Le parc et son sous-bois / Re : Eveil au monde de la nuit [ma maîtresse]
« le: jeudi 28 novembre 2013, 10:33:22 »Entre lui et le mur, la fantomatique vampire se cambre et réagit à l'arrivée de ce corps étrangers dans ses chairs humides et palpitantes, ce qui encourage son partenaire à entamer ses va et vient. Son bassin fait repartir sa verge en arrière avant de la ramener en avant un peu maladroitement, emportée juste pas le besoin brutal et égoïste de prendre son seul plaisir. Non, Shinji n'est pas un de ces vampires centenaires aux capacités coquines maintes fois éprouvées. Le môme éternel serait plutôt tout le contraire de cette image et si il s'applique, ce n'est que pour son seul ressenti. Lollipop, à cette heure, c'est qu'un moyen d'assouvir ses pulsions.
La Marquise et son rejeton échangent à nouveau de sulfureux baisers et Shinji se rappelle enfin qu'elle est là. La brume ayant voilé son esprit se lève juste assez pour qu'il pense à affirmer sa prise sur les cuisses de sa partenaire. Et cela en devient encore meilleur, que de constater entre deux gémissements exaltés que cette créature au corps libertin se plie à ses assauts sans chercher à s'y dérober. Shinji perçoit la masse de ses seins qui s'écrase sur son buste, goûte pleinement aux lèvres pressant les siennes et à la langue se faufilant à la surface de la sienne. Que c'est bon... Que c'est bon ! Il en veut toujours plus de cet étau tendre et baveux qui étreint sa verge à chaque poussée qu'elle accomplit. Et voilà que sa Mère d'infortune se mêle au jeu tardivement, son bassin se lançant et ondulant contre le pieu qui la martèle.
C'est le jeune homme -pardon, vampire- qui gémit cette fois, presque plaintivement. Si elle cherche à le punir de son audace de cette façon, il se montrera toujours plus insolent.
Ainsi, elle admet sa pleine soumission en quelques mots clairs malgré l'intonation voluptueuse que l'assaillant turgescent lui fait prendre tandis qu'il comble l'espace laissé vide dans sa matrice. Shinji comprend la signification de ces mots et même si les baisers fiévreux lui empêchent d'y répondre, sa ferveur à baiser la bouche -son appétit pour ces embrassades justifie ce terme violent- ne saurait qu'indiquer à la servile Marquise combien cet amant qui la pénètre avec fureur est satisfait de son aveu. Oui, du Vivier est à lui. Corps et âme. Jamais elle ne sera libérée de cette prison et cette esquisse de sexualité abrupte qui la cloue contre le mur sur lequel racle son dos n'est que le brouillon des moments réguliers que lui infligera dorénavant l'éternité.
Shinji grogne autant qu'il gémit lorsque les griffes de sa Mère mal-nommée se mettent à labourer son dos. Il pense au départ ne pas apprécier, mais la douleur se mêle au plaisir comme un poison virulent et il gémit d'autant plus fort alors qu'il sent son esprit déraper. La jouissance ne tardera plus, à présent.
- Prends-moi comme ton esclave, glisse t'elle dans un murmure.
- Tu es.... à... m-moi....
Il peine incroyablement à parler, se montrant moins disert qu'il ne l'avait déjà été. Comment se concentrer alors qu'un raz-de-marée se jete contre sa conscience pour la faire s'effondrer, les flots rageurs engloutissant sa réflexion ? Les mouvements du gamin déjà imprécis n'adoptent même plus de rythme régulier, le voilà pressé de succomber. C'est un ultime coup de poignard qu'il fiche dans les entrailles de son incestueuse Marquise qui l'achève lui. La jouissance explose comme les giclées chaudes et épaisses de fluide séminal s'écrasent dans les tréfonds de la vampire tandis que son amant se perd dans un râle alors qu'il crache en elle tout le plaisir qui lui était monté tant à la tête qu'à la queue. La tête de Shinji vient chercher refuge au creux de l'épaule de Lollipop et l'ultime sursaut éjaculatoire le pousse à planter ses jeunes crocs dans la chair de sa compagne pour qu'il camoufle le gémissement guttural qui commençait à poindre.
Il se sent vidé et comprend maintenant tout le sens de cette expression ô combien vulgaire. Ses forces semblent l'avoir abandonné et Shinji finit par relâcher les cuisses de cette femme
(esclave, elle a dit qu'elle était son esclave)
qui gît toujours contre son corps parcouru de légers frissons. Sa main, un peu tremblante, se pose tout de même contre la bouche de sa Marquise
(sa putain, son esclave, elle s'est évertuée à le dire)
pour ne pas qu'elle parle. Le môme veut retrouver seul ses esprits et profiter de cette plénitude qui le laisse comme un peu planant bien qu'il revienne peu à peu sur la terre ferme. Finalement, il ôte sa main et recule un peu sa tête pour la placer face à celle de la Marquise et la regarder en face tandis qu'il lui parle.
- Tu m'as ôté la vie, volé mon existence. Alors je prends la tienne à mon service. Il n'en revient pas de tenir un tel propos avec autant d'assurance, mais il ne se démonte pas. Ce qui t'appartient est désormais à moi, esclave.
Son sexe est encore un peu en elle, même si sa belle densité s'est un peu affaisée. Toutefois, la présence de ce membre au plus intime de son corps peut tout à fait signifier à la noble souillée que leur relation est scellée, le cachet apposé par le liquide épais qui cherche à s'écoule entre eux, contre ses cuisses. Le baiser fauve qu'il propose à sa compagne ponctue la phrase.
- Apprends moi tout, Mère. Je serais un bon élève et tu seras ma récompense pour mon assiduité.
Comme si ses propos avaient besoin d'être imagés, voilà que le petit vampire vient délicatement caresser l'un de ses seins de la Marquise. Sans presse mais avec douceur, ses doigts enserrent la chair avant de la relâcher pour qu'il puisse s'écarter d'elle, l'abandonnant tout à fait. Amant égoïste ? Peut-être, mais ce n'est pas ce qui l'a fait se détourner d'elle pour se rhabiller vivement, mais une sensation nouvelle. Une odeur venue poindre à ses narines avec une certaine insistance. Voilà que Shinji la suit sur quelques pas à peine, avant de s'accroupir.
A terre, il trouve ce qui l'a attiré : le sang presque séché qu'il a versé après la morsure. Instinctivement, ses doigts se portent aux marques jumelles sur son cou, qu'il parcourt en silence.
Ce n'est que maintenant qu'il commence à vraiment réaliser ce qui vient de se passer et c'est une révélation qui semble lui encombrer la gorge un bref instant. Va t'il pleurer ? Shinji ne le veut pas, mais son corps semble vouloir protester des changements subits en lui infligeant cette envie presque maladive qu'il retient à grand'peine. Lentement, il tourne la tête pour regarder la Marquise.
Peut-être aura t'elle les mots dont il a besoin.