14
« le: dimanche 06 novembre 2016, 16:41:41 »
Lentement, je l'avais vue entrer dans le jacuzzi. J'avais contemplé pour la première fois son corps nu, de la pointe de ses pieds au sommet de son crâne. De l'oeil, j'avais embrassé les dessins légers de sa musculature sèche et le volume arrogant de sa belle poitrine. Je m'étais attardé sur ses hanches, ses lèvres pulpeuses, ses yeux fiers et forts. J'avais découvert la délicatesse imberbe de son sexe. Enfin Rachel Hawkes se révélait-elle à moi sans atours ni armure, aussi exposée qu'au premier jour de sa vie. Après tout ce que nous avions traversé professionnellement comme personnellement, je ne pouvais que mesurer le chemin parcouru depuis notre première rencontre. Ainsi, nous étions devenus aussi intimes. Nous étions sur le point de faire l'amour. Les barrières entre la militaire et le paralysé avaient sauté peu à peu, jusqu'à ce que nous arrivions au point de conjuguer nos vies respectives au pluriel. De quoi donner le vertige... Et, à vrai dire, je pense que je le ressentais un peu au moment où elle se glissa dans les remous de l'eau chaude. J'affectais de ne rien en montrer tandis que Hawkes approchait en rappelant qui de nous deux portait la culotte.
Je la laissais venir en silence, un sourire fin finissant par étirer mes lèvres.
Ses mains placées de chaque côté de moi et sa promesse terrible proférée, Rachel se décida à entrer dans le jeu. Etait-elle si sûre de mener ? Certes, j'étais indécis et un peu inquiet quant à mes compétences -mettez vous à ma place, c'était la première fois depuis mon accident que j'allais tenter de reprendre une vie sexuelle sans les jambes ou les reins- mais j'avais tout de même une sacrée expérience. Par le passé, je n'avais pas perdu de temps. Des copines comme des coups d'un soir, j'en avais eu à la pelle. Et même infantilisé ainsi, je restai un amant expérimenté. Il était temps que j'accepte de m'en souvenir et de m'en souvenir, comme il était temps que Rachel sache à qui elle avait affaire.
- Aloooooooors... Tu commences par quoi ?
- C'est un menu servi à l'aveugle, ne compte pas sur le chef pour te parler des plats à l'avance.
Du bout du nez et après un sourire, je vins caresser la rondeur de l'un de ses seins. Lentement, je glissais ainsi vers les limites de son aréole sombre jusqu'à pouvoir embrasser la pointe érectile qui y trônait. Un baiser appuyé, puis un autre, puis un très léger coup de langue. Un lappement délicat qui en amorca un autre tandis que ma main venait prendre ce même sein en coupe, le pressant quand je venais lécher plus fort le téton. Il se retrouva bientôt emprisonné entre mes dents, mes lèvres se refermant sur la chair pour téter doucement et solliciter ce fruit lourd. Le manège recommença du début tout en s'amplifiant de plus en plus et bientôt son sein fut à moi, palpé qu'il était par mes doigts fermes qui laissaient à ma bouche tout le loisir de flatter la rondeur mammaire.
Mon autre main avait, elle, emprunté un chemin différent. Moins prude que les toutes premières attentions portées à la poitrine de Rachel, elle avait empoigné une de ses fesses pour la pétrir mais ne c'était nullement contentée de ça. Mes doigts avaient glissé le long de sa cuisse après avoir caracolé sur sa taille, puis étaient remontés insidieusement vers le compas à l'angle léger de son entrejambes. Habile et délicat, je m'étais mis en tête de m'approprier la douceur de ses chairs intimes. Comme un dompteur prudent, j'avais parcouru avec le plus grand des soins mais équipé d'une fermeté affirmée les replis sensuels de cette antre qui m'était encore fermée, jouant à la surface de ses lèvres tout en venant agacer son pépin d'amour. Bientôt, je glissai lentement pour m'infiltrer aux prémisses de la féminité de Rachel, guettant les premières coulées de miel pour me laisser le luxe d'explorer plus avant. Dès lors que ma belle militaire vit son corps exprimer pour elle les premiers signes d'envie, je faufilais en elle le bout de mon index, rapidement suivi du reste de mon doigt. Là, j'entrepris d'agacer ses chairs dont je stimulais la moiteur et la chaleur.
Il convenait de préparer parfaitement le met de luxe que j'avais au bout des doigts et dont je goûtais toujours plus avidement le parfum, ma langue s'activant sur son sein, délicieusement luisant de la salive que mes baisers passionnés et vicieux y déposait.