Les alentours de la ville / Re : Une soirée ordinaire. Ou pas ? (Nathan Joyce)
« le: mardi 12 novembre 2013, 14:12:11 »« Tu sais que les hommes sont d’un naturel joueur ? »
Cela tombait bien, Zoé était également très joueuse. Ayant à contrecoeur laissé Nathan rompre le baiser, la jeune femme s'avança ensuite et vint elle aussi rattraper sa lèvre inférieur, la mordiller, lentement remonter, et à nouveau l'embrasser. Elle profita longuement de la tendresse de ses lèvres, tandis que son corps ondulait de satisfaction sous celui de Nathan, le caressant lentement, ses mains glissant sur son dos. La belle française n'était pas particulièrement maigre, mais elle était néanmoins clairement dominée par la stature du policier, couvée par son corps massif comme un excitant petit cocon de chaleur et de réconfort. Ce qu'elle appréciait beaucoup, et qui l'émoustillait davantage. Zoé finit par desceller leurs lèvres, avant de répondre, complice.
« Je suppose que cela nous fait un point commun alors, hé hé... »
Zoé suivit le mouvement, poussée par le bel homme, et s'allongea sur le lit. Elle s'étira, les bras tendus derrière elle, le dos cambré, afficha un audacieux sourire et plongea avec témérité son regard dans le sien. Le défi était lancé, et elle l'attendait de pied ferme. Elle ne savait pas s'il saurait se montrer à la hauteur ou non, mais le simple fait de laisser le séduisant Nathan caresser son corps nu et titiller délicieusement ses zones sensibles lui était incroyablement excitant. Alors si en plus il découvrait son point faible...
Elle restait immobile, laissant son regard s'aventurer sur le corps séduisant qu'il devra bientôt explorer. Elle ne manqua pas de remarquer l'érection de son amant, qui prenait des dimensions presque outrageuses sous son pantalon, comme s'il allait bientôt forcer la fermeture et s'extirper de force de sa prison de tissus. Zoé n'était pas en reste non plus, et se sentait très excitée, quelques gouttes de cyprine étaient venues imbiber sa courte culotte bleue pâle avant même que le jeu n'ai commencé. Étreinte par le désir, la belle étudiante était en proie à plus d'ardeur et de passion que son corps ne pouvait supporter.
La jeune femme glissa l'une de ses mains dans la chevelure brune de son amant, et le laissa faire, suivant ses mouvements. Ses caresses habiles, remontant sur sa nuque avant d'aller à l'assaut de son oreille, la faisait frémir avec plus d'intensité qu'elle ne le voulait. Elle ne dit rien, resta sans commentaire, mais elle ne put empêcher de longs soupirs de satisfaction briser son silence, tant la douceur de ses caresses étaient agréables.
« Est-ce que je refroidis... Ou est-ce que je chauffe ? »
Conservant l'une de ses mains sur la tête de Nathan, ses doigts jouant dans ses cheveux, elle fit descendre son autre main le long du torse musclé du bel homme, et vint se poser sur la bosse dure et chaude qui déformait son pantalon. Elle pouvait presque sentir la forme phallique se dessiner sous ses doigts, accentuant sa déjà vive excitation.
Bien que très agréables, ce n'était pas là que Zoé attendait ses caresses, et elle le lui fit savoir en jouant sur sa frustration. Elle le caressait doucement, mais ne fit pas grand chose pour aider son membre à prendre l'air. Les joues empourprées par la chaleur et le désir, elle souffla alors, entre deux soupirs.
« Plus tu chaufferas, et plus je libèrerais ta matraque qui, je crois, commence à se sentir assez à l'étroit... mais j'ai le regret de t'annoncer qu'elle devra rester prisonnière encore un peu. »