Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Tala

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Les terres sauvages / Re : Sauveuse ou voleuse ? [Tala]
« le: mardi 12 septembre 2017, 17:15:33 »
Tala tentait tant bien que mal de remettre de l'ordre dans ses idées après ce spectaculaire feu d'artifice que venait de vivre son corps. Elle avait été surprise et même effrayée sur le coup, mais elle mentirait si elle disait qu'elle n'était pas satisfaite de ce qu'elle venait de vivre. C'était au-delà de ce qu'elle avait imaginé en vérité. 
Face au feu, elle reposait son corps et son cœur encore palpitant dans sa poitrine. Elle ne savait plus quoi dire, ne savait pas ce qu'elle était sensé faire ou raconter après un tel évènement. Alors elle attendit tout simplement que Cahir revienne s'assoir près d'elle et ne relance la conversation. D'après les dires du soldat, elle avait été parfaite. Tala rougit. Elle en doutait fortement. Il devait sans doute lui dire ça pour lui faire plaisir, rien de plus. 
En réalité, l'homme s'inquiétait plutôt de savoir si lui-même avait été à la hauteur. Tala lui lança un regard étonnée, tentant de savoir si il se moquait un peu d'elle ou pas. Il était bien plus expérimenté qu'elle ne l'était, comment pouvait-il douter de quoi que ce soit ? Finalement, la jeune femme prit une gorgée d'eau fraiche et répondit, un peu hésitante :
 
- Je ne suis pas une femme cultivée. S'il y a des mots pour décrire ce que tu as déclenché en moi, je ne les connais pas, Cahir.
 
Elle plongea ses yeux dans les siens, incapable en effet de trouver des mots pouvant expliquer ce qu'elle avait ressentie pendant cet ébat. Cependant elle ajouta avec un sourire doux :
 
- Mais... oui. Ça m'a vraiment plu. 
 
Puis elle s'allongea de nouveau sur le sol, étendant ses bras en soupirant d'aise et fixant le plafond abimé. Pendant cet instant dans les bras de ce soldat, elle avait été une vraie femme et non une louve. La différence était notable bien entendu, mais elle ne savait toujours pas quoi en faire de ça. Etre humaine pouvait visiblement être attirant et plaisant... tout autant que d'être une louve. Tala commençait à penser qu'elle ne parviendrait jamais à trancher si on lui demandait de choisir entre l'un et l'autre. Alors qu'un espèce de silence s'était installé, elle lança :
 
- La dernière fois qu'un soldat ashnardien m'a touchée ce fut... pire qu'un cauchemar. Alors je me suis toujours imaginée qu'il devait en être ainsi, qu'il n'existait aucune autre manière, aucune autre sensation lorsqu'un homme et une femme s'accouplaient. Alors je ne comprenais pas... pourquoi les femmes cherchaient pourtant encore et toujours à s'offrir et enfanter. Maintenant je sais pourquoi...
 
Tala pouvait voir les formes et les ombres danser sur le plafond au-dessus d'elle. Ça avait quelque chose de rassurant. Pendant un instant, elle oublia complètement comment et pourquoi elle était arrivé là. Elle ne se posait plus aucune question, elle profitait simplement de cet instant tranquille, mais aussi curieux.

2
Les terres sauvages / Re : Captive [PV]
« le: mardi 13 septembre 2016, 00:18:39 »
Comprendre et assimiler tout ce que lui expliqua et raconta Stephen fut assez difficile pour la jeune femme. Il n'était plus vraiment l'homme qu'elle avait connu autrefois, il était devenu un démon, un être tout à fait différent, même s'il gardait des souvenirs d'elle. Il ne portait même plus le même nom, on le nommait Helel désormais et d'après ce qu'elle comprit, le type qui l'avait sortit de l'embarras et amenée ici était un de ses disciples. Les sourcils froncés, la jeune femme peine à absorber toutes ces informations. Pourquoi devenir un démon ? Pourquoi avait-il fait une chose pareille ? Pour le pouvoir ? Elle réalisa qu'au fond, elle n'avait jamais vraiment su grand chose de lui. Du début jusqu'à la fin, il était resté un étranger pour elle malgré les bons moments passés ensemble. Elle lui aurait volontiers avoué qu'elle avait souvent attendu qu'il revienne la voir, mais préféra se taire à ce sujet pour plutôt lui raconter comment elle était arrivé jusque là.

Ils s'étaient assis pour discuter et malgré l'urgence, il la tranquillisa et lui demanda plutôt des nouvelles de sa meute. Jusqu'à ce jour maudit, tout était parfait. Vraiment parfait. Soudain, il lui demanda comment elle comptait faire lorsqu'il deviendra vital que le mâle alpha engendre une descendance. Tala se raidit et ne put s'empêcher de rougir. Elle se rappelait qu'il lui avait proposé une solution et lui avait offert une fleur capable, après quelques manipulations, de la transformer en louve. Mais manifestement, elle n'avait jamais osé franchir le pas. Elle même ignorait sincèrement pourquoi. Finalement elle répliqua :

- Ça ne regarde que moi.

Ils furent finalement interrompu par le jeune homme aux longs cheveux qui apportait une mauvaise nouvelle. Celle qu'on appelait Lilith avait apparemment refusé de lui offrir son aide. Tala baissa les yeux, inquiète. Et elle allait faire quoi maintenant ? Le type se proposa de la ramener chez elle, mais fut coupé par le démon. Même Anquar sembla piailler de mécontentement. La jeune louve se demandait bien pourquoi ce corbeau prenait lui aussi sa défense.
Le démon donna donc ses instructions à son disciple avant de s'éloigner vers la porte de sortie. Il lui lança cependant qu'il lui faisait là une faveur, mais que la prochaine fois qu'il la revoyait ici, elle serait une proie. Bouche bée, elle s'écria trop tard :

- Non ! Attends ! Steph... Helel !

Mais il avait déjà refermé la porte et avait disparu. Tala soupira. Elle n'avait qu'une envie, c'était de lui courir après. Elle préférait nettement sa compagnie à celle de l'autre coincé qui ne la voyait que comme une gamine qu'il fallait surveiller. Celui-ci ouvrit finalement la bouche pour lui faire part de sa surprise, puis lui demanda de fermer les yeux. La fille des loups plissa les yeux avec dédain. Il semblait croire qu'elle avait manipulé le démon pour obtenir ses faveurs et ça ne lui plaisait pas. Elle lui répondit donc sèchement :

- J'ai roulé sur le dos, les pattes en l'air et j'ai couiné jusqu'à ce qu'il cède... Non, mais qu'est-ce que tu crois ?!

Elle préféra ne pas s'étendre sur le sujet et ferma les yeux tandis que le disciple d'Helel faisait sa petite manipulation. Lorsqu'elle les rouvrit, ils n'étaient plus du tout dans la pièce enfumée du Palais d'ivoire, mais au beau milieu d'un forêt magnifique. Certes, ce n'était pas celle d'Otaktay, mais Tala s'y sentit instantanément comme chez elle. Ça faisait du bien cet air frais ! Cet endroit était tellement incroyable qu'elle resta un bon moment à l'observer, Anqar posé de nouveau sur son épaule. Bizarrement, la présence du volatile ne lui posait aucun problème. Il se mit même à arranger ses cheveux pour Dieu sait quelle raison.

Une voix étrange la sortit brusquement de ses rêveries. Elle n'eut guère de mal à repérer la source de ces paroles et fut stupéfaite de voir qu'ils s'agissait d'un hibou. Est-ce que tous les animaux parlait ici ?! Incroyable. Un peu perdue, elle se força tout de même à l'écouter sagement. Pour trouver le Loup Dieu, elle devait se servir de son odorat car la Chasse s'était réunit pour l'audience. Tala du cligner plusieurs fois des yeux avant de revenir sur terre. Silat lui expliqua que la Chasse était un rassemblement de puissants démons de la forêt. Génial. Elle n'était pas très rassurée tout à coup.

Un peu nerveuse, elle décida tout de même de se calmer et d'ouvrir ses sens, comme elle avait eut l'habitude de le faire depuis toute petite, depuis qu'elle vivait avec les loups. Elle entendait chaque branche bouger sous le vent léger, chaque bruissement d'aile, chaque chant d'oiseau, chaque craquement de branche, mais elle pouvait aussi sentir la forêt, la mousse humide, la terre meuble et riche, les animaux qui traînaient... Quand soudain, elle rouvrit les yeux, tourna les talons et lança, très sûre d'elle :

- C'est par-là.

Pas de doute, quelque chose l'attirait de ce côté, elle ressentait quelque chose d'indescriptible, en tous cas dans la langue humaine. Mais ça ne semblait pas tout proche, il faudrait certainement qu'elle marche pendant plusieurs minutes, peut-être même une heure. Mais tant mieux ! Pas question de reprendre l'un de ces moyens de transport magique douteux, elle avait eu sa dose !
Tout en marchant, elle se décida tout de même à questionner Silat.

- Tu ne m'as pas dit qui tu étais exactement. Et comment as-tu rencontré Stephen au fait ? Enfin je veux dire... Helel.

Elle avait encore du mal à appeler le démon par son nouveau nom décidément. Sans quitter des yeux le chemin que son instinct lui dessinait, elle continuait d'avancer, enjambant quelques branches par-ci par-là, silencieux et discrète. Elle était dans son élément.

3
Les terres sauvages / Re : Captive [PV]
« le: dimanche 11 septembre 2016, 15:53:40 »
Après ce qu'elle venait de vivre, il n'était pas étonnant que Tala se montre rude et colérique. Et après certains se demandaient encore pourquoi elle s'évertuait à ne pas vouloir vivre parmi les Hommes ? Pfeuh. Parce qu'elle n'était pas suicidaire, tout simplement et cherchait avant tout la paix. Les rares fois où elle avait quitté son territoire, tout avait basculé et elle s'était retrouvée au milieu de drames et de cauchemars ! Maintenant, elle n'avait plus qu'une envie, fuir cet endroit et retrouver sa famille avant qu'il ne soit trop tard. Et une fois là-bas ? Qu'était-elle sensé faire au juste ? Convaincre Otaktay et les autres de tout abandonner et de s'enfuir le plus loin possible ? Laisser leurs terres à des envahisseurs ? Jamais ils n'accepteraient. Ils préféreraient encore mourir en défendant la terre sur laquelle ils étaient nés. Oui, partir tête baissée n'était pas une bonne idée et c'est ce que tenta de lui faire comprendre le type qui venait de la sauver. Il n'avait guère envie de l'aider visiblement, mais l'oiseau noir qui s'était posé sur son épaule l'avait incité à faire autrement.

Il était bien étrange qu'un humain écoute les paroles d'un volatile. Tala, une fois sa tenue déchirée, leva les yeux sur l'animal doué de parole avec surprise. Comment pouvait-il parler ? Étais-ce encore de la magie ? En tous cas l'homme décida simplement qu'il ne la ramènerait pas chez elle, mais demanderait l'aide de sa maîtresse pour demander son aide. Sur ce, il sortit un vêtement sortit de nulle part et le lui tendit. La sauvageonne fit le grimace, mais fini par obéir à contre cœur en lui prenant sèchement des mains. Le côté positif c'était que le pantalon en question était plutôt large et ne la gênerait pas dans ses mouvements. Elle ignorait pourquoi elle l'écoutait plutôt que de se jeter à la rescousse de sa meute, mais la réponse lui vint assez rapidement. Elle n'arriverait qu'à se faire tuer. Il lui fallait de l'aide, c'était aussi simple que cela.

L'inconnu avait fait apparaître un objet bien étrange. Un grand miroir qui ne reflétait pas ce qui se présentait face à lui, mais qui représentait plutôt un immense palais d'or et d'ivoire. Tala avait rarement vu quelque chose d'aussi impressionnant. L'oiseau passa au travers comme s'il s'agissait d'une simple porte sous les yeux ébahit de Tala, qui ne tarda pas à passer au travers à son tour lorsque l'homme la poussa.
Vraiment, elle ne s'y ferait jamais à ces portails étranges ! Sur un ton critique elle lança alors :

- Vous ne pouvez pas vous déplacez comme tout le monde ?

Bon, cela aurait été bien plus long et ils ne disposaient pas de ce temps. Elle devait aider sa meute au plus vite ! Elle n'ajouta donc rien de plus et se contenta de suivre le type jusqu'à l'intérieur du Palais. Autant dire qu'elle avait l’impression d'être une petite fourmis ayant pénétré par inadvertance dans une tanière... une tanière à la décoration ostentatoire et presque aveuglante. Un individu aux cheveux blond leur avait ouvert et avait posé sur elle un regard étrange auquel elle répondit avec froideur. Visiblement il n'était pas ravi de voir une étrangère à moitié nue pénétrer ici.

Finalement, le sauveur s'adressa à son corbeau qui vint se poser sur l'épaule de Tala avant de s'éloigner, annonçant qu'il allait s'entretenir avec quelqu'un et qu'ils devaient rester ici. La jeune femme n'eut pas l'air ravie de cette décision et croises ses bras en le regardant partir. Elle haussa les épaules avec un air bougon. De toute manière elle n'avait pas envie de le suivre. Ce type ne l'aimait pas beaucoup et elle non plus, au moins c'était clair. Moins elle le fréquenterait, mieux elle se porterait. Au bout de quelques secondes, elle se tourna finalement vers le volatile doué de paroles.

- Alors comme ça tu t'appelle Anqar ?

Comme toute réponse, il l'invita à le suivre. Tala eut un bref instant d'hésitation. On lui avait bien dit de rester dans le coin. Oh et puis zut ! Elle n'allait quand même pas obéir bêtement à un type qu'elle ne connaissait même pas.
Ils ne s'éloignèrent cependant pas beaucoup. Le corbeau lui désigna une porte menant dans une petite pièce. En y entrant, elle ne vit tout d'abord pas grand chose à cause d'une fumée épaisse et odorante qui avait envahit l'espace. Elle fit une petite grimace, puis avança de quelques pas supplémentaires en chassant la fumée d'un mouvement de la main. Soudain, elle aperçut un homme à la carrure impressionnante et au visage à la fois familier et méconnu...

Ce ne fut que lorsqu'il prononça son nom, signifiant clairement qu'il la connaissait, que la fille des loups le reconnu. Surprise, elle le fixa un moment, sans voix, avant de s'exclamer :

- Stephen ?!

Oui, c'était bien cet homme qu'elle avait surpris il y a longtemps sur son territoire et qui lui avait fait découvrir son monde, la Terre. Un endroit bien étrange, d'ailleurs. Mais elle s'y était beaucoup amusée. Remise de sa stupeur, elle ajouta :

- Je te croyait resté dans l'autre monde. Tu... tu as l'air changé.

Elle posait un regard suspect sur lui, réalisant qu'en effet il y avait quelque chose de changé en lui, sans qu'elle ne parvienne à mettre le doigt dessus. Ses yeux rouges peut-être ? Oui, mais il n'y avait pas que ça. Il émanait de lui une sorte d'aura inquiétante. Elle approcha davantage pour mieux le voir et décida finalement de le questionner sur ses dernier mots :

- Je suis contente de te voir. Mais..., tu as l'air de penser que j'étais morte. Pourquoi devrais-je l'être ?

C'est vrai, il semblait un peu étonné qu'elle ne soit pas un esprit. En quoi se retrouver ici impliquait-il qu'elle soit morte ?  Bizarre. Est-ce que cet endroit était... l'endroit où venaient les âmes des êtres décédés ? L'Autre Côté, comme l'appelait son tuteur d'autrefois. Après tout pourquoi pas, elle avait eut son lot d'étrangeté, alors un de plus ou de moins...

4
Les terres sauvages / Re : Captive [PV]
« le: samedi 10 septembre 2016, 23:02:01 »
La simple idée d'être torturée terrorisait Tala. Rien de plus normal après tout ! C'était une jeune femme avec beaucoup de courage et d'assurance, mais elle n'en restait pas moins sensible à ce genre de chose ! Elle n'avait aucune envie de savoir ce que cela faisait d'être écartelée ou écorchée à vif. Elle n'aurait été guère surprise d'apprendre que certains esclaves n'avaient pas survécus à ce genre de traitement préliminaire. Elle vit un éclair de colère dans les yeux du calife, juste avant qu'une silhouette ne se dresse subitement dans son dos et ne referme son bras autour de sa gorge. Tala, stupéfaite, recula de plusieurs pas. Certes, elle avait espéré un miracle, mais elle ne s'était honnêtement pas attendue à ça. En un éclair, le sale type se retrouva avec une dague plantée au travers de la mâchoire, puis envoyée à terre où il mourut rapidement.

Pétrifiée, la fille des loups fixait le cadavre, la bouche béante, avant de poser ses yeux sur l'individu étrange qui venait d’apparaître de nulle part et d'assassiner le bonhomme qui s'apprêtait à la marquer au fer rouge. Au moins, il tombait bien. Malgré cela, Tala ne lui faisait nullement confiance et s'attendait même à ce qu'il se retourne désormais contre elle. Elle eut donc un mouvement de recul lorsqu'il s'approcha et se colla contre elle. Comme un animal sauvage qu'on approcherait trop vite et trop près, elle s'apprêta à mordre et se défendre, mais sentit subitement ses liens se briser. Elle réalisa alors qu'il venait simplement de la libérer. Elle le regarda ensuite, d'un air un peu perdu, parvenir à détacher les chaînes qu'elle avait aux pieds.

Aussitôt et sans prendre le temps de se lancer dans une conversation inutile, il lui proposa de quitter l'endroit à moins qu'elle ne veuille y rester. Tala lui lança un regard circonspect. Rester ici ? Il plaisantait ? Mais d'où venait donc ce type ? Comment avait-il fait pour se retrouver là, d'un seul coup ? Et quelle était cette tenue singulière qu'il portait ? Il ne ressemblait en rien aux hommes qu'elle avait l'habitude de voir. Mais les questions devraient attendre.Il prétendit se moquer des esclaves et lui demanda de le suivre dans la nuit. Sans trop comprendre ce qu'il voulait dire par-là, elle fronça doucement les sourcils et ouvrit la bouche pour dire quelque chose. Mais il l'interrompit en prenant sa main et tout à coup, l’environnement changea de manière radicale. Tala prit peur, prise de vertige. C'était noir, puis bleu, puis... c'était difficile à décrire.

La sauvageonne n'avait jamais vu de magie de ce genre là. Pas surprenant qu'elle se sente soudain très mal à l'aise et soit au bord de la panique. Heureusement, elle parvint à garder un peu de calme et à suivre les impératifs de l'inconnu. Elle devait le suivre, marcher et ne pas s'arrêter sous peine de mourir. Sans rien y comprendre, elle trouva tout de même plus sage de l'écouter sans trop réfléchir.

Ils avançaient donc dans cet environnement angoissant alors qu'elle était assaillie de sensations bizarres qui lui donnaient le vertige. Elle avait l’impression que si elle restait ici trop longtemps, elle allait étouffer ! Sa tête était comme prise dans un étau impitoyable qui se refermait de plus en plus. Et alors qu'elle sentait de plus pouvoir faire un pas de plus, tout redevint normal alors qu'il lui précisait qu'il ne lui sauvait guère la vie par compassion.
Étourdie et nauséeuse, elle n'avait pas la force de lui répondre quoi que ce soit. Elle s'appuya une seconde sur l'épaule de l'homme, n'ayant aucun autre appui à disposition, puis le lâcha tout aussi rapidement. L'inconnu lui expliqua alors que les choses n'iraient pas en s'arrangeant après la mort du calife et qu'une fois sa disparition découverte, elle serait certainement accusée du meurtre et que son foyer et ceux qu'elle aimait seraient très certainement tués.

En entendant ces mots, les yeux de Tala s'écarquillèrent de terreur et elle se redressa, plantant son regard désemparé dans ceux de l'homme. Et maintenant ? Et maintenant ?!

- Otaktay..., souffla t-elle avec horreur.

Subitement, comme sortie d'un cauchemar, elle regarda autour d'elle d'un air affolé. Jusqu'où l'avait-on emmenée ? Quel était cet endroit ? Il n'y avait quasiment aucune arbre, elle ne reconnaissait rien, même les odeurs lui étaient inconnues ! Elle attrapa sa tête entre ses mains, comme pour forcer son esprit à rester en place, tout en continuant de regarder à l'horizon, cherchant quelque chose de familier. Mais rien. Elle ne s'était jamais sentie aussi perdue et abandonnée.

Tala finit par se tourner de nouveau vers l'homme et s'approcha, sans pour autant le toucher. Elle avait laissé instinctivement entre eux assez d'espace pour qu'elle puisse réagir en cas de danger, mais assez peu pour qu'elle comprenne qu'elle devait avoir toute son attention.

- Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas d'où vous venez non plus et je me fiche bien de la raison pour laquelle vous avez décidé de me sortir de là. Je ne cherche pas votre compassion et encore moins votre pitié. Je veux juste une chose : que vous me rameniez dans la forêt où on m'a capturée. Vite. Si ma meute est en danger je dois y aller !

Elle avait parlé rapidement, avec affolement, sans même voir le corbeau qui venait d'arriver. Le type devait la prendre pour une folle parce qu'il posa un regard bizarre sur elle. Elle ajouta avec colère et impatience :

- Oh et puis peu importe ! Indiquez-moi juste la direction. Je me débrouillerai toute seule !

Sur ces mots, elle se mit à arracher violemment et frénétiquement les vêtements qui la collaient et l’agaçaient. C'était peut-être choquant et stupide à voir, mais porter ce genre de chose pour elle, c'est comme si on avait obligé quelqu'un à enfiler un costume ridicule et humiliant.


5
Les terres sauvages / Re : Captive [PV]
« le: samedi 10 septembre 2016, 15:32:39 »
Tala n'était pas au bout de ses peines et le cauchemar ne faisait que commencer. Elle peinait encore à le réaliser bien sûr, désormais bien trop préoccupée par l’humiliation qui lui était faîtes. Pendant un temps qui lui sembla une éternité, les hommes se la partagèrent tour à tour, ne cessant d'expérimentés de multiples supplices sexuels. Elle était prisonnière d'un torrent de sensations exécrables que certaines femmes peut-être auraient fini par adorer et réclamer. Mais pas elle. Non, il était hors de question qu'elle y prenne plaisir et finalement, la violence et la perversion dont ces ordures faisaient preuve l'y aidait grandement. C'était plus douloureux et épuisant que jouissif. Eux, en revanche, se délectaient, jouissant plusieurs fois tour à tour, en elle, sur elle, alors qu'elle serrait les dents et les poings en grognant parfois de colère. Elle avait fini par cessé de pleurer, courageuse et fière jusqu'au bout, ne voulant pas leur laisser le plaisir d'être parvenus à la briser. Sans doute en éprouveraient-ils de la frustration, ou peut-être pas, mais ça n'avait plus d'importance.

Au bout d'un moment, le convoi s'arrêta à une auberge, parmi d'autres convois d'esclavagistes dans lesquels étaient enfermés de nombreux esclaves. Le rendez-vous des pires salopards. On laissa Tala à l'intérieur, exténuée et salie dans tous les sens du terme et surveillée par le terranide loup. Celui-ci était bien silencieux, se contentant de lui présenter quelques morceaux de viande du bout de son couvert. Elle aurait bien refusé d'y toucher si son ventre ne criait pas famine depuis la veille. Cependant elle n'en mangea que bien peu et accepta bien plus volontiers une gorgée d'eau qui lui fit un bien fou. Elle n'eut aucun regard ni geste de remerciement à l'encontre de l'hybride, se contentant de l'ignorer superbement.

Le convoi ne tarda pas à repartir. Assise et repliée sur elle-même dans un coin, Tala resta silencieuse, la tête posée sur ses genoux, tentant de ne pas se laisser envahir par la détresse qui pesait sur elle. Hurler et appeler à l'aide n'aurait servit à rien.
Au bout d'un moment, on la sortit de sa torpeur pour la laver et l'habiller d'une tenue ridicule. De toute manière aux yeux de Tala, tout vêtement lui paraissait ridicule et superflus. En plus elle se sentait affreusement serrée là-dedans ! Lok'Thaar lui expliqua qu'il allait la vendre à un type important et qu'après avoir été torturée par celui-ci elle serait certainement bien dressée et prête à servir. Le regard plongé dans le vide, Tala n'eut aucune réaction, même si au fond elle avait une furieuse envie de planter ses dents dans sa gorge. Lorsqu'il parla du fer rouge, elle fut prise d'un frisson désagréable dans tous le corps.

Enfermée dans son mutisme, elle ne montra aucune résistance lorsqu'ils la firent descendre et attachèrent des chaînes et des boulets lourds à ses chevilles. Sans doute un moyen pour eux d'éviter qu'elle ne s'enfuit en courant. On l'entraîna dans un immense bâtiment, lui fit traverser des couloirs, descendre un escalier, jusqu'à ce qu'elle arrive dans une pièce étrange. Sans savoir à quoi servait vraiment toutes ces choses disposées dans la pièce, Tala se sentit mal à l'aise. Plus le calife lui expliquait leur utilité, plus son cœur s'affola contre sa poitrine. Elle ignorait ce qu'elle préférait. Être torturée ainsi ou se faire violer à répétition par les gros dégueulasses de tout à l'heure. Sans doute aucun des deux ! Un éclat de peur passa dans ses yeux noirs, mais elle ne réagit toujours pas et ne tenta pas non plus de se libérer.

Soudain, l'homme voulut passer au marquage, agrippant un bout de fer long dont il laissa chauffer le bout au-dessus d'une flamme. Tala se crispa et eut un léger mouvement de recul avant que le type ne se mettre à hurler, apparemment dérangé par un bruit inhabituel. Aussitôt, les deux hybrides qui la gardaient jusqu'ici sortirent de la pièce. Le calife se remit à un sourire avec un air sadique, désirant savoir où elle préférait qu'il impose sa marque. La sauvageonne tenta de combattre sa peur et répondit sèchement :

- Enfonce-toi ça plutôt où je pense.

Le visage ou ailleurs, quelle différence ? Le marquage serait sans aucun doute la pire humiliation de son point de vue. Les deux gros bras avaient disparus et si elle n'avait été solidement attachée, elle aurait sans doute attaqué. Elle essaya pourtant de reculer, certaine que si son cœur continuait de cogner aussi fort il sortirait bientôt de sa poitrine.

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Les terres sauvages / Re : Captive [PV]
« le: samedi 10 septembre 2016, 01:02:28 »
Fichus connards ! Tala avait toujours sue que l'être humain était infect et repoussant. Ce n'était pas sans raison qu'elle avait préféré la vie d'une louve à celle d'une humaine pleinement intégrée à la société. On lui avait laissé une chance de le faire, elle avait pu vivre parmi les gens, dans un village tranquille et elle s'y était sentie bien. Même si les gens la regardaient un peu de travers et se moquaient un peu d'elle, il y avait toujours eu des personnes bienfaisantes, notamment ce vieil homme qui l'avait accueillie sous son toit et lui avait apprit à communiquer, à déchiffrer quelques pages et à écrire quelques mots.

Si une partie de l'armée ashnardienne n'était pas venu tout gâcher, elle y serait peut-être encore. Ils avaient égorgés les enfants, massacré les hommes, torturés et violés les femmes, incendiés les maisons, détruits les cultures et tués le bétail. Tala avait tenté de fuir à bord d'un chariot avec le vieil homme, mais ils avaient été bien vite rattrapés. Son brave tuteur avait été abattu et  elle avait du subir les pires horreurs alors qu'elle était encore jeune et vierge. Ce jour là, elle perdit complètement foi en l'humanité. Si sa meute ne l'avait pas retrouvée et ne lui avait pas sauvé la vie, elle aurait sans doute été vendue ou même tuée.

Elle avait réussit à passer à autre chose, s'épanouissant au cœur de la forêt, chassant, pêchant et jouant avec les membres de sa meute. Il n'y avait pas existence plus heureuse que celle-ci. Et maintenant, tout était de nouveau gâché. On l'avait arrachée à sa famille et une fois de plus, des hommes la violaient tour à tour sans aucun scrupule. Pouvait devait-elle encore subir ça ?
Le type qui s'enfonçait rudement en elle décida subitement de la retourner, plongeant une dernière son membre avant de se retirer et de déverser son sperme sur son dos. Tala retint un haut le cœur en sentant la crème visqueuse sur sa peau brûlante.

Un troisième individu de moqua de son comparse avant de prendre sa place. La sauvageonne ferma les yeux. Elle commençait déjà à ne plus pouvoir le supporter. Combien étaient-ils au juste ? Combien de fois devrait-elle subir ça ? Pendant combien de temps ? Mieux valait ne pas le savoir.
Le troisième gars la plaqua violemment au sol et plongea son sexe énorme si rudement en elle qu'elle en eut le souffle coupé, comme si elle avait reçu un véritable coup de poings dans l'estomac. Il s'acharna alors sur elle, malmenant tant et si bien son intimité que la belle avait envie de pleurer. C'étaient de véritables coups de butoirs et Tala du faire appel à toute sa volonté pour ne pas se mettre à gémir, non pas de plaisir encore une fois, mais bien de douleur, même si son corps ne pouvait s'empêcher de réagir.

C'était quoi leur problème, à vouloir la mettre enceinte ?! N'étais-ce là qu'un moyen de lui faire peur ? Elle espérait en tous cas sincèrement qu'un tel désastre n'arrive pas. Soudain, le type demanda à ce qu'on lui enlève son bâillon. Tala espérait qu'ils le fassent, surtout parce que celui-ci commençait à lui faire mal et à l'étouffer à moitié. Les gars hésitèrent, mais on finit par lui libérer enfin la bouche. La fille des loups inspira une grande bouffée d'air tandis que l'ordure qui la baisait lui demandait pourquoi elle mouillait autant si elle n'aimait pas ça. Ivre de rage et libre de s'exprimer, elle répondit donc sur un ton plein de colère et de mépris :

- Va crever.

Un moyen également de leur prouver qu'elle pouvait parler normalement comme n'importe quel être humain. L'homme lui répondit par un coup de rein si puissant qu'elle ne put réprimer un couinement avant de serrer les dents tandis qu'il s'acharnait de plus belle. S'ils décidaient tous de la baiser avec autant de violence, elle ne tiendrait pas bien longtemps avant de se mettre à hurler de douleur. Ils commençaient véritablement à la blesser à sang ! En tous cas, s'il y avait une chose à ne pas faire, c'était de se mettre à gémir pour quelque raison que ce soit. Ce serait leur faire trop de plaisir ! Elle était donc obligée de beaucoup prendre sur elle pour y parvenir.

L'homme approchait de la jouissance, espérant l'entendre réclamer qu'il jouisse en elle. Il pouvait toujours rêver ! Finalement, enfin, il se vida en elle, remplissant encore davantage son intimité de foutre chaud. C'était une libération autant pour lui que pour elle ! Enfin il cessait de lui étirer si durement les chairs. Tala en profita pour reprendre son souffle, toujours face contre terre. Mais au moins, elle n'avait plus son bâillon et pouvait inspirer de grandes goulées d'air frais, légèrement tremblante.

- J'espère que ça vous a plu... parce que dès que j'en aurais l'occasion... je vous ferait regretter...

Elle avala difficilement sa salive, réalisant qu'elle était assoiffée et épuisée. Allaient-ils enfin se décider à la laisser tranquille ? C'était sûrement une stupide utopie.


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Les terres sauvages / Re : Captive [PV]
« le: vendredi 09 septembre 2016, 21:52:51 »
Le convoi poursuivait sa route et s'éloignait petit à petit, mais inexorablement. Bientôt, ils franchiraient les limites du territoire d'Otaktay, là où Tala ne s'était pas aventurée depuis des années. Au-delà, elle ne connaissait rien. Le seul petit village qu'elle avait brièvement connue et où on lui avait apprit à parler était à plusieurs kilomètres d'ici et avait été brûlé et pillé par des soldats ashnardiens depuis bien longtemps. Ces même soldats qui avaient abusé d'elle, comme s'apprêtaient à le faire aujourd'hui cette bande de salopards. Elle avait beau grogner et se jeter dans tous les sens, elle savait d'avance qu'elle ne pourrait rien faire pour éviter ça, à moins d'un miracle. La belle ne savait pas ce qu'était la prière, mais elle espérait vivement que quelqu'un ou quelque chose arrête ce cauchemar. N'importe quoi, même la fin du monde !

La fille des loups se crispait violemment tandis que les hommes malmenaient ses seins, ses fesses, ses cuisses, tous ce qui leur passait à portée de main. Elle râla de plus belle, furieuse. Si elle avait pu parler, elle les aurait sans doute traité de tous les noms d'oiseaux qu'elle connaissait ! Et auprès des jeunes du village, elle en avait entendu beaucoup et pas des moindres.

Soudain, l'un des hommes les plus costaud se montra bien plus entreprenant en tentant d'approcher son sexe de son intimité. Tala grogna de plus belle et commença à se débattre encore plus furieusement. Non ! Hors de question ! Pas ça ! Pas encore ! Mais l'homme se foutait bien de savoir ce qu'elle en pensait. D'un coup sec, il s'enfonça brutalement en elle. Tala poussa un hurlement, à la fois de douleur et de désespoir alors qu'il commençait déjà à aller et venir en elle avec violence, n'hésitant pas à montrer de façon ostentatoire son excitation. La sauvageonne serrait les dents si fort sur son bâillon qu'elle en avait mal à la mâchoire, mais ce n'était rien comparé au déchirement qu'elle ressentait entre ses cuisses. Pendant ce temps, les autres continuaient de l'humilier en frottant et claquant leur membre puant sur son visage.

Son violeur jubilait, satisfait de l'intimité de Tala qui devait être aussi étroite que celle d'une vierge, sans aucun doute. Alors qu'elle le foudroyait inutilement de son regard noir, il parla de l'engrosser et Tala se mit à trembler. Elle avait envie de vomir. Oh, faîtes qu'il n'en soit rien !
Le type lui cracha au visage en même temps qu'il jouit en elle, déversant sa semence au plus profond de son intimité. Les yeux haineux de la fille des loups se remplirent de larmes.
Un autre, tout aussi impressionnant le remplaça alors que le premier essuyait sa verge visqueuse dans ses cheveux. Elle s'en foutait, de toute façon elle n'y pouvait plus rien...

Le second type entra à son tour en elle, peut-être un peu moins violemment que le premier, mais tout aussi intrusif et avide. Il se pencha sur elle pour mordiller ses seins et elle grimaça de plus belle. Quand bien même ils y mettraient toute leur volonté, il était impossible pour la belle de ressentir un quelconque plaisir. Tout n'était que dégoût et souffrance. Une larme coula sur sa joue alors que le colosse continuait de la pénétrer avec une trique d'enfer.

Elle entendit alors la voix de leur chef au milieu des ricanements et des râles, puis sentit sa botte s'écraser contre sa joue. Tala grimaça encore une fois. Il souhaitait que si jamais elle avait la chance de retrouver sa meute, elle raconte à Otaktay ce qui s'était passé ici et à quel point elle avait aimé, ce qui était faux. Elle ne dit rien, mais grogna. Jamais elle ne dirait une chose pareille ! De toute manière, même si elle avait eu envie de le cacher, elle n'aurait pas pu. Otaktay aurait sentit sans mal l’odeur des hommes et de leur semence sur elle, quand bien même elle se serait lavée entre temps. Préférant ne pas y penser, elle se contenta de fermer les yeux et de subir sans rien dire, inanimée comme une poupée de chiffon. Elle ne ferait rien pour leur faciliter la tâche ! Si elle était désormais trop lasse pour se débattre, il n'était pas question de faire autrement que de ne pas réagir du tout. Ils finiraient peut-être pas en avoir marre...

Mais difficile d'ignorer les caresses infâmes et les coups de reins violents et indécents qui la secouaient et malmenaient sévèrement son intimité sensible et inexpérimentée.

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Les terres sauvages / Re : Captive [PV]
« le: vendredi 09 septembre 2016, 17:17:39 »
Soigneuse ligotée et bâillonnée, Tala était en bien mauvaise posture. Une sensation de rage et de terreur s'était emparée d'elle tandis qu'elle se débattait comme une diablesse dans l'espoir d'échapper à ses agresseurs. Malheureusement pour elle, ils étaient bien trop nombreux et farouchement décidés à ne pas la laisser leur filer entre les doigts. Ils la traînèrent sans mal jusqu'à la lisière de la forêt, poussant le vice jusqu'à venir la tripoter et arracher une partie de ses vêtements en riant de son impuissance. Si la belle sauvage l'avait pu, elle les auraient tous massacrés un par un ! Mais elle ne pouvait guère que grogner et se débattre de plus belle en les fusillant du regard.

Soudain, une voix grave s'exprima et la carrure imposante et puissante d'un terranide avec l'aspect d'un gros lion blanc apparut sous ses yeux, accompagné d'un terranide loup à l'air sérieux. La respiration haletante à force de se débattre comme une furie, la jeune femme le fixa d'un air sombre et fronça les sourcils lorsqu'il l'appela "la pute du Loup Blanc". Elle comprit sans mal qu'il s'agissait d'Otaktay. Ne pouvant répondre et n'en ayant de toute manière pas l'intention, Tala se contenta de le regarder avec hargne. Si lui la connaissait, ce n'était pas le cas de la belle captive qui se demandait encore pourquoi ces types s'étaient donnés tant de mal pour l'attraper. Après qu'il l'eut traitée de chienne, ses hommes se mirent à rire, ce qui attisa encore davantage la colère de la fille des loups.

Soudain, le convoi dans lequel on l'avait amenée se mit en route, l'entraînant de plus en plus loin de son territoire. Dans son esprit paniqué, la belle cherchait désespérément un moyen de s'en sortir, tirant en vain sur ses liens. Où avaient-ils donc l'intention de l'amener ?
Celui que l'on nommait Lok'Thaar lui expliqua alors ce qui l'avait mené à la capturer. D'après ce qu'elle comprit, lui et Otaktay avait eut un sévère affrontement durant lequel le grand loup lui avait fait perdre un œil. Tala ne put s'empêcher d'avoir un sourire satisfait aux lèvres. Bien fait pour cet enfoiré.

Si de loin le loup alpha n'avait l'air que d'une grosse peluche faisant bien deux fois la taille d'un loup ordinaire, il n'avait rien d'un gentil petit chien. Bien au contraire. C'était une bête dangereuse et puissante qui pouvait sans mal broyer un cerf entre ses crocs et sa force était légendaire. Bien rares étaient les meutes voisines à s'être aventurées sur son territoire ou a être venu le provoquer. Ceux qui avaient tenté le coup s'étaient fait massacrer jusqu'aux derniers. Ce gros chat avait eut bien de la chance de s'en sortir avec un simple œil en moins. Pour se venger, il avait alors prévu de lui enlever ce qu'il chérissait le plus : Tala, celle qu'il considérait comme sa femelle alpha. Le cœur de la belle se serra. Lorsque Otaktay se rendrait compte de son absence, il entrerait dans une colère noire ! Nul doute qu'il était capable de fouiller Terra dans les moindres recoins pour la retrouver. Sa fidélité et son affection pour elle était sans limite.

Une fois son récit terminé, le terranide l'agrippa violemment par les cheveux pour l'approcher de sa gueule, tirant à la jeune femme une exclamation de douleur. Ses mots glissèrent à ses oreilles comme un poison dans ses veines avant qu'il ne prenne une dague et ne l'approche dangereusement d'elle. Tala ferma les yeux et serra les dents sur son bâillon, s'attendant à une douleur vive et désagréable, mais le terranide avaient une idée bien plus horrible encore que celle de la tuer. La dénudant complètement, il la jeta au milieux de ses hommes qui s’empressèrent de l'agripper avec leur sales pattes. La sauvageonne poussa un hurlement de rage et entreprit de donner des coups de pieds dans tous les sens pour les éloigner. Ses tentatives, peu efficaces, ne faisaient que provoquer l’hilarité générale et exciter les membres du groupe.

Elle hurlait de plus belle, préférant les imaginer en train de se faire égorger par la meute et leur corps sans vie étendus dans la neige en train de se vider de leurs viscères encore chaudes, plutôt que de prêter attention à leurs doigts intrusifs et leurs caresses répugnantes. L'histoire se répétait. Une fois de plus, la pauvre Tala était sur le point de se faire violer par des hommes impitoyables et violents... Le sort s'écharnait.

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Les terres sauvages / Captive [PV]
« le: vendredi 09 septembre 2016, 00:05:00 »




L'hiver était là, sec et saisissant, figeant le paysage sous un manteau de neige épaisse et étincelante. Il avait neigé pendant trois jours, sans répit et petit à petit, la forêt ordinairement sombre et inquiétante avait prit des airs de féerie. La meute de loups qui habitait la sylve avaient l'habitude et avait sentit venir l'hiver depuis longtemps. Le fourrure s'était épaissie et leurs lourdes pâtes n'avaient aucun mal à se déplacer dans la poudreuse. Loin d'être gênés par le froid, ils batifolaient donc joyeusement autour de la tanière ce matin-là, bondissant comme des cabris dans le manteau blanc et se chamaillant amicalement en grognant. C'est ce qui réveilla Tala, chaudement allongée contre le pelage chaud du chef de la meute et son compagnon : Otaktay. Le grand loup alpha bailla longuement, puis réalisant que la belle sauvage était éveillée, il lécha tendrement son épaule. Souriante, Tala l'enlaça, plongeant son visage dans le pelage blanc et soyeux du loup. Ils restèrent une minute ainsi, puis elle se redressa et attrapa  une sorte de cape de fourrure qu'elle avait l'habitude de porter en hivers. Elle avait aussi une sorte de tunique qu'elle avait grossièrement réussie à filer avec de la laine de mouton. Pour finir, elle s'était confectionnée des petits chaussons en peau de daim plutôt confortables et qui gardaient ses pieds au chaud. Mais rien de plus. Elle ne trouvait pas cela très confortable, elle qui avait l'habitude de toujours vivre entièrement nue. C'était là un des désavantages d'être humaine.

Tala sortit de la tanière à quatre pattes, suivie de près par Otaktay qui s'ébroua furtivement lorsqu'un flocon atterrit sur sa truffe. Aussitôt, les autres membres de la meute s'approchèrent d'eux avec gaîté, tentant des les inviter à jouer avec eux. Plutôt ronchon, l'alpha émit un petit grognement qui suffit à faire comprendre à Kohana, l'une des deux jeunes louves qui sautillait autour de lui, que ce n'était pas le moment. Tala quand à elle caressa affectueusement chacun d'eux. Elle savait qu'ils allaient partir chasser, mais malheureusement, elle ne viendrait pas avec eux. Son arc s'était brisé la veille au soir alors qu'elle tentait de ramener un lapin pour le dîner. Il lui faudrait donc du temps aujourd'hui pour trouver de quoi le réparer.

Otaktay leva alors soudain la gueule pour pousser un hurlement, indiquant le début de la chasse, imité en écho par ses congénères avant qu'ils ne s'éloignent tous en galopant dans la neige à la recherche d'une proie intéressante. Tala les regarda s'éloigner avec envie, puis glissa un poignard dans la cordelette qui lui servait de ceinture. Ceci fait, elle s'enfonça dans la forêt, à l'opposé de la piste que les loups avait décidés de suivre. Tout était agréablement calme, si l'on écartait le chant matinal des oiseaux.

Tala cherchait un arbre bien particulier, un If. C'était de loin le meilleur bois de la région pour fabriquer un arc solide et efficace. Pour ce qui était de la corde, elle allait devoir trouver un gros animal et se servir d'un nerf qu'elle allait devoir travailler pendant des heures avant qu'elle ne puisse l'installer. Elle espérait que la chasse soit bonne, car chasser un grand cerf avec un poignard n'était pas une mince affaire, même si elle était très adroite.

Au bout d'une longue heure de marche, elle tomba enfin sur une zone où poussaient de nombreux ifs. Les arbres avaient un aspect de gros buissons, mesuraient plus de dix mètres de haut et possédaient un tronc noueux. Heureusement pour elle, les branches de ces arbres partaient souvent à moins d'un mètre du sol. Et comme il avait neigé, l'arbre était enfoncé dans la neige et elle n'avait pas besoin de grimper pour se servir. Elle jeta son dévolu sur l'arbre qui lui paraissait le plus vif et étudia minutieusement les branches qui le composait, testant leur solidité, leur longueur et leur épaisseur. Lorsqu'elle trouva enfin son bonheur, elle cassa une branche à sa base et retira méthodiquement ses aiguilles une à une. C'est à ce moment là qu'elle entendit un bruit suspect derrière elle. Elle se retourna aussitôt, sortant son poignard de sa main libre et observa les environs, attentive au moindre bruit ou mouvement suspect.

Tout d'abord, elle ne vit et n'entendit rien, tout semblait être calme. Pendant un instant, elle pensait avoir rêvé ou peut-être n'étais-ce qu'un animal qui passait dans le coin. Puis tout à coup, elle aperçut une silhouette, puis une autre. Des humains !
Son cœur fit un bond dans sa poitrine et son sang ne fit qu'un tour. Elle lâcha la branche et se mit à courir. Ses cheveux d'un noir de jais voltigeaient derrière elle, ses bras pliés se balançaient rapidement d'avant en arrière au rythme de sa course et ses longues jambes la portaient avec autant de grâce que de rapidité malgré la neige. Sa peau sombre contrastait avec le blanc immaculé de la forêt, ce qui la rendait facilement repérable. Elle entendait des cris derrière elle et su qu'ils la pourchassaient. Tala se mit à zigzaguer entre les arbres sans ralentir, calquant sa respiration sur ses foulées pour un maximum d'endurance, inspirant et expirant l'air qui ressortait de sa bouche en formait de la buée dans l'air glacé.

Soudain, devant elle, un autre homme. Tala changea de direction, mais il un autre lui barra la route. Elle s'arrêta et voulut repartir dans une autre direction, mais partout où elle regardait, elle voyait une silhouette inquiétante, prêt à l'intercepter, tous armés. Paniquée, elle regarda dans son dos et vit arriver le groupe d'homme qui avaient réussis à la rattraper. Encerclée, elle tenta de trouver une faille par où s'élancer, mais le cercle se refermait sur elle. Les hommes ricanaient, lui intimant de ne pas bouger et de se laisser faire sans histoire. Le cœur de la sauvage battait à tout rompre contre sa poitrine tandis qu'elle tenait son poignard devant elle d'un air menaçant, tournant sur elle-même pour les observer un à un et ne pas se laisser surprendre. Soudain, un lourd filet tomba sur elle. Un petit malin était perché en haut d'un arbre et avait sagement attendu que ses compagnons rabattent leur proie jusqu'à lui, exactement comme l'aurait fait sa meute.

Tala poussa un cri de rage en tentant de se défaire du filet, mais des hommes se jetèrent sur elle pour la maintenir et lui arrachèrent son arme. Elle se mit à se débattre comme une diablesse, griffant et mordant ce qui partait à sa portée. Non, pas ça ! Hors de question qu'elle se laisse capturer ! Elle savait l'homme cruel et mauvais et savait que si elle se laissait prendre, ce ne serait pas un bon lit douillet et une soupe chaude qui l'attendrait. Comment avaient-ils fait ? Le groupe était organisé, ils n'étaient pas là par hasard, ils la traquaient depuis un moment, c'était la seule explication !
Consciente que ses forces commençaient à l'abandonner, elle inspira une grande bouffée d'air dans le but de pousser un hurlement, celle d'une louve en détresse, dans l'espoir que sa meute l'entende. Mais visiblement, ces types savaient parfaitement à quoi s'attendre et l'un des hommes eut tôt fait de la bâillonner.
La petite sauvage enfin entre leurs mains, les hommes l'entraînèrent hors de la forêt. Mais Tala ne cessa pas un seul instant de se débattre.

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Les terres sauvages / Re : Sauveuse ou voleuse ? [Tala]
« le: mercredi 07 septembre 2016, 13:43:42 »
Tala commençait à être à bout de souffle, harcelée par les magnifiques coups de reins de Cahir qui n'en finissaient plus. La belle sauvage avait perdu toute notion du temps ou de ce qui l'entourait. Il n'y avait plus que cette sensation impérieuse qui l'envahissait toute entière, de plus en plus puissante. Ce sexe qui écartait délicieusement ses chairs à une vitesse et une force folle lui donnait le tournis, si bien qu'elle devait s'accrocher à lui et fermer les yeux, craignant de tomber dans l'inconscience. Alors qu'il commençait à présent à embrasser et mordiller son cou, puis à pincer le sommet de ses seins délicats, elle gémit de plus belle. Cahir était un homme qui savait pertinemment ce qu'il faisait et qui le faisait vraiment bien. Contrairement à elle, il avait l'expérience et connaissant sans doute presque par cœur ce qui augmentait sensiblement le plaisir chez une femme. Chez la belle sauvage, cela fonctionnait d'autant bien qu'elle n'avait jamais été touchée ainsi.

L'apatride effectua encore quelques vas et viens dynamiques et puissants avant que Tala ne ressente subitement quelque chose d'incroyable, plus puissant que tout ce qu'elle avait pu ressentir jusqu'ici. C'était si grand et si inattendu qu'elle paniqua sur le coup, ignorant de quoi il s'agissait, craignant que cela ne soit pas normal. Elle referma ses ongles profondément dans la peau de l'homme et l'agrippa plus fort encore. Le souffle court, elle réussit à gémir :

- Cahir, stop ! A... attends.. je... aaaaaaaaaah !!

Soudain, elle ne parvint plus à lutter et se crispa, se cambrant de nouveau violemment tandis qu'elle était victime d'un puissant orgasme, déclenchant un ultime cri de plaisir qui s’échappa d'entre ses lèvres. Ce ne fut que lorsque cette sensation immense s'apaisa qu'elle réalisé qu'il avait été terriblement agréable. Le sommet du plaisir. Elle ne pouvait mettre de mot là-dessus ni savoir ce qui s'était passé réellement, mais elle se sentait bien. Apaisée et heureuse, elle relâcha l'homme et tenta de reprendre son souffle.

Une fois apaisée, elle ne put s'empêcher de rougir et chercha le regard de Cahir, comme si elle voulait savoir si elle avait été à la hauteur et ne s'était pas montrée idiote.

- Je suis désolée, je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai..., j'ai perdu l'esprit subitement. J'espère que je ne t'ai pas déçue. Je ne savais pas quoi faire...

Elle détourna les yeux, sans trop savoir ce qu'elle devait faire maintenant. Son manque d'expérience était criant. Mais peut-être que l'apatride comprenait, peut-être qu'il avait l'habitude d'avoir affaire à des femmes peu cultivée en matière de sexe. Elle n'était pas assez naïve pour croire qu'il en était à sa première chevauchée, il devait même avoir collectionné bon nombre de conquêtes. Tala se fichait de cela. Elle avait passé un agréablement et avait apprit que le sexe, vécu ainsi, n'avait rien de douloureux ni d'humiliant, bien au contraire.

- Est-ce que je peux... bouger ? J'ai très soif tout à coup.

L'effort et les sensations fortes qu'elle venait de vivre l'avait déshydratée, elle avait hâte de pouvoir boire un peu d'eau fraîche. Est-ce que Cahir avait autant aimé ce moment ce moment qu'elle ? Elle l'espérait grandement et espérait qu'il la rassure à ce sujet.

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Les terres sauvages / Re : Sauveuse ou voleuse ? [Tala]
« le: lundi 05 septembre 2016, 01:04:29 »
Tala vivait clairement là une expérience extraordinaire qu'elle n'aurait jamais soupçonné. S'offrir à un homme et même un soldat ashnardien était jusqu'à aujourd'hui quelque chose d'impensable et de cauchemardesque, mais elle était loin de se douter que cela puisse être aussi agréable et explosif. Elle avait chaud comme en plein désert et son corps était électrisé et secoué de tremblements, comme soudain prise de convulsion. Pourtant tout cela n'avait rien de désagréable, bien au contraire. Le membre de Cahir qui la transperçait à rythme régulier, son corps lourd contre le sien, son souffle contre ses lèvres, tout ceci formait un cocktail délicieux qui la dépassait tout de même. Un peu perdue dans ce flot de sensations, elle ne savait comment réagir. Qu'était-elle sensé faire ? Devait-elle tout faire pour taire ses gémissements, le laisser mener intégralement la danse, ne pas intervenir et se contenter de laisser le guerrier assouvir ses pulsions en même temps que les siennes ? Les questions se bousculaient puis était éjectées une par une au fur et à mesure que Cahir donnait des coups de reins.

Tala rougissait de plus belle, un peu honteuse de cette situation ou elle ne cessait de soupirer, gémir et couiner encore et encore sans vraiment pouvoir se contrôler. Dans ses efforts, l'homme n'hésitait pas à s'exprimer, demandant à la belle si elle aimait ça. Étais-ce une vraie question ? Devait-elle y répondre ? Sur le coup, incapable de parler, seul un gémissement de plaisir plaintif sortit de sa bouche, remplaçant les mots qu'elle aurait put utiliser si elle avait pu répondre.

Le corps secoué par les efforts luxurieux du guerrier, elle tentait avec peine à retrouver son souffle et son esprit et à les calmer par la même occasion, tentatives qui s'avérèrent assez vaines et inefficaces. Cahir tenta alors de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à avoir honte de ses réactions, essayant de la rassurer. Il avait raison, ses gémissements étaient légitimes et naturels après tout, entreprendre d'aller contre cela n'aurait sans doute rien d'agréable et gâcherait certainement beaucoup de choses. Les joues rougies, elle fit donc son possible pour se détendre et écouter les conseils de son partenaire. La sentant sans doute encore un peu hésitante et perdu, son guide n'hésita pas à l'encourager, à l'amener à suivre ses instincts et ses envies. Il la stimula de plus belle de ses injonctions et de ses coups de reins, lui arrachant de plus belle des cris de plaisir tandis qu'elle s'agrippait fermement à lui.

Se relâchant, Tala ne chercha plus à réprimer ses gémissements et les laissa s'exprimer pleinement, envahissant la pièce. Ses jambes se refermèrent sur les hanches de l'homme et ses mains s'agrippèrent à son dos, y enfonçant doucement ses ongles. Elle se cambra de plaisir, s'offrant toute entière à cet homme. Elle aurait aimé pouvoir faire davantage, dire quelque chose, mais elle en était pour l'heure incapable. Elle ignorait comment réagir à tous ça, toute les options qui s'offraient à elle. Et puis le plaisir était si puissant en cet instant qu'elle n pouvait rien faire d'autre que se cambrer violemment en gémissant et en couinant de plus belle, une perle de sueur s'échappant parfois pour couler entre ses seins.

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Les terres sauvages / Re : Sauveuse ou voleuse ? [Tala]
« le: jeudi 23 juin 2016, 00:16:42 »
Pour Tala, le sexe était à la fois simple et bougrement compliqué. D'un certain côté, c'était une chose naturelle et qui demandait en grande partie de simplement suivre son instinct et ses besoins primaires. Il fallait juste... laisser couler, s'écouter. Et cette partie n'avait rien de difficile pour Tala au final, quand elle se détendait un peu. Non en fait, la partie compliquée c'était de gérer ce qui lui arrivait dessus, comme une tempête infernale impossible à contrôler. Ce tourbillon de sensations présentes un peu partout dans son corps. Il y en avait tellement que c'était un peu comme si le cerveau perdait les pédales et baissait les bras en annonçant « démerdez vous les gars, je démissionne ».  C'était une vision un peu étrange de voir les choses, mais si Tala avait pu l'illustrer, elle se serait exprimée ainsi.

Cahir savait exactement ce qu'il faisait, contrairement à la délicate sauvage qui ne savait plus où donner de la tête. Elle ne savait pas quoi faire, si ce n'est gesticuler et gémir honteusement sous le corps chaud de l'apatride. D'autres femmes se seraient certainement montrées plus patiente, mais Tala était encore une novice dans cet art mystérieux. Son corps réclamait et elle ne pouvait que l'écouter et le suivre aveuglément. L'homme semblait s'en amuser et glissa ses doigts au niveau de l'intimité de la jeune femme qui serra les dents en tentant de réprimer un énième couinement. Comme il le disait si bien, la situation était aussi insoutenable qu'agréable. Heureusement pour elle, il ne comptait la faire languir trop longtemps.

Il l'embrassa, puis remua un peu. La belle sauvage pu alors sentir le sexe du guerrier prêt à la pénétrer. Elle retint son souffle et soudain, il entra en elle, s'y reprenant à deux fois tant l'intimité de la belle était étroite. Il faut dire que son entre-cuisse n'avait pas l'habitude d'accueillir des invités...
Tala se crispa, refermant ses doigts avec force sur les épaules de Cahir. Sa première expérience avait été très douloureuse. Celle-ci le fut beaucoup moins. Les yeux grands ouverts, tournés vers le plafond, bouche bée sous l'effet de la surprise, elle retint encore son souffle un instant, électrisée, jusqu'à ce qu'il commence à remuer en elle.

Tala n'était même plus capable de décrire ce qu'elle ressentait, c'était indéfinissable. Elle s'abandonna totalement, continuant de s'accrocher à lui en soupirant et gémissant de plus belle. Elle aurait pu se demander ce qu'elle était sensée faire maintenant, mais son esprit était bien trop préoccupé. C'était si bon ! Nerveusement, Tala enroula ses bras autour du cou de l'homme, puis emprisonna ses lèvres entre les siennes, essayant tant bien que mal de suivre le rythme, calquant ses mouvements de bassin sur les siens.

Jamais elle n'aurait imaginé que le sexe puisse être aussi délicieux. Aujourd'hui elle commençait à comprendre pourquoi la plupart des gens en étaient friand. Et même pourquoi le sexe pouvait rendre fou. Ça dépassait tout ce qu'elle avait pu ressentir jusqu'à présent. Tout était si parfait ! Le corps d'une femme et d'un homme étaient décidément fait pour se trouver.
La belle sauvage était un peu honteuse jusqu'à maintenant, mais elle décida finalement de se laisser aller et de ne plus lutter contre ce qui s'emparait d'elle. Désormais, la fille des loups gémissait pleinement son plaisir, les étouffant parfois sur les lèvres du guerrier. 

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Les terres sauvages / Re : Sauveuse ou voleuse ? [Tala]
« le: lundi 20 juin 2016, 16:23:21 »
Tala ne se doutait pas une seconde que Cahir puisse avoir autre chose que du sang humain. Après tout ce n'était pas écrit sur son front qu'il pouvait avoir des souches de démons quelque part en lui. Peut-être que ça lui aurait été égale de le savoir. Elle ne connaissait rien au démon, elle avait vu ce mot écrit quelque part dans un livre, mais les écrits avaient été trop compliqués à l'époque pour qu'elle comprenne quoi que ce soit. Elle avait encore de nombreuses lacunes. En tous cas, elle imaginait que l'apatride ait besoin d'un peu de temps pour repartir à la charge, c'était ainsi que cela fonctionnait à priori. Pourtant, l'homme n'était pas fatigué et avait bien l'intention de lui montrer plus que ça.

Alors que la belle sauvage était allongée près de lui, il se débrouilla pour se retrouver au-dessus d'elle, la dominant de sa carrure, pressant son sexe contre elle et qui semblait vouloir reprendre la danse. Tala en fut surprise, mais c'était plutôt plaisant., tout comme les caresses de l'homme sur son visage. Silencieuse, attentive, la fille des loups l'observait aussi, curieuse de savoir ce qu'il avait en tête maintenant. Elle le trouvait beau, surtout alors que les flammes dansaient et faisaient ressortir chacun de ses muscles, mais aussi ses cicatrices, preuve qu'il avait rencontré nombre de difficultés et survécu à beaucoup de combat. Et aux yeux de Tala, cela le rendait plus beau encore.

L'homme la complimenta, disant que de se frotter à un épouvanteur valait presque le coup si c'était pour être avec elle. Tala sourit, un peu amusée par cet aveux. Elle ne répondit pas cela dit, profitant plutôt du baiser qu'il lui offrait. Il avait en effet dans l'idée de continuer à lui faire découvrir le sexe, ce qui mettait la douce sauvageonne en joie. Il embrassait sa peau, caressait son sein, le léchant, le mordillant. Talla poussa des soupirs de plaisirs lorsque son corps réagit à ces délicieux traitement, déclenchant en elle cette vague si mystérieuse de sensations incontrôlables. Sensible, elle se tortillait sous son corps, rougissant, sentant l'excitation l'envahir. Les mains de la belle cherchait quelque chose à quoi s'accrocher, comme pour éviter de se perdre dans ce tourbillon. Ne trouvant rien de très convainquant, elle enfouit ses doigts dans la chevelure du guerrier, rejetant sa tête en arrière et fermant les yeux.

Cahir était un homme manifestement très doué pour ces choses là. Il avait du faire jouir bon nombre de femmes, c'était certain et Tala était heureuse de pouvoir découvrir le sexe avec un homme tel que lui. Elle se mit à gémir sous ses mains et sa bouche experte, se tortillant de plus belle.

- Mmmh... haaan.... aaah...

Elle ne pouvait s'empêcher de gémir ainsi, comme pour évacuer le trop plein de sensations qui l'envahissait. Elle en avait un peu honte pour tout avouer et espérait ne pas avoir l'air d'une idiote à faire ainsi autant de bruit. Elle sentait aussi quelque chose de fort et de brûlant entre ses cuisses, un désir puissant qui commençait à tremper son sexe de cyprine et le sexe dur de l'homme contre sa peau n'arrangeait rien. C'était très étrange, comme si sa propre intimité appelait désespérément le membre viril à lui, voulant plus que tout l'aspirer, le happer. Tala serra les dents, gémit encore, puis supplia :

- Cahir il faut...là...

Comme elle ne parvenait pas à s'exprimer, elle se tortilla de plus belle, se frottant contre le sexe de l'homme, cherchant à ce qu'il rejoigne cette zone entre ses cuisses, une sorte de supplication silencieuse en somme. Elle espérait maintenant qu'il comprenne, soupirant encore et encore sous ses caresses divines.

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Les terres sauvages / Re : Sauveuse ou voleuse ? [Tala]
« le: jeudi 16 juin 2016, 12:23:48 »
Depuis longtemps et pendant presque toute sa vie, Tala avait apprit à fuir les Hommes, à fuir sa propre race, sa propre espèce. Et lorsqu'elle était brièvement parvenu à leur faire confiance, tout s'était brutalement écroulé, lui confirmant qu'elle n'avait peut-être pas sa place dans ce monde. Elle était heureuse de vivre comme une sauvage, heureuse de vivre parmi les loups, alors pourquoi gâcher ce bonheur au juste ? Jusqu'à aujourd'hui elle avait été plutôt sûre d'elle et s'était promit de ne plus jamais les approcher, de toujours les éviter et surtout, surtout, de ne jamais leur faire confiance. Mais le destin l'avait amenée sur la route de Cahir et l'avait poussée à se poser des questions, à revoir ses à-priori. Il était certainement injuste de mettre tous les individus humains dans le même panier. Il existait encore des gens bons. Il y avait peut-être, quelque part, une place pour elle, dans la société, dans la civilisation. Mais ça la terrorisait, pour la simple et bonne raison qu'elle craignait d'être trahit de nouveau. Souffrir parmi les Hommes lui paraissait inévitable. Ils n'arrivaient pas à vivre ensemble, il y avait sans cesse des guerres, des confrontations, des jugements. Alors que dans la forêt, avec sa meute, c'était beaucoup plus calme. Il pouvait toujours y avoir des problèmes, surtout s'ils croisaient une autre meute, mais en générale, les loups évitaient de marcher sur les plates bandes de leur congénères. Contrairement aux humains qui recherchaient toujours plus de richesse, toujours plus de pouvoir.

Pour l'heure, Tala n'avait pas prit de décision la concernant. A cet instant, elle restait une fille de la nature. Elle avait seulement fait le choix de s'ouvrir un peu et de se comporter comme une femme et non comme une louve. Découvrir le sexe était une étape parmi d'autres, mais elle mentirait en disant que ce n'était pas agréable.  Alors qu'elle suçait le guerrier, elle pouvaient entendre ses soupirs et ses râles de plaisir et la main qu'il avait glissé dans sa chevelure et qui se crispait à chaque mouvement de sa bouche. Soudain, il referma un peu plus fort ses doigts et poussa un profond soupire. A ce moment là, Tala sentit le sexe de l'homme expulser une drôle de mixture dans sa gorge. La belle sauvage faillit se retirer immédiatement, mais ne bougea finalement pas avant qu'il ait terminé. Lorsque ce fut le cas, elle se retira et avala. Elle était surprise, mais pas idiote, elle comprenait bien ce qui venait de se passer. L'homme venait de jouir et c'était grâce à elle. Bizarrement elle en éprouvait une sorte de fierté.

Délaissant finalement le sexe, elle remonta un peu le long de son corps pour se retrouver à quatre pattes au-dessus de lui, son visage près du sien.

- Ça va ?

S'inquiétait-elle réellement ? A vrai dire elle se doutait que cela avait été un instant agréable pour lui, il n'y avait aucune raison que ça aille mal. Mais elle pensait aussi qu'il avait besoin de récupérer un peu. Elle se retira doucement d'au-dessus de lui et ajouta une bûche au feu avant de revenir s'allonger prêt de lui.

- J'espère que tu me montrera d'autres choses. Je ne vais pas me contenter de ça.

Elle sourit doucement, sachant pertinemment que c'était une forme de provocation et que l'homme ne manquerait pas de comprendre. Mais elle pensait aussi qu'il avait besoin de temps pour reprendre... du poil de la bête. En attendant, elle semblait dessiner des formes aléatoires du bout des doigts sur son torse. Cela faisait du bien de se laisser un peu aller, de ne plus penser au reste et se poser mille questions à son propre sujet. Quelle importance ? Elle s'en inquiéterait plus tard.

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Les terres sauvages / Re : Sauveuse ou voleuse ? [Tala]
« le: lundi 13 juin 2016, 14:06:22 »
La fille des loups avait toujours été certaine que le rôle et le plus grand plaisir des hommes était de dominer. Toujours. Mais ce n'était peut-être pas vrai tout le temps. D'après ce qu'elle pouvait voir, Cahir n'était pas contre le fait qu'elle prenne l'initiative de le dominer. Encore une chose typiquement humaine qui n'existait pas chez les autres espèces. Pas à sa connaissance du moins.

Le feu crépitait toujours non loin des deux individus. Tala continuait de sucer le sexe érigé de l'homme avec douceur, n'en aspirant guère que la moitié pour le moment. Elle se demandait cependant si il était judicieux de l'envelopper entièrement et si elle en était capable. Ce fut sans aucun doute cette curiosité qui la poussa, au bout d'un moment, à glisser une partie plus importante du mat de chair entre ses lèvres. Ce n'était pas si difficile apparemment. Comme elle ne voulait pas le brusquer et risquer de lui faire mal, elle n'augmenta pas la vitesse. Elle se concentra plutôt sur ce défi qui était de pouvoir avaler le sexe entièrement. Elle y parvint d'ailleurs sans trop de mal, son nez frôlant la peau du bas ventre de l'homme. De temps en temps elle levait les yeux, comme pour vérifier sa réaction et s'assurer que c'était la bonne marche à suivre. Comme cela semblait être le cas, elle continua de plus belle, décidant toujours de garder la cadence.

Tala n'avait peut-être pas beaucoup d'expérience sans ce domaine, mais elle se rendait rapidement compte que ce n'était pas compliqué. Le sexe des humains était comme une danse, il suffisait de se calquer sur les pas de son partenaire, que l'un guide et que l'autre suive. Il est même possible d'inverser les rôles autant de fois que l'on veut.

Le sexe de Cahir allait et venait dans le plus profond de la gorge de la femme, embarquée dans cette danse sempiternelle dont Tala était la seule maîtresse. Mais elle n'était peut-être pas consciente que son partenaire pouvait à tout moment atteindre le point de non retour et jouir dans sa bouche. Ou plutôt, elle avait oublié ce petit détail. Il ne tenait qu'à l'apatride de la prévenir ou non. En attendant, elle continuait encore et encore, plaquant à plusieurs reprise son nez contre l'aine de l'homme et son menton contre ses bourses pleines. Rien dans cet acte ne la dégoûtait finalement et elle était la première surprise.

La belle sauvage commençait à se demander ce qu'elle devait faire à présent. Devait-elle continuer en attendant que le guerrier lui donne des indications sur ce qui allait suivre et ce qu'elle devrait faire ou bien devait elle tout arrêter net et chercher un autre point érogène ? S'il y en avait d'autres. Difficile de se décider. Mais visiblement, son indécision laissait la balle dans le camp de l'apatride. C'était à lui de jouer.

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