yeux venait de se raviver considérablement, ce qui lui arracha un sourire. Elle ajusta sa coiffure, s'autorisa une dernière retouche maquillage... Et sortit. Cependant, pas question de sortir avec le tailleur strict qu'avait choisi la femme de loi, non non non... Aussi Amphitrite se rua-t-elle dans le magasin hors de prix de l'hôtel, où elle trouva un pantalon près du corps d'un joli blanc crème et un ravissant top dos nus tout doré, tout scintillant. Avec de super talons hauts dorés, elle était au top ! Changée, elle se rua dans le premier taxi qui la déposa dans la boîte la plus animée, parce que c'était ce qu'elle avait demandé, de Seikusu. Ainsi attifée, elle n'eut aucun mal à rentrer et c'est sans hésiter qu'elle se rua sur la piste de danse. Il était temps de dérider les muscles de cette coincée de procureur à deux balles...

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Les contrées du Chaos / Re : Infortune en pleine mer [Pv Amphitrite]
« le: jeudi 21 novembre 2013, 16:05:09 »
Finalement, Amphitrite s'était lassée de la procureur. Trop sérieuse, trop impartiale, trop idéaliste... Beaucoup, beaucoup trop rigide. Mais il fallait lui concéder que sa position lui conférait un confort matériel dont elle avait su comprendre l'importance, depuis son arrivée dans le monde moderne... Du reste, ça n'était pas un flash spécial. Depuis que le monde était monde ou presque, les plus riches étaient encore ceux qui survivaient et vivaient le mieux. C'est donc pourquoi elle avait décidé de rester dans le corps d'Eleanor Reed, en créature intéressée qu'elle savait être. Et la prise de contrôle avait été, oh, un jeu d'enfant malgré la pathétique tentative de rébellion de son hôte. Elle l'avait écrasée... Les doigts dans le nez. Cependant, ce que la déesse n'avait pas prévu, c'est que des changements physiques finiraient par s'opérer sur la plastique de la procureur, de façon progressive mais réelle, et surtout relativement rapide, de sorte que bien avant qu'elle n'ait terminé de s'amuser sur Terre, les deux femmes, celle qu'elle avait été et celle qu'elle était devenue, deviendraient méconnaissables. Petit à petit, les cheveux blancs d'Eleanor avaient pris une teinte bleutée, et s'étaient finalement liquéfiés, retrouvant ainsi leur apparence première, au même titre que leur détentrice. Si ce retour aux sources (sans mauvais jeu de mot... Si en fait) avait été un vrai soulagement, et une renaissance pour la déesse, il fallait avouer qu'elle attirait beaucoup plus l'attention, de la sorte. Bien sûr, elle était omnipotente, donc si elle le voulait, elle pouvait retrouver le corps d'Eleanor en un claquement de doigt... Mais elle se sentait tellement bien en elle-même, qu'elle n'avait pas envie de retourner au physique fade et lambda d'une pauvre petite humaine. Quant à se balader ainsi dans la rue, pour être vue comme un monstre de foire, merci mais non merci. Elle avait donc sauté dans le premier portail pour Terra qu'elle avait senti se forme, et à ciao et bon dimanche, à l'aurevoyure et tout et tout, on se revoit au bac.

En arrivant sur Terra... Elle avait cru suffoquer. Dans le désert, chouette. Pour une femme poisson, ça la fout mal. Mais genre, très mal. Soyons honnêtes deux secondes, elle avait vraiment cru clamser pour de bon. Trop de chaleur, pas assez d'air marin, au secours les crevettes !, et tout ce qui va avec. Donc c'est sans une seconde d'hésitation qu'elle s'était téléportée dans un « POP » sonore à quelques centaines de kilomètres de là, et entre nous, la dame avait été inspirée car un monstre des sables tentaculaire venait de jeter son dévolu sur elle et se préparait à l'encercler de son amour visqueux. Mais ouf ! Amphitrite avait échappé au pire (à savoir d'être dévorée comme un simple sashimi), et se trouvait à présent, et bien... Au milieu de nul part. Intéressant. Mais, nuance ayant son importance (et capitale dans le cas qui nous intéresse), en pleine mer. Avec les pieds, la taille et tout le reste dans l'eau, la déesse avait retrouvé son élément, et donc l'entièreté de sa puissance. Tip top, comme dirait l'autre. Mais c'était un peu mortel en l'état... Pas âme qui vive, si ce n'était celle de ses chers poissons, en soit très intéressants mais quand même moins que des humains, ce qui expliqua pourquoi elle se mit en recherche d'une terre, qu'elle trouva, somme toute, toujours avec l'aide de ses amis à nageoires, pattes et autres attributs, sans de trop grandes difficultés.

Quand ses pieds foulèrent le sable blond, Amphitrite su qu'elle venait de faire une trouvaille qui la ravirait. Délaissant rapidement la plage déserte pour s'enfoncer dans la jungle luxuriante qui l'attendait à une quinzaine de mètres, elle commença par se laisser charmer par les effluves sucrées et exotiques des plantes environnantes. Leurs couleurs valaient bien celles de ces chers coraux, quoique ces derniers avaient un peu plus de majesté. Le rouge des hibiscus se tapait la discute avec le vert pétant des  fougères... On pouvait affirmer, après quelques pas à peine dans cette jungle, que Tarzan y aurait été parfaitement à son aise. Néanmoins, on ne pouvait pas dire que la phase d'exploration d'Amphitrite fut a) très longue, b) une partie de plaisir, c) dénuée de compagnie, d) toutes ces réponses. En effet, quelques minutes après qu'elle se fut engagée sur un étroit sentier à peine perceptible, une nuée de flèches primitives lui avait fondu dessus... Qu'advint-il par la suite ? Mystère et boule de gomme, mais connaissant la nénette, on pouvait sans douter affirmer qu'elle était parvenue à retourner la situation à son avantage...

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C'est quelques jours plus tard que le pauvre erre Vine mit le pied sur l'île maudite, pour son plus grand malheur, puisque, comme vous vous en doutez probablement très chers lecteurs, elle était peuplée de méchant cannibales mangeurs d'hommes (redondant bien sûr, mais c'est pour bien appuyer sur le côté méchant des habitants des lieux). La petite chaloupe du presque naufragé, ils l'avaient vue depuis des heures au large et avaient prié leur panthéon ainsi que leur toute nouvelle déesse (dont on ne vous donnera pas l'identité mais que vous aurez probablement déjà identifiée, n'est-ce pas?) de leur faire parvenir ce nouvel en-cas. Naturellement, Amphitrite avait répondu "Oui oui" sans n'en rien penser, sachant que de toute façon, les courants finiraient par l'attirer par ici (ou des rames, s'il avait encore la force de s'en servir) donc elle avait continué à ne pratiquement rien faire en attendant que ça se passe... Mais en attendant impatiemment de voir à quoi ressemblait ce nouvel arrivage. Non parce que... La compagnie des cannibales, ça va bien quelques heures, mais ensuite, ça lasse. Alors comme on s'en doute, encore une fois (je ne fais que des posts parfaitement prévisibles, vous avez vu?), elle a délégué (mot un peu moins sévère qu'ordonné, mais synonyme) les chasseurs de ses nouveaux adorateurs pour lui ramener le contenu de cette mystérieuse chaloupe, chasseurs qui s'exécutèrent sans demander leur reste (quand on sait ce qu'il est advenu de celui qui lui a désobéi, on les comprend les pauvres...).

Vine venait donc de débarquer sur l'île de tous ses malheurs, épuisé par son périple et prenait un repos bien mérité quand trois guerriers à la stature vachement imposante pour des cannibales (cassons le préjugé des cannibales pigmés en leur donnant autant de sex appeal que Jason Momoa) vinrent glisser leurs lances sous sa gorge dans le but de l'immobiliser, tandis que deux autres se chargeaient d'aller voir s'il ne cachait rien dans la barcasse... Au cas où on en douterait, les guerriers n'avaient pas l'air aimable du tout, l'un deux donna même un coup de pied à Vine pour l'enjoindre à se lever (on reste à un langage rudimentaire, ce sont des cannibales quand même), accompagné d'un  "Akala miamiam !" tonitruant. Vine, quoique tu tentes... Bon courage.

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Les alentours de la ville / Re : Ce rêve bleu ~ Grigori
« le: mardi 13 août 2013, 22:10:10 »
Une voiture de police passa sous les fenêtres de la chambre d'hôtel d'Eleanor, toutes sirènes hurlantes, mais rien ne saurait troubler le visage de l'américaine. Sur ses lèvres, un petit sourire s’épanouît.

Elle ne savait pas qui il était, n'en avait pas la moindre idée. Ses traits étaient vaguement celui d'un amour non dévoilé de lycée, avec cette allure vieillie et cette classe virile que possédait l'un des collègues qui l'exaspérait au plus au point. Il lui plaisait. D'une façon aussi inexplicable qu'irrémédiable, il lui plaisait. Et, à son grand dam, Eleanor se mit à rougir comme une écolière. La romance, ça n'est pas pour elle, ne l'a jamais été. Brillante étudiante, elle n'avait pas su mener de front sa vie sentimentale et sa carrière, faisait une croix sur l'une pour mieux lancer l'autre. Le résultat ? Mademoiselle était une quiche en matière de séduction, une adolescente attardée dont toute la conversation et l'esprit prenaient un billet direct pour la stratosphère dès lors qu'un homme attirant faisait mine de s'intéresser à elle. Elle le savait, elle ne bredouilla ni ne bafouilla donc rien, se contentant de sourire et de glousser. On ne peut pas dire qu'Eleanor Reed soit une habituée des rêves à l'eau de rose non plus... Habituellement, ses rêves sont glauques, inquiétants, lui laissent un goût amer d'étrangeté couplée au soulagement, mais rien qui ne s'apparente à des regrets lorsqu'elle se réveille... Alors, une fois n'est pas coutume, puisqu'on lui faisait la fleur de déposer à ses pieds l'homme de ses rêves, un grand brun aux yeux clairs et à la barbe de trois jours savamment taillée tout en n'en ayant pas l'air, pourquoi se priver ? Le sourire aux lèvres, elle laissa le compliment chanter à ses oreilles et se répercuter en écho, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle s'en lasse, se serrant un peu plus contre l'Apollon pour en apprécier la carrure protectrice.

Et puis, comme c'était à prévoir, le disque sauta. Une fausse note dans la mélodie jusqu'ici parfaite. Un baiser qui ne donnait pas envie, voire pire, qui donnait envie à celle qui l'avait reçu de ne jamais avoir été frôlée par lui. Pourquoi ? Celui qui le lui avait donné était charmant. La jeune femme commença à se sentir légèrement mal à l'aise, un sentiment d'oppression commençant à la travailler, qui grandissait au fur et à mesure que le temps passait, qu'elle détaillait les danseurs et que l'ambiance virait du romanesque et du fantasque au glauque. « Tu sais qui ils sont. » Non, elle l'ignorait. Ils étaient des anonymes, elle ne pouvait percer les abysses qu'étaient leurs visages, et puis... Comme si on ajustait la netteté, la lumière se fit pour la procureur, emballant son cœur dans la foulée.

-Tante Nicole...

Elle crut défaillir. Jamais depuis sa mort elle n'avait rêvé de sa tante, ni de son oncle un peu plus loin, et encore moins de son cousin, suicidé. Pourtant, ils étaient tous là, et sans s'expliquer pourquoi, Eleanor sentit la panique la gagner. Ils étaient sa famille, l'avaient aimée, chacun à leur façon, alors pourquoi diable lui voudraient-ils du mal ? Eperdue dans la contemplation des morts, la jeune femme ne releva la présence de mains intrusives sur sa poitrine que lorsqu'elles se firent particulièrement présentes. Brusque et sans douceur, elle s'empressa alors de les repousser, comme si elles lui avaient fait mal, et de prendre ses distances avec l'homme, qui lui offrit en pâture un spectacle des plus funestes... Sa coupe de champagne se brisa au sol en un millier d'éclats, Eleanor poussant un hurlement à fendre l'âme. Sans se souvenir d'avoir jamais pivoté, elle se mit pourtant à courir vers une silhouette masculine, rendue indistincte par l'éclat d'une violente lumière dans son dos qui aveuglait la jeune femme. Elle courait, aussi vite que le lui permettaient sa tenue et ses chaussures, se bouchant les oreilles pour ne plus entendre le claclaclaclaclaclaclac morbide des invités, fermant les yeux à s'en fendre les paupières pour chasser leur monstrueuse pantomime de sa vue... Elle ne les rouvrit que proche de la silhouette salvatrice, dont la lumière l'empêcha de voir les traits. Eleanor se jeta pourtant dans ses bras, et le monde tourna.

~~~~~~~~

Quand la lumière se dissipa, les invités et leurs claquements n'étaient plus. Eleanor, les yeux fermés, se sentait allongée sur le sol et n'entendaient rien en raison de violents acouphènes, qui ne se dissipèrent que lorsqu'elle consentit à ouvrir un rien les yeux. « Eleanor ? Eleanor ? Debout, allez... » Elle sentit qu'on la prenait par les épaules, et qu'on la remettait debout. La bouche pâteuse, elle se passa une main sur le visage, et ouvrit les yeux sur la jungle, telle qu'on la voit dans les films. Une dense végétation, une chaleur étouffante et des notes adipeuses jusque dans l'air que l'on respire... La jeune femme était hébétée. S'était-elle violemment cogné la tête ? Lorsqu'elle baissa les yeux, elle se prit à souhaiter ardemment que ce fut le cas... Un treillis. Elle portait à présent un treillis militaire. A nouveau, elle se passa une main sur le visage, avant de se faire secouer l'épaule par un jeune homme au visage compatissant, mais dur à la fois. Elle se demanda vaguement comment il parvenait à lui donner deux impressions aussi contradictoires. « Allez Eleanor, il faut te bouger, on doit rejoindre le campement avant la nuit... » Avec un sourire et un regard un peu fuyant, il se détourna d'elle pour se mettre en marche. Un peu pour ne pas le contrarier, beaucoup parce qu'elle ne désirait pas rester seule dans le coin, elle lui emboîta le pas, encore trop abrutie pour ne serait-ce qu'envisager de poser des questions. Jusqu'à y voir un peu plus clair, elle serait le parfait petit soldat.

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Prélude / Re : La loi, c'est moi. [Validée]
« le: jeudi 18 juillet 2013, 08:20:37 »
Un peu de concurrence ne fait jamais de mal à personne  ;D

Merci tout le monde pour l'accueil :) Ne t'inquiète pas Adelyn, je couperai l'image d'Amphitrite, qui est celle que je t'avais montrée en fait, et je la mettrai en doublon d'avatar avec celui que j'ai là :)

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Prélude / Re : Re : La loi, c'est moi. [Validée]
« le: vendredi 12 juillet 2013, 01:52:27 »
Je suis ravi de plaire, en ce cas.

En plus, tu as des origines russes... Quel délicieux hasard :D
Un hasard, oui, c'est tout à fait ce que c'est  ;D


Bienvenue à toi, beauté ! :)
Merci beaucoup, jolie môme  8)

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Les alentours de la ville / Ce rêve bleu ~ Grigori
« le: vendredi 12 juillet 2013, 01:25:48 »
Appuyée contre la balustrade, Eleanor laissait ses yeux se perdre dans la baie du port de Seikusu, fuir avec l'horizon. Un soda dans la main, prisonnier d'un grand gobelet en plastique pleins de couleurs qui lui violaient la rétine et lui rappelait, avec ses petits pictogrammes désagréables, qu'elle ne parlait pas un mot de japonais, la jeune femme songeait, la paille dans la bouche. Et, comme chaque fois qu'elle se retrouvait seule avec elle-même, seule avec ses pensées, et bien... Ça ne durait pas bien longtemps, Amphitrite, déesse des fonds marins, se faisant un plaisir de taper le squat dans sa tête, histoire de rompre son ennui.

**On est pas bien, là ?**

Eleanor se laissa un instant de réflexion, et en profita pour regarder alentour. Les badauds badinaient, les passants passaient... Personne, rien à signaler, elle pouvait y aller.

-Pas vraiment non... Le Japon n'a jamais été mon verre de saké. Rappelle-moi pourquoi on est venues ?
**Je sais pas, ça m'attirait. Tu travaillais trop. Il fallait te distraire. Nous distraire. New York, de nos jours, c'est tellement surfait...**

Madame le Procureur ne répondit rien, mais sentit la bile s'agiter dans son estomac. Elle l'aimait, son New York, aussi imparfait soit-il. Elle aimait Manhattan, forcément, mais aussi les quartiers moins favorisés et sa banlieue. Eleanor était une occidentale jusqu'aux bout des ongles. Pour elle, le Japon, c'était là d'où venaient les sushis et c'était tout... Dans un coin de sa tête, la jeune femme au homesick sentit la déesse s'agacer.

**Arrête de t'apitoyer. Nous ne sommes là que pour un mois ! Profites-en au lieu de bouder, mets en avant notre joli visage et amuse-toi. Et débarrasse-toi de tes clichés pendant que tu y es, ton étroitesse d'esprit me ferait presque honte...**

Et la pression se fit moins dense dans l'encéphale de la femme de loi, tandis que la présence de la déesse s'estompait. Eleanor ne revit pas sa posture pour autant, gardant ses avant-bras appuyés contre la balustrade, et décida de bouder la reine des eaux. Toutefois, premier point, elle n'avait pas tort. Depuis le début, elle était réfractaire à l'idée de ce voyage, n'avait pas perdu la moindre occasion de le faire savoir et s'était démoralisée toute seule, comme une grande. Et, deuxième point, Amphitrite n'avait pas tort. Elle était pétrie de préjugés et s'était barricadée derrière le choc des cultures, plutôt que de prendre le problème à bras le corps... Avec un soupir, elle se redressa et glissa une mèche de ses cheveux de nacre derrière son oreille. Dès demain, elle se lancerait à l'attaque du Japon avec sa curiosité naturelle, sans préjugés. Mais pour l'heure, le soleil était encore haut dans le ciel, la température était des plus agréables, elle décida donc de s'accorder un peu de temps pour faire les boutiques...

~

Un peu plus tard dans la soirée, une serviette enroulée sur la tête et le reste du corps bien au chaud dans un peignoir, le bourreau de travail qu'elle était s'évertuait à traiter les dossiers les plus urgents que son travail lui avait fait suivre par mail. Assise en tailleur sur le large lit de sa jolie chambre d'hôtel, elle tapait frénétiquement, martelant sans pitié les touches de son clavier d'ordinateur, et sursauta violemment quand l'eau se mit en route toute seule dans la salle de bain. Le temps qu'elle se calme, Amphitrite était face à elle, de chair et d'os. Enfin... Presque. Et la regardait d'un air sévère.

**Tu es en vacances...**

Eleanor lui lança un regard éloquent, mais d'où émanait aussi du défi, avant d'en revenir à son mail, sans répondre. La déesse poussa un soupir à fendre l'âme, mais décida, pour une fois, de ne pas insister.

**Tu me désespères ! Demain c'est moi qui sors, je vais te montrer comment on s'amuse ! Tâche de ne pas avoir de cernes !**

Cela dit, la déesse s'en alla aussi vite qu'elle était venue, abandonnant le procureur à son labeur. Il se poursuivit jusqu'à assez tard dans la nuit, mais quand, enfin, Eleanor referma l'écran de l'ordinateur, elle était en paix avec elle-même, satisfaite. Elle avait fait tout ce qu'elle avait besoin de faire, elle pouvait donc aller tranquillement ôter la serviette humide de ses cheveux, sécher un peu ces derniers, les démêler, passer un débardeur et un petit short et aller... Sauter sur son lit moelleux comme une gamine. Là, elle put se vautrer dans le contentement des draps frais et propres, s'enrouler dans les couettes comme un nem, et se laisser aller au sommeil du juste.

Elle portait un masque de dentelle noire. Elle ne se voyait pas, mais avait cette omniscience que conférait le monde onirique, et savait donc que ses lèvres étaient peintes d'un rouge lie de vin. Ses yeux, quant à eux, étaient ourlés d'un khôl du noir le plus profond. Sa robe était simple, un triangle soutenait autant que cachait sa poitrine, noué dans son cou à l'aide de rubans, laissant son dos nu. Et longue, la robe. Très longue. Près du corps. Elégante, sans vulgarité. Elle avait une coupe de champagne dans la main, et tournait lentement sur elle-même, solitaire au milieu de couples de danseurs anonymes, dont les visages sans traits de pantins se perdaient dans les brumes oniriques et l'indifférence de la rêveuse. La salle était vaste, mais pas ronde. Elle était ovale. Le sol était carrelé de blanc et de noir, comme un gigantesque échiquier, et les murs... Ils n'existaient pas, en tant que tels. Ils n'étaient que des toiles transparentes. Tout ce beau monde valsant sur Le Beau Danube Bleu, ou encore le Sang Viennois, était passager d'un dirigeable qui volait, paresseusement, au creux de la nuit, offrant aux convives le plaisir d'un panorama... De rêve.

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Prélude / Re : Re : La loi, c'est moi.
« le: jeudi 11 juillet 2013, 23:04:57 »
J'aime assez, je dois dire. Plaisantes créatures !

Bon jeu =]

J'en ai autant à ton service, en plus de la chanson d'Anastasia dans la tête depuis tout à l'heure  ;D

Merci à vous trois :)

9
Prélude / La loi, c'est moi. [Validée]
« le: jeudi 11 juillet 2013, 22:19:44 »
Nom/Prenom/Surnom : Eleanor Reed // Amphitrite, reine des mers.

Âge : 25 ans // Existe depuis que le monde est monde, ou presque.

Sexe : Féminin

Race : Avatar

Orientation sexuelle: Hétérosexuelle.

Description physique :
Eleanor : Eleanor est une femme que les standards actuels en matière de beauté qualifient de « jolie ». Si vous lui posez la question, elle lèvera les yeux au ciel dans l'indifférence la plus totale (à moins qu'elle n'ait passé des heures à se préparer, et là il y a intérêt à ce qu'on la complimente), mais de l'avis général, elle a ce qu'il faut, là où il faut. Et par là, on entend une poitrine d'une taille raisonnable, des fesses rebondies, deux bras, deux jambes et une tête ; le tout étant d'ailleurs plutôt harmonieux, si on fait quelque peu abstraction de ses seins qui ont tendance à vous défier de les regarder dans les yeux. Ceci mis à part, le corps de la jeune femme est délié, finement musclé. Elle est plutôt grande puisqu'elle ne mesure pas moins d'un mètre soixante quinze, et a la chance de posséder le charisme des intransigeants. Comprenez que lorsqu'elle marche, la terre tremble... Non, ça n'est pas vrai bien sûr. Néanmoins, on dénote dans son assurance des notes de prédation. Quant à son visage, il peut s'enorgueillir d'être tout aussi harmonieux que le reste de son corps. Ses pommettes sont hautes, sa bouche en cœur, son nez droit et ses traits délicats. Et comme si ça ne suffisait pas, madame jouit de la très grande chance d'avoir de grands yeux bleus, si clairs qu'ils donnent l'impression d'être translucides, ce qui est un atout de poids pour mettre mal à l'aise ses interlocuteurs. Et enfin, en guise de cerise sur le gâteau de cette plastique, on dénote une épaisse chevelure nacrée, suffisamment longue pour flirter avec la naissance de ses fesses, mais que madame attache constamment, par commodité.

Amphitrite: Amphitrite, nymphe promue au rang de déesse de par son mariage avec Poséïdon, roi des mers, fait honneur, comme toutes les déesses, à sa condition. La qualifier de « belle » est donc un euphémisme. La nymphe est magnifique, une véritable symphonie aquatique visuelle, qui permet de comprendre au premier coup d’œil pourquoi le Dieu marin a jeté son dévolu sur cette néréide et pas une autre. La plastique répondant à tous les désirs et fantasmes hétéro-masculins ? Oui. C'est un impératif lorsque l'on naît nymphe. La poitrine généreuse et les fesses qui font fi de la gravité ne sont donc pas une option, mais le modèle de base. Le visage aux contours doux, à l'apparence de l'éternelle jeunesse, idem. Le ventre plat qui va bien sans avoir besoin de passer des heures à la salle de gym, c'est tout bon. Au final, dans cet océan de merveilleuses beautés, Amphitrite serait restée anonyme sans une façon bien à elle de coiffer sa lumineuse chevelure aquatique, comme si elle était faite d'une multitude de tresses étoilées, chose assez peu répandue chez ses sœurs qui les préfèrent libres, leurs chevelures, ou décorées de coquillages. Amphitrite, elle, a toujours fait dans la simplicité.

Caractère :

Eleanor : Ses collègues s'accordent à le dire, Eleanor est une femme pleine de qualités. C'est pour cette raison qu'ils sont si peu à l'apprécier. Parce que, quand eux sont enclins au moindre effort, elle, de par son zèle, parvient à les faire culpabiliser et sortir de leurs zones de confort. Zélée, donc, est le premier adjectif que l'on peut attribuer à la jeune femme. Déterminée, aussi, pour ne pas dire plus têtue qu'une mule. Courageuse aussi, car elle sa réussite, elle ne la doit qu'à elle-même, l'ayant gagnée morceaux par morceaux, sans jamais se laisser verser au fossé par l'adversité. Intègre, combative... Oui, les qualités de la jeune femme sont multiples, et à la mesure de ses mirobolants défauts. Aussi, madame se trouve obligée de composer avec la colère, l'impulsivité, le manque de patience, d'empathie, de compassion... En un mot comme en cent, elle fait ce qui doit être fait, de façon juste. Parce qu'Eleanor est impartiale, et qu'elle aime la justice. Cependant, bien qu'elle soit assez dure, elle n'est pourtant pas dépourvue d'un certain humour, qui s'exprime tout seul après une coupe ou deux de champagne. Même si ces occasions se présentent plus rarement, elle sait être une compagnie des plus agréables, ce qui, avouons-le, fais des vacances à ses collègues...

Amphitrite : Si on mettait Amphitrite et Eleanor l'une à côté de l'autre, il serait difficile de déterminer laquelle des deux est la plus insupportable, laquelle est la plus garce. Celle à la morale trop droite, ou celle qui n'en a pas la moindre. Sans être diamétralement opposées, les deux entités n'ont tout de même pas grand chose en commun, si ce n'est un corps occasionnel. En effet, là où l'humaine est plus volontiers toute à son travail, Amphitrite n'a que le flirt et le jeu en tête, dans l'impudence la plus totale. Elle ne pense qu'à elle, qu'à sa satisfaction immédiate, et si vous la croyez gentille, c'est que vous êtes bien sot. La nymphe n'est qu'un monstre d'égoïsme, totalement ingérable, qui n'est finalement agréable que lorsque ses aspirations rencontrent les vôtres. Qui plus est, madame est revancharde lorsqu'elle est déçue ou offensée, et jouit d'une certaine créativité qui lui permet, absolue de toute idée de morale, d'être d'une cruauté... surprenante. Dans tous les sens du terme.

Histoire : Il n'y a pas grand chose à en dire. L'histoire d'Eleanor est aussi insipide que peut l'être, avec ses protagonistes et événements qui n'auront marqué qu'elle. Elle est de ceux qui ne passeront pas à la postérité, n'a rien d'une Cléopâtre ou d'une reine de Sabbat, et ceci, rien, pas même la possession aléatoire de la déesse sous-marine ne saurait changer cela. En fait, la seule chose dont la jeune femme peut se targuer, c'est de laisser un souvenir plutôt vivace à ceux qui la rencontrent. Mais au-delà de ça...
Mademoiselle est la banalité incarnée, si on peut dire. Fille unique d'un couple largement aisé, elle n'a jamais manqué de rien et toujours côtoyé le haut du panier. Madame Reed, mannequin russe de son état, avait jugé bon de se marier à un policier américain. On fait plus glamour, mais quand la carrière est sur le déclin... Cela dit, elle ne regretta jamais son mariage et se reconvertit de façon tout à fait honorable dans le journalisme. Jolie, donc, la Madame Reed, et pas bête. Quant à monsieur Reed, et bien il est tout naturellement celui qui a donné envie à sa rejetonne et teigne de gamine de mettre les méchants en prison. Mais, en écoutant parler son paternel (parce que ça existe encore des enfants avec le respect parental, oui), la gamine s'aperçut bien vite qu'il y avait des failles dans le système. Donc, si elle a toujours voulu faire « comme papa quand je serai grande », elle voulait le faire à un niveau au-dessus. En fait, depuis son plus jeune âge, Eleanor a toujours voulu être procureur. Petite, elle ne jouait pas avec des poupées mais aux gendarmes et aux voleurs, et elle, elle était le juge, celle qui décidait de qui sortait de prison et quand. Autant dire qu'aucun voleur ne sortait, et qu'elle était souvent huée par ses camarades en manque de jeu... Mais, même petite, elle ne se laissait pas atteindre par ce genre de détail dans sa vie sociale. Elle leur tirait la langue, et retournait se caler devant un épisode de Starsky et Hutch.

Vous voyez, rien d'exceptionnel dans le parcours de cette jeune femme à la volonté inébranlable, qui s'est toujours donné les moyens de ses ambitions, délaissant la plupart du temps les plaisirs de la vie pour celui de contenter son code moral. Un esprit sain dans un corps sain. Pas ou peu d'alcool, jamais seule, toujours pour les grandes occasions, une alimentation variée (de la salade souvent, parce qu'elle a remarqué qu'on attire plus souvent l'attention dans le bon sens avec une taille fine plutôt qu'avec des bourlets), du sport... La majorité de la vie d'Eleanor ne tourne qu'autour de son travail. Ce qu'elle fait, elle ne le fait que pour son job, et uniquement son job. Soigner son apparence, son vocabulaire... Si elle est effectivement dans la séduction, c'est uniquement par intérêt professionnel. Elle est ce qu'on qualifie actuellement de carriériste.

Et tout se déroulait comme sur des roulettes jusqu'à il y a quelques mois, en fait. Quelques mois, c'est la date à laquelle remonte la première possession de son corps par Amphitrite. Eleanor marchait dans la rue, elle rentrait, comme toujours, du travail à une heure indue et, comme ça arrive aussi, elle a manqué de se faire agresser. Son agresseur s'en est mordu les doigts. Il s'est vu fusionner avec le mur adjacent par un jet d'eau d'une force inouïe, laissant une Eleanor assister au tout, interdite. Elle supposa qu'une plaque d’égout avait sauté, mais ne s'était pas attardée, et avait filé, trop sonnée pour faire ce qu'elle aurait dû faire. A la suite de quoi, mademoiselle a voulu prendre des cours de self defense. Ce fut efficace, c'est efficace, mais, régulièrement, elle se réveillait dans des draps qui n'étaient pas les siens, aux côtés d'un garçon qu'elle ne connaissait pas (loin d'être repoussant cela dit, heureusement!)... Elle s'est demandé si elle n'était pas en train de devenir folle, mais un soir, en prenant son bain, Amphitrite s'était manifestée de la façon la plus simple qui soit. Eleanor s'est énervée, la déesse a ri. Elles ont discuté, et sont finalement parvenues à un compromis qui ne regarde qu'elles. L'important à relever là-dedans, c'est que les deux entités sont à présent en parfaite symbiose, l'une prenant le contrôle tour à tour selon les situations, sans pourrir la vie de l'autre. Bien sûr, Amphitrite aurait pu faire ce qu'elle voulait et forcer Eleanor à respecter ses quatre volontés. Mais la procureur avait des arguments de choc qui avaient su la convaincre de respecter le marché. Enfin, c'est à la déesse des eaux qu'elles doivent leur présence au Japon. Leurs cerisiers sont fantastiques paraît-il, elle voulait absolument les voir. Alors la procureur a posé un mois de congés, à son grand dam, et la voilà...

Situation de départ : Dans la moyenne pour Eleanor, très expérimentée pour Amphitrite.

Autres : Attention, chien méchant.

Comment avez vous connu le forum : C'est pas bien de me demander de réfléchir à une heure pareille...

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: La vraie question étant « ai-je envie de faire connaître le forum ? »... Mystère...

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