Le quartier de la Toussaint / Re : Sick bubblegum and pussy liquor (PV Pills)
« le: vendredi 22 août 2014, 01:29:14 »Stone, ce fils de pute, avait la merde au cul rien qu'en regardant Keith. Il était son boss et avait débarqué dans sa petite planque sordide quelque part dans la zone industrielle près du port. L'endroit était une sorte de vieille usine, bâtiment plus puant que la chatte d'une vielle tapin après deux heures de service. Un trou à rats dans lequel Stone aimait bien organiser quelques petites raves à fond les basses, pour que les jeunes en manque de décibels et de sons migraineux puissent se baiser dans un coin tandis que leurs neurones passaient aux abonnés absents. Stone avait été un bon revendeur, au début. Mais il avait les dents longues. Et mal plantées. Plutôt que de la jouer fine, ce fils de pute avait tenté de doublé Pills sur son propre terrain et ça n'avait pas manqué de se savoir. Keith lui avait déjà envoyé un avertissement -les dents de devant de sa gonzesse dans un morceau d'aluminium- mais Stone semblait un peu long à la détente.
Alors Pills avait décidé de prendre lui même l'affaire en main. Il avait bien assez de personnel pour envoyer quelques enfoirés casser les jambes de Stone sans avoir besoin de se salir les mains, mais Keith avait envie de se défouler. Les affaires stagnaient un peu en ce moment et ça le faisait superbement chier.
Le dealer était arrivé en bagnole, accompagné de quelques punks qui constituaient sa petite milice du soir. Si eux étaient pile dans le ton du décor, Pills dénotait foutrement dans son costard deux pièces. Les Converses noires rattrapaient le tout, comme un défaut volontaire. Et si il portait une veste, elle était aussi ouverte que sa chemise pour laisser son torse à l'air libre. Ses manches étaient retroussées et ses cheveux un peu gras, bien qu'il n'en avait rien à foutre. Il ressortait d'une cuite monumentale et n'allait certainement pas se rendre présentable pour un petit merdeux comme Stone.
Ce dernier essaya de l'acceuillir, visiblement surpris, mais n'eut pas le temps de faire quand chose. La main de Pills, enchâssée dans un poing américain, lui brisa l'arcade en guise de salutations.
Stone se retrouva sonna et vite prit sous un déluge de coups qui finirent par le mettre à terre tandis que Pills l'allumait. Sans rien dire. Le laiton forgé du poing s'abattait dans un bruit dégueulasse de chairs battues et d'os cassés, Keith s'acharnant comme un beau diable tandis qu'il lui démontait la gueule avec force coups sourds et petits hahanements d'effort. Quand ce fut terminé, le boss des junkies était en sueur et sa chemise largement tâchée de sang -comme sa petite gueule, en fait- lui collait à la peau. Derrière lui, les punks se marraient grassement sur le sort de ce con de Stone, dont la face démolie ressemblait à une bouillie rouge parsemée d'éclats d'os.
- Personne ne me baise, Stone. Tu entends, espèce de petit fils de pute ? Personne-ne-me-baise. Il se retourna vers ses sbires. Fouillez moi cette taule, récupérez ce qu'il gardait comme came. Et allez m'éclater ses potes. J'veux qu'ils puissent parler, par contre. Qu'ils racontent bien qu'on ne me la met pas dans le fion, pigé ?
Ils hochèrent la tête et disparurent de la pièce, laissant Pills et Stone seuls. Le petit dealer gémissait vaguement entre deux hoquets étouffés et Keith le fit terre d'un pointé du pied dans les côtes, dont une au moins céda sous le coup. Le costard, la gueule et le torse parsemé de giclées sanguine, Kiss se passa une main dans les cheveux pour les foutre en arrière. Son poing américain disparu dans une ses poches avant qu'il n'ouvre sa braguette, sortant sa queue au-dessus de Stone qui était contre le mur des urinoirs.
- Je vais te pisser sur la gueule, t'entends ça ? Et après je vais aller me vider sur celle de ta meuf. Putain ouais, Stone, je vais la baiser comme une truie avant de la filer à mes gars, faut que je me vide les couilles.
Et ils se mit à pisser, d'abord sur le mur et le trou auquel il n'avait pas fait attention, arrosant l'ouverture avant que le jet ne trouve la face décharnée de Stone, faisant se mêler l'urine au sang et l'humiliation à la douleur.
Personne ne baisait Pills, putain.