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Messages - Dmitrys

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Base Spatiale / Re : Space Hulk [Dmitrys]
« le: vendredi 11 avril 2014, 10:00:13 »
Dmitrys passa la porte -heureusement restée ouverte- d'une nouvelle section de la zone qu'il inspectait. Les traces de sang qui avaient semblé lui baliser le chemin jusque là s'étaient progressivement évanouies des couloirs successifs que le cyttoréen avait suivis et à présent, il ne restait apparemment rien des éclaboussures séchées. Personne ne semblait avoir été tué par ici, de même qu'aucun corps n'avait été acheminé vers cette partie du navire. Dmitrys avait débouché sur une très large salle, aussi haute que longue, et hérissée de ce qui lui sembla d'abord être de grands caissons dressés. Leur partie supérieure était arrondie, séparée en deux par ce qu'il identifia être une mince bande de verre permettant de voir ce qui se passait à l'intérieur. Rien de bien excitant. Un enchevêtrement soigneusement rangés d'épais câbles dont on pouvait deviner qu'il couraient vers le bas du caisson plus haut que trois hommes. Ces veines artificielles et gainées se rapportaient toutes à des coeurs mécaniques, fichés en six points de la pièce. A vue d'oeil, ces éléments étaient aussi gros qu'un chasseur spatial standard et se présentaient comme d'imposantes colonnes qui soutenaient le plafond en prenant racine dans le sol. Leur base était ceinte d'un ensemble d'ordinateurs associés à des panneaux de contrôle complexes et leur surface supportait les vrilles d'un câble aussi épais qu'un pipe-line.
Dans la pénombre qui régnait sur le space hulk, cet endroit singulier dont Dmitrys ne voyait pas les délimitations lui parut semblable à un antique tombeau, les caissons évoquant immanquablement d'immenses pierres mortuaires.

- Tu vois ça, Motorball ?

- Oui. Ces grandes colonnes, ce sont plus ou moins l'équivalent de nos hyper-bobines tesla. Et les plus petite structures chapeautée par un dôme, des répartiteurs sectionnels.

- Tesla... Je suis dans la salle des générateurs électriques, donc ?

- Exact. Branche toi sur un des répartiteurs, que je vois si je suis en mesure d'y accéder.

Dmitrys obtempéra et se rapprocha d'une des grandes bornes qu'il avait vu en premier. D'un petit compartiment placé au niveau du haut de la nuque sur le casque, il tira une petite prise informatique liée à un câble qui se déroula dans un petit roulement grinçant. Le cyttoréen tâtonna quelques secondes avant de trouver de quoi se brancher, associant finalement sa liaison à l'ordinateur de bord de l'Eclipse. En temps réel, Motorball l'informa des changements.

- Il y a des traces de courant résiduel. Je vais voir si je peux redémarrer les bobines, mais il va falloir que tu attendes un peu.

Le soldat s'y résigna d'un grognement, profitant des quelques mètres de la longueur du câble qui le reliait au répartiteur pour aller jeter un oeil dans les environs, sans trop pouvoir s'éloigner. A vrai dire, il n'eut besoin que de quelques pas pour découvrir un papier flottant dans l'espace lugubre de la salle des générateurs. Pour éviter de se déconnecter d'un mauvais geste, Dmitrys usa du bout de son fusil pour récupérer l'élément à moité enroulé sur lui-même. Ses doigts rudes le déplièrent soigneusement, découvrant ainsi une affiche qui devait avoir une vocation publicitaire. Un couple souriant y tenait une boîte cylindrique violette, qui apparaisait en plus grand format en haut du trac. Dmitrys ne cherchait pas à décrypter le dialecte et se contenta de scruter l'affiche qu'il allait jeter à l'instant ou son regard captait un élément singulier dans le coin inférieur droit. Deux triangles s'opposaient par leurs bases, entourés d'un cercle et liés par trois traits verticaux. Le logo -qu'il soupçonna être celui de la firme qui produisait le produit vanté par l'affiche- ne lui était pas inconnu. Le cyttoréen fouilla sa mémoire sans grand succès, avant de se décider à faire appel à Motorball.

- Hey.

- Hm ?

- Je t'envoie une image, fouille la base de données. Je suis sûr que je connais ça.

Dmitrys enclencha l'application photographique de sa visière, qui se cala sur sa rétine pour prendre un cliché correctement centré. Le logo ainsi capturé fut envoyé à Motorball dont le cerveau artificiel continuait en parallèle l'analyse du répartiteur. Elle fit défiler bien des dossiers et des images, compila nombre de données. Quand elle retrouva le logo, l'androïde s'étonna de l'emplacement qu'il occupait dans son classement. Ce qui était lié s'était instantanément transféré dans son esprit virtuel et elle recontacta Dmitrys pour lui faire part de ses découvertes.

- J'ai. C'est le logo de la société Excelsis Pharmacetics et je ne suis pas étonnée que tu le connaisse. Ce qui m'a surprise, c'est plutôt le dossier auquel appartenaient les infos.

- A savoir ?

- Les faits divers.

- Ça n'était pas classé dans les sociétés ou les contrats de l'armée ?

- Non, même si il y en avait des traces. Excelsis Pharma était une firme située dans le système de Telona, proche de celui de Cyttorak. Ils avaient proposé le produit que tu vois sur l'affiche à nos sociétés de transport spatial. Ça s'appelle l'Hyperium et ça a été une catastrophe.

- Ça y est, je me souviens ! Dmitrys voulu claquer des doigts, ce qui ne donna rien. Néanmoins, il continua. Ce médoc devait faciliter les voyages stellaires au long cours en stimulant les zones de plaisir du cerveau. Comme ça, une fois en stase cryo, tu voyais la vie en rose. On avait d'abord essayé sur les cheptels de reproductrices destinées à l'exportation, qui supportaient mal la stase.

Le sommeil cryogénique, ou stase, était un des plus vieux et des plus fiables moyens de parcourir l'univers. Plongé dans un sommeil artificiel profond et le corps placé à une température très basse, le sujet pouvait voyager presque indéfiniment dans le vide stellaire sans vieillir ni se rendre compte du temps qui passait. Dmitrys, qui s'était éveillé d'un sommeil identique il y avait quelques mois à peine, en était la preuve vivante puisqu'il avait dérivé dans l'espace durant près de trente-cinq ans. Seulement, la stase n'était pas infaillible. Parfois, le cortex était mal endormi et générait des rêves qui semblaient interminables, rendant fou le voyageur. Personne n'avait trouvé de moyen sûr d'éviter ça et la folie dit du "Pandorum" était considéré comme un des risques des trajets au long cours.
Si Excelsis Pharmacetics était associée à la stase cryo, c'était parce que la firme avait proposé un soi-disant remède miracle, l'Hyperium. Il devait rendre heureux durant la stase et annuler le Pandorum... Normalement. Les cyttoréens avaient constaté que l'Hyperium rendait complètement dingue environ 50% de ses utilisateurs en entraînant une catastrophique dégénéréscence encephalique. Cyttorak s'en était rendu compte dès les premières utilisations, heureusement faites sur des femelles destinées à la vente.
Dmitrys grimaça en se souvenant des photos qu'il avait put consulter à l'époque.

- Quand les femelles avaient été sorties de la stase, la plupart d'entre elles s'étaient mises à buter les autres. Un truc franchement dégueulasse, puisqu'elles les avaient bouffées vives. L'Hypérium leur avait détruit le cerveau, parce qu'il se combinait en fait mal à la stase chez certains individus. On va viré Excelsis de notre système, après ça.

- Apparemment, la firme a continué ses affaires et est parvenue à vendre sa came à planètes qui utilisaient des hulks comme celui où tu te trouve. Ça a dut leur rapporter un max ! Ils vendaient ça une fortune et il y a quoi sur ce vaisseau, à vue de nez et au tonnage ? Trois millions de colons, la moitié en stase ? Un bip se fit entendre sur la ligne. Ah, parfait, je vais pouvoir relancer quelques répartiteurs !

- NON !

L'avertissement vint trop tard. Non loin de Dmitrys, la surface d'une super-bobine se mit à lui faiblement dans un crépitement électrique avant que la lueur ne prenne plus d'ampleur, au point qu'elle illumine à elle seule une partie de la salle des générateurs. De nombreux répartiteurs se mirent alors en marche à la suite, la bande de verre ornant la moitié de leur dôme de couronnement se couvrant des éclairs qui couraient à l'intérieur avec une vivacité incroyable. L'énergie produite par le tesla commença à être acheminée dans un vrombissement bas et obsédant que Dmitrys avait l'impression de ressentir jusque dans les tripes, et il n'était pas compliqué d'imaginer que les répartiteurs allumés envoyaient leur courant à travers les sections dont ils étaient en charge. Le soldat regarda le spectacle un instant avant de taper du poing sur le caisson duquel il se déconnecta rageusement quand Motorball lui demanda des comptes.

- T'es pas bien de crier comme ça ? Qu'est-ce qui t'as pris ?
 
- Imbécile ! Tu imagines ce qui risque de se passer si le courant produit est acheminé vers leurs tubes de stase ?

- Oui, bien sûr. Leurs systèmes de sécurité sont sûrement comme les nôtres : les générateurs indépendants qui assuraient le fonctionnement des tubes cryo vont laisser la place aux générateurs standards ! Ça coupera sûrement le sommeil artificiel et réveillera les dormeurs pour qu'ils puissent trouver l'origine de la pa...

Motorball ne continua pas, comprenant ce qu'elle venait effectivement de faire en mettant ses dernières paroles en corrélation avec la discussion qu'elle venait d'avoir avec Dmitrys à propos de l'Hyperium. Son visage de plastique imitation chair se déforma d'une grimace de contrition alors qu'elle pouvait entendre les mouvements secs de son interlocuteurs, qui vérifiait son chargeur avant de le remettre en place dans son fusil.
Il y avait de fortes chances pour que la belle androïde ait libéré toute une meute de bêtes...

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Base Spatiale / Re : Space Hulk [Dmitrys]
« le: jeudi 10 avril 2014, 12:16:32 »
Le casque de la combinaison armurée du cyttoréen était équipé de capteurs extérieurs qui lui renvoyaient une image relativement précise de son environnement, matérialisée en partie par un processus 3D quand la pénombre trop dense empêchait de visualiser les éléments du paysage qui entouraient Dmitrys. Ca restait pour autant une imagerie peu fine, qui laissait un pourcentage léger d'éléments inconnus. Le mâle était un soldat bien entraîné, qui savait pertinemment que même de légères probabilités pouvaient dans ces conditions bien vite jouer contre lui. Alors, il évoluait prudemment et gardait la possibilité de tirer à tout moment, flottant dans le couloir qu'il avait choisi d'emprunté après avoir quitté la pièce dans laquelle il avait débarqué. C'était une coursive large et dégagée qui avait dut permettre par le passé à plusieurs personnes de se déplacer en même temps. Elle reliait probablement deux ponts entre eux, réservée qu'elle était au personnel chargé de la maintenance de cette partie du vaisseau. Le métrage dans lequel évoluait encore Dmitrys était plongé dans la pénombre, mais il voyait, un peu devant lui, une partie du couloir baignée par un frêle éclairage pâle. C'était sûrement une baie vitrée qui ornait ce moment du passage, qui donnait probablement sur l'extérieur... Ou une partie du hulk qui aurait miraculeusement encore profité d'un peu d'éclairage, ce dont Dmitrys doutait fortement.
Tandis qu'il avançait, le cyttoréen se rendit compte qu'un élément le chiffonnait très sérieusement. Il ne parvint toutefois pas à comprendre ce que c'était, malgré la persistance du sentiment.

<Y'a des cycles que je n'ai pas fourré une vraie chatte, putain... Je donnerais cher pour une fente organique bien humide.>

La pensée obscène le traversa sans qu'il ne sache tout à fait pourquoi, trop orgueuilleux qu'il était pour admettre que c'était une façon d'oublier le noeud qui pesait sur son estomac. Il arriva enfin à la partie éclairée du couloir, découvrant comme il l'avait imaginé une baie vitrée qui donnait sur un endroit assez singulier. Enfin, une serre s'étalait en contre-bas et c'était en fait elle qui était éclairée par la lumière de la lune devant laquelle passait paresseusement le hulk. Son toit -à une centaine de mètres encore au-dessus de la position de Dmitrys, lui même à près de vingt mètres en haut de la serre- était une gigantesque verrière. La végétation avait probablement servi de producteur d'oxygène ou de lieu de culture pour des réserves de bouffe naturelle, mais une partie était morte depuis longtemps. Apparemment, elle avait tout de même eu le temps de grimper le long des murs avant de se déssécher. Il fouilla le panorama du regard, reculant d'un bond de la baie vitrée quand un bosquet lui sembla frémir.

- PUTAIN !
- Dmitrys ? Tout va bien ?
- Ouais, putain, ouais... J'ai cru voir un truc bouger et ça m'a surpris. Il cracha un juron.
- Et... et ça bouge, ou pas ?

L'homme scruta la serre, se concentrant sur le point qui lui avait semblé suspect. Tout était calme, en bonne image du tombeau silencieux que le hulk renvoyait depuis les premiers pas de Dmitrys à son bord. Peut-être qu'il avait juste rêvé, ou que la caméra du casque avait merdé ? Après tout, ça restait plausible.

- Non, non. Je continue.

Il reprit son avancée, prenant tout de même soin de ne pas trop coller les vitres du couloir. Celui-çi s'acheva près d'une trentaine de mètres plus loin sur une porte à peine ouverte et forcément coincée, que le cyttoréen eut à débloquer en s'aidant de ses muscles et des servo-moteurs de son armure. Le battant d'acier se mit d'abord à gémir un peu avant de gémir sinistrement, le frottement sinistre du métal trouvant l'écho d'un nouveau couloir. De loin, on aurait presque dit entendre le cri d'une sorte de gros volatile. Dmitrys se libéra le passage suffisamment pour changer de pièce, se trouvant dans un nouveau couloir. Plus étroit que le premier, il était néanmoins complètement bouché sur la droite. Un tas anarchique de caisses et de meubles divers interdisait l'accès à la partie du vaisseau qui se trouvait derrière et le soldat ne put s'empêcher de voir là une sorte de barricade de fortune.
Mais qui protégeait-elle ? Et surtout... De quoi protégeait-elle ?

Le soldat emprunta donc la seule voie qui lui restait, que le scan avait heureusement confirmé être la bonne. Le long du couloir qu'il arpentait à présent se dressaient des portes numérotées, disposées à intervalle régulier les unes des autres. Sur les espaces vides s'affichaient parfois des photos publicitaires et des annonces encadrées, ce qui aida Dmitrys à comprendre où il se trouvait : il arpentait les quartiers de l'équipage. Du moins, vu le tonnage titanesque du vaisseau, un des ponts qui étaient dévolus à l'habitat des hommes et des femmes du bord. Par curiosité, le cyttoréen tenta d'ouvrir plusieurs portes mais ne parvint à rien, comprenant qu'elles avaient probablement toutes été verrouillées.

- J'ai trouvé les quartiers de l'équipage, mais tout est bouclé. Fais chier, y'avait peut-être des trucs à barboter.
- On trouvera ce dont on a besoin ailleurs, c'est tout.
- Ouais, une fois dans la salle des machines, j'aurais probablement accès à un terminal. Et je pourrais... merde, attend une seconde.

Tout en parlant, le mâle avait avancé. Veillant à scrupuleusement assurer son chemin, certains éléments ne pouvaient pas lui échapper. Ca avait le cas de la large auréole brunâtre qu'il avait vue au pied d'une des portes coulissantes closes. Inutile de se demander ce que c'était : Dmitrys avait vu assez de sang pour en reconnaître, même séché et figé par le temps. C'était une mare qui sortait de sous la porte pour s'étendre dans le couloir. Il avança un peu, passant l'ouverture scellée incriminée pour découvrir que de larges traînées ornaient le reste du corridor.

- Ça a chauffé ici, et pas qu'un peu.
- Sois prudent.

Dmitrys acquièsa dans un léger bruit de langue, reprenant sa route à présent signalée par les éclaboussures d'hémoglobine qui avaient giclé le long des murs et du sol. Pas de doute pour lui, on avait tué de façon barbare dans ce couloir même et certains corps avaient été traînés ailleurs. C'était visible à l'aspect de certaines traces, qui s'évaporaient à moitié à l'intersection sur laquelle arrivait le couloir. Le scan afficha sur la visière du mâle une flèche donnant la direction approximative à suivre et ce dernier s'y évertua, sans remarquer que dans l'un des passages qu'il avait manqué d'emprunter se trouvait une sorte de mousse friable sur laquelle reposaient des oeufs au contenu probablement mort depuis des lustres.
Toutefois, Dmitrys se rapprochait de la salle des machines.

Quand il passa une nouvelle porte, son esprit eut comme un déclic et il comprit ce qui le tiraillait depuis son intrusion dans le Hulk. Il n'avait croisé, à aucun moment, absolument aucun corps. Et pourtant, le massacre qui avait eu lieu dans les quartiers de l'équipage qu'il venait de traverser aurait dû conserver des stigmates "physiques" de la boucherie.
Définitivement, quelque chose ne tournait pas rond à bord de cet hulk.

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Base Spatiale / Re : Space Hulk [Dmitrys]
« le: mercredi 09 avril 2014, 12:41:30 »
- Je suis en position, Dmitrys. Je cale ma trajectoire sur la dérive du hulk. Et toi ?
- J'arrive vers les quais d'appontement arrière. M'y poser ne devrait pas être trop compliqué... Des traces du vaisseau qu'on a vu sur le scan ?
- Il s'est fondu dans le signal du Space hulk. Tu vas avoir de la compagnie là-dedans, sans compter que d'autres arriveront peut-être à nous rejoindre.

Dmitrys ne répondit rien, faisant fondre le nez de son chasseur individuel vers l'amas de métal, véritable titan qui se laissait dériver à travers les astres. L'Eclipse, qui avait trouvé le chemin vers la Base Spatiale quelques semaines plus tôt avait capté l'appel de la découverte du Space Hulk et s'était empressé de se rendre vers les coordonnées indiquées par le message. Motorball, le robot-navigatrice, avait accepté de risquer l'Eclipse dont elle faisait partie intégrante dans cette chasse aux trésors mais sous conditions. Le navire cyttoréen resterait en arrière pour être capable de filer à l'anglaise en cas de soucis, Dmitrys devant emprunter un des chasseurs présent dans le vaisseau pour se rendre sur le hulk. Dans l'absolu, l'androïde sexuel au bras de lutteur aurait préféré ne pas se risquer dans la périphérie de l'amas. C'était bien trop risqué, sans compter qu'on ignorait si le jeu en valait la chandelle... Mais l'Eclipse avait lui-même dérivé durant 35 ans et les crédits qui auraient permis de payer ses réparations n'étaient plus valables depuis des lustres. Alors, si le mâle parvenait à ramener de quoi renflouer les caisses, le risque en vaudrait la peine.

Le vaisseau cyttoréen avait longuement scanné les alentours du hulk, détectant l'arrivée d'un autre appareil. L'Eclipse était à une distance plus que confortable et cette barge spatiale giganteste qu'il était s'avérait pourvue de brouilleurs de position des plus efficaces. Dmitrys avait décollé dans un chasseur un peu après que le passage du vaisseau inconnu se soit soldé par sa disparition des écrans, sûrement après son atterissage dans le Hulk. Le nom n'était pas volé, en vérité : son volume valait près de cent fois celui de l'Eclipse, pourtant conséquent. De quoi trouver à son bord tout autant de problèmes. Le cyttoréen avait trouvé une autre entrée que celle qu'avait emprunté l'inconnu et y avait dirigé son chasseur, s'accostant à un pont de liaison extérieur sans trop de mal. Dmitrys prit le soin de vérifier son armure N7dont le casque était escamotable, avant de s'équiper convenablement. Ainsi ceingna t'il à ses cuisses des blasters cyttoréens typiques, les Raptors avant de passer dans son dos une lame fine en kolto. Il termina en se saisissant d'un fusil. Activant son casque qui recouvrit entièrement sa tête en rendant invisible ou presque sa face, la visière étant teintée.
Une fois prêt, Dmitrys abandonna l'habitacle du chasseur pour évoluer le long du boyau de raccordement entre le hulk et son propre appareil. Les portes hermétiques grinçèrent et gémirent mais acceptèrent de s'ouvrir aux trois-quarts, juste ce qu'il fallait au cyttoréen pour qu'il pénétre dans les premières coursives du hulk, flottant doucement par le manque de gravité.

- Tout va bien ? La ligne entre Motorball et Dmitrys était correcte, mais le cyttoréen devinait qu'elle n'irait pas en s'améliorant.
- Oui. La grav' est coupée, mais ce n'est pas étonnant. Je vais aller voir pour la rétablir, sait-on jamais.
- A quoi ça ressemble, là-dedans ?

Dmitrys regarda autour de lui avant de répondre. Il était arrivé dans une salle circulaire qui comptait trois sorties en plus de la porte par laquelle il était entré et il ne reconnaissait pas la langue qui affichait ce qu'il estimait être différentes informations. L'architecture et l'aménagement sommaire de l'endroit lui évoquait les parties réservées aux équipes de maintenance. Dans les couloirs sombres flottaient des restes de papiers et parfois des éléments du quotidien comme des bouteilles d'eau et même -il s'en fit la remarque sur un ton amusé- un emballage de capote. Les quartiers de l'équipage ne devaient pas être loin. Si rien ne semblait menaçant et que les couloirs ne portaient pas les stigmates d'éventuels affrontements, le soldat sentait planer dans l'air artificiel une lourdeur oppressante qui le poussa à rester sur ses gardes. Quelque chose ici ne tournait pas rond, mais Dmitrys était bien incapable de dire quoi. C'était ce qu'il fallait pour avertir les moins aventureux qu'il valait mieux rebrousser chemin ou, pour les casse-cou dans son genre, qu'il fallait garder le doigt non loin de la gâchette. Ce qu'il prit soin de faire avant de s'engager vers une coursive dont le scan estimait qu'elle prenait la direction des moteurs.

- Dmitrys ?
- Ça ressemble à un piège, lâcha t'il simplement.

Motorball ne répondit rien, préférant se concentrer sur les informations que donnaient ses écrans. Même si son prétendu instinct à elle était purement virtuel, l'androïde avait le sentiment que le mâle avait entièrement raison.

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Base Spatiale / Re : Cosmos in conflict [Darth Talon]
« le: jeudi 11 avril 2013, 22:50:37 »
- Dès que je l'ai sous la main, soit je lui défonce le cul de façon à ce que ça l'handicap à vie, soit je l'incinère dans une des chambres à combustion.
- Pendant un moment, j'ai cru que tu allais me dire que tu l'aimais bien.
- Putain, j'veux qu'elle porte mes enfants.

En contact radio permanent avec sa coéquipière par le biais d'une petite oreillette, Dmitrys fonçait à travers les coursives de l'Eclipse après avoir passé les commandes des canons qu'il avait dirigé jusque là sur le mode automatique. Sa course lui faisait avaler facilement les corridors de métal nimbé des lumières rougeâtres qui indiquaient la situation de combat active dans laquelle le vaisseau était engagé. Le cyttoréen n'avait en fait pas attendu la réponse de l'inconnue aux commandes du mystérieux X-07 pour abandonner son poste et aller enfiler l'une des combinaisons armorisée N7 propres à l'armée à laquelle il appartenait. La N7 était conçue pour apporter un surplus de force physique de par ses nombreuxe servo-moteurs, mais permettait surtout une utilisation facilitée de tous les appareils embarqué à bord du croiseur de guerre. Rapidement vêtu, il s'était élancé dans le vaisseau pour rejoindre les hangars qu'il atteignait déjà alors que le Peacemaker faisait feu. Pas le temps de vérifier les dégâts : Dmitrys savait que Motorball les lui communiquerait en temps réel, lui permettant de s'activer à lancer les procédures de décollage de son appareil.

- Droit au but ! s'écria Motorball. Mais le formien s'active à colmater la brèche ouverte, Dmitrys. Je prépare le Peacemaker pour un nouve-
- Non. On garde l'as dans la manche et on continue la partie au bluff. L'autre putain et moi, on va aller causer acrobaties et calibres lourds avec Jeanjean la fourmi. Hangar 3 ouvert, décollage !

Les portes latérales de l'Eclipse crachèrent donc le VF-4.27, fleuron de la chasse cyttoréenne, qui allait pouvoir laver l'honneur de tous ses semblables tombés face à d'autres formiens bien des années plus tôt. Le VF fut rapidement suivi par deux autres drones semblables à ceux envoyés pour soutenir le X-07 et les tirs rugirent dès les premiers instants qui suivirent la sortie spatiale de Dmitrys. L'idée de l'homme au départ avait été de venir prêter main-forte à l'inconnue pour qu'elle puisse accéder plus facilement à la zone de combat, mais une curieuse voix dans son esprit lui proposa un plan alternatif qui convint très bien à la brute stéroïdée. Forcer la cible à se concentrer sur lui, c'était offrir au cyttoréen une multitude de nouvelles cibles à abattre. Dmitrys, qui agissait beaucoup par reflexe et par instinct, tenta de répondre à l'ordre de bataille de la façon qu'il l'avait reçu tout en ignorant si ça allait marcher. Mais il s'en foutait finalement pas mal, puisque déjà son appareil changeant brusquement de cap donnait le ton de ses intentions.

[Tentative mentale] T'en fais pas pour ça, P'tite chatte. Il va tellement me reluquer le cul que ça va t'filer des complexes. [/tentative mentale]

D'autres auraient fanfaronné aussi allègrement pour impressionner la belle qu'on pouvait deviner au ton agréable et suave de la voix. Certains, encore, auraient roulé des mécaniques pour se donner de l'importance et affirmer qu'ils étaient de véritables mâles. Mais Dmitrys n'était pas de ceux là. Lui parlait toujours pour agir et on pouvait être sûr que si il prétendait qu'il aurait toute l'attention du formien, l'inconnue aurait, elle, tout le loisir de se tracer une route tranquille vers l'objectif qu'elle s'était donné.
Ses canons tiraient pour faire mouche, ses manoeuvres étaient calculées au plus juste pour qu'il puisse bénéficier en continue d'un certain effet de surprise, jouant en cela de la présence des drones qui l'accompagnaient. Les multiples gueules armées laissaient s'échapper la mort dans les sillages de leurs lasers que cela n'empêche la progression de Dmitrys vers l'annexien. Bien entendu, il avait a essuyer des tirs et quelques revers de stratégie immédiates ! On ne pouvait pas forcer le passage dans une telle masse mouvante d'opposants sans un peu de casse, mais force était de constater que le cyttoréen s'en sortait avec un talent certain. Comme depuis toujours, son intuition le guidait, "quelque chose" l'aidait à ajuster ses tirs et ses virées brutales.
Presque facilement, le chasseur rouge et blanc arriva à la tête de l'Annexien et ses premiers coups de canon la touchèrent sans grand effet.

- Les armes les plus basiques ne l'atteindront pas, Dmitrys ! Tu as un missile Predator embarqué, balance le lui !

Motorball. Toujours de bon conseil pour l'homme qui réfléchissait parfois trop peu. Il acquièsa dans un grognement à peine audible et rectifia sa trajectoire pour mettre l'Annexien dans la ligne de sa mire. Ceci fait, l'homme fit sortir l'unique Predator de la carlingue et ajusta ses calculs avant de faire feu, le missile filant entre les étoiles. Une charge qui sonnerait sévèrement le formien majeur, à n'en pas douter. Après tout, le Predator aurait endommagé n'importe quel blindage, n'importe quel bouclier : c'était l'une des fiertés de l'armée cyttoréenne.
Et celui là filait droit au but, visant ce qui pouvait tout à fait être la tête de sa cible. 5, 4, 3, 2, 1... IMPACT !

L'explosion ne valu certes pas celle du contact entre le tir du Peacemaker et du corps massif de l'Annexien, mais elle n'était aucunement négligeable pour autant. Avec ça, le X-07 n'aurait peut-être même pas à s'acquitter de sa part ! Du moins, c'était ce que Dmitrys pensait une demie-seconde avant qu'un cri de Motorball ne fasse grésiller son oreillette. Arrivé trop tard. Le plasma formien emporta une bonne moitié de l'aile gauche du VF et le pilote ne put éviter la seconde salve, destinée à son cockpit- que par ses extraordinaires réflexes. Le Predator n'avait pas touché l'Annexien : sur un de ses ordres mentaux, la créatures avait ordonné à ses sbires de se regrouper devant la trajectoire du missile. De très nombreux chasseurs avaient été balayé par l'explosion, mais l'Annexien en lui-même n'avait été que peu secoué, ce qui lui avait permit cette contre-attaque éclair qui avait fauché Dmitrys.
Le mâle s'était déporté comme il avait put, les drones assurant ses arrières.

- Retraite, Dmitrys ! Reviens au vaisseau !
- Non. Si je lâche le truc, la petite chatte va se faire allumer bien fort. Dérive la puissance des auxi' sur les tuyères 3, 4, 14 et augmente le rendement des canons, dit-il en pianotant vivement sur ses commandes de bord. On va la jouer à ma façon, maintenant.
- Ton bouclier, il...
- J'vais m'en passer. Déconnecte le et fait passer son générateur sur les moteurs à compenser.
- C'est du suicide.

C'en était, assurément. Mais Motorball, pourtant, fit ce que l'homme lui avait ordonné. Docile, et malgré tout confiante dans les capacités de son partenaire de galère. Pouvait elle faire autrement, après tout ? Impuissante, l'androïde assistait sur ses écrans de contrôle à la traque des formiens envers Dmitrys. Le blindage du VF était excellent, mais n'essuierait qu'un nombre restreint de tirs avant d'exploser. Le bouclier, dans cette situation extrême, ferait durement défaut.
Juste ce qu'il fallait, donc, pour que Dmitrys commence à prendre furieusement son pied.

Calé dans son siège, ses yeux guettant à la fois les écrans et la verrière, il entamait un harcèlement en règle sur la face avant de l'Annexien, s'approchant toujours un peu plus pour maximiser l'effet de ses canons. Tendu à l'extrême, ses traits tirés et son coeur battant à cent à l'heure, Dmitrys ne put s'empêcher de ressentir là une puissante pulsion de désir sexuel qui justifiait l'érection violente qu'il subissait. L'excitation, la tension, l'adrénaline qui pulsait dans ses veines.
Tout ce qui faisait de lui la bête à face humaine que même ses camarades militaire redoutait. Le fauve de Cyttorak était bel et bien en vie, chose que l'espace apprendrait tôt ou tard.

Dans le sang et les tripes, et sûrement pas les siennes.

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Base Spatiale / Re : Cosmos in conflict [Darth Talon]
« le: mercredi 10 avril 2013, 16:31:25 »
Pour dire les choses comme elles l'étaient, l'Eclipse faisait de véritables ravages dans les rangs formiens. Pouvait on parler de surprise face à des créatures dont le degré d'intelligence était relativement variable ? Ni Dmitrys ni Motorball n'auraient put répondre à la question, mais il semblait bien au robot-pilote que la flotte adverse avait bien du mal à s'organiser correctement face à ses manoeuvres adroites, qui plaçait un appareil pourtant imposant dans des situations bénéfiques pour la mire de ses nombreux canons, dont la plupart des tirs étaient assurés d'être des cartons. Le mâle connaissait peu de choses, mais excellait dans tout ce qui concernait l'armement et les diverses façons de s'en servir et il le prouvait bien. Une fois encore, le duo fonctionnait bien. Et l'équipage hétéroclite de l'Eclipse avait une connaissance très concrètes des mouvements formiens, pour les avoir affrontés plus d'une fois avant d'entamer son long voyage à travers des secteurs perdus de l'univers.

Motorball prenait du plaisir (du moins ce qui pouvait s'en approcher le plus pour un esprit virtuel) à piloter le croiseur à la robe sanguine. Ses quatre principaux réacteurs étaient mobiles, permettant de brusques changements de trajectoire et de manoeuvres. La grosse particularité de l'Eclipse, qui faisait des merveilles dans les mains robotiques de la jolie blonde. Elle avait eu le temps de s'entraîner pendant le sommeil de Dmitrys, après tout. Le boeuf mal rasé, quant à lui, s'en donnait à coeur joie tandis qu'il naviguait entre les commandes des différentes tourelles qui ornaient la carlingue de son vaisseau. Ce champ de tir sans morale ni but n'était plus destiné à continuer très longtemps lorsque, depuis les fréquences laissées ouvertes de l'Intercom, une voix de femme se fit entendre. Le nom de l'Eclipse fut prononcé, ainsi qu'une rapide amorce de conversation.

- Dmitrys ? Tu as entendu ?
- Ouais, et j'arrive pas à croire qu'on laisse une chatte à baise aux commandes d'un vaisseau. L'univers se casse vraiment la gueule.
- Crétin.

Tandis qu'elle vociférait contre un Dmitrys qui se contentait toujours de tirer sur son cigare entre deux grognements de satisfaction à propos d'un nombre de formiens abattus, Motorball lança une rapide analyse sectorielle. Les positions des formiens formaient presque un nuage compact entre l'Eclipse et le mystérieux X-07 et il était facile d'imaginer que l'Essaim commençait enfin à réagir de manière stratégique pour lui. Normalement, cela aurait dut être le signal de repli pour l'appareil cyttoréen mais Motorball laissa sa chance à la voix mystérieuse, qui crépita de nouveau dans l'intercom afin de proposer un plan de bataille.
Depuis l'Eclipse, personne ne répondit. Motorball aimait à se voir comme le commandant du vaisseau, mais ne restait qu'un robot initialement conçu pour le plaisir et n'avait aucune notion réellement protocolaire ou guerrière. De plus, le duo n'était dans cette portion stellaire que pour s'amuser... Et voilà qu'une inconnue entrait dans la danse, étalant même un schéma d'attaque. Pour le robot, c'était clair : hors de question de risquer inutilement le précieux Orgue à ADN qui dormait au coeur de l'Eclipse. Alors que son programme agençait une phrase toute faite, la voix rauque et virile de Dmitrys se fit entendre sur toutes les fréquences ouvertes par sa comparse.

- J'vais ouvrir le cul de cette merde tellement large que ça va te filer des envies, chérie. J'espère que tu vas assurer ta partie après m'avoir allumé comme ça, j'ai la queue comme un putain de missile.

Plus encore que le fait d'une femme de chair et de sang, on agitait sous le nez du cyttoréen la perspective d'une véritable bataille. Avec un enjeu, des risques, une probable récompense à mettre au bout de sa verge à la fin. Peu lui importait le reste et Motorball connaissait assez l'énergumène pour savoir que le raisonner n'aurait servi à rien. Elle reprit la parole.

- X-07, on vous envoie deux drones de bataille pour vous aider à arriver sur zone. Je vous transmets leurs donnés de contrôle pour une utilisation depuis votre interface. Il nous faut un peu de temps pour causer des dommages significatifs au blindage du vaisseau annexien, nous ne pourrons pas vous épauler durant ce laps de temps.
- C'est le moment de dire si tu as besoin d'un chasseur supplémentaire, Petite chatte, que je décolle.

L'Eclipse, en bon croiseur de guerre, comptait sa propre petite flotille de chasseurs de combat. Si ils ne pouvaient pas être pilotés à distance, Dmitrys pouvait toujours en commander un. Les drônes de combat étaient relativement efficaces et Talon, grâce aux informations qui lui avaient été transmises par les bons soins de Motorball, pourrait toujours les téléguider pour l'aider et établir son propre plan de vol à travers la masse formienne. Mais... encore les drônes devaient il pouvoir arriver entiers jusqu'à elle. Ils décollèrent d'un des flancs du croiseur, un peu comme si ils avaient été des éléments amovibles de la carrosserie.
Le vaisseau manoeuvrait de son côté pour se mettre en position de tir, repoussant les vagues d'assauts de petits formiens tandis que son fuselage semblait glisser. Des panneaux se soulevaient, se réassemblaient entre eux et finalement l'engin sembla se transformer et s'ouvrir sur lui même, sa partie ventrale laissant apparaître un puissant et important canon. L'arme principale de l'Eclipse, le redoutable Peacemaker.

<De quoi tirer deux fois, vu nos réserves... J'espère que nous pourront permettre au X-07 le passage avec un seul tir. > pensa Motorball.

L'Eclipse n'était après tout plus au meilleur de sa forme et le jeu qui avait amené les cyttoréens au coeur de l'essaim formien prenait une tournure délicate. Mais plus question de renoncer. Le croiseur, ayant perdu une grande partie de sa surprenante maniabilité après la sortie du Peacemaker, se positionna lentement dans le couloir de tir idéal. La gueule du canon enfin pointée sur la masse de la Ruche annexienne se gorgea d'énergie -de quoi affoler n'importe quels compteurs, même à une certaine distance- afin de faire feu.

Le rayon fut à la hauteur de la charge. Immense, énorme, incroyablement puissant. Il balaya sans effort les chasseurs formiens amassés entre l'Eclipse et sa cible, qu'il atteignit dans un choc de lumière.
Restait à savoir qui, de l'arme cyttoréenne ou du blindage formien, gagnerait le face à face.

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Prélude / Re : Dmitrys [Valawdé !!]
« le: mercredi 10 avril 2013, 16:29:47 »
Ah, vrai que ça peut faire Vandread, oui. Mais y'a pas de robots de combat.

....Pas encore o/

Merci les couillus <3

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Base Spatiale / Cosmos in conflict [Darth Talon]
« le: mercredi 10 avril 2013, 15:17:27 »

► PLAY

Ces gros porteurs de la Ruche stationnaient tranquillement autour de la petite planète sur laquelle ils envoyaient parfois des projectiles, qui partaient de leur partie ventrale dans une sorte de nuage verdâtre qui se dissipait bien vite dans l'espace. Sûrement ce qui, une fois au sol, constituerait une partie la force de colonisation. Autour de ces mastodontes qui semblaient paisibles gravitaient en nuées compacte des créatures boursouflées par endroits et dotées de tentacules caudales, le tout d'une taille toutefois plus raisonnable (à peu près celle accordée à un chasseur standard selon la plupart des critères spatiaux), sorte de garde vigilante et loyale qui allait et venait dans cette ceinture formées par les éléments formiens en suspension.
Que pouvait bien faire cet essaim à cet endroit précis et en pareil nombre ? Ca importait presque peu, au vu de la forme effilée d'un rouge vif qui fonçait vers les formiens dans le rugissement puissant de ses moteurs. La traînée énergétique qu'ils laissaient en suspension valait bien les traits de laser qui fauchèrent les premières créatures, alarmant les autres dont une partie se sépara du reste pour aller à la rencontre de l'engin. Déjà, les chasseurs crachaient leur plasma afin d'abattre l'intrus, qui esquivait avec aisance malgré son gabarit bien plus imposant.

Piloté par Motorball, l'Eclipse forçait allègrement les rangs de la Flotte-Ruche dont la tourelle principale placée sous le vaisseau fauchait des quantités importantes de chasseurs formiens au gré des acrobaties experte que l'androïde imprimait à son appareil. Pour elle comme pour Dmitrys (qui lui prenait son pied à actionner manuellement les divers canons qui couraient le long du fuselage écarlate), ce n'était pas une bataille. C'était un simple carton, un défouloir sans autre but que de passer, pour le cyttoréen, plus de trente ans de frustration. L'ordinateur avait repéré par hasard l'essaim stationnaire et les pulsion du mâle avaient fait le reste, contre l'avis premier de sa partenaire qui finalement avait trouvé de l’intérêt à pousser un peu des machines vieillissantes.
L'Eclipse répondait au doigt et à l'oeil et malgré son tonnage de petit croiseur restait tout aussi maniable qu'un petit chasseur.

- Je me demande quand même ce qu'ils fichent ici.
- T'occupe, Plastique. Ils doivent coloniser et puis c'est tout.
- En si grand nombre, pour une si petite planète ? Tu ne trouves pas ça curieux, Dmitrys ?
- Pour ce que j'en ai à foutre, franchement... Va plus profond, je veux en dégommer encore. Allez, bouge toi le cul !

Leur idée était simple : abattre le plus possible de formiens et déguerpir avant que ça ne dérape. Un jeu que la puissance de leur vaisseau leur permettait sans trop d'inquiétude, si le duo ne se montrait pas trop gourmand ou prétentieux quant aux capacités de leur machine. Tout se passait bien, jusqu'à ce l'ordinateur accroche un signal très différent de celui renvoyé par l'Essaim. Un retour de scan qui indiquait la présence d'un appareil entièrement mécanique pas très loin d'eux.

- Dmitrys, on a un signal d'appareil spatial ! Non répertorié, mais notre base de données date certainement un peu. J'ouvre toutes les fréquences disponibles, on verra bien. Ce n'est pas Gorgon, déjà. On verra bien si ça veut communiquer.

Dmitrys grogna, pour toute réponse. Peu préoccupé par ce qu'il aurait nommé des "conneries protocolaires de baiser de plastique", le mâle tirait profondément sur son cigare tout en abattant ce qui passait à portée de viseur. Tout ce qui lui importait pour l'heure, c'était de faire hurler les canons en pestant de ne pas descendre à terre pour régler ses comptes dans une sorte de mano-à-mano en pataugeant dans les tripes répandues de ses adversaires.

8
Prélude / Re : Dmitrys [Valawdé !!]
« le: mercredi 10 avril 2013, 14:43:49 »
Qui sont rarement lues, en plus :'

Enfin, merci o/

9
Prélude / Re : Dmitrys
« le: mercredi 10 avril 2013, 02:33:13 »
Hey, merci à tout le monde !

Sauf à l'aut' traînée avec les cheveux en serpents. Toi je te chope, je te dépèce avec les dents èé

10
Prélude / Dmitrys [Valawdé !!]
« le: mardi 09 avril 2013, 00:26:56 »
"Je vous le dis, mes frères : le jour où nous considérerons les femmes comme des êtres humains, notre monde s'effondrera. Elles ne doivent rester que des objets de consommation courante pour que la gloire de Cyttorak ne cesse de rayonner ! Voudrions nous que nos vidoirs prennent le pouvoir ? Que nos reproductrices commandent à la flotte ? NON, NON ET NON !"
- Extrait du discours d'investiture à la présidence planétaire cyttoréene de Velyon Fall'o

• [RECORDING]

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D'aussi loin que l'histoire cyttoréenne se souvienne, les femmes ont toujours été considérées comme membres d'une race bien différente de celle des hommes. Une race rapidement asservie, d'une main assez implacable pour que cette soumission devienne une chose naturelle gravée jusque dans les gênes. Les générations de femmes qui se sont succédées sur Cyttorak n'ont jamais eu de droits, seulement des devoirs. "Laisse toi honorer de la verge d'un homme, laisse toi humilier par ton propriétaire, courbe l'échine, jamais ne proteste". Une vie presque simple pour des accessoires malgré tout nécessaires à la reproduction de la vie et à l'assouvissement de certains instincts primaires. Sur Cyttorak, les femmes en liberté pouvaient être saillies par le premier venu, capturées à tout moment. Beaucoup servaient d’exutoire ambulants, molestées ou abattues pour un simple caprice. Les plus méritantes étaient dressées dans des familles et partageaient le panier d'un éventuel animal de compagnie qui avait plus de droits qu'elles.
La seule chose qui garantissait alors la survie de l'espèce femelle s'avérait être sa capacité à donner la vie. Bien que personne sur Cyttorak ne l'aurait jamais admis, les femmes étaient nécessaires à l'ordre du monde. Oui, elles ne représentaient qu'un utérus. Mais sans cela, les mâles cyttoréens ne pouvaient continuer de se développer. Afin de laver cet affront perpétuel à l'honneur phallique, les scientifiques se donnèrent corps et bien à la recherche d'un procédé qui aurait permit de produire des enfants d'une façon différente.
Si ces travaux furent longs et laborieux, ils eurent au moins le mérite de donner à Cyttorak une des meilleures sciences génétique de l'univers. Cela faisait partiellement oublier que les femmes et leurs ovaires, malgré tout, continuaient de narguer leurs maîtres.

"Choisissez, fécondez, jetez !"
- Slogan des fermes à reproductrices

• [RECORDING]

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Si les riches et puissants pouvaient choisir les meilleures femelles des meilleurs élevages afin de les engrosser pour en obtenir une progéniture mâle cadrant au mieux avec leurs aspirations de succession, le reste du peuple devait se contenter des Fermes, institutions destinées à la reproduction et l'élevage de femmes en batterie. L'un des deux hommes du couple se dévouait pour la "tâche ingrate" et faisait son affaire à une femme afin de l'enfanter, puis les parents payaient un forfait d'entretien et de surveillance médicale durant les mois de la gestation. Et puis, une fois le bébé mâle récupéré, l'emballage était jeté. Ou réutilisé, parfois. Certaines -celles qui donnaient naissance à des filles- pouvaient élever une nouvelle génération de reproductrices. Ou mère et fille étaient abattues ensemble, pour laisser place à de nouveaux arrivages.

Avec le temps, cette méthode de reproduction amena à parquer de nombreuses femmes ensemble, réduisant le nombre de sauvages. Les moeurs cyttoréennes avaient évolué avec le temps et les humiliations publiques et autres saillies orgiaques en pleine rue étaient un peu mal vues, tout en ne cessant pas d'exister. De façon presque amusante, ces pratiques qui relevaient de l'hétérosexualité devinrent une déviance dans un monde constitués d'individus unisexuel. L'homosexualité était une chose normale et encouragée, l'hétérosexualité une tare à éliminer. Peu importaient les raisons ou les façon de faire : s'intéresser sexuellement à une femme autrement que pour une reproduction justifiée et menée à terme relevait d'un important problème psychologique.

Pour corriger ces déviances, d'importantes battues furent organisées. Les femmes furent presque toutes organisées en troupeaux destinés aux fermes et aux structures de dressage et le projet d'Orgue à ADN fût promulgué, réponse au problème de la fécondation. Grâce à la science génétique, Cyttorak pourrait rapidement concevoir dans des cuves des enfants mâles montés de toutes pièces et menant à la perfection telle que les plus puissants et érudits cyttoréens l'imaginaient. Plus de femmes, plus de tares. Des hommes capables de se "reproduire" entre eux.
Bien entendu, l'Orgue à ADN (une banque de données génétiques parfaite capable de combiner, d'agencer et de créer un être de A à Z et ce à volonté) était encore au stade de projet. Mais sa révélation au grand public était destinée à révolutionner la face du monde, achevant de placer les mâles en haut de l'échelle de la création.

"C'est l'histoire d'un mec..."
- Accroche d'un célèbre humoriste

• [RECORDING]

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Je suis né le jour de l'annonce faite au monde de l'existence de l'Orgue et je reste aujourd'hui encore qu'il s'agissait d'une sorte de signe. Si j'avais cru en une divinité quelconque, je me serai certainement imaginé qu'elle m'envoyait simplement pour protéger l'Orgue, en vérité. Mon parcours, avant un moment, n'avait rien de particulier. Enfant d'un couple d'hommes ayant sailli tour à tour la reproductrice qu'ils s'étaient choisis pour m'avoir, je grandis dans un cadre militaire assez strict. Mes pères avaient tous deux faits leurs classes et me destinaient bien naturellement à une carrière brillante dans la flotte qui avait fait leurs renommées, mais je compris bien vite que j'étais plus un homme de terrain attiré par la boue des tranchées et la sensation enivrante du poids d'une arme portée à bout de bras. Mes parents firent contre mauvaise fortune bon coeur en me faisant intégrer à la force de Francs-Tireurs de la troisième flotte de colonisation, réputée comme étant la plus dure et la plus mise en première ligne.

Une punition, un honneur ? Je n'en sû jamais rien mais entrepris de briller dans les rangs tout en restant assez discret pour ne pas qu'on me donne un poste à responsabilité qui m'aurait tenu éloigné des combats. J'avais toujours été une bête fauve avide de sang et de violence, ce qui avait expliqué mon amour des différents arts-martiaux que j'avais pu croiser. Qu'ils se livrent à mains nues, au sabre laser ou au pistolet à impulsion, les affrontements me fascinaient. Cette ivresse du combat me faisait presque jouir et mes sens étaient tous délicieusement en alerte quand je soumettais un vaincu, tuais un ennemi ou saillais une femelle.

J'étais résolument un déviant, ne trouvant mon bonheur que dans l'interdit de l'hétérosexualité, souvent combinée à d'autres vices. La zoophilie, l'urophilie et nombre d'autres servirent un temps durant à passer mes nerfs et assouvir mes envies les moins avouables qui me permettaient d'extérioriser l'animal qui se tapissait dans les tréfonds de mon âme depuis l'enfance. Un mauvais garçon, assurément. Ma morale ? Un frein délicieux que j'adorais ronger le plus longtemps possible, la frustration de ne pas pouvoir me dévoiler à l'envie alimentant un appétit sexuel et brutal d'une ampleur déraisonnable.
Un dangereux barbare fornicateur donc. Qui, plus tard, aurait son intérêt.

Pour que vous le compreniez, il faut que je continue le récit de notre histoire à tous, enfants de Cyttorak.

"La patience, mes frères, est une vertu qui nous a déjà ouvert la voie vers les étoiles. Bientôt, elle fera de Cyttorak la maîtresse de son propre destin, nous établissant en dieux créateurs."
- Déclaration du professeur Gjef D'att, responsable de l'Orgue à ADN
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• [RECORDING]

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Les années passaient et l'Orgue ne semblait toujours pas opérationnel. Partout, le mécontentement grognait et menaçait. Quelques fermes furent prises d'assauts et témoignèrent de la fièvre paranoïaque qui s'était installée avec le temps quand les reproductrices furent horriblement massacrées devant les médias. Des pratiques moyenâgeuses destinées à mettre en garde le lobby fermier sur son sort si il s'avérait qu'on découvre que c'était lui qui faisait obstacle à l'avènement de l'Orgue.
C'était un raisonnement plausible, certainement le plus logique. Mais les Fermiers n'y étaient pour rien.

Le gouvernement nous mentait, même si nous ne l'apprîmes que bien plus tard. L'Orgue était bien loin d'être achevé et engloutissait presque inutilement les finances publiques. Pourtant, la propagande continuait de plus belle et promettait aux cyttoréens l'hégémonie de leur race sur le reste de l'univers, attisant la rage frustrée plutôt que de l’atténuer. Les recherches prenaient du retard et, de plus en plus, l'armée se mobilisait pour être prête à intervenir. Déjà génétiquement améliorés lors de notre incorporation, nous autres soldats vîmes notre ADN être une nouvelle fois réorganisé pour nous rendre plus puissants, agiles et endurants. "Au cas où", nous donnait t'on pour simple explication. J'y acquis mes pouvoirs électriques et surtout la certitude qu'à un moment, tout allait salement déraper.
Les fauves sentent l'odeur du sang et mon instinct me hurlait que le carnage n'attendait qu'une étincelle pour déchirer les premières chairs.

A ce moment là, la guerre civile était encore contenue même si c'était à grand'peine. Mais ce que nous eûmes à affronter fût autrement plus redoutable.

"L'infection ? Dérisoire et bénigne."
- Déclaration issue de la propagande gouvernementale

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Quand les premiers cas furent découverts, on pensa à une grippe fulgurante. Seules les femmes étaient touchées, emportées après quelques jours d'une fièvre intolérable. Quelques cheptels furent abattus pour restreindre la contamination, procédure courante dont on pensait qu'elle ferait son affaire une fois encore.
Bien entendu, cela avait été une grossière erreur d'appréhension.

Personne ne s'expliqua l'origine du mal qui n'emportait que les femmes à une vitesse fulgurante et ce fut peut-être ça qui sema la panique. Des troupeaux entiers étaient envoyés à l'abattoir et certaines fermes furent même balayées -encore pleines de leurs reproductrices- par les flammes des opérations d'assainissement radical sans que cela n'endigue la propagation de l'épidémie. Les mâles, si ils ne s'affolaient pas de leur sort puisque la médecine avait certifié que l'infection ne touchait que les femelles, avaient compris que le danger existait pourtant bel et bien.
A cette vitesse en effet, toute vie féminine serait rapidement éradiquée de la surface de  Cyttorak. Cela aurait été un faux problème si l'Orgue avait été achevé, mais il n'en était toujours rien. D'ici à l'année qui suivrait, près de 80% des femelles seraient mortes et emporteraient dans leurs fosses communes tous les espoirs de descendance des cyttoréens.

Afin de calmer les esprits, nous les militaires reçûmes pour mission d'aller chercher des femelles en bonne santé dans les mondes environnants, quel qu'en fût le prix. Nous brisâmes plusieurs dizaine de traités galactiques dans de rapides et expéditifs affrontements qui me ravirent, nous acheminâmes nombre de nouveaux cheptels vers Cyttorak... Sans résultat aucun. Le mal emportait parfois même plus rapidement les nouvelles reproductrices que les natives de notre monde et l'hérésie de mêler notre sang épuré sur des centaines de générations à des génomes inférieurs acheva l'exploitation du bétail exporté. La situation devint de plus en plus explosive, jusqu’à ce qu'une inévitable guerre civile n'éclate.

Alors que les affrontements devenaient de plus en plus violents et vindicatifs et que l'armée était mise sur le qui-vive, l'annonce de la finalisation de l'Orgue fut faite. Beaucoup de choses étaient trop engagées pour cesser grâce si peu et nous fûmes désorganisés lorsque les véritables ennemies se révélèrent en lançant contre Cyttorak une attaque massive, nous prenant de dos. Les Gorgones.
Ces reproductrices toujours en quête de mâles avaient bien prévu leur coup, en vérité. Cyttorak avait toutes les raisons de les intéresser, vu le fort pourcentage masculin et la qualité de notre ADN. De quoi donner à leurs filles un nouveau degrés d'évolution, que nous leur avions toujours refusé en les repoussant lors de batailles épiques aux frontières de notre monde. Notre flotte valait bien la leur et notre abnégation rivalisait avec leur détermination, nous ayant dressés en ennemis presque héréditaires au fil du temps.

Elles avaient eu vent de la mise en place de l'Orgue à ADN. Imaginez quel gain cela aurait été pour elles ! Plus besoin de chasser les mâles à travers l'univers, elles n'auraient plus eu qu'à les concevoir sur mesure afin d'enfanter de filles gorgones toujours plus puissantes, plus parfaites. Elles avaient attendu, patiemment, que l'Orgue soit achevé. Mais les travaux avaient piétiné et les Gorgones étaient passées à la vitesse supérieure en propageant dans l'air de Cyttorak même un virus destiné à tuer implacablement toutes nos femmes, chose qui aurait forcé le gouvernement planétaire à accélérer les travaux de l'Orgue afin de le rendre opérationnel au plus tôt. Et force était de constater qu'elles ne s'étaient aucunement trompées dans leurs calculs.
La guerre civile avait très largement entamé nos forces vives, si bien nous fûmes bien incapables de nous défendre contre leurs assauts et très vite, Cyttorak fut conquise, passant sous la botte Gorgone.


"Qu'elles persiflent, ces chiennes écailleuses ! Tant qu'un seul d'entre nous leur survit, Cyttorak rayonnera et ses fils reviendront un jour se parer de leurs peaux ! POUR LA GLOIRE DE CYTTORAK, VIVEZ !"
- Message du général Arzel L'ogarh à l'ensemble de la flotte

• [RECORDING]

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Ce dont je me souviens surtout quand je pense à cette période, c'est que c'était la merde. Jamais les cyttoréens n'avaient été mis au pied du mur, si proches de tout perdre. Nous autres militaires nous battions avec l'énergie du désespoir et même les civils donnaient du fil à retordre aux Gorgones, continuant dans les rues la guerre que nous livriions dans l'espace. La planète était perdue, mais la civilisation s'accrochait à son dernier espoir un peu fou.

Nos combats avaient un but bien particulier, caché jusqu'au dernier moment à nos ennemies : l'exode. Trois grands vaisseaux destinés à la colonisation qui avaient toujours été entretenus et cachés à différents endroits de la région qui ceignait notre capitale planétaire. Si nous nous battions, c'était tant pour repousser les Gorgones que pour détourner leur attention tandis que nous mettions les réfugiés à l'abri et les vaisseaux coloniaux en ordre de marche. Des tas de gens pourraient vous parler de toute l'organisation que ça demandé, de tous les coups fourrés suicidaires portés aux Gorgones et je ne sais quoi d'autre, mais moi je n'ai fais que combattre et je ne me suis pas intéressé à grand'chose d'autre. Combien de ces putes à écailles j'ai descendu, combien d'entre elles m'ont blessé ? Je l'ignore. Je me contentais d'y aller tête baissée, comptant le nombre de morts dans mon régiment entre deux champs de bataille. Ce qui restait de mon escadron fut affecté à l'un des vaisseaux de l'Exode, le Galaxy Frontier. Notre mission était simple, claire et nette : le défendre à tout prix, lui et ce qu'il transportait.
Plus que des colons.
Un des trois prototypes de l'Orgue à ADN. Un pour chaque vaisseau de l'Exode, une machine qui -selon nos ordres- primait sur absolument tout le reste. Son maintien en état de marche ou sa destruction, c'était là notre mission absolue. Pour moi, ce n'était qu'un prétexte supplémentaire pour combattre. Je n'avais jamais été très patriotique et les camarades m'importaient peu, mais je décidais que si je voulais survivre pour continuer à presser la détente de mon flingue, il me fallait une bonne raison de le faire. L'Orgue me sembla tout désigné et c'est prêt à tout que j'embarquais dans le GF.

L'évidence aurait sauté aux yeux de n'importe quel militaire un tant soit peu au courant de la situation tactique au moment où le décollage des vaisseaux coloniaux fut annoncé. Les Gorgones avaient une flotte plus importante que la nôtre et nous interdiraient facilement tout espoir de fuite. Pour permettre au plus grand nombre de fuir, il fallait forcer le blocus. Les appâter le temps de lancer les machines sur la vitesse lumière. Et pour cela, il n'y avait qu'une seule solution, la plus terrible qu'on pouvait imaginer pour un peuple déjà exangue et réduit à une peau de chagrin.
Le sacrifice.

Le Star Wanderer, un des trois bâtiments de l'exode, décolla en premier. Tous canons dehors, tous les chasseurs lui étant attribués lui servant d'escorte pour ce fier baroud d'honneur. Le plan était simple, efficace : Le Star Wanderer, qui possédait un excellent blindage malgré son tonnage, allait faire diversion. Et cela marcha du tonnerre de Dieu ! La puissance de feu Gorgone dut tellement se concentrer pour tenter d'arrêter le fuyard qu'elle ne put donner la chasse aux deux autres qui décollaient depuis un point plus éloigné. Un moment durant, nous pensâmes même que le Star parviendrait à s'enfuir mais nous le vîmes exploser, impuissants que nous étions. Un sacrifice glorieux, une déflagration glorieuse très sûrement décidée pour éviter la perte de l'Orgue embarqué à bord. Les Gorgones, dont l'avant-garde avait été balayée par le souffle, ne pûrent pas nous poursuivre efficacement et les quelques courageuses qui tentèrent de le faire furent sans mal abattues par les chasses jointes des deux vaisseaux restants. Normal... Nous étions remontés à bloc après avoir assisté à la fin du Star Wanderer.

Notre Galaxy Frontier s'était séparé de l'autre vaisseau, le System Sentinel, un peu avant l'entrée dans l'orbite lunaire. C'était là que nous avions fait notre propre saut dans l'espace-temps, décidés à garder le contact avec nos frères le plus longtemps possible.
Nous ne nous reverrions que sur une hypothétique Cyttorak-II, afin de mettre nos forces reconstituées en commun pour lâcher des chiens enragés sur notre mère partrie dans le but de la reprendre aux griffes des créatures qui nous en avaient chassés.


"Tout le monde se bat, personne ne s'barre. Le premier qui s'dégonfle j'le descend moi-même !"
- Colonel Bazil Po'ledouris

• [RECORDING]

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J'avais toujours été musclé. C'en est presque génétique, mes pères étaient de beaux spécimens dans leur jeunesse. Un bon mètre quatre-vingt quinze pour plus d'une centaine de kilos le tout en muscles saillants et très fonctionnels. Je suis vif et puissant, plutôt pas mal agile lorsque je me bat ou me déplace. Ma carrure est celle d'un homme d'action mêlant efficacité et force de frappe. Merde à certains canons de beauté, je préfère rester poilu. Jambes, pubis, avant-bras, aisselles... Je n'ai pas le temps de me prendre la tête avec de l'esthétique. C'est pour ça que je me rase le crâne et que ne me rase que rarement. Ça plait, ça plait pas. Rien à foutre de ces conneries.

Ah, merde. Tout ça pour dire quoi... Oui. J'avais toujours été musclé, mais je n'ai jamais pris autant de masse que pendant la période qui suivit l'Exode. De nombreux mois, nous fûmes tendus à l'idée de devoir essuyer des attaques ennemies et nous nous entraînions sans arrêter. La frustration de ne pas pouvoir rendre aux Gorgones la monnaie de leur pièce avait remplacé la colère et la tristesse, alors que nous cherchions une nouvelle terre apte à nous accueillir. Un petit groupe de rebelles se monta même au sein du Galaxy Frontier sous prétexte que le pouvoir en place devait être renversé pour éviter -d'après eux- que nous finissions par dériver sans but dans l'espace.
Là encore, j'étais en première ligne. Avec plaisir, même, pour passer le temps et ne pas cesser de me battre. Ce que j'ignorais alors que j'abattais sans pitié les dissidents qui avaient pour certains été des amis, c'était que j'allais largement avoir mon comptant de combat et ce très rapidement.

Près de six mois après le départ de Cyttorak et trois semaines après l'éradication des rebelles, notre route nous plaça sur celle de ce que nous identifiâmes aisément comme une sorte de base spatiale stationnaire. Trop petite pour permettre au Galaxy d'accoster mais largement suffisante pour y envoyer un vaisseau d'exploration, puisque la station ne répondait à aucun appel. Nous espérions y trouver, à défaut de vie, de quoi refaire nos réserves.

De vie, en fait, la station en grouillait. Sous la forme inattendue de créatures mêlant chair humaine et éléments insectoïdaux, enfants d'une race à l'appétit bien plus que vorace. Ils nous avait laissé pénétrer dans la station, nous y enfoncer allègrement pour nous y piéger comme des rats, fondant sur nous depuis le plafond, les murs, le sol. Des prédateurs implacables qui dévoraient vivants ceux qui ne parvenaient pas à les repousser. Malgré nos capacités prétendument supérieures, malgré nos pouvoirs ajoutés et tout notre attirail, nous fûmes baladés, déchirés. Je vis certains des miens servir d'incubateur express à des monstruosités qui évoquaient les araignées, j'en vis être dévorés par des... choses tentaculaires, parfois même écartelés, vidés de leurs organes dans un écoeurant bruit de succion humide. La peur et la rage me serraient le ventre, me servaient de moteur.
Qu'ils tombent tous si il le fallait, je DEVAIS revenir sur le Galaxy pour défendre l'Orgue. Et alors que, seul, je tentais de battre en retraite vers la navette qui nous avait menés mon escouade et moi vers ce traquenard, le GF affrontait ses propres démons.

Peut-être que les insectes s'étaient cachés depuis le début ? Peut-être qu'ils s'étaient envolés de la station alors que nous étions à progresser, nous, à l'intérieur ? Peu importait. Les créatures s'en était prise au Galaxy, qui avait fait fait décoller la chasse et fait tonner tous ses canons. Ce titan de chair contre des nuées qui ne cessaient de s'agglutiner sur sa carapace qui cédait peu à peu sous les assauts. La partie n'était gagnée pour personne au moment où grâce à un appel radio je pris connaissance de la situation, mais je savais pertinemment que nous finirions par perdre. Bien entendu, l'évasion du GF fut envisagée. Mais les insectes s'étaient montrés assez malin pour détruire nos réacteurs en premier lieu, sans compter que la station se positionnait sur la trajectoire directe d'un saut dans l'hyperespace. Ni fuite ni retrait, aucune échappatoire à une mort qui était à présent certaine.
Ce n'était pour autant pas le point final de l'histoire des survivants de Cyttorak.

Alors que je me battais bec et ongles pour progresser laborieusement vers la navette en me demandant comment, de toute façon, j'allais pouvoir traverser les nuées pour atteindre le Galaxy, un scientifique de ce dernier agissait contre l'avis général.
Il se nommait Adrzej et savait qu'était stocké dans les soutes les plus secrètes du vaisseau une unité de combat très particulière, l'Eclipse. Plus rapide, plus puissant, plus résistant que tout ce que la flotte cyttoréenne avait jamais compté comme modèle. Profitant de la confusion générale et du trouble du carnage qui se déroulait hors et dans le Galaxy (puisque l'essaim était finalement parvenu à pénétrer le vaisseau), Adrzej chargea les données de l'Orgue ainsi que ses pièces maîtresses dans l'Eclipse. Adrzej était un grand amoureux de Cyttorak, fier de sa race et de ce qu'elle avait put accomplir jusque là. Pour lui, rien n'était plus important que de sauver l'Orgue, seul héritage d'un monde et d'un peuple qui allait très rapidement s'éteindre.

Adrzej me contacta au moment où je constatais que la navette était détruite. Me proposant de m'extraire par les pods de sortie prévus à cet effet, il me récupérerait avec l'Eclipse. Pourquoi, me direz-vous. Parce que le scientifique n'était pas homme d'action, qu'il estimait avoir besoin de gros bras. Ce n'était aucunement par charité qu'Adrzej m'avait contacté, non... Aussi fou que ça pouvait sembler l'être, j'étais le plus accessible des militaires présents si tant que je parvienne à quitter la station. Avais-je réellement le choix ?
Je m'élançais donc dans cette course folle pendant que le scientifique perçait le blindage du Galaxy pour un départ en catastrophe, quitte à ouvrir une brèche fatale dans la défense des nôtres.

Nous réussîmes. Contre toute attente, Adrzej me récupéra alors que j'étais parvenu à m'échapper de la station dans un sale état. Et lui n'était nullement mieux, mortellement blessé qu'il avait été au cours de sa folle échappée pour venir me chercher. Pourtant, nous mîmes plein gaz pour semer l'essaim, sautant tout à fait au hasard dans l'hyperespace alors que nous étions traqué par des hordes d'insectes. J'apprendrais plus tard qu'il s'agissait là de formiens, mais ce détail importait peu.
A bord, un Adrzej mourant me présenta sa collaboratrice : un androïde aux formes féminines pourvue d'un vagin artificiel. "je ne saurais pas me passer d'une chatte", m'avait il glissé un peu avant sa mort.

J'étais donc perdu dans l'espace, dépositaire de tout l'héritage génétique d'un peuple éteint et accompagné d'un robot baisable.
Triste sort pour un homme qui n'était ni un héros, ni un élu.

"Se battre pour soi-même, c'est avoir l'univers entier pour adversaire."
- Proverbe cyttoréen

• [RECORDING]

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Le robot s'appelait Motorball. Du moins, c'était le nom qu'elle s'était choisi à la mort d'Adrzej, qu'elle semblait aimer beaucoup. Avec moins, elle ne fut que peu démonstrative et se contenta de me proposer de me vider les burnes en guise de récompense pour avoir survécu à l'enfer. J'acceptais et pris la mesure de tout ce qui venait de se passer alors que je travaillait la chatte artificielle d'un putain de robot. En moins de deux ans, tout mon peuple avait disparu et je représentais le dernier espoir de ce dernier.

Nous larguâmes le corps d'Adrzej dans l'espace après quelques rapides cérémonies et presque naturellement, Motorball s'improvisa navigatrice de bord. Ses bras n'était pas les bons, étant ceux d'un modèle d'une armure de combat. Mais elle avait tenu à les garder en souvenir d'Adrzej qui les lui avait monté à la va-vite pour qu'elle puisse l'aider à charger les éléments de l'Orgue. C'était donc flanqué d'une poulette en plastique mal montée que je devais trouver la route à suivre. Nous en devisâmes longtemps. Hey, elle n'était pas réellement une femme, pas vrai ? Je pouvais lui laisser une place dans l'équipage en échange d'un coup rapidement donné dans ses trous factices et l'échange nous allait bien.

Ce fut Motorball qui proposa la marche à suivre. Trouver un monde porteur de vie pour y faire escale, un monde assez avancé technologiquement pour que nous puissions éventuellement nous réarmer sans toutefois risquer de nous faire voler les secrets de l'Orgue et de l'Eclipse, devenu la mémoire vivante de tout Cyttorak. Adrzej avait transféré dans les circuits du vaisseau absolument tout ce qu'il avait put télécharger à propos de notre monde, pour en faire une arche destinée à, un jour, faire rayonner la mère-patrie une nouvelle fois. Motorball devenait donc le gardien de ce trésor de données compilées, tandis que moi... bah. J'étais l'éclaireur, l'élément sacrifiable pourtant précieux puisque porteur des derniers gênes "frais" cyttoréens. Un rôle comme un autre, au final.

Seulement, nous étions dans un secteur résolument mort de l'univers. La seule vie qu'on pouvait trouver ? Celle des formiens, comme nous le prouvèrent de nombreuses escarmouches spatiales. Motorball calcula une route totalement aléatoire. "Nous naviguerons jusqu'à ce que notre énergie soit épuisée. Pendant ce temps, il serait bon que tu soit placé en cryostase afin de ne pas vieillir puis mourir bêtement. J'en profiterai pour construire l'Orgue et le rendre opérationnel."
J'acquièsais. Dormir un peu, voilà qui me ferait du bien.

Voilà donc où j'en suis. Je... je ne sais pas trop pourquoi j'ai décidé d'enregistrer tout ça avant la stase. Peut-être que je crains de ne jamais me réveiller ? Possible, bien que j'ai confiance en Motorball. Ma pierre à l'édifice virtuel cyttoréen, aussi. Puisse t'elle servir. Si quelqu'un écoute ceci, alors Cyttorak sera encore vivante dans une mémoire.

Je vais dormir, maintenant.

Dmitrys Vassili, fin de transmission.


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"J'espère qu'il n'est pas grognon le matin, sinon ça risque de chier."
- Motorball

• [RECORDING]

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Je vais aller éveiller Dmitrys. Je crois avoir trouvé notre escale à temps : les moteurs du vaisseau commencent à montrer de sérieux signe de fatigue. J'ai pris plus de six mois pour faire un scan complet du secteur où nous nous trouvons et les résultats sont assez concluants. La vie est féconde dans cette partie de l'univers et j'ai même pu capter des installations tant spatiales que terrestres. Très féconde, trop même.
J'ai trouvé de sérieuses traces d'un passage de l'Essaim et des preuves d'une importante activité de puissants Annexiens, certaines très localisées.

Sans compter que les systèmes de l'Eclipse perçoivent parfois la signature thermique d'un appareil Gorgon parmi tous les vaisseaux qui peuvent passer dans cette Voie Lactée. Au vu de tous ces paramètres, je préférerais nous dérouter. Mais l'état de l'Eclipse ne le permet pas vraiment.
Ces trente-cinq années de vol ininterrompu ne lui ont aucunement été favorables, semble t'il. Nous ferons avec et je gage que monsieur Muscles saura trouver la situation excitante à sa façon.
Quand il aura fini de beugler comme un veau.

J'ai hâte d'avoir achevé les réparations et d'avoir rempli les soutes des éléments les plus nécessaires à la suite de notre voyage.


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DMITRYS VASSILI

       
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• 69 ans (dont 35 passés en sommeil artificiel)

        • Cyttoréen / hétéro avec des précédents homo / Trop expérimenté

        • Macho sûr de lui, grande gueule et tête brûlée. Combattant par nature, peu porté sur le dialogue et le contact avec autrui. Considère les femmes comme des objets juste bons à être baisés. Soldat émérite, avec une dent sérieuse contre les Gorgones et les formiens sous tout leurs formes. Peu diplomate. Sans finesse. Fier. Brutal et dominant. Vous dirais certainement qu'en plus de vous baiser, il vous emmerde et vous la mets bien profond.
Dernier représentant d'un peuple éteint.

         • Les cyttoréens sont assez semblables aux humains, bien que leurs capacités physiques soient naturellement supérieures, comme l'est leur durée de vie. Au vu de son statut militaire, Dmitrys a été encore amélioré génétiquement pour gagner en puissance, rapidité, capacité de réflexion et d'apprentissage. Est capable de générer et contrôler une foudre au voltage encore jamais calculé jusque là. Maîtrise un très large panel d'armes diverses, allant du sabre laser aux armures de combats lourdes et légères, ainsi que des machines comme des chasseurs de combats et diverses unités tactiques.

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MOTORBALL
 
        
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• Age réel inconnu (au moins 35 ans)

          • Robot sexuel modifié / apte à recevoir n'importe quel type de matériel génétique / hentaïment expérimentée

          • Programmée pour entretenir l'Eclipse, dont elle est la navigatrice et une sorte d'avatar. Pas spécialement causante mais possède de nombreux programmes destinés à lui permettre de s'adapter. Chieuse quand on parle de mécanique. N'apprécie pas Vassili mais forme un duo efficace avec ce dernier. N'aime pas le vidanger mais lui propose parfois spontanément de le faire. Battante, assez fleur bleue tout en étant très sérieuse. Prête à absolument tout pour la sauvegarde de l'Eclipse et de tout ce qu'il contient (Dmitrys inclus)
Personnalité destinée à s'étoffer.
                 
           • Au départ conçue comme un sex-toy vivant, Motorball est pourtant équipée de bras mécaniques issus originellement d'une armure de combat cyttoréenne capable de produire une très importante puissance physique (de l'ordre de plusieurs tonnes au centimètres carrés). Les bras ont été modifiés par ses soins pour disposer d'un armement caché. Le corps étant mal adapté à ces bras, la surchauffe en cas de combat est très rapide et mets facilement Motorball hors d'état. Capable de grâce et de légèreté avec ces mêmes membres disgracieux.


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ECLIPSE

         
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• Dernier vaisseau de combat cyttoréen

            • Prévu pour accueillir plus de cinquante personnes. Peut être manœuvré par une seule avec assistance cybernétique.

            • Lourdement armé. Très résistant. Extrêmement maniable. Capable d'effectuer des sauts dans l'hyperespace. Assez rapide pour semer n'importe quoi, selon Motorball. Ne vaut pas une bonne baise avec deux chaudasses, d'après Dmitrys. Meilleur appareil cyttoréen d'après les données embarquées.

            • Contient de très nombreuses armes de poing (Fusil, revolver énergétique pour ne présenter qu'eux. On trouve même des  sabre laser, ainsi que de nombreux modèles d'armure de combat, d'artillerie mobile et autres blindés mobiles. On compte aussi quelques véhicules (Moto, par exemple.)

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