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Messages - Asami Yamada

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Asami était à bout de tout. Elle avait bien tenté de tenir, de satisfaire sa maîtresse du mieux qu’elle pouvait, mais rien n’y avait fait, elle avait ses limites. Pendant un long moment elle s’était laissée portée par son élan, ignorant son cœur battant et son souffle qui se perdait, mais tout ça avait fini par la rattraper et elle s’était effondrée, confuse et désolée, n’entendant même pas le fouet ni les talons de sa maîtresse heurter le sol. La seule grâce qui la sauvait, l’empêchant de complètement tomber à genoux sur le sol, était ses liens qui la maintenaient « debout », si l’on pouvait appeler ça ainsi.

Perdue, elle pensait avoir déçue sa maîtresse, comme si celle-ci aurait voulu qu’elle continue ainsi ad vitam eternam, et il lui fallut un instant pour réaliser que cette douce sensation sur son visage était les doigts de Mélinda. Instinctivement, cependant, elle accompagna le mouvement que celle-ci instillait en elle, relevant son menton jusqu’à ce que ses yeux larmoyants puissent se perdre dans ceux de sa maîtresse.

« Oh, ma belle... »

La vampire vint alors forcer un baiser entre les deux femmes, ne lui demandant évidemment pas son avis ; Leurs lèvres légèrement pressées les unes contre les autres, Asami était doucement oppressée par sa maîtresse, mais cette fois elle n’avait pas à faire beaucoup d’effort pour s’y complaire, se laissant aller à fermer les yeux et émettre un léger soupir de plaisir étouffé. Ensuite détachée, s’affaissant immédiatement, peu prête à se tenir debout et encore moins droite, Asami se réfugia dans les bras de sa maîtresse, s’y lovant aussitôt elle les sentait contre elle.

« C’est très bien, ce que tu as fait, Asami... Tu es très courageuse et... Très résistante, aussi. Je n’aurais pas dû te fouetter autant, ma pauvre petite... Ta Maîtresse s’est emportée parce que tu lui fais très plaisir. »

La lycéenne sourit sur ces compliments et croisa ses bras sur son ventre, comme pour se réconforter elle-même et surtout, même si elle n’osait pas cacher sa poitrine, la soulignant au contraire en la pressant maladroitement un peu plus vers le haut, pour reprendre un peu de dignité. Bien évidemment, elle se laissa porter par Mélinda, caressant doucement son bras de sa joue pendant qu’elle fermait ses yeux, profitant de son repos, son pouls comme sa chaleur redescendant doucement.

Quand Mélinda l’abandonna, cela laissa sa servante triste de sitôt les voir séparées, la quasi certitude que ce ne serait que pour pas longtemps la réconfortant cependant quelques peu. Répondant à son ordre, bien qu’elle l’aurait sûrement fait même sans, Asami se mit sur son ventre, croisant ses bras devant elle pour y apposer sa tête, la reposant tranquillement. La penchant sur le côté, elle pu admirer le déhanché de la vampire ; Quoi qu’elle portait une robe, celle-ci lui collait comme une seconde peau et la lycéenne ne perdait pour ainsi dire rien du spectacle, ses hauts talons la forçant, quoi que ça ne la dérangeait sûrement pas le moins du monde, à accentuer cette démarche sensuelle.

Pendant qu’elle cherchait l’objet de son désir, encore inconnu à son esclave, elle présentait encore mieux ses formes, qui commençaient doucement à intéresser Asami qui, reprenant ses forces, voyait son ardeur revenir avec elles. A l’annonce que Mélinda lui appliquerait un onguent elle-même, elle crut un de ses voeux juste formulés exaucés, et quand celle-ci se mit à califourchon sur elle, enfonçant ses jambes dans le doux matelas du lit, ça n’en était pas si loin. Quand le « massage » commença, les brûlures reprirent, bien plus faiblement qu’avant, par chance, quoi qu’elle n’était pas sûre si c’était l’effet de l’onguent ou les restes des coups de fouets. Quoi qu’il en soit, ses mains se refermèrent, crispées, sur le magnifique drap, et son visage s’y enfonça, un long soupir de complaisance glissant sur le tissu alors que ses yeux se fermaient, se concentrant sur les délicats et nus doigts de sa maîtresse, se figurant leur moindre caresse ainsi que leur chemin, surtout celui à venir.

Asami crut de bon ton de récidiver son faible gémissement, signifiant à Mélinda que, outre sa gratitude pour le soin de ses « blessures », il y avait un autre motif à l’appréciation de son onguent. Cependant, la béate relaxation dut prendre fin quand la vampire requerra d’elle qu’elle réponde à un « dilemme » :

« Alors, dis-moi... Je suis face à un cruel dilemme. D’un côté, je me dis que te prendre ta virginité te permettrait de découvrir de nouveaux horizons... Mais, d’un autre côté, je me dis que continuer à te sodomiser et à te violer ta bouche d’amour en sachant que tu as toujours ton hymen ne manque pas d’un certain piquant... Alors, dis-moi... Est-ce que tu as hâte que je te prenne ton hymen ? Que je m’unisse à toi, ma petite Asami ? Ou préfères-tu rester dans la curiosité de savoir ce à quoi un coït ressemble, et à te faire enculer tous les jours, comme la petite chienne que tu es ? »

Ne bougeant d’un pouce, visualisant doucement les conséquences de ses réponses possibles, Asami se mordit délicatement la lèvre inférieure, réalisant à quel point chacune était alléchante. Après un difficile instant de réflexion, elle trouva la réponse qui la satisfaisait, et, avec un aplomb nouvellement trouvé, grâce à l’« exercice » de sa maîtresse, osait-elle penser, elle mit tout son charisme à l’œuvre.

« Oh, nous ne voudrions pas que notre union soit entaché par mes petites cicatrices, mh, Maîtresse ?..Et puis, mes lèvres et mon cul de petite catin vous ont toujours servi avec plaisir jusqu’ici, non ? »

Doucement, elle replia ses jambes, mais, celles-ci étant pressées contre le lit par Mélinda qui était assise dessus, cela ne fit que relever son postérieur, le présentant sans honte à la vampire, toujours huilé par son onguent médicinal qui, au moins sous cette perspective, ressemblait à s’y méprendre à une huile de massage, aussi utile pour leurs vertus glissantes que brillantes. Délicatement, Asami ramena ses bras derrière elle jusqu’à ses fesses qu’elles écarta avec mille précautions, craignant encore quelques peu de se faire mal, et, de quelques doigts, bougea l’exquisément fin pan de son tanga, seulement de quelques centimètres, mais assez pour dévoiler son anneau qui se contractait doucement d’anticipation.

« Vous voulez peut-être un avant-goût avant de vous décider, Maîtresse.. ? »

Sa voix était espiègle et complice, et Mélinda pouvait y déceler un jeu auquel elle ne pouvait que gagner.

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Les alentours de la ville / Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]
« le: dimanche 03 janvier 2016, 21:17:15 »
Asami était couverte des marques infligées par Mélinda ; Ses fesses, exposées, rougissaient à vue d’oeil, et son dos n’était guère plus caché depuis que la vampire avait défaite la jeune fille de sa robe. Tirant simplement de deux doigts sur un des pans du nœud qui trônait au creux de ses reins, lassant le buste fermement contre la peau de la lycéenne, elle avait dénudée quasi entièrement la lycéenne en un simple geste. Ne lui restaient désormais que ses gants, longs et satinés, ses bas, transparents et brillant à chaque sautillement de lumière, leur porte-jarretelles, classique quoi que tout aussi finement ouvragé en dentelles, et son sous-vêtement, un tanga, taillé et porté bien haut, presque autant que le porte-jarretelles, et serrant délicieusement l’intimité d’Asami, en révélant, son plaisir noyant doucement le tissu, le rendant étriqué et légèrement transparent, chaque colline et vallée.

Oh, bien entendu, restait aussi son collier auquel était attaché une fine laisse d’argent, sans doute son vêtement le plus important, serrant délicatement son cou ; Fragile, il n’avait pas la prétention de garder l’esclave en place ou même de permettre de la tirer ; Le fin tissu de dentelle ne résisterait pas et à vrai dire la chaîne non plus, à peine visible si elle ne brillait pas. Non, leur devoir n’était que de rappeler à Asami son rôle et de permettre de l’exercer d’une manière dédaigneuse et symbolique.

Son corps ruisselait doucement de sueur, brillant sous les rares sources de lumières présentes ; Une torche près de Mélinda, la lune, effacée et discrète à travers la fenêtre, et le pas de la porte à travers lequel l’on pourrait deviner une certaine agitation si l’on avait le temps d’y porter attention. Chaque coup de fouet marquait un peu plus la jeune fille, rougissant son dos et son fessier en une longue et effilée marque qui continuait de la brûler pendant de longs instants, la maintenant sur la pointe de ses pieds et lui arrachant de forts gémissements.

« Oh, ma chérie, tu as un corps si doux ! C’est à croire que... Hum... Tu as été conçue pour être fouettée ! »

Ces paroles raisonnèrent longtemps dans la tête d’Asami. Sans doute en partie parce que, son cœur, brûlant comme un soleil nocturne, était emballé et que ses ardeurs embrouillaient son esprit, ou plutôt le noyaient dans un océan tumultueux d’émotions, mais elles renvoyaient aussi à la jeune fille, jusqu’ici simple et studieuse écolière, le fait que ceci n’était ni un accident ni une passade ; Ce soir, elle ne ressortirait pas de ce manoir une autre personne, ni ne se trouverait transformée, sublimée : Non, elle ne faisait que se révéler.

Mélinda le sentait bien, l’expérience sans doute ; Asami n’était pas ici juste parce qu’elle avait croisée sa route : Ca, les centaines d’élèves du lycée l’avaient fait ; Elle l’était parce qu’elle était un bourgeon de soumission, attendant patiemment de fleurir. A l’oeil paresseux ou non instruit, un bourgeon n’est qu’un bourgeon, comparable à tout autre et sans aucun intérêt ; A celui plus avisé, comme celui surnaturel de Mélinda, il est une fleur en puissance, une fleur très précise, reconnaissable entre mille.

Mélinda, connaisseuse s’il en est, sait comment se mérite puis s’apprécie la fleur « Asami » : Il faut doucement l’abriter au creux de ses mains, contre son cœur, la rassurer, puis délicatement la découvrir, la laissant dévoiler ses pétales d’elle même, avant qu’elle n’offre, incapable de cacher son cœur le plus sacré, son fruit défendu, que l’on peut alors butiner sans réserve.

La vampire était déjà bien avancée dans sa récolte ; Chaque fois qu’un pan d’elle fleurissait, Asami se révélait un peu plus aux antipodes de ce qu’elle prétendait être, la jeune Yamada, élève studieuse et présidente de sa classe... Mélinda la faisait fleurir pour son propre plaisir, appréciant tout autant la venue de chaque pétale que l’idée d’en boire le nectar ; Mais elle savait aussi qu’il ne fallait pas brusquer une fleur si fragile, et pour l’instant, elle la chérissait patiemment.

« Très bien... Je vais continuer à te fouetter, petite catin, mais... À une condition. »

Jusqu’ici, la jeune fille s’était laissée souiller par la vampire, révélant que sa façade prude n’était bien qu’un masque ; Ensuite, elle avait accepté de venir en quémander plus dans son manoir, exhibant un désir réprimé et inattendu ; Et maintenant venait le temps de nier ce qu’elle était, de se réduire à néant devant sa maîtresse, de s’avouer un simple objet en sa possession.

« À chaque fois que je fouetterais ton magnifique corps, je veux que tu t’insultes... Que tu te traites de...Petite salope, par exemple... »

Cela était bien difficile pour la jeune Asami, bien élevée et habituée par sa sagesse louée autrefois mais qui maintenant semblait bien ironique, à ne pour ainsi dire jamais jurer, encore moins avec des mots tels que « salope », dégradants et honteusement dépravés. Mais Mélinda avait défendu son ordre avec ardeur, sa morsure au cou d’Asami lui rappelant de doux et récents souvenirs, contrastant avec la douleur qu’elle lui infligeait, quoi qu’à présent, la lycéenne n’était plus certaine de ce contraste.

« Dès que tu cesseras de t’insulter, j’arrêterai les coups de fouet. Et peut-être que je mettrais aussi une ceinture de chasteté, et que je ferais l’amour sous tes yeux avec deux esclaves toute la nuit, juste pour te punir... »

Cela achevait de ne laisser d’autre choix à la jeune fille, lui faisant regarder de ses yeux larmoyants, les coups de fouets lui en ayant déjà arrachées quelques unes, et surtout suppliant, sa maîtresse ; Mais le sourire et le regard qu’elle lui renvoyait ne laissaient aucun doute, elle aurait à obéir. Alors que Mélinda marchait doucement jusqu’à sa position, dans le dos et largement hors du champ de vision d’Asami, les pensées de celle-ci fusaient, lui faisait chercher  en panique les insultes dont elle pourrait se gratifier.

Quand le premier coup s’abattit, elle laissa fuser ce qu’elle avait à l’esprit au lieu de l’usuel gémissement, quoi qu’on y retrouvait tout autant cette nuance exquise de plaisir et de douleur :

« Je ne suis qu’une petite catin, Maîtresse ! »

Son cœur battait la chamade, pour la première fois pas seulement à cause de ce qu’elle recevait, mais aussi à cause de ce qu’elle devait infliger. Elle se rabaissait elle-même. Encore.

« J-Je suis une pauvre salope, Maîtresse ! »

Sa voix était plus claire, comme si elle y mettait plus d’ardeur, mais sûrement aussi parce qu’elle était maintenant un peu plus préparée.

« Je ne suis bonne qu’à être abusée, Maîtresse ! »

Doucement, Mélinda pouvait voir son œuvre se finaliser : Asami se couronnait son objet d’elle-même.

« Je ne suis qu’un sac à foutre, Maîtresse ! »

Ponctuant ses insultes d’un « Maîtresse ! » de bon ton, elle ne savait même pas d’où elle sortait ces expressions, ou peut-être le comprenait-elle enfin, plutôt.

« J-Je suis votre esclave, faites moi ce que vous voulez, Maîtresse ! »

Au prochain coup, Asami tomba cependant, n'arrivant plus à satisfaire l'ordre de sa maîtresse ; Ses jambes fléchirent, tremblant doucement en attendant de pouvoir la supporter à nouveau, et ses bras la retenaient difficilement, ses doigts crispés autour des chaînes qui la maintenaient en place. Sa tête baissée, sa respiration haletant et son cœur battant plus fort et plus vite qu’elle ne le croyait possible ; Elle était incapable de supporter plus de cet exercice, son dos et fessier déjà zébrés de rouge. Doucement, elle tourna la tête vers sa maîtresse ; Pas assez pour pouvoir la voir, mais lui signifiant qu’elle voulait son attention.

« Je...Je n’en peux plus, Maîtresse...S’il vous plaît... »

Elle était suppliante, consciente qu’elle avait failli Mélinda, et son seul désir était de se racheter, de pouvoir contenter sa maîtresse.

« N-...Ne me punissez pas, s’il vous plaît...Je veux vous faire plaisir... »

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Les alentours de la ville / Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]
« le: mardi 29 décembre 2015, 21:54:42 »
Asami tremblait doucement après avoir dit ses mots honteux et de plus belle après qu’elle ait surpris le sourire de sa maîtresse s’effacer, mais se rassura quand elle sentit ses doigts gantés sur son menton, se pliant à l’impulsion qu’on imprimait en elle pour se tourner vers Mélinda.

« Pourquoi baisser la tête en l’affirmant, hum ? Il n’y a pas de honte à être une petite catin, tu sais... C’est un sentiment parfaitement humain, normal... Mais, après tout, que ça te gêne est tout aussi excitant. »

Après cela, la jeune fille fut abandonnée pour que la vampire l’attache fermement alors que jusqu’ici elle n’était prisonnière que d’elle-même, ses mains docilement prises entre les liens pourtant ouverts. Enfin elle pouvait resserrer ses doigts autour des chaînes, s’agrippant fermement à ses liens, confondant l’acier avec de la glace tant il lui semble froid, quoi que ce soit surtout elle qui est brûlante. Elle bougea légèrement, trépignant, se sentant soudain quelques peu mal à l’aise, mais le doux effleurement des doigts de sa maîtresse sur ses hanches, sentant leur pression remonter le long du fin tissu de sa robe, calme ses mouvements, les transformant en de simples et douces ondulations sous leurs caresses.

Lorsque les lèvres de Mélinda atteignent le coup d’Asami, celle-ci lâche un faible soupir, presque un gémissement, s’il n’avait été aussi discret, fermant les yeux et arquant doucement sa croupe, se laissant aller à cette attention, le nez de la maîtresse agitant par ailleurs délicatement le collier de son esclave, lui rappelant que, à l’image de ce lien de dentelle, la soumettant tout en étant brisé par le plus bref effort, elle n’était là que de son plein gré. Tout le long de ces caresses, elle sent celles des mains de la vampire descendre ; Déjà elles ont atteinte sa jupe, pressant le doux tissu contre ses cuisses, lui rappelant que, sans cela, elles étaient découvertes. Sous peu, le vêtement n’est plus assez long et les doigts qui l’arpentaient l’ont dépassé, effleurant la peau d’Asami, juste au dessus de ses bas, endroit à la frontière entre ce que sa jupe et ses bas doivent cacher.

Mais bientôt, Mélinda la quitte et s’aventure en territoire interdit ; Rapidement, ses paumes rencontrent les courbures des fesses de la jeune fille, mais plutôt que de les escalader avec douceur, elle les gifle soudainement, sa peau claquant contre celle nue de sa servante alors qu’elle est parcourue par le choc, chaque fibre de son corps le faisant résonner, comme outrée. Un frisson traverse Asami toute entière ; Descendant dans ses jambes, elle les fait faiblement trembler, l’esclave s’affaissant brièvement, retenue seulement par ses liens qu’elle agrippe fermement ; Plus haut, l’impulsion fait délicatement rebondir sa poitrine, les quelques gouttes de sueur y perlant s’agitant et descendant un peu plus au creux de son décolleté. Le frisson remonte rapidement, presque instantanément sa colonne, comme un souffle glacé refroidissant les ardeurs de la jeune fille, et s’extirpe de ses lèvres en un cri de surprise qui ne prend même pas la peine de voiler son plaisir.

« Juste un avant-goût, ma douce... »

Rappelée à la présence de sa maîtresse, Asami reprend une position plus digne, en tout cas plus droite, n’ayant plus beaucoup de fierté en cet instant ; Ses jambes se raidissent alors qu’elle tente de se redresser, mais parce que ses liens sont trop bas pour lui permettent une position tout à fait debout, en tout cas pas sans devenir trop inconfortable, à tirer sur ses bras, cela ne lui fait que mieux présenter ses fesses à sa maîtresse, la jupe, gardant sa forme et ne tombant par sur ses cuisses, se relevant alors indécemment jusqu’à tout dévoiler. Ses pans, puisque la robe est ouverte à l’avant, passent sur les côtés des cuisses de la servante, et laissent une vue plus que délectable sur ce que le vêtement était censé cacher ; Les petites fesses rebondies et nouvellement rougies d’Asami, avec entre elle, se confondant presque avec son teint de neige, le tanga blanc cachant encore l’essentiel, et surtout, pour quiconque voudrait la voir, l’humidité naissante de son intimité qu’on peut aisément deviner à l’horizon de la culotte.

Lorsque le fouet claqua, la jeune fille eut presque la même réaction que lorsqu’elle fut fessée, fermant les yeux d’anticipation et lâchant un petit cri pitoyable. Se rendant compte que le bruit n’était pas accompagné d’un quelconque autre effet, elle reprend sa position, prête à recevoir le vrai coup, s’il aurait seulement la décence de venir, Asami trépignant discrètement d’anticipation, son corps entier brûlant pour la même raison, se sentant aussi proche de la femme qu’elle avait vu tout à l’heure se faire fouetter que jamais, commençant déjà à s’imaginer porter les marques de sa maîtresse.

Quant il vint, s’abattant comme le tonnerre sur la peau nue et aussi douce que de la soie de la jeune fille, son cri fit oublier tous ceux qu’elle avait poussés jusque là, celle-ci sentant l’empreinte du fouet dans sa chair comme s’il y était encore ; S’ils étaient libres, ses doigts pourraient dessiner sa trace rouge d’une fesse à l’autre sans s’en écarter d’un centimètre. Ses jambes l’avaient presque abandonnée, sur le coup, ses genoux s’effondrant à l’intérieur, comme s’ils étaient la cible de Mélinda, et son corps entier tremblait, retenu seulement par ses mains agrippant les chaînes d’acier avec crispation.

Cela dura un long instant, Asami réalisant pendant celui-ci ce qui venait de se passer. La brûlure du fouet qui s’imprimait toujours en elle, se ravivant à chaque fois que son cœur battait lourdement et avec ardeur en son sein, la paradoxalement douce satisfaction que sa maîtresse l’ait enfin marquée, se la soit appropriée, comme le scellement d’un pacte, et par dessus tout, la conviction exquise que ce n’était qu’un commencement.


« E-encore, Maîtresse ! »

Dit-elle d’une voix faible mais dont elle faisait sentir la conviction.

4
Les alentours de la ville / Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]
« le: lundi 09 décembre 2013, 23:08:58 »
Asami appréciait la tâche qu’on lui avait confiée. Sa Maîtresse avait la générosité de lui signaler que l’ardeur qu’elle y mettait était bien accueillie. Même si cela avait pour effet de la rassurer, sa confiance n’était pas totale, et lorsque la vampire vint lui caresser les cheveux, elle tressaillit et pencha légèrement sa tête sur le côté, évitant au départ cette main qu’elle n’avait pu voir arriver, puis s’arrêter pour ne surtout pas tenter de se soustraire. Mais, dans l’ensemble, la simple dévotion à sa tâche - et le doux influx que lui procurait celle-ci - gardèrent la lycéenne à l’abris de tout faux pas, et elle mit en œuvre son « plan », quoi qu’il fut surtout improvisé, comme voulu.

Elle y avait tellement pris goût que, lorsque Mélinda lui retira subitement sa « sucrerie », la lycéenne eut la réaction quelque peu pitoyable de tenter de suivre ce dont elle s’occupait, sa langue s’étirant légèrement hors de sa bouche alors qu’elle partait elle-même en avant, devant se rattraper en posant ses mains entre ses genoux. Cependant, plutôt que de reprendre sa position initiale « de dévote », comme l’avait formulé la vampire, elle resta ainsi, et pressa même au contraire ses fins doigts les uns contre les autres alors qu’elle les rapprochait du creux de ses cuisses. L’explication n’avait rien à voir avec son petit jeu de « taquineries », et elle inverserait sans doute les rôles si Mélinda venait à la connaître, raison pour laquelle Asami faisait de son mieux pour tout de même garder sa contenance et épouser au mieux son rôle, pour l’instant, de simple auditrice.

« Je t’aurais bien récompensé pour ta dévotion buccale en t’offrant un câlin, mais la manière dont ton sang a bouillonné dans tes veines en voyant l’une de mes protégées en battre une autre m’incite à penser que tu aimerais une récompense un peu plus... Intense. »

Ainsi, pendant ce temps, juste derrière ses mains qu’elle rapprochait de plus en plus d’elle, pressant légèrement ses seins l’un contre l’autre, une petite bande de sa culotte satinée ne brillait plus, doucement humidifiée. En effet, alors qu’elle avait fermé les yeux, elle avait pu doucement sentir le bas de son corps s’emballer, lui rappelant étrangement - et, elle n’osait se l’avouer, avec délice - sa « soirée » avec Theorem. Cela était plutôt nouveau pour elle et, bien que cela semblait absurde au point où elle en était, elle en était gênée et tentait de la cacher du mieux qu’elle le pouvait, d’autant que, de façon plus rationnelle - ce qu’elle n’était en mesure d’accomplir - elle ne pouvait qu’imaginer la réaction de sa Maîtresse à cette preuve « d’abandon ».

L’esprit d’Asami ne saurait ne pas de préoccuper de cela, oubliant qu’elle était à ce moment noyée dans ce genre de chose et qu’elle serait bientôt contrainte, pour le plus grande plaisir de la vampire et le sien, de les multiplier. Mais elle se devait - tant en tant qu’esclave que jeune fille tenant un tant soit peu à ne pas se voir punir, quoique cette partie n’était pas totalement certaine - d’accorder son attention à Mélinda. Ses paroles étaient mielleuses, peut-être pas objectivement, mais au moins pour la lycéenne qui, si elle ne pouvait s’empêcher de frissonner à ces promesses, ne pouvait pourtant nier que son corps et la partie la plus animale de son esprit l’auraient faite bondir dans les griffes de sa Maîtresse aussitôt cela lui aurait évité une sadique privation - Mélinda connaissait son intérêt immédiat, mais surtout celui d’avoir une servante docile. Ainsi, au simple mot « intense », Asami ne put s’empêcher de voir ses pulsions, peut-être faiblesses, ou fantasmes, elle ne savait plus, se réveiller en même temps qu’une envie qu’elle ne pouvait associer jusqu’ici qu’aux plaisirs obscènes partagés avec Theorem.

La vampire savait sans doute cela, et comptait bien jouer dessus, au grand damne de son esclave. Plutôt que s’adonner à ce qui allait irrémédiablement avoir lieu, elle comptait faire voler la vedette à ces dites débauches par le rythme insoutenable et sensuel qu’elle imposait. Alors même qu’elle enfilait ses longs gants de cuir, quelque part exactement opposés à ceux de satin blanc portés par Asami, la jeune fille ne pouvait ignorer cette douce descente vers quoi que lui réserve sa Maîtresse, en appréciant chaque seconde à la fois de délice, volupté, lenteur et torture. Malgré la lumière relativement peu présente et sans doute étudier pour masquer l’outillage de Mélinda, qu’elle préfèrerait sans doute garder secrets jusqu’au moment où ils « caresserait » la peau de son jouet, la lycéenne put deviner et, surtout, fantasmer quelques objets. Elle se voyait déjà marquée par quelques fouets, réduite à une pauvre impuissance par des cordes, menottes et gag balls alors qu’elle sombrait dans l’extase causée par des biais plus sophistiqués : Bougies, « jouets », et autre choses qu’elle ne pouvait qu’espérer voir choisies.

Elle réalisait de plus en plus qu’elle n’était pas innocente, loin de là, et que sa gêne, censée la protéger de tout cela, disparaissait pitoyablement devant l’envie que ces mêmes promesses de débauches lui insufflaient. Peut être ironiquement, elle se laissait aller bien plus vite et profondément que la plupart des gens, et elle adorait cela, guidée de main de Maîtresse par Mélinda.  Lorsqu’elle lui ordonna de se relever, elle n’hésita pas, et dut même se restreindre dans sa hâte, ne voulant s’exposer à un jugement - qui n’aurait été au pire qu’une agréable surprise - de la vampire. Elle vit vite le bouton pressé par la femme en lingerie faire descendre un instrument  qui, dans un contexte moins agréable, aurait été de torture, encore qu’il aurait pu l’être à ce moment même si seulement ce mot n’avait pas une connotation si douce-amère.

Asami avait jointes ses mains devant elle pour cacher qu’elle avait déjà cédé aux promesses de Mélinda, mais, sur son ordre, qu’elle ne pouvait - et ne voulait - qu’obéir, elle devrait les délier. Avançant d'un pas lent vers ce qui était sa place, puisque sa Maîtresse lui avait dit d’y aller, elle repoussa la « révélation » au dernier moment : Seulement lorsqu’elle fut au bon endroit, elle se retourna, cachant toujours sa honte, avant de lever les bras et mettre d’elle même ses mains dans ces chaînes. Comme si tout cela était orchestré exactement pour la mettre à l’épreuve, lui faire admettre ses faiblesses qu’elle gagnerait à laisser exploiter, elle devait ensuite écarter ses jambes.

Regardant sa Maîtresse, pas dans les yeux cependant, préférant lier l’utile - éviter le regard de la vampire - à l’agréable, elle laissa son regard doucement décrire les lèvres de celle-ci, par totalement au hasard puisque, comme elle avait pu le remarquer, elle était assez friande de ces minces étendues rosées. Cela l’occupait et lui évitait de penser à autre chose alors qu’elle révélait à sa Maîtresse la petite tâche de lubricité qui, en ce moment même, envahissait sa culotte de satin blanc et révélait doucement les contours de la sucrerie qu’elle s’était évertuée de titiller quelques secondes auparavant.

« S-s’il vous plaît Maîtresse, prenez un-un de vos fouets et frappez mon petit cul, je vous en prie, il est à vous, marquez le, rendez le rouge, faites en ce que vous voulez ! »

Ainsi trônait Asami, attachée, le buste légèrement en avant dans un mouvement voué à appuyer sa prière et mieux présenter l’objet de sa requête, les jambes écartées pour mieux présenter sa suppliante et naissante envie, sa robe et sa lingerie sublimant chaque partie désirable de son corps et même plus alors qu’elle déroutait doucement son regard soumis et implorant pour affronter celui de sa Maîtresse, se mordant furtivement la lèvre inférieure alors qu’elle se posait intérieurement ce dilemme :

«  Serais-je exaucée ? »

5
Les alentours de la ville / Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]
« le: mercredi 04 décembre 2013, 00:19:29 »
Le discours d’Asami l’avait mise à l’épreuve. Non pas que les caresses de Mélinda qui le ponctuaient ou la vue qu’elle avait, quoique voyeuriste, soient désagréables, mais il était difficile de parler de ces choses. En tout cas, ça l’était pour la lycéenne : La vampire, elle, se délectait comme dans son élément,  ne cessant à aucun instant de guetter chaque soubresaut lubrique, chaque indice de perversité qu’elle pouvait détecter chez sa servante, comme pour pouvoir y capter une lueur de perversité. Sans doute ne faisait-elle d’ailleurs qu’attendre la fin de l’aveu pour passer à l’action après ce qui n’était pour elle qu’une interminable provocation. Aussitôt l’esclave avait-elle formulé son audacieux souhait que Mélinda refermait son piège.

Son attention alors entièrement tournée vers la scène devant elle - ce qui, connaissant sa gêne, témoigne de la fascination dont celle-ci l’imprégnait - Asami se sentait, par les douces caresses de sa Maîtresse, comme ramenée à ce qui, pour l’instant, lui semblait être une triste réalité en comparaison. Mais lorsqu’enfin tirée de ce « rêve » elle croisa le regard de la vampire, elle fut comme électrifiée. Littéralement : Un long tressaillement la parcouru tout entière, galopant des yeux qui semblaient appartenir à Mélinda tant ils ne pouvaient la quitter, jusqu’à ses doigts doucement pressés contre le ventre de son esclave, en passant, bien entendu, par ses lèvres et ses crocs.

Toute cette gêne mêlée d’une passion honteuse qui paralysait la lycéenne semblait au contraire être une drogue enivrante et, surtout, addictive. En effet, loin des maladroites demandes extorquées à sa servante, la Maîtresse ne jurait que par de suaves promesses assurées, et elle ne manqua pas l’occasion présente.

« Ne t’en fais pas, Asami, tu es déjà ma petite poupée... »

Cette fois, Asami se jetait corps et âme dans les griffes de Mélinda : Finalement - Enfin - allait-elle être exaucée, son souhait ne remontant alors qu’à quelques petites même si délicieuses secondes mais son envie sans doute à bien plus. Dès ces quelques mots, l’attention de la lycéenne étaient acquises à la vampire : Se retournant doucement, pas trop - elle ne voulait surtout pas sembler brusque ou gêner sa Maîtresse - la jeune fille épousa chaque mouvement de Mélinda, lui montrant et surtout la suppliant de les prolonger. Lorsque les doigts fins de la femme arrivèrent dans la paume d’Asami, ses doigts se refermèrent quasiment aussitôt pour ne surtout pas laisser filer sa chance qu’elle suivit bien vite, ne la laissant pas la distancer de ne serait-ce qu’un pas, ne faisant alors même plus attention aux bruits de cravache qui, ils y a quelques instants, lui faisaient se mordre la lèvre d’envie.

Bien vite, elles arrivèrent toutes deux dans la chambre personnelle de Mélinda - qu’Asami n’identifia pas immédiatement comme telle, remarquant cependant sa taille sensiblement plus grande que l’autre - qui ne manqua pas d’impressionner la « jeune mariée ». Si ses vêtements étaient faits d’attention minutieuse et de travail raffiné, quoi que par réellement présentable en société, ces quartiers étaient simplement somptueux, à la limite de l’opulence. Malgré que tout cela était luxueux et faste, on ne pouvait lui enlever une touche qui semblait presque universelle ici, celle de l’érotisme : Des lumières suggestives et effacées plutôt que réellement éclairantes aux doux et lisses drapés, rien ne détonnait.

Asami entra, à son invitation, avant la vampire, qui referma vite la porte derrière elle, ne tenant sans doute pas à subir le même sort que la femme à la cravache de tout à l’heure. La lycéenne ne bougeait pas, restant à quelques mètres de la porte, entre elle et le lit, ses bras légèrement écartés pour ne surtout pas déranger les plis de sa robe, mais sa position en réalité globalement maladroite. Mélinda la dépassa rapidement, ne causant cependant aucune réaction sinon de la gêne et un léger tressaillement, et se posa sur le lit, pas n’importe comment : Elle resta désirable en croisant délicatement ses fines jambes, faisant légèrement remonter sa robe, et caressa du bout de son pied les extrémités de la robe d’Asami, lui faisant faire quelques pas sur place, ne sachant que faire.

« Assieds-toi devant moi, Asami... En pliant les genoux, en position de dévote... »

La jeune fille rougit à cet ordre mais, arrivée jusque là, n’eut qu’un bref temps de réaction avant l’inévitable : Elle s’agenouilla. Prenant garde à le faire avec application, elle fut surprise de remarquer à quel point tout cela semblait parfait, comme sorti d’un rêve. Elle ne sentit même pas le sol sous elle grâce à ses bas, garantissant une position agréable - au moins pour l’instant - et sa robe, à la coupe étrange, sembla parfaitement épouser celle-ci, les pans se plaçant d’un côté et de l’autre de ses fines jambes, les révélant agréablement. Pour souligner cela, car Asami voulait, en bonne servante, bien faire, elle repoussa délicatement sa robe pour laisser apparaître les fins flancs de ses cuisses, galbées par sa lingerie, et, un peu moins volontairement, le tanga placé en leur creux. Enfin, elle posa doucement ses mains gantées près de ses genoux, comme on lui avait demandé, prenant soin d’être droite, lui donnant ironiquement un certain air de fierté mais, surtout, mettant discrètement en avant sa poitrine alors que son visage était légèrement relevé vers Mélinda.

Accaparée par son « œuvre », Asami ne put surprendre celle de la vampire qu’une fois achevée, ajoutant à la surprise : Celle-ci venait caresser le nez de la servante, en tout cas le ferait si seulement il n’y avait pas ce voile, garantissant cet effet en maintenant ses joues en place d’une douce caresse. Elle joua à cela quelques instants, la jeune fille ne sachant alors comment réagir, elle la laissait à des soubresauts de tension voire, elle n’oserait l’avouer, d’excitation. Finalement, à la surprise de la lycéenne, elle se dévêtit dans un mouvement simple, sans doute prémédité, révélant une tenue constituée d’un simple assortiment exquis de lingerie, que la jeune fille ne put presque pas honorer d’une réaction digne de ce nom tant sa tension était déjà grande. Alors, sans prévenir.

« Lèche ma culotte, petite traînée... »

Asami ne pouvait évidemment pas discuter cet ordre et, quoi qu’il rompit quelque peu avec le ton suave et rassurant qui avait perduré jusqu’ici, elle le suivit sans une once d’hésitation, en un silence de soumission parfait. Prenant l’initiative, prétextant implicitement que ce n’était que pour mieux servir sa maîtresse, d’ôter son voile - qu’elle n’aurait voulu garder, ne voulant gâcher une telle faveur de la vampire - la lycéenne ravança son doux visage pour le coller à la culotte de Mélinda. Elle prit soin de doucement le relever avant, afin que non seulement ses lèvres épousent parfaitement ses formes mais aussi pour que son regard puisse se plonger dans celui de la vampire. Gardant d’abord sa bouche fermée, Asami patienta un instant puis, résignée et surtout, mourant d’envie, se lança. Elle écarta doucement ses lèvres, exactement en face de celles de la vampire, et laissa doucement sa langue en sortir, passant doucement sur la surface lisse et si délicieusement fine de la lingerie. Doucement, insidieusement, son organe se fit plus téméraire, appuyant un peu plus sur la culotte, transmettant un peu plus de sa volupté à sa Maîtresse et, surtout, en captant d’autant mieux la sienne, alors que la lycéenne fermait ses yeux, offrant un spectacle de dévotion pas si feint qu’elle aurait voulu le faire croire.

Ensuite, délicatement, Asami se redressa, ses lèvres montant doucement avec elle et, évidement, se rapprochant du bouton de Mélinda. Se risquant à un jeu quelque peu risqué, la langue faisait de longs et provoquant détours, ne se laissant aller à une primitive solution : Lorsque finalement les lèvres entourèrent leur but, la langue, elle, ne fit que tourner autour. Finalement, les petits hâles répétitifs de gêne et d'excitation de la lycéenne, qui s'intensifiaient jusqu'ici à mesure qu'elle osait plus, cessèrent. Doucement, les lèvres se resserrèrent cependant, jusqu’à ce que la langue ne puisse plus que doucement tourner autour du clitoris de la vampire, le faisant, enfin arrivée là, avec une avidité non cachée, alors que l’humidité grandissante de la lingerie lui permettait de mieux palper sa forme et d’autant mieux l’apprécier et l’épouser de ses caresses.

6
Malgré qu’elle ait en quelque sorte initié leur départ - Vers quelque chose à quoi elle n’osait qu’à peine penser - Asami n’avait pas osé se lever pour le prendre, préférant attendre sa maîtresse, ce qui n’était sans doute au fond que ce qu’on attendait d’elle. A travers ses réponses, Mélinda semblait vouloir incarner une figure de matriarche hésitant entre une allure protectrice et dominante. Là où ses paroles étaient quelque peu mielleuses, appelant la jeune fille « ma belle », « chérie », ou d’autres noms aussi « affectifs », il fallait avouer qu’elle mettait vite les choses au clair, prévenant la lycéenne  de ses exigences et la menaçant, en tout cas, indirectement. Bien entendu, cette impression de dangerosité n’était que renforcée par la nature même de la vampire, à savoir une buveuse de sang qui, au moins dans les mythes « terriens », était une démone assez foncièrement maléfique. Toutes les légendes n’étaient sans doute pas vraies, mais jamais Asami n’irait les vérifier, et le simple goût du sang de la dame était assez pour la dissuader de tenter quoi que ce soit.

Après sa question posée timidement, la maîtresse avait encore une fois jouée la « gentille », quoique par un habile choix de mots et de tournures, l’art de la parole lui étant visiblement familier, sa réponse rappelait aussi bien les droits que les devoirs de sa récente acquisition. En effet, lui demandant simplement de ne pas éviter son regard, plaisantant même sur ce que cela aurait pu vouloir dire, Mélinda arriva aussi à placer que l’obéissance de la jeune fille devait lui être acquise, au prix, le cas échéant, de punitions corporelles. Pour palier à cette menace qui n’allait rien arranger à la gêne de son esclave, en tout cas pour ne pas en faire la note de fin, la vampire ajouta que peut-être Asami aimerait qu’elle lui fasse du mal. Au début, la lycéenne prit cela pour une simple plaisanterie, quoiqu’un peu macabre dans l’état actuelle de la jeune fille.
Sur cela, la maîtresse prit la main de sa toute nouvelle esclave - Sans doute en partie car elle appréciait tout particulièrement ce genre de gants, ne cessant de s’en offrir le toucher - et la fit se relever en même temps qu’elle. Pour mettre les choses au clair, soit qu’elles ne quitteraient pas la salle après si peu, Mélinda ne s’écarta pas de la table dans le même mouvement que celui qui lui fit quitter sa chaise - Son trône - comme n’importe qui le ferait. Au lieu de ça, elle alla simplement de côté, se tournant légèrement, pour rencontrer Asami alors qu’elle se levait, la bloquant en même temps qu’elle se plaquait contre elle. Elle souriait : Elle n’avait évidemment pas l’intention de faire grand-chose, en tout cas pas ici, mais c’était sans doute le genre de privilège inhérent à sa vie : S’octroyer chaque plaisir qu’elle veut, quand elle le veut. Elle se pencha, dominant encore un peu plus la jeune fille qui était légèrement plus petite qu’elle, et posa ses mains sur ses hanches, comme pour se l’approprier, s’il y en avait un quelconque besoin. Ne prenant même pas la peine de lui ôter son voile, n’en faisant cas, elle l’embrassa alors. La lycéenne ne pouvait dire en être mécontente, quoique la soudaineté fut quelque peu déconcertante, et ce petit bout de « tendresse » l’aiderait sûrement à surmonter ce qui suivrait.

Ce petit cadeau offert, quoi qu’il était offert à la vampire par celle-ci, elle quitta la salle, emmenant par la main Asami. Arpentant à nouveau le dédale d’escaliers et de couloirs du manoir, la jeune fille était à nouveau perdu, mais elle n’avait de toute façon qu’à suivre sa maîtresse, tâche aisée, en somme. Finalement, Mélinda fit ralentir la cadence, amenant les deux femmes à presque marcher à tâtons, comme pour ne pas déranger les gens qui occupaient les différentes chambres à...Elle ne préférait pas y penser rien qu’à entendre les bruits s’en échappant. Justement, soucieuse de sa propre bonne volonté, la vampire trouva un intérêt certain dans une de ces pièces, où plutôt ce qui s’y passait. Un sourire amusé aux lèvres, elle se retourna, décidant de joindre sa servante à un jeu de sa propre concoction. Désignant l’entrouverture de la porte, faisant mine d’y écouter, elle demanda à son esclave de regarder, demandant par ailleurs son avis.

Il ne semblait pas réellement dans la nature de la vampire de s’enquiquiner avec l’avis des autres : Ca et son sourire laissaient déjà Asami deviner que cette question n’était pas insolite. Alors qu’à petits pas, elle s’approchait comme le demandait sa Maîtresse, elle fut surprise, le couloir étant assez sombre, de sentir celle-ci saisir ses épaules, ou plutôt doucement les caresser en même temps qu’elle la pressait vers la porte. Mélinda mania sa propriété tant et si bien qu’elle la fit arriver jusqu’à la porte, l’obligeant à se baisser, donnant presque l’impression qu’elle espionnait cette chambre. En réalité, la lycéenne était presque effrayée de ce qu’elle faisait, mais si au premier regard, la scène qu’elle voyait confirmait cette émotion, une douce fascination naquit vite en elle, exacerbée par le doux massage de sa maîtresse. Invectivée par celle-ci, elle devait dire ce qu’elle ressentait.

Bien entendu, elle était gênée, et ne tenait pas encore à se donner à sa Maîtresse, car sans doute cela la précipiterait-il dans quelque chose qu’elle ne pouvait imaginer. Mais elle aurait aussi voulu lui dire l’envie qu’elle ressentait, la jalousie même, en voyant cette femme impuissante, soumise à la moindre volonté de celle qui la cravachait. Au fond d’elle, elle avait l’impression que tout cela était magnifique : Pas d’une manière artistique, ce n’était d’ailleurs pas foncièrement beau, mais tout cela semblait sortir d’un rêve, d’un univers dans lequel on voudrait être plongée. Elle ne pouvait se le cacher, même si elle en avait quelque part peur et une envie de secret : Elle voulait être celle qui était attachée, qui gémie sous les coups et les quatre volontés  de sa maîtresse.

N’osant trop en faire, mais ne pouvant se permettre ni de mentir ni de laisser passer cette...chance, Asami  rassembla son courage. Elle tourna légèrement la tête : Assez pour que Mélinda s’attende à sa réponse, mais aussi assez pour qu’elle ne cesse son massage. D’une voix quelque peu balbutiante mais dans laquelle on pouvait malgré tout déceler de l’honnêteté et de la détermination, ainsi qu’une pointe presque imperceptible d’envie, elle avoua à sa Maîtresse.


« Celle qui...Se fait cravacher...Elle...Je l’envie...J’aimerais que vous me...Fassiez des choses comme ça...Je veux être à vous...Que vous puissiez me faire ce que vous voulez, que je sois à vous...Rien qu’à vous...S’il vous plaît...Je...Je veux être votre jouet... »

7
   Asami resta un long moment la tête baissée, réfléchissant silencieusement à sa condition, étant avec ce tour de table réellement entrée dans sa nouvelle vie, en aillant eu enfin un aperçu global, et il fallait dire que cette première vraie impression n’était pas si désagréable qu’on pourrait le penser ou même que son visage empourpré pourrait laisser entendre. Après un premier contact avec Mélinda relativement mitigé, en tout cas peu encourageant quant à la nature de son esclavagisme qui s’annonçait peu doux, elle était maintenant à peu près rassurée. Il faut dire qu’elle était en fait assez bien traitée : Habillée - Et finement, à défaut de chaudement - en passe d’être nourrie et déjà visiblement aimée, en tout cas désirée. En fait, beaucoup de ce qu’on pouvait espérer d’une vie de plaisir, certains diraient de débauche, et ce pour quoi elle se serait bien offerte corps et âme s’il ne lui restait pas une once de la moralité qu’on lui avait toujours rabâché. Ce combat de moralité, ou plutôt d’immoralité, car c’était bien la lubricité qui commençait doucement à l’emporter, faisait toujours rage en elle, et chaque seconde passant dans ce manoir l’approchait de la victoire totale du plaisir et la décadence, en fait de sa Maîtresse.

   A sa surprise, en tout cas elle ne s’attendait pas à ce qu’on se préoccupe de sa  relative timidité, sa maîtresse s’enquit de son empourprement,  parvenant à mêler avec subtilité un soupçon de rassurance et d’indécence, lui rappelant en un mouvement habile sa condition d'esclave tout en l’y confortant doucement et inexorablement, une attitude de relative longue date, en tout cas d’aussi loin - soit peu - qu’Asami la « connaissait », et qui n’était sans doute pas étrangère à son métier, pour lequel on aurait dit qu’elle était née, tant elle avait du succès. En effet, même s’il fallait avouer que son esprit embrouillé rendait sa réflexion non seulement difficile mais surtout en faveur de sa débauche, l’ambiance générale de la salle ne saurait avoir un autre effet : Même presque repliée sur elle-même, la tête baissée, la jeune fille voyait son attention captée, accaparée par diverses conversations. Que ce soient des récits érotiques, des « techniques » sexuelles - Ce genre de considération existait-il seulement ? Se demandait Asami - ou d’autres frivolités cependant toujours plus ou moins reliées au sexe.
Le temps que tout cela chamboule la fraiche esclave, l’amenant dangereusement entre les griffes de celle qui pouvait se targuer d’être sa maîtresse, les plats étaient servis : Ce n’était pas, contrairement à ce que l’ambiance - L’habillement fin, le manoir ancien, la profusion de servantes et autres - aurait pu laisser penser, quoi que ce soit de gastronomique, même loin de là. En fait, c’était tout ce qu’il y avait de plus énergétique - Quelqu’un qui n’était pas destiné à quelques menues activités « sportives » le soir même aurait dit « lourd » - et, à la remarque de Melinda, accompagnée d’un sourire qu’Asami ne se risquerait pas à interpréter, c’était le but pleinement avoué. L’esprit bien monté par l’ambiance générale, et l’après-midi globalement très chargé dans ce « penchant », la jeune fille voulu répondre, sans trop savoir pourquoi, peut-être simplement emportée par ce que son imagination lui avait fait entrevoir pendant qu’elle fixait de ses yeux émeraudes les lèvres de sa maîtresse alors que s’en extirpaient de pas-si-douces promesses. C’était une réaction purement charnelle, irréfléchie et en réalité bien inutile, la poussant simplement à acquiescer docilement une volonté qui ne demandait pas son avis, pour quoi que ce soit, mais c’était sa réaction à elle, peut-être fruit d’une immoralité enfouie en elle. Quoi qu’il en soit, tournant la tête vers Mélinda sans pour autant la regarder - N’aurait-ce pas été déplacé étant donné le rapport de force qui les liait ? - alors que ses doigts s’agitaient faiblement au creux de ses cuisses peu vêtues, Asami, d’une voix peu assurée et parfumée de soumission, ponctua la phrase de la vampire, épousant son rôle :


« Oui Maîtresse, je serai toute à vous... »

   Aussitôt sa phrase imprimée dans son cerveau - Car il fallait avouer qu’à ce moment, celui-ci n’était plus totalement maître, en tout cas pas sa partie réfléchie - et même avant, elle rougit, éhontée de ce qu’elle avait osé dire, ne sachant même pas si elle était encore dans son rôle joué à contre cœur ou à l’embrassement total et avoué de celui-ci. Embourbée dans sa gêne, Asami sépara à la hâte ses mains et les fit passer par dessus la table, saisissant avec peu d’habileté ou de grâce ses couverts et commençant à manger, espérant que sa phrase, du moins le zèle qu’elle avait placé dans celle-ci, passerait inaperçu.

   Son repas fini dans une relative hâte, en tout cas pas plus vite que les autres servantes - Ne souhaitant à vrai dire pas sembler ouverte à la discussion - la jeune fille posa ses couverts, s’essuya la bouche et tourna le buste vers sa maîtresse, ne croisant toujours pas son regard, lui signalant d’une voix comparable à celle d’une enfant qui questionnerait de la même façon ses parents :


« Je...Est-ce que...Nous y allons ? »

8
Gymnase en plein air et piscine / Rencontre inopinée [ PV William ]
« le: lundi 18 mars 2013, 01:11:20 »
Comme la plupart des mercredis après-midi, Asami allait à la piscine municipale. Elle aimait la natation, et c’était en quelque sorte son rituel que de le pratiquer chaque semaine, ne rompant cette habitude qu’en des circonstances relativement exceptionnelles, car c’était son petit plaisir hebdomadaire, au fond.  Elle partit donc, en début d’après-midi, de sa maison, d’une humeur absolument radieuse : Joyeuse, motivée, tout cela à la simple penser de sa destination, elle aurait presque gambadé si les rues n’avaient pas été fréquentées, mais ça ne l’empêchait pas de se parer d’un sourire illuminant son visage. Elle portait une simple robe blanche lui arrivant à mi-cuisse dont les bretelles ne servaient qu’à ne pas la laisser tomber, soit très fines, la simplicité de se vêtement se résumant au fait qu’il ne servait qu’à cacher son maillot de bain qu’elle portait déjà, par praticité, n’ayant que peu de chemin à faire de toute façon. Elle complétait cette tenue par des sandalettes et un petit sac de paille à la main contenant une serviette et d’autres accessoires utiles dans ce genre « d’expédition » - bouteille d’eau, chouchou, etcétéra...

Au bout d’un petit moment, elle arriva alors à la piscine, n’ayant qu’à montrer une carte et donner une menue somme d’argent pour entrer - Un abonnement largement rentabilisé vu son assiduité existant à son nom - et se diriger sans l’once d’une hésitation, étant une habituée des lieux, vers la piscine à proprement parler. Elle se défit alors de sa robe, juste avant la douche d’entrée, dévoilant un maillot de bain une pièce quasi intégralement blanc, cette immaculation brisée uniquement par quelques lignes verticales bleues au niveau de son cœur, et dont la coupe ne révélait que très peu le corps de la jeune fille, bien que ses formes étaient délicieusement sublimées. Elle passa ensuite sous la douche, comme l’usage le veut, prenant garde de ne pas mouiller son sac et surtout son contenu, et fila vers une ligne de transats, non pas pour s’y allonger, elle ne venait pas pour ça, mais simplement pour y poser ses affaires, suffisamment en confiance pour les y laisser sans trop de surveillance, la piscine étant de toute façon peu fréquentée à cette heure là. Alors déjà légèrement mouillée par sa douche, avec juste assez d’eau sur le corps pour être doucement luisante et avoir des cheveux faiblement ruisselants, Asami se dirigea alors vers le bord du grand bassin, s’accroupissant avant de s’asseoir sur le bord, y plongeant les jambes et commençant à délicatement s’asperger d’eau, continuant de s’habituer à celle-ci pendant quelques secondes avant de se laisser glisser dans l’eau, gracieusement et doucement, presque sans aucune éclaboussure.

Elle commença alors par quelques longueurs, n’allant pas trop vite, simplement en guise d’échauffement, parcourant l’étendue d’eau à une vitesse modérée mais assez impressionnante, ayant après tout un assez bon niveau en natation, et, lorsqu’elle se sentit plus à l’aise, après plusieurs minutes passées à arpenter le bassin, la jeune fille se mit à à proprement parler nager. Elle choisit le dos crawlé, nage qu’elle maîtrisait assez bien, pour cette séance - Elle fonctionnait ainsi, dédiant chaque mercredi ,pourvu qu’elle aille à la piscine, à une nage particulière - et pratiqua celui-ci pendant un long moment, plus d’une heure, entrecoupant cependant bien heureusement ses nombreuses longueurs de pauses sur le bord du bassin, s’agrippant à son bord pour se reposer quelque peu, haletant légèrement, avant de reprendre son sport. Chaque fois qu’elle nageait, elle donnait une impression puissante d’être dans son élément, fendant l’eau, glissant à sa surface comme une sirène, avec sa peau claire immaculée luisante, ses fines jambes battant énergiquement, son corps élancé traversant le bassin et sa poitrine accessoirement mise en valeur par sa position, tout cela lui donnant une sorte de beauté unique.

Finalement, fatiguée de sa séance pas spécialement intense mais malgré tout bien épuisante, Asami nagea lentement jusqu’au bord du bassin, posant doucement ses mains sur le rebord de celui-ci pour s’y hisser, l’excès d’eau ruisselant en de longues rivières sur tout son corps, mais lorsqu’elle releva la tête et regarda devant elle, elle vit une silhouette se dressant devant elle.

9
Les alentours de la ville / Re : Bloody Yuri (Asami Yamada)
« le: dimanche 10 mars 2013, 23:58:24 »
Asami était terrifiée à l’idée de ce qui pouvait lui arriver, se ressassant même si elle tentait de pas y penser plein d’histoires macabres de yakuzas et plus généralement tous ces « faits divers » morbides qu’on pouvait entendre aux actualités, et pleurait presque simplement de peur, tremblant de tout son corps. Grâce au calme - assez étonnant pour ce qui devait être un repère de mafieux se dit-elle - qui régnait ici, ce qui en fait la privait quasiment de toute connaissance du monde extérieur, hormis ses genoux sentant un parquet qui avait le mérite de ne pas les égratigner, la lycéenne put aisément deviner l’arrivée de quelqu’un dans la pièce : Un pas relativement lent et léger, presque doux, mais qui terrifiait évidemment la jeune fille, résonnant à ses oreilles presque comme autoritaire et annonciateur d’une amère punition, bien que sur ce point, elle n’avait pas tort. Une ouïe fine, captant un froissement de tissu, et la proximité avec son « interlocuteur », lui faisant presque sentir son souffle, permirent à Asami de deviner qu’on venait de s’accroupir devant elle, et là où elle s’attendait à une baffe, un coup ou quoi que ce soit de plus ou moins brutal, elle sentit simplement un coup de langue sur sa joue, la soulageant presque, car bien que ravivant un peu la douleur, au moins elle n’avait pas d’autre plaie à ajouter à la liste. La surprise mais surtout une énorme appréhension avaient fait, par réflexe, sursauter la lycéenne au contact humide, la faisant légèrement bouger sa tête en arrière, mais celle-ci arrêt bien vite le mouvement, consciente que résister, en plus d’être absolument futile, ne ferait qu’aggraver sa situation. De ce fait, comme pour réussir réprimer ses mouvements, elle tremblait à outrance, d’autant que la présence dans la salle se faisait oppressante, ayant un effet presque plus fort du fait que la jeune fille était privée de ses sens, ne sentant en tout et pour tout que le souffle de son agresseur glisser sur sa peau et la brûlure naissante de ses liens à ses poignets.

Après un court instant, on lui ordonna de se lever et de suivre la personne, et, à peine avait elle commencé à maladroitement se relever, pour lui « faciliter » la tâche, se déplacer et surtout suivre une direction étant après tout assez difficile lorsqu’on est aveugle, elle sentit une forte poigne saisir sa nuque, sans une once de douceur, ne cherchant que l’efficacité cruel, et la guider avec puissance, bien qu’au fond Asami n’aurait jamais fait que suivre docilement même une caresse, n’ayant pas à un seul instant osé s’y opposer. « Suivant » bien malgré elle son agresseur, abaissée par son emprise sur son cou, traitée après tout comme une otage pour laquelle on avait peu de considération, la lycéenne put entendre une porte se refermer derrière elle, suffisant à la faire tressaillir et se retourner en hâte, son retard bien vite puni par une forte pression sur sa nuque, bien inconfortable mais pas sujette à des plaintes. Finalement, elle se sentit poussée, avec une force après tout assez modérée, mais dans son état - Qui alliait la terreur, la perte de la vue et des mains liées - ça suffit à la faire tomber au sol, chute qui bien heureusement ne fut pas si violente qu’attendait Asami, amortie par quelque chose comme des coussins qui lui évitèrent de se fracasser les genoux, sentant au plus un léger choc avec le sol à travers les rembourrages, lui épargnant la douleur mais pas un inconfort et évidemment un sentiment de brutalité sans doute voulu. Par réflexe, la lycéenne se retourna immédiatement - assez maladroitement aussi, ne pouvant utiliser ses bras et la surface ne se prêtant pas à des mouvements faciles - mais au fond pas pour grand-chose si ce n’est un sentiment illusoire qu’elle pourrait mieux accueillir une quelconque forme de violence, puisqu’en fait elle ne pouvait littéralement rien voir venir. D’un coup, elle sentit d’ailleurs ce voile s’ôter de devant ses yeux, l’éblouissant presque, mais voyant vite au delà de cet inconvénient, cherchant instinctivement à connaître son agresseur. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle constata que c’était une femme, par ailleurs extrêmement  féminine, et étrangement habillée à une mode très traditionnelle, mais ce côté là était bien sans rapport dans cette situation, car le seul espoir d’Asami à ce moment fut qu’elle serait, cliché futile, plus clémente et douce qu’un homme dans ce qui suivrait. La lycéenne ne remarqua d’ailleurs même pas l’absence de tout ustensile qui aurait pu la libérer du bandeau, mais au fond elle n’avait pas l’esprit à cela et ce manque passa inaperçu à ses yeux fraîchement découverts. Elle écouta alors attentivement la femme prendre la parole, ne voulant manquer aucun morceau de son discours, pas par passion - Non, en vérité tout ce qui viendrait de celle-ci la dégoûtait, assez logiquement - mais par intérêt, car quoi qu’elle fasse en désaccord avec cela, ça pourrait lui être reproché et, évidemment, sévèrement puni. Elle fut d’ailleurs presque honteuse de son acte, si seulement il n’avait pas touché des yakuzas et si disproportionnellement lourd de conséquences, et rougit à l’énonciation de ses « crimes », la dernière phrase, peut-être la plus importante, la ramenant bien vite à un état de peur totale, ravivant un peu ses tremblement incontrôlés.

La femme attendit alors quelque chose, peut être pas une réponse, cherchant simplement à la dominer, ce qui fonctionnait à merveille, sa hauteur donnant une impression d’écrasement à la pauvre Asami, de même que sa classe traditionnelle qui renvoyait une image de sérieux et, dans ce cas, de sévérité. La jeune fille baissa vite la tête, incapable de soutenir le regard de sa preneuse d’otage et pensant que peut-être la soumission était sa meilleure option, l’absoudant et la débarrassant de toute défiance et opposition. Pour se soumettre à cette idée, et d’ailleurs se soumettre tout court, Asami , prit un regard suppliant et à deux doigts d’être larmoyant qu’elle braqua d’un mouvement de tête subit sur la femme, se relevant légèrement, pour lui dire :


« Je vous en supplie...Je n’ai...Je ne voulais rien faire de mal...C’était un accident...Ne me faites pas de mal...S’il vous plaît... »

10
Asami se sentait de plus en plus en confiance, ou du moins oubliait ses problèmes sous les caresses des autres esclaves de Mélinda, ce qui pour l’instant revenait au même, et lui simplifiait grandement l’existence, n’ayant plus à se soucier pour le moment d’éthique ou de morale et s’adonnant à une lubricité et un plaisir - Pour le moment modéré mais bien là - bien présents. Au fond elle se mettait presque à ne plus avoir la présence de sa Maîtresse en tête, et les deux jeunes filles qui la caressaient devaient faire de même, bien qu’avec plus d’aisance puisque plus d’habitude, ce qui amena logiquement la vampire à rappeler à l’ordre ses servantes, leur interdisant d’être plus aventureuses avec plus ou moins d’autorité, son simple statut suffisant à la faire obéir. Rassurant encore la lycéenne, la Neko réfréna alors ses envies et cantonna ses caresses  à de simples effleurement, ne pouvant plus passer ses vêtements.  Asami ne faisait que sentir ses caresses, ayant fermé les yeux pour n’être perturbée par rien et mieux apprécier son traitement, aussi ne sut-elle réellement si le ronronnement de « Liana » était du à elle ou pas, mais put bel et bien sentir le souffle de l’élève dans son dos dans son oreille et entendre sa proposition pour le moins alléchante.

La « mariée » fut assez facilement convaincue, prise entre l’envie de simplement obéir - Ce qui était dans son esprit une solution plus que conseillée dans sa situation actuelle d’esclave, même au milieu de ses paires - et d’effectivement le faire, le corps de la Neko étant après tout assez appréciable et son baiser encourageant amplement à mieux profiter d’elle. La jeune fille décala alors lentement ses mains, inoccupées jusqu’ici, vers les hanches de celle qu’elle embrassait, les effleurant doucement, avant de faire de même avec ses fesses, passant un moment dessus, exerçant seulement une douce pression, y prenant confiance, le ronronnement de plaisir s’accentuant alors, avant de prendre en main le fessier de Liana, enfonçant légèrement ses doigts dedans, la peau se courbant à la moindre pression dans une douceur bien appréciable. Peut-être à cause de ces caresses qui pimentèrent leur baiser  ou simplement par envie, la Neko l’interrompit alors, lui glissant une sorte de compliment et l’encourageant à mieux profiter d’elle, rattrapant ensuite le temps perdu en faisant passer leur embrassade au niveau supérieur, passant sa langue sur les lèvres d’Asami, lui intimant l’ordre de les lui ouvrir pour engouffrer son muscle rose dans sa bouche, envahisseur que la jeune fille accueillit docilement et avec plaisir, lui offrant sa propre langue en retour pour une valse.

Résonna ensuite une sorte de sonnette, le genre qui résonne typiquement dans des hôtels ou autre lorsque l’on veut voir quelqu’un, ce qui au fond correspondait très bien à un son qui devait rassembler une assemblée de servantes. La lycéenne y réagit peu, mais l’esclave qu’elle embrassait elle y mit un point d’honneur, interrompant doucement mais malgré tout assez précipitamment leur baiser et se tournant vers la table, dans le dos d’Asami, lui faisant suivre son regard. La Neko déposa alors un rapide baiser sur la joue de la jeune fille puis lui glissa qu’il fallait aller se mettre à table. Cependant, sur le chemin, la lycéenne fut appelée d’un signe de la main par sa Maîtresse - Qu’elle allait de toute façon rejoindre, un peu perdue dans la relative agitation ambiante - et alla alors vers elle, bien qu’elle fut vite arrêtée par son ordre étonnant - En tout cas inattendu en ce qui concernait la « mariée » - qui lui demandait, avant de s’asseoir, d’embrasser absolument chaque personne autour de la table.

Asami en fit un bref tour du regard, contemplant l’étendue de la tâche, d’autant qu’elle la forcerait à embrasser ses anciennes camarades, mais n’avait d’autre choix que d’obtempérer, et se dirigea alors vers la personne la plus proche de Mélinda pour l’embrasser, rougissant aux quelques premiers baisers, puis en prenant l’habitude. A chaque fois, la personne était assise et la jeune fille devait se pencher presque exagérément pour atteindre leurs lèvres - Feintant d’oublier qu’elle pouvait fléchir les genoux, l’esprit régnant dans cette demeure commençant à la pervertir - leur dévoilant exquisément son décolleté avant le baiser et soulevant doucement sa jupe dans son mouvement, exposant presque ses fesses au reste de l’assemblée. Cependant, ses joues s’empourpraient à nouveau à chacune de ses vagues connaissances du lycée, qui réagissaient de différentes manières, certaines immitant sa gêne, d’autres allant jusqu’à la gratifier d’un « Bonjour Asami » accompagné d’un regard plein d’envie, constatant le côté lubrique de celle qu’elles estimaient « autrefois » respectable et droite. Finalement, la table presque entière embrassée dans un silence relatif, tous les regards tournés vers elle, la lycéenne arriva enfin vers sa Maîtresse, l’embrassant timidement avant de s’asseoir sur la chaise vide à ses côtés, ses joues rouges, ses mains jointes entre ses cuisses nues, et espérant que l’attention se détacherait vite d’elle, son regard se posant de temps en temps sur la vampire pour estimer son attitude envers elle

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L'Art / Mes photo's
« le: samedi 02 mars 2013, 01:27:49 »
Je poste ça ici surtout pour avoir un avis puisque j'en ai jamais vraiment eu ><



















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Les alentours de la ville / Re : Bloody Yuri (Asami Yamada)
« le: jeudi 28 février 2013, 01:50:09 »
Asami flânait en ville, comme elle aimait le faire, parfois, quand elle avait du temps libre : Elle aimait parcourir Seikusu, simplement pour marcher mais aussi remarquer des détails qui lui étaient inconnus, découvrant la ville au fur et à mesure de ses déambulations. Actuellement, elle était dans le quartier de la Toussaint : Beaucoup diraient que c’est mal famé, mais en vérité on ne risquait à peu près rien pourvu qu’on se tienne bien, et la lycéenne s’y sentait en sécurité et surtout, en appréciait l’ambiance, l’agitation et des myriades de chose qui dissociaient cet endroit de quoi que ce soit qu’on puisse qualifier d’ordinaire. Elle marchait lentement à travers ces petites rues, appréciant l’ambiance certes pas ce qu’on pourrait qualifier de calme ou classieuse, mais qui avait le mérite d’être animée et pour le moins unique, et son regard se laissait aller, en réalité, partout où il était sollicité, que ce soit une devanture pétillante ou autre particularité typique du quartier qui regroupait tout ce qu’il y avait d’excentrique - Certains diraient de mauvais goût voire déviant - dans la ville.

La jeune fille était assez fasciné par ce spectacle - En réalité elle était déjà venue, mais cette partie de la ville est si labyrinthique et changeante qu’on ne cesse de s’y étonner - et flânait littéralement, faisant, il fallait l’avouer, peu attention à où elle allait, le quartier étant bien loin d’être plein de piétons. C’est sans doute ce qui la fit percuter quelque chose et tomber par terre : Elle n’était pas du genre à causer de tels accidents, et cela lui prêtait presque à rire, animant sa balade, mais sa chute fut accompagnée d’un large fracas qui lui ôta bien vite le goût du sourire, lui faisant craindre qu’elle ait occasionné de la casse. Lorsqu’elle leva enfin les yeux vers ce qu’elle avait dérangé, ayant pris un léger moment pour s’épousseter et s’assurer de son bon état, elle eut la désagréable surprise de constater qu’elle avait effectivement causé un beau désordre. De grands cadres ainsi que d’autres « babioles » étaient répandues sur le sol alors que des hommes tentaient en toute hâte et tant bien que mal - Car non seulement certains objets atteignaient une belle taille mais ils semblaient aussi précieux, les hommes les maniant avec une précaution encombrante - de les réunir.

Malgré qu’Asami semblait aussi désolée que possible, s’excusant à plusieurs reprises et s’avançant déjà un peu pour les aider, il ne fallut que peu de temps pour qu’un d’eux détourne son attention vers la jeune fille, allant vers elle d’un pas qui à lui seul était furax et agressif, faisant se stopper nette la lycéenne, devinant sa colère. L’homme avait un air de parfait gangster, ou plutôt d’homme de main, un tatouage remontant sa nuque visible - Un Yakuza, eut vite fait de comprendre sa victime - mais il ne s’arrêta pas à son air désolé voire apeuré et lui saisit violemment le poignet, l’engueulant littéralement d’une voix tonitruante et vociférant des reproches incompréhensibles, du moins pour elle.


« Tu viens de nous faire perdre du temps ! PUTAIN ! Et on va manquer le rendez-vous maintenant, ils nous attendront pas, ce serait trop risqué, BORDEL ! »

Il ne cessait de gesticuler, exprimant toute sa rage et une sorte de frustration, et les autres hommes - Sans doute ses subalternes - s’en étaient même arrêté, abandonnant leur tâche, peut-être parce que d’après ses dires, elle se révélait maintenant inutile, mais sans doute aussi car la colère de leur supérieur était absolument dantesque. Il se calma finalement, lâchant le poignet de la jeune fille qui n’en bougea pas pour autant, terrorisée, à grand renforts de gestes d’excitation et de défoulement, manquant de donner un coup de poing à certains des objets qu’il transportait, mais se retourna pour pointer Asami du doigt :

« Tu ne t’en tireras pas comme ça, après nous avoir fait foiré ça...Tu nous as déshonorés, on a échoué... »

Sur ces mots, il esquissa un geste de capture, souhaitant « simplement » la passer à tabac, jetant ses deux bras vers la jeune fille, mais, rassemblant toute sa volonté et son self-control, celle-ci parvint à commencer à s’enfuir, esquivant la brute d’une manœuvre assez osée puis courant sans vraiment réfléchir à travers les rues du quartier de la Toussaint. Ne pouvant dans cet état pas courir extrêmement vite et son agresseur étant après tout très proche d’elle, il eut à courir seulement quelques secondes pour la rattraper, et lorsqu’il le fit, il la plaqua violemment sur le sol, et semblant outré qu’elle ait osé tenter de s’échapper. Son état de rage lorsqu’il se releva et constata cela aurait fait passer toute sa colère passer pour un simple caprice de fillette, et il agrippa vite la jeune fille par les cheveux.

« Tu veux t’enfuir, hein, tu veux pas assumer, salope ?! Toi tu vas payer ! Putain ! Notre boss va nous engueuler mais toi, toi ce sera pire ! Tu vas en baver ! »

Sur ce, il sembla presque se calmer, jubilant ostentatoirement du sort de la lycéenne, celle-ci restant docilement par terre, n’osant même plus après tout ça ne serait-ce que penser à s’enfuir, et l’homme sortit un portable pour appeler quelqu’un, lui expliquant une situation qu’Asami pensait irréaliste, manquant de pleurer à son énonciation. Elle fut ensuite relevée, incapable de toute initiative seule, et emmenée de force dans une camionnette où elle fut bâillonnée, ses yeux bandés et un casque étrange  surmontant ses oreilles pour la rendre momentanément sourde, alors qu’elle passa un long trajet dans le véhicule vers une destination évidement inconnue.

Elle fut débarquée en toute discrétion, entrant dans le QG de l’entreprise Papillon par une entrée détournée, et emmenée dans une pièce attenante au bureau de la directrice, officiant comme une sorte de vestibule vers celui-ci et pouvant en pratique servir de « seconde  pièce », puisqu’on l’y laissa absolument seule pour attendre la femme. Elle portait une chemise blanche et une jupe noire, les deux vêtements malmenés par les yakuzas et peu en place, le haut laissant même apparaître un pan de sa poitrine, un bouton ayant sauté, alors que son visage symbolisait la terreur absolue, ses lèvres - libérées puisqu’à présent ses cris ne seraient que peu dérangeant et qu’elle s’était calmée - tremblotantes et son corps entier suivant à peu près leur exemple. Bien entendu, elle n’était pas pour autant libre, ses mains liées dans son dos et ses yeux voilés par un bandeau de cuir - Un accessoire dédié à la priver de sa vue, Asami ignorant l’existence même d’un tel objet - mais ses oreilles libérées, car maintenant il avait été jugé utile qu’elle puisse entendre lors de son « procès » ou même sa punition. En addition, un des yakuzas avait jugé juste ou peut-être simplement drôle de lui donner un avant-goût de son châtiment et avait légèrement coupée sa joue à l'aide d'un couteau aiguisé, son sang en coulant lentement en un mince filament rouge. Elle ne broncha pas lorsqu’elle entendit la femme entrer, sachant pertinemment que qui qu’elle soit, elle n’était pas de « son côté » et qu’elle ne pourrait rien dire pour lui faire changer d’avis.


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Asami était déjà durement - Ou plutôt doucement si on s’intéressait aux sentiments qui l’envahissaient plutôt que la conduite de son ravisseur - traitée, écrasée entre un homme qui la prenait avec énergie et un meuble qu’elle mouillait de sa cyprine que lui arrachait chaque violent coup de rein. Mais celui qui soufflait puissamment à son oreille acheva de se transformer en bête lorsque, plus que de pétrir son corps pour son plaisir, il le griffa, laissant de légères marques rougissant à vue d’œil. De même que ses mains se transformaient en pattes, sa bouche qui jusqu’ici se « contentait » de caresser son cou de ses dents, devint une gueule qui plantait faiblement ses crocs dans la nuque de la jeune fille. Toutes ces incursions dans sa douce peau n’auraient du que la terrifier, l’alarmer, mais au fond le long tressaillement qui remontait son dos, effacé par la chaleur bouillante de l’animal, lui était bien agréable, lui arrachant des gémissements qu’on aurait pu et devrait méprendre comme des cris de plaisir et qui se mêlaient aux nombreux qui sortaient déjà de ses lèvres.

La lycéenne s’abandonnait elle aussi simplement à ses sensations, bien que cela n’engendrait pas de modification comportementales telles que celles de son ravisseurs, et il lui fallut facilement quelques secondes pour comprendre qu’un souffle parmi d’autres sur sa nuque était une question vaguement élaborée et non un râle comme tant d’autres. La réponse était simple, et s’il n’avait pas été dans un état aussi primaire, il aurait pu l’avoir d’un simple regard sur la jeune fille, tressaillant et gémissant sous ses pénétrations, la cyprine coulant de son intimité qui pulsait autour de son membre, mais actuellement, le ravisseur d’Asami semblait ne pas être capable de tourner son attention vers son corps frêle pour l’écouter, ou peut-être voulait-il simplement assouvir un désir de soumission et entendre l’aveu de sa bouche. Elle lui répondit alors - Car la situation et la force qu’elle subissait ne laissaient de place au refus - d’une voix extasiée et entrecoupée de gémissements :

« Ou-Oui...Ha~ ! J’adore ! Ha~n ! »

Mais à peine eut-elle prononcé ces mots que celui qui les avait exigés se retira d’elle sans aucune parole ni geste annonciateur, lui arrachant un dernier gémissement de plaisir dans son intimité lorsque son membre en glissa. Il la porta alors, ses mains chaudes et encore griffées posées sur son corps , sur ses genoux après s’être assis sur le canapé, l’empalant littéralement sur son membre, mais cette fois par son autre orifice. Evidemment, Asami fut surprise, et c’est pour cette raison qu’elle ressentit une vive douleur. Cette fois, le doute n’était pas permis, elle poussa un cri distinctivement de douleur, son corps entier se crispant, ses mains se serrant sur le canapé et sa lèvre inférieure mordue, alors que les mains de son ravisseur se reposaient sur son corps, continuant de caresser sa poitrine légèrement marquée de griffures rougeoyantes, et une main retournant surtout dans son intimité, qui se lassait presque d’être délaissée. La douleur qu’elle ressentait mit du temps à s’estomper, mais au moins l’animal avait-il eut la bonté ou l’instinct de laisser son membre se reposer en elle, la laissant lentement et doucement s’oublier à ses caresses, noyant le mal qu’il lui avait fait en étant si brutal. Lentement, les soupirs de douleur redevinrent des gémissements de plaisir, et son corps fondit dans ses mains, brûlant et palpitant sous ses doigts. Il devenait de plus en plus évident que la douleur avait disparu, et peut-être conscient de cela, Asami fut apostrophée par une morsure dans son cou, assurance s’il en fallait de son attention.

Avec un peu d’appréhension, la jeune fille se mit lentement à bouger ses cuisses, en même temps qu’elle tressaillait du troisième doigt en elle, sa cyprine coulant sur ses jambes à mesure qu’elle les agitait. La douleur se raviva alors légèrement, mais l’animal savait si bien y faire, la récompensait si agréablement et avait une telle emprise sur elle qu’elle ne ralentit à aucun moment, accélérant doucement son « empalement » comme il l’avait crument dit. Alors qu’elle prenait lentement goût à cela, la douleur s’estompant, ou peut-être ne la ressentait-elle plus, masquée par tout le plaisir qu’elle prenait, elle était en réelle extase, sa voix se perdant dans des cris de plaisir de plus en plus forts et son corps s’abandonnant à ce qu’elle faisait, tressaillant et brûlant, sa cyprine courant le long de ses jambes vibrantes pour obéir à l’ordre du ravisseur. Finalement, cet état fut tel qu’elle se laissa tomber en arrière, son dos échangeant sa chaleur avec le torse musclé de l’animal et sa tête reposant sur son épaule, position dont elle profita pour mordiller son oreille, y glissant ses cris de plaisir alors que lui mordillait son cou exposé.

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Les alentours de la ville / Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]
« le: vendredi 22 février 2013, 01:25:15 »
Asami ne savait réellement quoi penser sa situation, mais surtout comment y réagir. Toute sa morale lui dictait de ne pas aller plus loin, de repousser l’esclavagiste et de retourner à sa vie déjà si exemplaire, en fait c’était même sûrement la solution la plus purement rationnelle, car faire de soi une esclave simplement pour éviter une vague disgrâce était tout bonnement absurde. Mais à l’inverse, elle se murmurait à elle-même que c’était peut-être mieux ainsi, qu’au fond le peu de temps qu’elle avait passé avec la vampire avait été agréable, lui laissant un goût divin qui pourrait bien la rendre accro, et qu’elle était à ce moment bien loin de toute forme d’exigence absurde qu’on pouvait lui imposer dans son autre vie – car aucune comparaison n’est possible entre la respectée déléguée studieuse et l’actuelle jeune femme  fardée en mariée aguichante. Ces idées bataillaient en elle, compliquant une décision qui aurait pu sembler si simple, et même son corps, d’ailleurs pas étranger à la décision tant il avait des affiliations avec le côté « déluré », le traduisait, s’échauffant, le visage de la jeune fille semblant la brûler alors que son sang ardent la parcourait à toute allure. C’est peut-être ce qui fit réaliser à la vampire – Possédant une sorte de 6ème sens lorsqu’il s’agissait du liquide de vie – la bataille qui faisait rage au cœur de sa servante, même si elle ne pouvait être assurée de son enjeu, et elle piqua juste en y prenant habilement part. Elle avait patiemment attendu le moment opportun, appréciant sa possession et ses élégants ornements et lui laissant tout le temps qu’elle voulait pour ne pas se sentir pressée, puis joua à la perfection son rôle de « Maîtresse », se pliant au souhait d’Asami, le confirmant généreusement avant d’enfin pouvoir poser ses mains sur elle. Elle avait bien compris qu’elle devait agir bien loin de toute idée lubrique et en douceur, aussi caressa-t-elle simplement ses joues, lui souriant gentiment , ne s’approchant que lentement et, comble de la ruse, masquant son baiser derrière une question rhétorique  à laquelle la lycéenne eut à peine le temps de réfléchir qu’elle fut conquise par les lèvres de la vampire, s’y abandonnant d’ailleurs tout à fait délicieusement.

La « mariée » ne savait refuser ce genre de présent et s’offrit en retour, mettant de côté tout ce qui pouvait nuire à ce moment, se laissant porter par le corps de sa Maîtresse jusqu’au miroir, appréciant la minceur de ce qui les séparait – Les tissus de leurs deux robes coulissant l’un sur l’autre - et la légère force qu’elle appliquait sur elle pour mieux les plaquer l’une contre l’autre. Il était difficile de penser qu’un simple baiser pouvait ainsi transporter la jeune fille, mais c’était ainsi, quoi qu’au moins, la vampire était très douée et portée dans cet art, et beaucoup s’y seraient laissé aller, mais pour Asami plus que pour ceux qui se seraient contenté de simplement apprécier, c’était délicieux. Plus encore dans cette situation où toute forme de réconfort était bonne à prendre, elle n’aurait voulu arrêter cela pour rien au monde et se délectait de chaque seconde passée ainsi, s’abandonnant au doux sentiment des lèvres de la vampire, fermant les yeux dans ce louable but et s’inquiétant à peine de ses mains caressant ses hanches, les appréciant, au plus, celles-ci s’engouffrant sous la jupe blanche pour doucement effleurer la peau douce et, à cause de la coupe très peu couvrante des vêtements, nue, de la servante. Puis, sentiment qu’elle s’amusait à suivre, la toute légère pression des doigts se déplaça sur le fin tissu de la robe, jusqu’à atteindre son extrémité haute qui, il fallait l’avouer, n’était pas si haute que cela, dévoilant sciemment un décolleté appréciable sans être ce qu’on pourrait juger vulgaire. Elle sentit alors la tige de la rose qui trônait à seulement quelques centimètres de son sein s’agiter, les caresses de la Maîtresse la négligeant au profit de la fleur, bien que sans faire attention ou pour profiter de la situation, quelques effleurements s’égaraient parfois en une douce attention sur sa poitrine, chose qui l’aurait sans doute pour la première faite sourire dans ce manoir si seulement ses lèvres n’étaient pas affairées à quelque chose de purement ininterruptible.
Mais ce baiser ne dura éternellement, cette pensée suffisant presque à offenser Asami dans un élan d’illogisme, et la vampire annonça alors qu’elle estimait le souper prêt, et qu’il serait temps de s’y diriger . Cette pensée de rencontrer d’autre personne dérangea légèrement la lycéenne, se disant qu’elle serait peut-être mal accueillie, qu’eux la traiteraient bien plus mal que sa Maîtresse ou une autre chose du genre, en tout cas elle n’estimait pas que ça pourrait être quelque chose d’agréable, et aurait bien souhaité s’en défiler. La seule chose qui la sortit de son inaction, la jeune fille n’osant faire le premier pas de ce qui la mènerait vers ce dîner, fut la main de la vampire qui saisit la sienne, la douceur de son toucher traversant étonnement bien le gant, le bout de tissu la privant seulement d’une infime fraction de son sens. La femme à la robe jaune et verte la précédait largement, bien qu’elle n’avait pas à la tirer, Asami maintenant d’elle-même une distance assez faibles entre elle, se laissant guider par la main, et elle lui ouvrait les portes par lesquelles elle parvenait à passer sans même avoir à les tenir, lui permettant d’observer les méandres d’une manoir sans trop avoir à se soucier du reste, lui permettant de se relaxer, par ailleurs.  Celui-ci était relativement traditionnel, bien que richement décoré, et, faisant craindre à la lycéenne une armée de servantes, d’une propreté et entretien irréprochable, les pas de sa Maîtresse passant devant elle suffisant presque à laisser des empreintes sur ce qui semblait absolument vierge de poussière.

Interrompant son observation, la vampire « la » complimenta - En réalité, les gants qu’elle portait simplement et qu’elle avait choisi, donc peu à voir avec sa servante - et lui fit par la même emprunter un escalier, ne lui permettant pas de reprendre sa contemplation, requérant un minimum d’attention sous peine de trébucher. Il faisait du bruit, mais on pouvait surtout, si l'on tendait l'oreille,deviner, venant d’en bas de celui-ci, des bruits de vaisselle, mais aussi des ricanements et autres gloussements voire de faibles soupirs de plaisir. Asami commençait du coup à se laisser ré-envahir par le stress, ayant peur de ce qu’elle pourrait trouver derrière cette porte, mais sa main était bien que lentement, inexorablement tirée par celle de la vampire, et il n’était plus possible de reculer : la femme ouvrit un battant d’une porte majestueuse et y amena vite celle qu’elle traînait. La salle était resplendissante et grande, mais c’est en réalité son contenu que remarqua surtout la jeune fille : Avec une longue table digne d’un banquet et quelques poufs, cette salle était emplie de femmes, en extrême majorité jeunes et belles. Au départ, elle n’en remarqua que quelques unes, posées, exposant simplement leur corps qui, il fallait l’avouer, étaient bien agréables, bien que certains étaient comme ceux de la servante qui l’avait habillée, transformés comme dans un conte de fée en sortes de créatures surnaturelles bien que toujours plus ou moins séduisantes. Puis son regard fut attiré par le mouvement d’autres corps, qui eux se chevauchaient parfois, se caressaient, en bien des points comme Asami et sa Maîtresse avaient à un moment fait, le nombre en plus. Cependant tout ce spectacle s’arrêta progressivement à l’entrée du « couple », bien qu’à la surprise et aussi un certains malheur de la lycéenne, se dit-elle, c’était bien vers elle que se tournaient les regards. De tous ces yeux rivés sur elle, elle en connaissait certains, d’autres élèves du lycée qu’elle avait du croiser au hasard d’un couloir, constatant avec horreur que c’était justement celles-ci qui se mettaient à échanger quelques faibles paroles, ces murmures semblant la couvrir de honte, lui faisant resserrer l’étreinte de sa main autour de celle de la vampire et la faisant légèrement rougir alors qu’elle se réfugiait quelque peu derrière elle.

Cependant celle-ci s’écarta vite pour la laisser en avant, la présentant et faisant redoubler les murmures à son sujet, une des filles osant même tenter de s’exclamer son nom avant d’être interrompue par une de ses camarades. Toutes lâchèrent alors, ensemble, bien qu’elle ne sache si c’était sincère ou simplement pour obéir à un ordre implicite, ce qui à la fois la mit en confiance et l’effraya légèrement un moment, se sentant mal en tant que centre d’attention. Le problème n’était en réalité pas qu’elle soit regardée et qu’on parle d’elle, car même si elle était un peu timide, surtout à ce moment, ce n’était pas quelque chose qui la dérangeait par nature, c’était surtout celle de ces attentions qui la dérangeaient : Certaines de ces filles étaient d’anciennes camarades, connaissant sans doute sa position de déléguée, la pensant droite et respectable, mais la voyant ici, dans une tenue plus qu’aguichante, soumise à sa Maîtresse alors qu’une fine chaîne pendait à son cou, se balançant encore. Mais même le regard des autres ne lui plaisait pas, ne pouvant déceler en elle qu’une esclave vraisemblablement sexuelle, rien de plus qu’un corps bien entretenu enveloppé dans une tenue censée la rendre désirable pour simplement servir à la vampire. Malgré tout, Asami parvint à bouger, le regard de sa Maîtresse l’y encourageant de même qu'un silence gêné, comme dans l'attente, à faire un pas, puis d’autres malgré tout lents, vers quelques jeunes filles choisies presque au hasard, la lycéenne s’étant simplement assurée de ne pas y retrouver d’anciennes camarades, qui d’ailleurs l’attendaient assez ostensiblement, ne détachant pas leur regard de sa silhouette blanche, lui faisant une place sur un des poufs.

Asami finit par arriver sur le petit endroit de confort qu’on lui avait préparé, au milieu d’autres servantes qui, peut-être simplement par goût de la nouveauté ou appréciant singulièrement la jeune fille, l’attendaient avec impatience. La « mariée » n’osait entreprendre quoi que ce soit une fois ses fesses posées, plaçant, sans autre idée, une main sur chaque cuisse.


« N’aie pas peur, on ne va pas te manger, surtout pas...Et tu vas même aimer ça... »

La lycéenne se tourna instinctivement vers la provenance de cette voix vaguement rassurante, bien que posant aussi quelques autres interrogations, mais celles-ci eurent à peine le temps de se former dans l’esprit de la jeune fille qu’elle tomba sur un visage tout proche du sien, sans équivoque quant au but de cette intimité toute relative. C’était une neko - Bien qu’Asami ne savait à ce moment pas ce à quoi rimait exactement cette nature pour le moins étrange - et elle lui souriait, de joie mais aussi d’une sorte de régal savouré à l’avance, ses yeux plongés dans ceux émeraudes de la lycéenne. Elle put ensuite sentir des mains - Celle de la neko - saisir les siennes, les écartant de son propre corps pour les poser sur sa propre poitrine et ses hanches, voulant l’amadouer. La « mariée » n’osait toujours pas faire quoi que ce soit, aussi, pour rompre cette situation un peu trop longue à son goût, une autre des filles, cette fois une humaine tout ce qu’il y a de plus normale, prit Asami par la taille, faisant lentement glisser ses doigts sur la robe blanche jusqu’à les faire atteindre ses seins, commençant à sensuellement les masser, seulement de quelques doux mouvements, mais assez pour, une habitude certaine aidant, conforter sa proie et la distraire assez pour la surprendre d’un baiser dans la nuque, ayant d’un vif mouvement de tête rabattu la chevelure bleue à l’aide de son nez. La lycéenne se retournant alors comme surprise par cette délicate attention, la neko en profita pour l’empêcher d’ainsi s’étonner d’être choyée, l’occupant à quelque chose d’à la fois bien plus tranquille et agréable, l’embrassant. La féline voyait d’ailleurs ses mains inoccupées, et cette situation, devant le corps qu’elle avait à disposition, était intolérable, aussi entama-t-elle quelques caresses sur ses cuisses - n’osant faire plus, ayant appris ce à quoi, au moins ce soir, était promise la jeune fille - les effleurant doucement, dans des mouvements lents et éparses, de ses doigts, parfois la dardant de ses doigts pianotant sur sa fine peau, parfois y faisant glisser le dos de sa main dans de longs mouvements.

Asami en tirait un plaisir qu’elle n’osait avouer, les petites voix défenderesse de la morale se taisant peu à peu, mais son corps ne connaissait pas la même honte et arborait des myriades de signes pour qui saurait les déceler. Aux yeux de quiconque, ses joues s’empourpraient doucement et ses yeux se fermaient dans un délice évident, alors que l’oreille fine pouvait entendre quelques gémissements étouffés par un baiser langoureux mais déjà passionné et que quelqu’un de plus exceptionnel, mettons, une vampire, pouvait sentir son sang pulser dans ses lèvres et chaque partie de son corps au grés des caresses, brûlant sous les doigts habiles qui effleuraient sa peau.

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Asami suppliait son agresseur de donner suite à la pénétration qu’il avait odieusement arrêtée, la laissant pendante à ses caresses, s’amusant à palper son corps autant qu’il le pouvait et le faire brûler d’envie sans l’assouvir. Cependant, par bonté ou simplement parce que malgré la tentation de jouer avec les nerfs, il le voulait aussi, il « obtempéra » et commença par réaffirmer sa position, annonçant par ailleurs à son otage que son vœu allait être exaucé, puis s’enfonça profondément en elle. Bien évidemment, elle gémit bruyamment à ce moment, lui criant tout son contentement et l’encourageant implicitement à plus tant ce sursaut avait été agréable. D’ailleurs, réalisant cette demande ou simplement dans un élan primaire, il ne se gêna pas pour instaurer un rythme bien plus rapide mais aussi plus puissant, prenant la jeune fille d’une façon possessive et animale, la plaquant contre le mur, négligeant presque sa présence si ce n’est celle de son intimité, et soufflant dans ses oreilles un halètement bestial. C’était loin d’un quelconque romantisme et Asami n’était à ce moment pas réellement traitée comme elle l’attendait d’une personne qui lui avait juré de la faire se sentir bien, mais elle avait du mal à avouer ce que son corps criait, qu’elle aimait ça, qu’elle y prenait du plaisir et aurait aisément abandonné un peu plus de son humanité pour plus de ce que proposait son agresseur. Il était à ce moment en réalité plus animal qu’à tout autre moment, se comportant avec la lycéenne comme l’incarnation de la masculinité bestial, sa langue parcourant goulument le coup de sa proie, ses mains parcourant son corps, y cherchant toutes les formes qui représentaient la féminité et les massant maladroitement.

Cependant, comme on pouvait l’attendre de quelqu’un dans un tel état second, il était impulsif, et arrêta aussi vite qu’il l’avait commencé cet acte, lui annonçant - Preuve d’humanité car il en fallait bien une - qu’il n’allait maintenant plus se retenir, ce qui affola presque Asami tant elle pensait que c’était déjà le « pire » dont il était capable. Et il ne mentait pas, car une fois projetée sur le canapé, elle sentit vite tout le poids de l’homme qui l’avait prise s’abattre sur elle, la couvrant de son propre corps, sa chaleur se transmettant par leurs deux peaux plaquées l’une contre l’autre, et son membre bien évidemment dure entrer à nouveau en elle sans quelconque forme de sensualité. La lycéenne ressentait toute sa puissance, une main plaquant contre le meuble ce qui échappait au corps entier, l’autre pétrissant sa poitrine avec force alors que sa gueule dardait lentement son cou, l’égratignant de temps en temps sans jamais lui faire ressentir la moindre douleur, et que son membre s’enfonçait à un rythme fluctuant mais toujours assez soutenu au plus profond d’elle, allant jusqu’à claquer contre ses fesses comme ultime buttoir. Malgré tout, Asami en ressentait un étrange plaisir, étreinte entre le canapé et la chaleur et la puissance du corps de son agresseur, celui-ci la dominant complètement de tout ce qu’il pouvait et lui apportant sa dose de bestialité, son corps répondant plus que favorablement, lâchant constamment des gémissements extasiés et quelques gouttes de son désir coulant de son intimité sur le meuble sous les fougueux coups de reins de l’animal. La jeune fille était dans une position bien défavorable, rabaissée, dominée,  mais malgré qu’elle en soit consciente, tout chez elle, de son corps à ses gémissements, suppliait son « partenaire » de continuer, voire lui en demandait plus.

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