Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Shinji

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Le parc et son sous-bois / Re : Eveil au monde de la nuit [ma maîtresse]
« le: jeudi 28 novembre 2013, 10:33:22 »
Ses oreilles perçoivent le gémissement de la Marquise sans toutefois correctement l'entendre. Le petit vampire la comprend satisfaite de la pénétration à laquelle il vient de se livrer pour la toute première fois et les mots n'ont guère d'importance pour cette petite sangsue. Il a obtenu de Lollipop qu'elle tende les poignets pour qu'il lui passe de sordides menottes et c'est tout ce qui compte. Ça et le plaisir de son avancée en elle, d'un coup sec et vif, pour finir fiché en elle jusqu'à la garde. Comme beaucoup de jeunes gens, Shinji a longtemps attendu ce passage entre les cuisses d'une femme. L'adolescent voulait sa part de plaisir charnel, ayant souvent chercher à se figurer la volupté de l'acte d'amour quand il s'y livrait seul. Oh, Dieu (ou Diable ? Il ne sait pas et n'en a cure), qu'il était loin de la réalité que ses sens éprouvent ! Pénétrer une femme est une chose formidable, un plaisir sans nul autre pareil.
Entre lui et le mur, la fantomatique vampire se cambre et réagit à l'arrivée de ce corps étrangers dans ses chairs humides et palpitantes, ce qui encourage son partenaire à entamer ses va et vient. Son bassin fait repartir sa verge en arrière avant de la ramener en avant un peu maladroitement, emportée juste pas le besoin brutal et égoïste de prendre son seul plaisir. Non, Shinji n'est pas un de ces vampires centenaires aux capacités coquines maintes fois éprouvées. Le môme éternel serait plutôt tout le contraire de cette image et si il s'applique, ce n'est que pour son seul ressenti. Lollipop, à cette heure, c'est qu'un moyen d'assouvir ses pulsions.

La Marquise et son rejeton échangent à nouveau de sulfureux baisers et Shinji se rappelle enfin qu'elle est là. La brume ayant voilé son esprit se lève juste assez pour qu'il pense à affirmer sa prise sur les cuisses de sa partenaire. Et cela en devient encore meilleur, que de constater entre deux gémissements exaltés que cette créature au corps libertin se plie à ses assauts sans chercher à s'y dérober. Shinji perçoit la masse de ses seins qui s'écrase sur son buste, goûte pleinement aux lèvres pressant les siennes et à la langue se faufilant à la surface de la sienne. Que c'est bon... Que c'est bon ! Il en veut toujours plus de cet étau tendre et baveux qui étreint sa verge à chaque poussée qu'elle accomplit. Et voilà que sa Mère d'infortune se mêle au jeu tardivement, son bassin se lançant et ondulant contre le pieu qui la martèle.
C'est le jeune homme -pardon, vampire- qui gémit cette fois, presque plaintivement. Si elle cherche à le punir de son audace de cette façon, il se montrera toujours plus insolent.

Ainsi, elle admet sa pleine soumission en quelques mots clairs malgré l'intonation voluptueuse que l'assaillant turgescent lui fait prendre tandis qu'il comble l'espace laissé vide dans sa matrice. Shinji comprend la signification de ces mots et même si les baisers fiévreux lui empêchent d'y répondre, sa ferveur à baiser la bouche -son appétit pour ces embrassades justifie ce terme violent- ne saurait qu'indiquer à la servile Marquise combien cet amant qui la pénètre avec fureur est satisfait de son aveu. Oui, du Vivier est à lui. Corps et âme. Jamais elle ne sera libérée de cette prison et cette esquisse de sexualité abrupte qui la cloue contre le mur sur lequel racle son dos n'est que le brouillon des moments réguliers que lui infligera dorénavant l'éternité.
Shinji grogne autant qu'il gémit lorsque les griffes de sa Mère mal-nommée se mettent à labourer son dos. Il pense au départ ne pas apprécier, mais la douleur se mêle au plaisir comme un poison virulent et il gémit d'autant plus fort alors qu'il sent son esprit déraper. La jouissance ne tardera plus, à présent.


- Prends-moi comme ton esclave, glisse t'elle dans un murmure.
- Tu es.... à... m-moi....

Il peine incroyablement à parler, se montrant moins disert qu'il ne l'avait déjà été. Comment se concentrer alors qu'un raz-de-marée se jete contre sa conscience pour la faire s'effondrer, les flots rageurs engloutissant sa réflexion ? Les mouvements du gamin déjà imprécis n'adoptent même plus de rythme régulier, le voilà pressé de succomber. C'est un ultime coup de poignard qu'il fiche dans les entrailles de son incestueuse Marquise qui l'achève lui. La jouissance explose comme les giclées chaudes et épaisses de fluide séminal s'écrasent dans les tréfonds de la vampire tandis que son amant se perd dans un râle alors qu'il crache en elle tout le plaisir qui lui était monté tant à la tête qu'à la queue. La tête de Shinji vient chercher refuge au creux de l'épaule de Lollipop et l'ultime sursaut éjaculatoire le pousse à planter ses jeunes crocs dans la chair de sa compagne pour qu'il camoufle le gémissement guttural qui commençait à poindre.
Il se sent vidé et comprend maintenant tout le sens de cette expression ô combien vulgaire. Ses forces semblent l'avoir abandonné et Shinji finit par relâcher les cuisses de cette femme
(esclave, elle a dit qu'elle était son esclave)
qui gît toujours contre son corps parcouru de légers frissons. Sa main, un peu tremblante, se pose tout de même contre la bouche de sa Marquise
(sa putain, son esclave, elle s'est évertuée à le dire)
pour ne pas qu'elle parle. Le môme veut retrouver seul ses esprits et profiter de cette plénitude qui le laisse comme un peu planant bien qu'il revienne peu à peu sur la terre ferme. Finalement, il ôte sa main et recule un peu sa tête pour la placer face à celle de la Marquise et la regarder en face tandis qu'il lui parle.


- Tu m'as ôté la vie, volé mon existence. Alors je prends la tienne à mon service. Il n'en revient pas de tenir un tel propos avec autant d'assurance, mais il ne se démonte pas. Ce qui t'appartient est désormais à moi, esclave.

Son sexe est encore un peu en elle, même si sa belle densité s'est un peu affaisée. Toutefois, la présence de ce membre au plus intime de son corps peut tout à fait signifier à la noble souillée que leur relation est scellée, le cachet apposé par le liquide épais qui cherche à s'écoule entre eux, contre ses cuisses. Le baiser fauve qu'il propose à sa compagne ponctue la phrase.

- Apprends moi tout, Mère. Je serais un bon élève et tu seras ma récompense pour mon assiduité.

Comme si ses propos avaient besoin d'être imagés, voilà que le petit vampire vient délicatement caresser l'un de ses seins de la Marquise. Sans presse mais avec douceur, ses doigts enserrent la chair avant de la relâcher pour qu'il puisse s'écarter d'elle, l'abandonnant tout à fait. Amant égoïste ? Peut-être, mais ce n'est pas ce qui l'a fait se détourner d'elle pour se rhabiller vivement, mais une sensation nouvelle. Une odeur venue poindre à ses narines avec une certaine insistance. Voilà que Shinji la suit sur quelques pas à peine, avant de s'accroupir.
A terre, il trouve ce qui l'a attiré : le sang presque séché qu'il a versé après la morsure. Instinctivement, ses doigts se portent aux marques jumelles sur son cou, qu'il parcourt en silence.

Ce n'est que maintenant qu'il commence à vraiment réaliser ce qui vient de se passer et c'est une révélation qui semble lui encombrer la gorge un bref instant. Va t'il pleurer ? Shinji ne le veut pas, mais son corps semble vouloir protester des changements subits en lui infligeant cette envie presque maladive qu'il retient à grand'peine. Lentement, il tourne la tête pour regarder la Marquise.
Peut-être aura t'elle les mots dont il a besoin.

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Le parc et son sous-bois / Re : Eveil au monde de la nuit [ma maîtresse]
« le: vendredi 22 novembre 2013, 10:48:27 »
Elle lui dit qu'il n'a pas à la considérer comme sa Mère de la nuit, qu'elle n'a pas à être considérée du tout. Et l'Infant Noir qui se colle à elle et s'approprie son corps chaque seconde un peu plus de par le jeu de ses mains n'est pas d'accord. Dans son esprit à présent veiné par les pulsations de son nouveau statut, le môme refuse de ne pas lui accorder d'importance. Ses crocs qu'elle a fiché dans son cou lui ont offert une renaissance certes brutale mais aussi et surtout salvatrice. Sa Marquise du Soleil Couché l'a constitué en un nouvel être, l'a aidé à muer. Qu'il devienne meilleur ou pire, Shinji n'en a cure. Ses actions futures auront bien assez tôt fait de colorer son âme de la teinte du péché ou de celle de la salvation repentante, si tant est qu'il ait encore une une âme à souiller. Peut-être s'est elle écoulée avec le sang qui a coulé sur ses vêtements et dans la gorge de la Marquise, qu'il n'a de cesse d'envahir de sulfureux et frustrants coups de langues aussi désireux que furtifs.

A cet instant, il n'a pas conscience que les rôles qu'on aurait put penser légitimes sont déjà inversés. Le môme éternel n'est pas enchaîné à celle qui l'a accouché au fond de cette ruelle sombre et étroite, non... Il est celui qui maintenant la tient en laisse, celui qui la fera obéir par jeu ou par nécessite. Shinji est devenu un Saigneur, un Seigneur. Cette évidence que son corps a déjà comprit alors que son esprit n'est pas parvenu à l'accepter se traduit par le ballet de ses doigts sur le corps conquis et abandonné de la Marquise. Par la chorégraphie de ses lèvres sur sa peau aussi pâle que froide. Aujourd'hui et à jamais, celle qui n'avait eu pour idée que d'étancher sa soif un soir d'abandon s'est noyée dans la source à laquelle elle était venue boire. Et ces eaux là sont de plus en plus vaseuses, l'entraînant vers le fond où elle reposera pour une partie de l'éternité
.

- Si, bien sûr que si... Tu m'as offert la vie en me donnant la mort. Tu es une mère au ventre fécond et je suis le fruit de tes entrailles. Cela ne lui plaira peut-être pas, à cette Marquise anachronique. Qu'importe ? Ces mots étaient teintés d'une reconnaissance décelable derrière le ton suave à la chaleur crépitante. Ils étaient agencés en un compliment sincère, même si elle refuse de le prendre comme ça. De toute façon, Shinji ne lui accorde pas le privilège de refuser ce statut. Ne pas te considérer ? Voilà qui serait ingrat. Ses lèvres joueuse glissent du creux de son cou à sa clavicule, puis à la naissance de ses seins emprisonnés dans son corset, seins qu'il couvre de baisers papillonnants puis de coups de langues hardis. Je te considère comme mienne, Mère.

Le couperet tombe en quelques mots s'étant avérés ponctués par l'abaissement presque naturel d'un des pans de son décolleté. La voilà à semi dévoilée, cette poitrine que le gamin n'avait de cesse de presser contre son torse pour en éprouver le contact écrasé. Il l'a sciemment appelée Mère et se comporte comme un nouveau-né assoiffé qui parcourt le mont de chair du bout des lèvres et du bout de la langue pour jouir de son goût avant d'emprisonner la pointe érectile du téton entre les deux ourlets de sa bouche. Voilà l'abominable Infant tétant le sein maternel avec la ferveur d'un amant fiévreux, comme un fils incestueux. Se rendit-il seulement compte qu'il ne fait finalement que le tour du propriétaire sur un terrain qu'il vient d'acquérir ? Non, non. Shinji n'est pas assez lucide pour considérer pleinement le pouvoir qu'il fait peser sur sa Marquise, profitant simplement de l'abandon auquel elle s'adonne entre ses bras. Le gémissement qu'elle lâche alors achève de bander tout à fait son membre. Et, dans un coin de son esprit, le môme jure qu'elle ne repartira pas de cette ruelle sans l'avoir délesté au moins une première fois de ce fardeau de chairs tendues.

La tête de Shinji était remontée pour goûter aux lèvres de Lollipop, mais c'est pourtant elle qui amorce leur premier baiser en venant quémander sa bouche qu'il daigne lui offrir au même titre que la langue qu'elle se permet de réclamer. Alors soit ! L'Infant lui laisse, caressant celle étant venue envahir son palais. Il goûte à sa salive, aux entrelacs que leurs rosées dessinent au corps à corps et se prend à parfois la repousser pour mieux venir la chercher. Joueur, il écarte un peu sa tête pour que leurs langues aient à s'aimer hors du cocon de leurs bouches. Il adore ça, répétant parfois l'opération avant de sourire en sentant la main de sa Mère et maîtresse s'apposer contre lui. Lui fait jouer sa main entre ses fesses, cherchant à l'attiser encore plus et peut-être à lui dire que cet anneau étroit et secret que sa longue jupe dissimule derrière le tissu et entre les attrayantes rondeurs concluant sa chute de reins sera aussi à lui un jour. Mais tout l'être vicié de la Marquise n'est il pas déjà en sa possession ? Son membre, entraîné par les roulis de son bassin, se fait encore plus insistant contre son intimité.
Non, ils ne partiront pas tout de suite.

Ce qu'elle dit est vrai. Elle l'a tué, comme elle l'a fait souffrir. Même si sa mort à cet instant n'est qu'un souvenir fugace embrumé par les montées de désir, Shinji ne peut pas nier ce qu'il s'est passé. Lui en veut-il ? Le gosse n'en sait encore trop rien, ignare de ce que représente vraiment cet éveil au monde de la nuit et de l'éternité. Alors, il ne saurait pas réellement lui en vouloir. Ce qu'il sait, qu'il comprend finalement à demi-mot, c'est que Lollipop forge elle-même les chaînes qui sont entrain de la lier à lui. Cette évidence lui explose au visage et arrête un instant ses mouvements. C'est elle qui éprouve remords et regrets, elle qui se donne. Lui reste libre. Libre de la prendre avec lui, de la prendre tout court. Libre aussi de la laisser là et d'avancer seul. Mais quel homme saurait refuser la soumission presque parfaite d'une femme ? Aucun, et lui est maintenant plus qu'un homme. N'a t'elle pas dit qu'il était "supérieur" ? Cela devrait être une pression sur ses épaules, mais cela ne semble représenter qu'un léger flottement dans leur jeu amoureux, qui reprend d'ailleurs avec autant de vivacité qu'avant. Elle l'embrasse de nouveau avant qu'il n'ait réussi à lui répondre. Il la punit de son empressement en ne partageant pas tout à fait le baiser et achève le châtiment sur une sentence qu'il ne pensait pas prononcer.


- Je te laisse le loisir de nommer tes chaînes.

Cette fois, il accepte le baiser et lui impose même. Shinji sent la main glisser contre lui et répond à cela en singeant le geste tandis que sa langue s'entremêle goulûment avec celle de la Marquise. Le voilà qui cherche et tâtonne contre les cuisses de la nocturne avant d'enfin saisir le tissu de sa jupe qu'il fait remonter en quelques gestes pressés, un peu indélicat. C'est qu'il n'a aucune expérience des ébats, cet Infant au coeur noir. Pourtant, il cherche à s'appliquer malgré l'excitation qui lui broie le bas-ventre et il décale son bassin pour que la Livide puisse libérer son membre avec le plus d'aisance possible. Lui vient d'achever sa besogne, la lingerie de la Marquise à présent dévoilée. Son membre est libéré de l'étau du jean's et Shinji ne s'en porte que mieux, soupirant d'aise lorsque les doigts curieux s'aventurent sur le volume insistant de sa queue juvénile qui réclame avec ardeur son tout premier fourreau.

Il ne sera pas doux ni patient. Pas cette fois. C'est un gosse impatient de rencontrer les affres de la luxure et il n'agit pas dans une autre idée lorsqu'il abaisse lui-même le bord de son boxer pour laisser en jaillir son pieu charnel, saisissant la main de la Marquise pour lui imposer sa présence sur ce barreau tressaillant. A cette heure, Shinji sait. Elle ne se refusera pas, ne cherchera pas à se dérober. Lollipop du Vivier lui appartient corps et âme et cet évidence sera scellée par la pénétration qu'il s'apprête à lui infliger. Ses doigts ont écarté l'étoffe qui reposait sur les lèvres intimes de la vampire et ses reins ont amené son gland à l'orée de cette grotte suintante d'envie au mépris de ses envies à elle. Tant pis si elle voulait faire durer le plaisir : elle n'aura qu'à lui apprendre, plus tard, à contenter convenablement les attentes d'une femme. Shinji sera un élève aussi attentif qu'assidu, mais c'est pour l'heure un cancre sautant des leçons.
Une poussée. Une simple poussée et il la poignarde de son vit turgescent d'un coup sec, allant s'enfoncer dans ses entrailles jusqu'à la garde. Ses lèvres laissent échapper un soupir lourd de satisfaction tandis que le môme reste fiché là, au chaud.


- Aime moi, Mère. Aujourd'hui et à jamais.

C'est un ordre soufflé d'une voix lourde de plaisir, mais c'est un ordre qui n'admet aucune réponse. Et que le titre ayant orné la phrase puisse ne pas plaire à sa détentrice n'est certainement pas un cas de figure envisageable pour le petit vampire, qui lance un peu maladroitement le mouvement de ses reins pour que son membre aille et vienne au fond de cette gorge étroite. La Marquise n'a pas daigné répondre à son pourquoi, n'est-ce pas ? Lui ne daignera pas accepter ses protestations.
Contre le mur froid de cette ruelle où la Marquise a verrouillé ses propres entraves, le sexe filant en elle avec toute l'ardeur d'un débutant fou de désir semble avoir des allures de martelet de jugement.

Lollipop du Vivier, vous êtes condamnée à la peine à perpétuité.

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Le parc et son sous-bois / Re : Eveil au monde de la nuit [ma maîtresse]
« le: jeudi 21 novembre 2013, 09:59:18 »
Ces deux là doivent composer un bien singulier couple, ainsi enlacés sous la lumière crue du lampadaire qui se déverse à quelques mètres d'eux. L'ampoule vacillante les plonge par intermittence dans le noir alors que leurs corps se serrent l'un contre l'autre comme pour chercher dans l'étreinte des réponses à leurs interrogations respectives. La nuit est leur linceul, un drap de ténèbres reposant sur leurs épaules. Shinji finira par l'accepter, bien qu'il n'en sache encore rien. Pour l'heure, ses attentions sont tournées vers la Marquise. Non, il ne pleure plus. Ses yeux maintenant à jamais rubis ne portent pas les stigmates de ses larmes et sont clos tandis que la pointe de son nez caresse le bas du visage de la Colombe. Le môme la respire, mémorise ses effluves et la douceur de sa peau froide. Froide comme la mort qu'elle lui a dispensée d'un coup de tête. L'envie d'elle qui lui laboure le ventre l'empêche de lui en vouloir et il se demande si c'est une forme d'hypocrisie, à savoir celle qui l'aidera peut-être à lui faire l'amour autant qu'il le voudra avant de la couvrir de reproche lorsqu'elle sera devenu le réceptacle de sa ferveur sexuelle et de son nectar masculin. Il n'a pas envie d'y penser. Le môme éternel n'a jamais été ce genre de personne et il trouve étrange d'avoir ces réflexions. Pour autant, Shinji ne culpabilise pas réellement et soupire de plaisir lorsque la Marquise descend sur son cou. La sienne remonte vers le haut de la nuque de l'Immortelle, ses doigts se perdant dans ses cheveux.
Il lui prête une oreille attentive tandis qu'elle répond à ses premières questions, même si ses lèvres caressent l'épiderme livide en y laissant parfois glisser le bout timide de sa langue.


- Marquise du Vivier, répète t'il à sa suite. Le titre lui plaît, l'attise. Peut-être que la noblesse des temps passé possède un attrait coquin inattendu, après tout ? Shinji amène ses lèvres sur celles de la vampire sans l'embrasser. Il se contente de les frôler insolemment, y passant parfois la langue et goûtant les reliquats de son propre sang. Je t'ai nourrie, alors... Je suis devenu moi-même ton enfant ? La remarque ne stoppe pas ses caresses tendres et impérieuses. Elle le laisse perplexe et la dernière révélation lui tire un rire léger. Je te préfère Marquise de la Nuit.

Shinji est passé au tutoiement de façon naturelle. Il sent qu'il est lié à cette femme par "quelque chose", un sentiment qu'il n'est pas certain de correctement appréhender pour le moment. Mais il ne veut plus la vouvoyer. Lui qui comptait peu d'amis semble s'être découvert quelqu'un de sûr, de présent. Son acte envers lui ne l'a pas fait fuir, après tout. Et elle accepte ses questions, accordant implicitement de l'importance à ses appels à l'aide muets.
La voilà qui le repousse un peu pour mieux l'embrasser du regard et le môme, bien que légèrement contrarié, se laisse faire. Ses mains viennent se poser sur les hanches de la Marquise dans un mouvement franc et possesif, comme ces pressions qu'il infligeait juste avant à l'une de ses fesses. Oh, Dieu, qu'il la désire ! Ce corps doit être à lui. Elle devrait glisser entre ses doigts et répondre à ses attentes les plus secrètes... Oui. Elle doit devenir son jouet, sa possession. La violence de cette envie le laisse perplexe un moment et l'adolescent tente de la mettre de côté en se concentrant sur les propos qu'elle lui offre en un monologue qu'il comprend être personnel. Mais il écoute.

La Marquise lui présente sa nouvelle nature comme un cadeau, une fierté presque. Oh, elle évoque quelques désagréments mais Shinji n'y trouve pas la conviction qui pourrait le faire douter. Lui qui il y a une heure encore était faible est devenu un être plus sombre, au-dessus de l'humain qu'il fut et qui doit symboliquement être étendu à côté d'eux, mort comme un vendredi saint. Ainsi, c'est à lui qu'il appartient de savoir qui il est vraiment, à présent. La réponse, sans nulle doute, Shinji ne la trouvera pas facilement. Mais une pensée germe dans son esprit. Son corps revient tout contre celui de sa Mère Noire, plus insistant encore qu'auparavant. Une de ses mains repart à l'assaut de sa chute de reins pour s'en approprier fermement l'un des globes bombés tandis que l'autre glisse sur une des cuisses de la Marquise. Le voilà qui la force à se relever et s'ouvrir, pour que son bassin vienne se coller à celui de la femme, laissant sa jambe reposer contre lui. Ses lèvres repartent à l'assaut de la gorge de Lollipop, la dévorant presque avant que sa langue ne ponctue ses passages.
Oh, oui... Il la veut. Et à sa façon, l'enfant signifie à sa mère qu'elle lui appartient, à présent.


- Tu as un nouveau choix ô Marquise... Faire de moi l'héritier de tes siècles passés, faire de moi un Nocturne digne des plus grands ou me laisser tomber, te refuser à moi.

Ses lèvres sont venues emprisonner celles de la femme. Du moins l'ourlet inférieur, qu'il sucotte un instant avant de le retenir à la pointe d'une de ses canines avant de la libérer afin qu'elle puisse continuer à lui parler. Et tandis que son bassin au cylindre viril frotte contre les attributs les plus intimes de son vis-à-vis, Shinji continue de lui accorder son attention.

- Shinji, répondit il simplement. Le reste n'a plus aucune importance.

Le prénom qu'elle lui révèle lui tire un sourire. Il ne l'apprécie pas mais l'amuse tant il semble décalé dans la situation qui les mets en scène. Une sorte d'anachronisme dont l’intérêt lui échappe. Mais qui est-il pour la critiquer, après tout ? Elle ne le force pas à utiliser ce drôle de patronyme, qui plus est. Le môme tâchera simplement de le garder en mémoire. "Marquise Lollipop du Vivier", se répète t'il mentalement, comme un mantra.
La voilà qu'elle propose de partir. Shinji ne répond pas. Il a peur que le départ l'empêche de profiter d'elle, lui interdise l'accès aux formes de son corps. Pourtant, il obéira docilement.


- Marquise, Maîtresse... Mère ?

Sa main, comme à la recherche de la bonne appellation à lui conférer, presser la chair de son séant et la fait jouer entre ses doigts libidineux qui glissent même parfois dans la démarcation séparant ses deux fesses. Son désir bouillant pour la Vampire irradie de tout son être, de ses manières et de ses regards.
Félicitations, Fille de la Nuit. Peut-être viens tu de te créer un nouveau maître.

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Le parc et son sous-bois / Re : Eveil au monde de la nuit [ma maîtresse]
« le: mercredi 20 novembre 2013, 10:20:21 »
Que comptait-il faire, ainsi dressé face à la Marquise ? Il s'est improvisé dominant en jouant des muscles et en se laissant porter par la colère et l'instinct, le voilà donc à plaquer une femme dos au mur alors que son regard luit de menaces. Et d'un rouge grenadin nouveau et hypnotique, coloration inattendue dont le môme n'a pas encore connaissance. Y trouverait-il la beauté que l'on prête aux gens de la nuit dont il a rejoint la nuée ? Se trouvera t'il charmant, séduisant ? Jouira t'il des atouts que la Marquise lui a donné tout en oubliant de pleurer ce qu'elle s'est résolue à lui prendre en échange ? Shinji est un ignorant, un prédateur qui s'improvise alors qu'il ne sait pas qu'il vient de faire un pas dans vers un maillon supérieur dans la chaîne alimentaire. Le môme éternel reste là à dévisager sa seconde et ignoble mère, ne sachant pas ce qu'il doit faire à présent. Faut-il la molester de coups pour lui montrer sa rage ? Continuer à pleurer pour exhiber sa colère ? Tenter de la baiser pour évacuer la frustration ? De belles présomptions, tout cela. Lui n'est réellement capable que de pleurer, ses yeux cherchant une réponse à ses appels à l'aide dans les perles vide de son vis-à-vis.

Elle dégage son bras sans difficulté, la prise ayant été faite dessus se retrouvant dénuée de force et de conviction. Shinji l'entend alors parler, d'une voix douce qui le tue. Encore. D'une autre façon. Le môme aurait préféré la haïr, il aurait voulu entendre un peu de dédain de la part de cette Marquise aux allures de souillon. Comme ça, sa colère aurait trouvé justification. Mais voilà qu'elle parvienne à le rendre plus démuni encore et lui ne trouve rien de mieux que de faire tomber sa tête contre l'épaule de la beauté spectrale pour achever ses pleurs. Voilà qu'il sent le bras qu'elle referme autour de lui, geste maternel qu'il attendait sans se l'avouer. L'ado y répond instinctivement, une de ses mains se logeant sur la poitrine de la Marquise avant de remonter et quitter la rondeur ferme de son sein pour aller ceindre son cou. Presque comme si elle avait été sa compagne à qui il donnerait un élan de tendresse.


- Immortel...

Le mot sonne faux lorsque c'est lui qui le prononce, alors que des lèvres ensanglantée de la livide Nocturne cela sembler évoquer une vérité plus ou moins absolue, si convenue qu'elle en serait banale. Shinji sèche ses larmes, prenant le parti de l'écouter et de se calmer. Pleurer ne servira plus à rien et il se trouve bien là, collé à elle. Ses pleurs se tarissent jusqu'à ne plus subsister qu'en vestiges un peu humides sur la Marquise. Mais il reste là, pendu à son cou et osant l'audace de venir caler son autre main au creux des reins de sa noctambule seconde mère. Comme une étreinte amoureuse qui prendrait corps.
L'adolescent la sent bouger, quitter la raideur du mur sans le chasser. Il apprécie le passage des doigts fins dans sa tignasse et reste là à fixer le vide, s'imprégnant du parfum de la femme. Des questions particulières ? Oui. Quelques unes.


- Qui êtes vous ?

La Marquise, oui. Mais encore ? Il veut savoir qui vient de lui infliger cette épreuve entre tout, qu'elle soit honnête avec lui. Ne vient-elle pas de... prendre sa vie ? La pensée le frappe mais semble encore trop fantastique pour l'assimiler complètement. Ca viendra, sûrement. Presque tendrement, son pouce caresse la nuque de la femme. Comme pour sa main qui joue à la limite du galbe bombé de sa chute de reins, Shinji n'y pense pas. Cela lui semble normal et c'est donc normalement qu'il appose sa poigne légère sur l'une de ses fesses.

- Que suis-je ?

Elle a déjà répondu, mais à présent cela sonnera peut-être plus vrai à ses oreilles. Il voudrait une réponse loin des clichés que les humains se figurent pour une race trop souvent malmenée par l'imagination et les on-dits. Vampire. Ce mot veut dire beaucoup, ce mot ne veut plus rien dire. L'ado veut une définition qu'il n'oubliera pas. Il relève le nez, caressant le bas du visage de cette Suceuse aux lèvres souillées.

- Pourquoi ?

La véritable interrogation, celle qui tourne en rond dans son esprit. Devrait-il y'en avoir une autre à cette heure si sombre ? Elle a volé sa vie, violé sa nature même dans un acte de pénétration violente et brusque. Pourquoi avoir fait cela ? Shinji veut savoir.

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Le parc et son sous-bois / Re : Eveil au monde de la nuit [ma maîtresse]
« le: mardi 19 novembre 2013, 14:15:38 »
Shinji a peur. Il ne comprend pas ce qu'il fait là, il n'a pas saisi pourquoi on l'avait attaqué si brutalement. Le gamin n'avait rien vu venir, du déplacement de son agresseur qui était venu se mettre dans son dos à son passage à agoniser dans un râle noyé, son corps juvénile roulant à terre avant de laisser échapper toute vie. C'était donc cela la mort ? Un sentiment d'abandon total qui empêchait de se battre contre lui et qui laissait le goût amer de l'incompréhension et de la peur comme dernier souvenir de la vie ? C'était dur. Si Shinji avait dû emporter un sentiment avec lui dans l'au-delà, nul doute que ce ressenti aurait été celui de l'injustice. Pourquoi lui, si jeune ? Pourquoi une mort délivrée si brutalement, sans même un motif ?
Ses sens marchaient pourtant mieux que jamais et le petit vampire qui s'ignorait encore avait clairement perçu le regard porté sur lui avant de "ressentir" la présence qui le scrutait. C'était une sensation inexplicable, indicible : Shinji ne voyait rien mais quelque chose en lui savait qu'il n'était pas seul. Une certitude implacable qu'il était bien en peine de parvenir à expliquer et qui le fit se mettre sur la défensive une fois relevé.

Le volatile le surprend. Qu'est-ce qu'il fait ici, cet animal ? Une colombe, dont les ailes d'une blancheur immaculée auraient été du plus bel effet au-dessus de son cadavre si tant été qu'il en fut resté un pour de bon. Mais il est vivant, bon sang ! Il refuse cette imagerie poêtique comme il refuse l'insistance de l'oiseau à voleter autour de lui. Shinji cherche à le chasser en de grands gestes de main, grognant et montrant instinctivement les crocs. Le môme ne réalise pas encore que la pointe de ses canines râcle la pulpe de ses lèvres et il n'en a cure, trop occupé à vouloir éloigner la colombe.
Et puis la voix d'outre-tombe l'interpelle et lui fait oublier ce petit combat, le mettant en alerte. La présence qu'il avait aussi vite oubliée qu'il l'avait sentie, la présence lui parle !
La Marquise apparaît sous la lumière blafarde d'un réverbère et Shinji recule. Pur réflexe, conditionné par l'adrénaline qu'il croit pulser dans ses veines, pompée par son coeur. Mais il est trop retourné pour s’apercevoir que son coeur ne bat plus et que ce qu'il ressent s'apparente plutôt à un mouvement d'instinct. D'instinct animal. La colombe rejoint l'épaule de la prétendue noblionne et enfin Shinji répond, réagi.


- Marquise ? Pourquoi Marquise ? Et que voulez vous m'expliquer, putain ? Vous voulez m'expliquer pourquoi vous m'avez agressé, c'est ça ? Dites moi pourquoi !

La voix de la femme est calme, incroyablement tranquille. La colère grimpe dans le coeur désormais mort du môme, qui n'envisage pas qu'une agression puisse laisser si froid et serein. Son corps répond à son état et ses ongles se muent en griffes acérées. Encore une information concrète que son esprit ne traite pas, perdu dans ses réflexes et les sentiments fort qui l'agitent. La scène est très claire, sa raison terriblement floue. Shinji la regarde et la trouve belle. Désirable malgré son teint fantomatique et ses attitudes distantes.  Une féroce envie sexuelle s'empare de lui, se disputant avec le dégoût vif que lui inspire la Marquise. Comment peut-on vouloir coucher autant avec une personne qui vous déplaît si férocement, sans qu'on comprenne bien pourquoi ? Elle est belle, elle est laide. Elle est une sorte de vision qui se dresse entre le rêve et le cauchemar.
Elle lui dit que son nom à lui n'a guère d'importance. Et comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, la Marquise glisse qu'il est vampire, à présent. Et elle s'en va, tout aussi simplement.

Dans la tête de Shinji, tout se bouscule. D'abord, la Marquise n'est qu'une de ces cinglées fétichistes d'un univers factices. Une folle au style gothique improbable qui jouit peut-être même littéralement de cette mise en scène. C'est ce que le gamin préfère se dire, avant que son cerveau ne lui envoie un éclair de lucidité. Il se rappelle la succion contre son cou, comme il se souvient des crocs effilés ayant percés son épiderme tendre. Et au fond de lui, Shinji sait pertinemment qu'il ne s'agit pas là de bribes d'un rêve mais d'une réalité plus froide que les mots de celle qui lui tourne le dos sans plus lui démontrer d’intérêt.


- Impos...

Il s'humecte les lèvres et sa langue sent alors la taille anormale de ses canines. Vivement, il y porte le doigt et constate avec effroi que ce n'est pas une illusion ou un délire. Oh que oui, elles sont plus longues ! Et au bout de ses doigts... Ses ongles se sont allongés, leur extrêmités à présent acérées évoquant des griffes. Cela n'est sûrement pas un maquillage ! Son t-shirt est encore poisseux de sang frais et la peau de sa gorge porte la coagulation du sang perdu et écoulé. Le môme ignore comment réagir, ignore ce qu'il lui faudrait penser.
Son corps agit presque seul lorsqu'il bondit vers l'avant, son saut inattendu lui permettant de raccourcir d'un trait la distance entre la Marquise et lui. Une fois encore ne réagit-il pas, mais cela importe peu. Il n'existe rien d'autre que ce bras qu'il vient saisir, forçant la Marquise à se retourner avec force tandis qu'il la plaque un peu malgré lui contre le premier mur venu.
Shinji montre les crocs, montre sa colère. Lui paraît-il faible ? Incroyablement fort ?


- EXPLIQUEZ MOI, hurle t'il. VOUS ENTENDEZ ? EXPLIQUEZ MOI !

Les larmes roulent sur ses joues, mais il n'en a pas le contrôle. Il regarde la Marquise, la dévisage. Que va t'elle faire, dire ? Comment doit-il agir ? L'ado éternel n'en sait absolument rien et n'a fait que laisser libre court à une des pulsions violentes qui martèlent contre son coeur et sa tête. Elles sont légion à vouloir la liberté et Shinji le sait, le sens. Comme il sent la puissante et furieuse érection dans son pantalon, coincée dans l'étroitesse du jean's qu'il porte.
Il la veut furieusement. Elle la répugne tout aussi furieusement. Et il continue de pleurer et d'écumer sa colère et sa peur de la nuit, sans savoir réellement quoi penser. Au fond de lui, derrière les envies luxurieuses et décadentes, derrière les voiles de panique qui couvrent à peine la rage grondante, il appelle à l'aide.
Et il sent qu'elle seule peut lui tendre la main, qu'il en sera seulement fait selon son bon plaisir.

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Prélude / Re : Une jeune vampire, pure mais maladive. [Nora]
« le: dimanche 10 novembre 2013, 13:49:28 »
Oh, une délicieuse soeur nocturne !

Bienvenue, au plaisir de partager une carotide ♥

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Les landes dévastées / Exploration en profondeur [Magikya]
« le: dimanche 23 décembre 2012, 18:13:09 »
Devant le petit vampire et Magikya s'étendaient les remparts éventrés des ruines de l'ancienne cité elfique de Roche-Solaire. Le duo avait voyagé toute la journée et la nuit passée, après s'être rencontrés dans une auberge de façon plutôt fortuite. En effet, Shinji s'était arrêté au hasard dans le premier établissement venu afin de passer la nuit. Pas que son corps de vampire ressentait grandement la fatigue, mais Shin' n'était pas tout à fait habitué à son état particulier. Aussi était il mentalement épuisé d'un voyage qui ne l'avait pas physiquement affaibli, ce qui l'avait poussé à chercher le repos. Et l'aubergiste, un peu débordé ce soir là, lui avait donné la clé d'une chambre déjà occupée... Celle de Magikya, que le petit vampire avait surpris en tenue légère !
Après la gêne et les excuses, les deux avaient fait connaissance et Magikya avait accepté de partager son lit avec Shinji. Et au cours de la nuit, ils s'étaient rapprochés. Oh, les deux n'étaient pas passés à l'acte, mais ils avaient fini par se chauffer mutuellement par jeux de mains indécents qui avaient continués de temps en temps durant la journée suivante. Ils s'étaient mis d'accord pour aller explorer ce qui restait de Roche-Solaire. Ils seraient plus forts à deux !


- Je peux vivre sous le soleil  bien que je sois vampire, mais toi... Cette chaleur risque de te tuer, à la longue. Allons vers ce grand bâtiment, là-bas. Ce doit être un temple.

Prenant la main de l'elfe, le petit vampire l'entraîna à le suivre vers l'un des édifices les plus imposants de la ville. Quels trésors trouveraient ils ici ? Shinji n'en savait rien mais se sentait déjà excité d'avance. Le frisson de l'aventure... Ou la tenue de la belle Magi, qui ouvrait férocement les appétits coquins du vampire. Après tout, la jupe de cuir était très courte et le chemisier très échancré ouvrait agréablement sur sa poitrine, ce qui avait de quoi plaire à tout les hommes.

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Les alentours de la ville / Re : { Transylvanie } - Comme dans les films. (PV)
« le: mardi 11 décembre 2012, 18:14:11 »
Elle accepta, saisissant le bras de Shinji après quelques mots. Le jeune homme ne put rougir, au vu de son état de vampire, mais esquissa un léger sourire qui témoignait du rouge imaginaire qu'il sentait lui monter aux joues. Le jeune nocturne était content de ne pas avoir à accomplir les premiers pas seuls dans cette fosse aux lions, d'autant que sa compagne improvisée semblait tout à fait charmante. Du moins avait il décidé de l'imaginer ainsi, laissant son esprit vagabonder sur les formes que sa robe ne mettait en valeur que par endroits. Et ces lèvres pulpeuses, d'un carmin sensuel ! Shinji aurait volontiers donné un léger coup de canine sur ces appétissants ourlets... Mais bien évidemment, il fit ni n'en montra rien, à part peut-être un regard quelque peu appuyé qu'il changea bien vite.

- Comme votre gentillesse est au vôtre. A vrai dire, j'avais un peu de mal à me voir entrer au château seul. Bien entendu, je vous laisserai si vous le demandez. Ceci étant, vous servir de cavalier sera pour moi un plaisir autant qu'un honneur, ma dame.

Amusant comme la situation lui faisait adapter son vocabulaire en conséquence, non ? Toutefois, ce n'était pas un jeu. Disons que l'ambiance que les Dracul avaient su mettre en place aux portes même de leur demeure était une véritable machine à remonter le temps et Shinji n'avait aucun mal à se croire revenu loin dans le passé. Courtois, il entraîna sa cavalière vers la porte, observant les couples avant que la question ne le prenne de court. Instinctivement, le jeune vampire tordit un peu ses lèvres en une grimace.

- Je...euh... non, ma dame. Je connais quelques pas enseignés par ma maîtresse, tout au plus. A défaut de vous écraser les pieds, je tiendrai votre verre non loin de la piste.

Un sourire amusé, une oeillade échangée et le temps de la présentation du carton d'invitation fut venue. Heureusement pour Shinji, son cocher était revenu apporter la précieuse invitation à temps pour qu'il puisse entrer et il soupira de soulagement. Enfin, il passa en compagnie de la belle masquée les portes immenses du château, pénétrant de plein pied dans une ambiance de fête assez particulière. Les domestiques -hommes et femmes - étaient légèrement vêtus et tous de bien beaux spécimens humains. Coiffés et poudrés comme lors des cours royales de jadis, ils portaient des sous-vêtements affriolants d'une autre époque, gravitant autour des convives pour leur proposer quelques verres. Champagne, vin et hémoglobine prise à la gorge étaient au menu et dans certains renfoncement à peine dissimulés, on devinait des ébats préliminaires. Les Draculs avaient un sens très sulfureux de la fête, mais les convives étaient encore sages. Ou presque.

- Pardonnez ma question, dit il à voix basse, mais je ne pense pas que vous soyez une vampire, ma dame. J'entends votre coeur battre. La mélodie est plaisante, croyez le bien, mais je suis étonné de votre présence. Me direz vous qui ou ce que vous êtes ?

Était elle un personnage influent marchant avec quelques suceurs de sang renommés et puissant ? La compagne ou la maîtresse d'un des invités ? Le jeune vampire voulait simplement savoir à qui il avait affaire.

- Oh, mais pardonnez mon impolitesse. Je ne me nomme Shinji Shima. Il la regarda, déposant un baiser léger sur sa main. Je suis ravi de faire votre connaissance, ma dame.

Face à eux s'ouvrit enfin la salle de bal. Immense, elle était bordée de buffets abondement dressés où gisaient nourriture humaine comme cuisinée,  mais aussi des brassées d'alcool et d'autres éléments comme les fruits. Tout au fond, l'orchestre jouait avec ferveur pour de nombreux couples de danseurs qui s'exposaient au coeur de la pièce. Depuis les balcons qui ceignaient la salle au niveau du premier étage, on pouvait dominer la pièce agréablement : de confortables fauteuils et canapés étaient installés, sur lesquels s’ébattaient déjà impudiquement quelques invités dont les cris de plaisir se mêlaient aux mesures musicales, achevant de créer une atmosphère très particulière.
Shinji se tourna vers sa compagne de soirée, quelque peu émoustillé par les scènes tout autour, mais encore concentré sur l'avertissement de sa maîtresse. Aussi ne démontra t'il rien, à part une lueur un peu plus marquée dans son regard grenat.


- Bien, que voulez vous faire ? Dois-je vous laisser ici, où acceptez vous encore un peu ma compagnie ?

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Les alentours de la ville / Re : { Transylvanie } - Comme dans les films. (PV)
« le: mardi 11 décembre 2012, 15:00:31 »
Dans la calèche qui gravissait le chemin étroit serpentant entre les montagnes Transylvaniennes, Shinji était pensif. Un peu soucieux, également. Entre ses doigts fins aux ongles légèrement griffus, le jeune vampire faisait jouer le carton d'invitation qui lui était parvenu quelques semaines plus tôt à Seikusu. Il n'avait pas tardé à le montre à sa tendre maîtresse dès qu'il l'eut reçu et, en fait, la belle vampire s'était montrée tout aussi étonnée que lui. Mais elle était formelle : c'était une invitation en bonne et due forme, issue d'une des plus anciennes et puissantes famille de vampires terriens. Il aurait été extrêmement déplacé de refuser. Aussi Shinji se résolut il à y aller, bien que ce fût seul. Sa maîtresse lui avait demandé de le représenter parmi les leurs et de la faire excuser d'être retenue par d'inévitables obligations. Toutefois, elle avait fait joué quelques contacts qu'elle possédait en Europe, s'assurant que le voyage et l’accueil de son "fils de la nuit" soit parfait.

En tant qu'adolescent qui avait encore du mal à saisir tout le sens de l'immortalité que son état vampirique lui conférait, Shinji avait été très impatient de prendre l'avion - pour l'autre bout du monde ! - et encore plus d'assister à ce bal, qu'il ne pouvait qu'imaginer grâce aux descriptions de sa maîtresse et aux films qu'il avait put voir. Le petit vampire avait trompé son excitation en apprenant quelques bribes de français et de roumain afin de pouvoir se débrouiller et il avait finalement embarqué pour l'Europe à deux jours de la réception.
Reçu fastueusement chez l'ami de sa maîtresse, l'enfant-vampire avait put se nourrir convenablement et se trouver
un costume élégant, dans les teintes sombres, soulignées par le bleu électrique du superbe manteau de cuir qui conférait à son allure une aura particulière. Sa longue crinière noire, il l'avait domptée en un catogan serré qui tirait tous ses cheveux en arrière, à l’exception de la mèche large qu'il laissait retomber sur l'un de ses yeux, ce qui mettait en avant l'autre, pulsant de son enivrant éclat sanguin. Ses piercings étaient toujours de mise, accessoires détonnant sur cette allure qui semblait osciller entre plusieurs époques à la fois. Il ne ferait pas honte à sa race, ce soir.

Pourtant, Shinji était perturbé. Sa maîtresse l'avait contacté pour un ultime conseil, glissé à son oreille par le téléphone portable : "Reste sur tes gardes." Le jeune Nocturne portait énormément d'affection et de confiance à celle qui l'avait éveillé à la nuit, aussi savait il que l'avertissement n'était pas à prendre à la légère. C'était pour cela qu'il jouait nerveusement avec la carte, qui lui échappa des mains après un cahot trop important sur la route. Le vampire pesta, mais n'eut pas le temps de la ramasser. L'attelage s'était arrêté et le cocher avait frappé sur le toit, signal de la descente. Il obtempéra, son manteau bleu claquant dans la nuit froide. C'est là qu'il posa les yeux sur le château qui se découpait dans la nuit, ses croisées et meurtrières semblant abriter les flammes de l'enfer. En saillie au-dessus d'un lac, l'édifice aux nombreuses tours et ailes semblait bien peu accueillant malgré la ronde des domestiques et autres convives qui passaient le pont-levis pour accéder à la grand'porte. Rires et conversations fusaient tout autour de Shinji, qui se sentit soudain bien seul.
Alors qu'il hésitait, une autre calèche arriva et une
femme superbe en descendit. Vite, le jeune vampire enfila son masque et prit une profonde inspiration pour aller se présenter poliment à l'arrivante. Sa maîtresse lui avait apprit quelques manières et Shinji considérait que c'était le moment de les mettre en pratique. Une main sur le ventre, le jeune vampire inclina donc légèrement le buste.

- Bonsoir, ma dame, dit-il dans un français maladroit à l'accent pourtant charmant. Me permettrez vous de me laisser vous accompagner ?

Elle pouvait tout à fait lui refuser son audace, comme elle pouvait accepter. Certes, ils étaient les seuls à ne pas être accompagnés, ce soir. L'union ne faisait elle pas la force ? Tandis que Shinji attendait la réponse en dardant son regard dans celui de la belle et lui présentant son bras, il tendit l'oreille pour prêter attention à la musique qui démarrait, au loin. Vaguement, elle lui évoqua quelque chose et, sans savoir pourquoi, le mit mal à l'aise. Il décida de ne pas trop y prêter attention, attendant un signe de la rousse.

10
Shinji ne le dirait pas forcément dans l'immédiat, mais il n'était pas beaucoup plus expérimenté que Diane. Contrairement à la jolie brunette qui avait répondu favorablement à son second baiser en laissant la langue du vampire venir caresser la sienne - tout en cherchant à lui rendre la pareille, ce qui était une excellente initiative !- Shin' avait eu le plaisir et la chance d'être initié aux plaisirs frivoles par sa maîtresse, femme experte qui connaissait parfaitement son affaire et qui n'avait eu de cesse de lui transmettre son savoir. Mais le petit vampire avait sa propre expérience à se forger et c'était pour cela qu'il hésitait encore un peu avec Diane et Flora. Cela ne durerait pas, l'excitation de la situation et le fait d'avoir deux créatures divines pour lui seul suffisant à gonfler son égo. Sans compter la virginité de Diane, qu'il était impatient de voler...
Pour l'heure, cette dernière l'embrassait tout en caressant maladroitement sa verge tendue. Shinji, de sa langue habile, cherchait à enseigner à la bohémienne quelques  caresses buccales qu'elle n'aurait pas honte de reproduire et force lui était de constater que la brune semblait de plus en plus à l'aise avec ça, bien que sa masturbation fut encore un peu hésitante. Mais la jolie Flora était là, à veiller au grain, ses doigts se mêlant à ceux de son amie sur la surface du vit fièrement érigé. Son intimité à elle n'était aucunement délaissée et Shinji veillait maintenant à faire aller et venir profondément les deux intrus qu'il avait glissé en elle, qui sortaient parfois totalement pour repartir loin dans l'antre palpitante d'envie de la rousse.

Quelques murmures et la donne changea un peu. Diane s'agenouilla face au petit vampire, qui senti l'agréable sensation d'une langue parcourir la longueur veinée de sa jolie hampe raide et droite. Il sourit, regardant Diane avant de lui caresser la joue avec une infinie tendresse, l'encourageant à continuer son oeuvre. Fermant les yeux, il abandonna son cou à Flora en écartant la tête, grondant de ce plaisir que le duo daignait lui offrir.
"Tu es...hmmm...parfaite...", soupira t'il à l'attention des deux. D'un coup de bassin léger donné à un moment où Diane s'attardait sur son gland, il passa ses lèvres et fit se loger -délicatement toutefois - une partie de son sexe dans sa bouche. Quant à Flora, le vampire vint l'embrasser furieusement, sa langue gourmande filant envahir le palais de l'elfe pour un long baiser goulu, ses doigts se montrant plus féroces tandis qu'ils la parcouraient, s'extrayant parfois pour masser son petit bouton d'amour avec envie et empressement.

Au bout d'un moment, n'y tenant plus, Shinji fit se relever doucement Diane et l'embrassa avec la même fougue que pour Flora. Sa main libre déshabilla sommairement la jeune bohémienne et ses doigts passèrent sur la fleur de son sexe humide, avant que le vampire n'adresse à Flora un regard complice.
"Elle est prête, il est temps", semblait il dire. Devant se résoudre à délaisser l'elfe, Shinji ôta ses doigts avec une lenteur calculée pour venir les lécher doucement en la fixant, avant de sourire et de s'installer sur le lit, allongé sur le dos.
De ses mouvements, il entraîna Diana à le chevaucher, son gland butant sur le sexe suintant de la bohémienne. Pourtant, Shinji ne la pénétra pas.


- Viens à moi...

Lui laisser le choix de ce moment particulier dans la vie d'une femme, la laisser faire à son rythme. C'était son but, une sorte de cadeau dont il ne savait pas vraiment si elle le comprendrait. Heureusement, le Nocturne pouvait compter sur l'expérience de Flora.
D'ailleurs, il s'adressa à elle dans un sourire plein de malice et de désir.


- Laisse moi te goûter avant de te prendre... Qu'en dis tu ?

Après tout, il fallait bien en donner à tout le monde, dans ce genre d'étreinte.

11
Sangsue au regard brillant d'envie, de plaisir et de désir mêlés, Shinji aspirait délicatement le sang depuis les plaies qu'il avait infligé au cou à la peau tendre de Flora. Parfois, ses canines s'ôtaient pour que sa langue passe sur les morsures afin de les adoucir un peu, n'en rendant son baiser que plus délicat et savoureux. Plus bas, entre les jambes de sa compagne, son doigt s'activait avec impatience. Calé dans l'antre de l'elfe jusqu'au maximum de sa longueur, il y remuait presque tendrement, jouant contre les parois intimes lubrifiées par la cyprine qui s'écoulait au rythme de ses intrusions tactiles. Finalement, le petit vampire s'ôta pour un instant, le doigt revenant en elle accompagné d'un ami. Que ce sexe délicat et trempé lui semblait délicieux, surtout que sa verge était caressée avec assez de talent pour être à présent parfaitement gorgée de sang.

Flora soupira et ses mots se perdirent un peu dans le bruit humide produit par les doigts qui la fouillaient avec avidité. Shinji gronda de plaisir quand il sentit les dents sur son oreille mais n'abandonnait absolument pas Diane du regard. Diane qui luttait entre ses envies et sa moralité, peut-être contre son passé et une frigidité qu'elle avait toujours affichée. Mais elle céda, sûrement autant grâce au regard enflammé du vampire que grâce à la voix chargée de stupre de sa coéquipière. Détonnant mélange hautement sexuel, n'est ce pas ?
Quand la brune fut à portée de main, Shinji abandonna la morsure faite à Flora et offrit un sourire doux à Diane dont il vint caresser le visage. Doucement, ses doigts glissèrent sur son cou, puis le haut de ses seins, jusqu'à enfin atteindre le volume d'un de ces derniers, qu'il massa sans violence, comme pour habituer la belle au traitement particulier que le vampire lui infligeait.


- Que tu te détende et que tu te laisse aller... Flora, libère donc mon membre, s'il te plait... Montres lui qu'elle n'a rien à craindre...

La voix de Shinji était chaude, suave. Envoûtante, dans cette situation remplie de chaleur. Ça pouvait ressembler à un ordre, mais ça pouvait tout autant être une demande amoureuse. Qu'importait ? Shinji voulait que Flora l'aide à mettre Diane le plus à l'aise possible. Abandonnant le sein qu'il n'avait cessé de pétrir, le petit vampire vint attraper la main de Diane, la posant sur sa verge dressée à l'air libre. Qu'elle l'apprivoise, aidée par son amie, pendant que lui s'avançait légèrement, ses doigts toujours activés à s'ouvrir contre les parois chaudes de l'elfe. Tendre et passionné, Shinji offrit un baiser à Diane. Un premier, puis un second durant lequel il passa la langue sur ses lèvres, comme une invitation.

Invitation faite à Flora du coin de l'oeil, dont il espérait qu'elle joigne sa langue aux leurs, faisant exploser les sens encore frileux de Diane.

12
La faim le tiraillait violemment. Shinji avait prit son dernier repas de sang environ une journée et demie avant de se retrouver coincé dans le château en compagnie de Diane et Flora. Il aurait put continuer encore un peu, mais l'effort qu'il avait produit pour tirer les filles de l'arrivée du fantôme lui avait brûlé ses dernières réserves. Ainsi, ses sens vampiriques s'étaient encore plus aiguisés, comme pour qu'il puisse parvenir à trouver une source de sang proche. Alors ses oreilles percevaient le battement des coeurs des deux demoiselles très distinctement, comme ses yeux captaient le mouvement de chaque veine palpitante à la surface de la peau que leurs tenues légères laissaient dénudées.
Essayant de chasser cette envie de plus en plus féroce qui se combinait à une excitation sexuelle de plus en plus certaine, Shinji avait choisi de détailler la pièce. La chambre était plongée dans la pénombre, assez petite et surtout occupée par un lit à baldaquins couvert de poussière ainsi que par un vieux canapé en cuir, sorti de quelques siècles déjà passés depuis longtemps.

La gifle fila franchement, le surprenant tant et si bien que son visage aux yeux ronds exprima bien plus l'étonnement que la colère. Il ne comprit pas tout de suite et se senti un peu bête lorsque le rire de la jolie rousse fusa dans l'air, petite bouffée de décontraction dans l'atmosphère oppressante de leur situation. Diane pensait que Shinji reluquait ses seins, apparemment ! Une fille aussi désirable... Vierge ? Quand la main de Flora lui caressa la joue, lui regarda Diane avec une lueur d'appétit charnel au fond de ses belles pupilles couleur grenadine.
Poliment, il revint à Flora qui jouait toujours de ses doigts contre sa peau en lui parlant.


- Une... une excitante jeune pucelle... Mais je ne vous attaquerai pas...

Shinji s'étonnait d'avoir ainsi parlé d'une femme, lui qui était d'ordinaire poli et plutôt réservé. Mais sa voix avait trahit son excitation grondante, que Flora put constater lorsque ses doigts vinrent se poser sur une queue déjà bien raidie derrière le jean. Le petit vampire haussa juste un sourcil avant de dessiner un petit sourire qui dévoila, l'espace d'un instant, une de ses canines.
Par jeu, sa main à lui glissa entre les cuisses de la rousse, caressant doucement son intimité avant que ses doigts patients ne se trouvent un chemin en écartant le tissu. Lorsqu'il parla, sa voix était suave, chaude et ses explorateurs tactiles glissaient contre les replis intimes de Flora. Le regard qu'il lui adressa était d'un grenat sanguin et brûlant.


- Si je dois me rassasier, tu risque de mourir où d'être très faible... s'approchant du coup de l'elfe, il l'embrassa avant que sa langue ne vienne lécher lentement et fiévreusement sa peau, comme pour la préparer. Si ton amie m'en donne aussi, vous n'aurez rien à craindre de la quantité que vous perdrez....

Lentement, sans violence, ses crocs percèrent la peau de l'elfe pour s'y planter et y faire perler le sang. Il aspira peu, laissant la douleur qu'elle pouvait très légèrement ressentir se mêler au plaisir du sensuel baiser vampirique qu'il lui offrait. Comme pour l'aider à passer le cap, Shinji ouvrit les lèvres délicates de Flora du doigt, ce dernier se glissant dans ses chairs humides. Ses yeux se dardèrent sur Diane, qu'il dévorait délicatement du regard avant de tendre la main vers elle, l'invitant à s'en saisir pour les rejoindre.

- Viens.... Je serai doux.

Parlait il de la morsure ? De sa virginité qu'il mourrait d'envie de lui ravir ? Sûrement évoquait il un peu des deux. Et grâce à cela, Shinji allait pouvoir découvrir si l'influence qu'on prêtait aux Nocturnes sur les membres de l'autre sexe était vérifiée. Mais comment pouvait elle résister à ce regard brûlant et à l'ensemble de cette scène, aussi érotique qu'elle promettait d'être théâtre d'un vice consommé avec délices ?

13
La situation n'était enviable pour personne. D'abord, ce fût surtout pour Shinji. Le spectre - car cette forme fantômatique ne pouvait rien être d'autre !- l'avait surprit et effrayé, ce qui avait laissé dans ses actions une ouverture assez conséquente pour que la brune en profite pour se libérer alors que sa comparse avait accepté de se retourner devant son regard effrayé. Il avait fallut une petite poignée de seconde pour que la gueule d'ange de Shinji ne se retrouve plaquée contre le mur,  deux poignards le tenant en respect. En tant que jeune vampire, Shin' ignorait si ces lames étaient réellement une menace. Sa maîtresse ne lui avait pas tout dit sur sa caste et ce n'était pas vraiment le moment pour faire des expériences. Tenu en respect, le gamin se montra docile le temps que les femmes ne décident de la marche à suivre. Le fantôme, lui avançait doucement, flottant au-dessus du sol. Il était lent, silencieux, mais sa "marche" était implacable. Oui, l'improbable trio avait d'autres soucis que leurs inimitiés personnelles.

Shinji fût retourné, sa gorge prise dans une poigne forte qu'il n'aurait pas suspecté chez cette demoiselle à l'air si frêle. Toutefois, elle n'avait pas de quoi l'étouffer. Le vampire ne broncha pas, jetant des oeillades inquiètes à la forme spectrale qui, inexorablement, se rapprochait d'eux. Et là, la négociation fut entamée, pour peu que s'en fut une. Avec aisance, Shinji se défit de la main qui le tenait en respect, l'écartant doucement en signe de paix. En vérité, il aurait très bien put broyer le poignet de celle qui s'appelait Diane et si elle n'était pas bête, la belle l'aurait facilement compris.


- Je n'ai pas de plan génial, mais il va falloir en trouver un. Et me faire confiance !

D'un mouvement éclair, le petit vampire vint saisir le poignet de Flora pour la tirer contre lui. Faisant de même avec Diane, il passa alors ses bras autour de leurs tailles et serra fort.

- ACCROCHEZ VOUS A MOI !

Ses yeux se mirent à luire avec plus de violence, leur rouge démoniaque les rendant plus séduisants qu'à l'accoutumée. Ses muscles se bandèrent tous et, usant de toutes ses forces, Shinji se propulsa d'un bond puissant en arrière en emportant les deux femmes avec lui au moment où le fantôme tombait sur eux trois. Dix mètres furent accomplis dans le couloir, avant qu'il ne se mette à courir dans le très long corridor qui s'ouvrait devant lui. Visiblement, il ne comptait aucunement laisser les filles derrière lui, mais les efforts déployés pour les emporter de cette façon commençaient déjà à lui coûter beaucoup. Haletant, le souffle court, Shinji parla.

- C'est mauvais... C'est un fantôme, pas un esprit frappeur. On ne craint rien, à part la peur, mais... Mais je sens quelque chose de plus puissant dans ce château. On va... il arrêta un instant de parler pour souffler, de plus en plus à bout de force. On va au-devant de plus gros ennuis, je pense...

Il s'arrêta, contraint et forcé. Son coeur ne battait certes plus, mais Shinji avait l'impression qu'il allait exploser quand même dans sa poitrine. Le sang... Le sang agissait comme une sorte de carburant, mais il en manquait cruellement après tout ces efforts. Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur la poitrine de Flora, avant de remonter vers sa jugulaire palpitante. Un délice que d'imaginer les flots rouges qui y battaient, une torture aussi. Le vampire détourna les yeux en grognant malgré lui. Au bout du couloir, la forme avait disparue et à présent, le trio était face à une grande porte.

- Faut... faut se mettre à l'abri et... et réfléchir un peu. Moi, c'est...Shinji...

Un sourire adressé à Diane. Dont il regardait la poitrine battante. Non pas pour la forme appétissante de ses seins, mais bel et bien pour le coeur qui battait derrière. Pour chasser sa pensée, le vampire se mordit la lèvre inférieure de sa canine, libérant un peu de sang qu'il lécha avidement, trahissant sa faim.

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L'arrivée sur Terra du petit vampire avait été mouvementée et hoûleuse, sûrement comme n'importe quelle arrivée dans ce drôle de monde loin de la Terre. D'abord apeuré et déboussolé, Shinji avait finalement fait contre mauvaise fortune bon coeur et s'était décidé à profiter de Terra et de ses charmes particuliers avant de rentrer chez lui. Sa maîtresse et ses leçons lui manquaient, même si il avait acquis de quoi survivre jusque là. Le jeune vampire n'avait pas encore pleinement conscience de tout ce que son nouvel état pouvait lui permettre de faire, cependant. Au moins, Shinji savait utiliser les dons les plus basiques assez correctement : une plus grande vitesse, une plus grande agilité, une plus grande force. Cela lui avait été utile lorsque des marchands d'esclaves avaient voulu le capturer ! Après tout, Shinji était plutôt beau garçon et il avait tout à fait sa place dans un harem ou un bordel.... Ce qui ne l'enchantait pas. Pour se défendre après sa fuite, il s'était procuré un wakizashi très simple suite à un vol. Pas qu'il savait s'en servir, mais l'objet était coupant et redoutable, aussi Shin' comptait il sur cet état de fait.

Après quelques jours, il s'était réfugié dans un petit village. Sa drôle d'allure -un émo dans la campagne terranne ne passait pas inaperçu- lui avait attiré quelques regards hostiles, mais il n'avait eu qu'à montrer un peu ses canines ainsi que ses yeux rouges pour avoir la paix. Seulement voilà, c'était sans compter sur une caste à laquelle il n'avait jamais pensé jusque là : les chasseurs de vampires.
La nuit avait commencé à tomber quand il les avaient repérés, mais Shinji n'avait pas semblé y faire attention. Il avait "sentit" les pulsations de leurs coeurs et ça avait suffit à le faire fuir quand une forme s'était lancée sur lui. Sans hésiter, le vampire avait déployé toute sa vitesse pour s'échapper en direction d'un vieux château un peu en ruine, qui se découpait dans le ciel nocturne. Au départ, cela avait semblé être une bonne idée.

Shinji avait disparu dans les couloirs à peine les portes passées, mais il s'était tout de suite senti curieusement oppressé. Ce sentiment ne le lâchant pas, le petit vampire ne fit pas attention aux traces qu'il pouvait laisser... Et fût tout bonnement encerclé après qu'une hache ce soit fichée dans le mur, non loin de sa tête. Deux femmes, très jolies. Aussi attirantes qu'elles étaient dangereuses. Mais, pour Shinji, il y avait quelque chose de plus... de plus redoutable que ces chasseresses. Toutefois, elles restaient son incontestable problème immédiat.


- Je... je fuis les gens comme vous... Vous me voulez quoi ? Je n'ai rien fais de mal !

C'était vrai. Mais certaines personnes n'avaient pas besoin de raison. Soudain, loin derrière eux, un bruit énorme se fit entendre. La porte d'entrée avait claqué avec une force incroyable et ça avait suffit à Shinji pour réagir. Usant de sa vitesse dans un geste un peu maladroit qui témoignait qu'il n'était pas du tout un expert, il tordit le poignet de la brune pour passer derrière elle, son bassin collé à ses fesses rebondies. Agréables sensation, qui l'excita et le fit durcir légèrement.

- Vous... vous n'auriez pas dut me suivre ici, il y a des... TOI, LA ROUSSE, DERRIÈRE TOI !

La brune pouvait la voir aussi, puisqu'elle était dans la même direction que le jeune vampire. Une forme brumeuse indistincte se tenait devant le petit escalier qui menait à une partie des étages de l'aile du château dans laquelle il se trouvait.
Quand il parla là l'oreille de l'elfe, la peur s'entendait dans sa voix et d'ailleurs sous la surprise et l'affolement, il l'avait un peu relâchée.


- ...Nous nous sommes jetés dans la gueule du loup, les filles....

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Prélude / Re : Little vampire [vampilidé]
« le: lundi 03 décembre 2012, 20:20:41 »
Merci, Silence et Azazel !

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