Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Kasei

Pages: [1]
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Le coin du chalant / Re : Boooo...
« le: lundi 21 juillet 2014, 01:14:39 »
Les histoires de fantôme au coin du feu l'été me poussent à faire un uppy ;D

2
Les contrées du Chaos / Fighting Gravity [Scarlet Sisters]
« le: samedi 07 décembre 2013, 20:07:40 »
Il pleuvait, dans les contrées du chaos, ce jour-là. Le ciel était gris, accompagné de nuages rouges, et c'était vraiment un bonheur pour Kasei qui n'avait ni peur des monstres, ni des éclairs. Il y aurait eu l'apocalypse que ça ne l'aurait pas empêché de gambader dans l'air, s'aidant de Nasu pour accomplir de jolis pirouettes et piétiner la vilaine têtes de quelques monstres, du bout de ses imposantes geta. Oui, vraiment, Kasei aimait la pluie. Elle l'aimait autant qu'elle détestait le soleil, et ce n'était pas peu dire.

Nasu, lui, n'aimait pas les éclairs. En même temps, était-ce si anormal, pour un parapluie ? Mais il n'avait jamais aimé ça, de toutes façons. Une fois, il avait raconté à sa "femme" comment la lumière avait ravagé sa maison. Le toit s'était coupé en deux et les murs avaient fondus. Mais, en même temps, il était le premier à raconter n'importe quoi à Kasei, dans le but de l'impressionner. Les garçons faisaient souvent ça avec les filles qui leur plaisaient, non ?

Quoiqu'il en soit, malgré les décibels de la bourrasque, Kasei l'entendait très bien maugréer. Et dans l'espoir de lui redonner le sourire, la fantôme se posa un instant sur un haut pic de pierre. Trempée jusqu'au os, elle mit son parapluie devant elle.


"Allez Nasuu, arrête de faire du boudin ! Tu ne trouves pas ça marrant, de tous les feinter, en bas ? Et si on leur envoyait des troncs d'arbres dans le-"
"Kasei, tu sais que les parapluies sont conducteurs ? Si tu continues à m'agiter comme ça, je vais me retrouver réduit en cendres !"
"Oooh, n'importe quoi ! T'es en bois, gros bêta, tu risques pas de griller ! Allez, on se fait une glissade ?"

Et avant d'avoir pu donner son avis, le parapluie fut de nouveau déplié, ayant à peine le temps de voir l'épi de lumière se diriger vers eux...
L'éclair projeta les deux revenants d'une bonne centaine de mètres. La fantômette étant devenu consistante en touchant le sol, elle ne fut pas épargné et atterrit lourdement par terre. Nasu fut projeté un peu plus loin, avec quelques bouts de sa structure brûlés. Ils furent sonnés tous les deux.

Ce fut peu après que Kasei reprit connaissance - si l'on peut dire ça de quelqu'un de mort, évidemment.
D'ailleurs, elle se releva bien vite, et lévita tout aussi vite, ne voulant pas plus que ça être de nouveau consistante. Mais son geste fut coupé par quelque chose qui entravait un de ses pieds. Une lourde chaîne la retenait en effet au sol, rendant la lévitation impossible.


"... Ooooh, j'ai perdu ma geta..."

... Ce fut bel et bien tout ce qui inquiéta la revenante. Qu'il manquait une chaussure à l'un de ses deux pieds. L'idée qu'elle soit enfermée lui semblait très peu grave. Qu'est-ce qui pouvait lui arriver, après tout ? Mourir ?
... Bah non. Le pire aurait été de rester ici, mais il était sûr qu'après quelques chamboulements de sa part - parce que même avec consistance, elle gardait ses pouvoirs perturbateurs - le propriétaire la jetterait dehors.
Rien d'inquiétant, comme je vous disais.


"... Nasu ? Nasu ?"

... Oh, peut-être à part ça.

3
Les alentours de la ville / Re : Somnophilie [Doutz']
« le: vendredi 06 décembre 2013, 23:44:23 »
Décidément, ces seins-là, c'était une jolie capture. Et ce ventre, aussi. Et ces bras, mouvant comme des serpents sur la fantômette... enfin, l'ensemble de ce corps chaud et vivant, qui gigotait dans son sommeil réparateur. Kasei se demandait souvent ce que ça faisait, de dormir aussi profondément. Elle n'avait plus possibilité d'expérimenter ce genre de petits plaisirs simples : un fantôme, ça vivait la nuit. Et ça ne perdait pas sa journée à feinter un sommeil de toutes façons inutile.
Les gestes inconscients de l'endormie étaient agréables. Inhabituels, en vérité. On cherchait en effet plus souvent à se débarrasser de l'esprit, que de l'attirer avec de si flatteuses caresses. Enfin, il y avait bien Nasu, mais... il n'avait pas de bras, le pauvre. Ni de doigts, d'ailleurs, et quand on connaissait la nature de leur relation, c'était bien dommage pour la pauvre Poltergeist.

Celle-ci donna un dernier coup de langue aux lèvres intimes de la demoiselle, et se redressa lentement, pour mieux voir le faciès de Doutzen. Elle espérait une réaction amusante à sa présence, une fois que la demoiselle ouvrirait les yeux. Et ce réveil, justement, se faisait un peu trop tardif à son goût.
Pourtant, les moyens de la sortir des bras de Morphée ne manquaient pas - rien que la carafe d'eau posé sur la table de chevet, juste à côté. D'une petite manœuvre fantomatique, il aurait été simple d'en renverser le contenu sur la blonde - s'aurait été le geste le plus dans le style de la petite fantôme.

Mais pourtant, celle-ci n'en fit rien. En fait, elle n'avait pas envie que sa victime se réveille en pétard. S'aurait été du gâchis pour la suite des évènements.
Alors, Kasei se contenta de se redresser, lévitant dans l'obscurité de la pièce. Elle attrapa les joues roses de Doutz entre ses mains, et lui déposa un baiser sur les lèvres. Et voyant que c'était toujours insuffisant, une tentative d'approfondir le baiser fut vite mise en place...

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Les alentours de la ville / Re : Somnophilie [Doutz']
« le: dimanche 24 novembre 2013, 20:26:49 »
Continuant ses attouchements, la fantôme ne fermait jamais les yeux : une pupille rouge, une autre bleu rivé sur le visage de la jeune humaine, dans l'attente d'une réaction. Elle espérait que ce serait amusant, car après tout, c'était le seul but recherché. Effrayer des vieux en secouant quelques meubles était divertissant cinq minutes. Déjà de son vivant, l'adolescente n'avait jamais été très patiente, alors il ne fallait pas espérer que ça ait changé après sa mort.

Des doigts finirent par se glisser entre ses cheveux bleus. Kasei posa ses doigts fins sur le poignet délicat qui lui enserrait la chevelure, caressant l'épiderme.
En tel geste en plein sommeil... Ça sentait l'habitué, ça. Non pas que cela pouvait déranger la décédée, qui ne risquait pas de craindre les conséquences de l'adultère, ou même d'une quelconque maladie vénérienne. En fait, elle ne risquait pas de craindre grand-chose. C'était d'ailleurs grisant, comme sensation. Aucun vivant ne pouvait ressentir ça, trop attachés à leur intégrité physique.

Et ils en loupaient, des choses, en étant tellement attachés à la vie !

C'était ce que Kasei se disait, en embrassant le pubis de la jeune femme. Ses gestes étaient contrôlés, presque experts : Doutz n'était pas la seule à s'amuser assez souvent ! Il fallait bien trouver des distractions au-delà de la mort, et le sexe en était une. La matérialité forcée de ce corps servait au moins à quelque chose.
Entre deux petits coups de langue, la poltergeist ne quittait toujours pas la belle blonde des yeux. Celle-ci avait l'air de reprendre conscience petit à petit. Sa nuisette se souleva alors soudain, sans que l'on sache comment, laissant apparaître sa poitrine voluptueuse. Et ce furent au tour de petites mains blanches de venir effleurer les tétons, et palper la chair blanche.
Occupée à regarder les deux monticules, Kasei ne voyait plus le visage de sa nouvelle amie. Elle était trop occupée à observer les deux seins qui lui paraissaient vraiment énormes, en tant que porteuse d'un petit bonnet B. De jolis coussins sur lesquels s'endormir, une fois que ce serait fini ! Mais encore fallait-il que leur propriétaire en donne l'autorisation !..

5
Les alentours de la ville / Somnophilie [Doutz']
« le: dimanche 17 novembre 2013, 22:18:47 »
Le manoir était rempli de courants d'air, ce jour-là.

On aurait bien été incapable de déterminer quel en était l'origine. Les fenêtres étaient fermées, les portes également. Les mouvements des personnes présentes n'étaient pas suffisants pour provoquer un tel phénomène. On avait bien changé le papier de riz des parois - car ce curieux évènement se produisait depuis plusieurs jours - mais rien n'y faisait.

Bien sûr, ce n'était qu'une anecdote dont on parlait entre serviteurs, pas assez intéressante pour retentir aux oreilles des supérieurs du lieu.
Pourtant, cette petite anecdote était le début d'une longue suite de catastrophes qui arrivèrent peu après, dans la même semaine.

Quand la nuit tombait sur Seikusu, le grabuge commençait. Au petit matin, on retrouvait régulièrement des vases cassés, des chaises renversées avec leur table, des tableaux décrochés ou renversés à leur place, mettant la tête en bas des personnages qui vivaient dedans et leur donnant un air grotesque. Fallait-il avoir un humour douteux, pour trouver drôle de mettre la tête sérieuse de Hirohito dans une telle situation.

En même temps, Kasei détestait ce gros con d'ancien empereur. C'était en partie de sa faute si le Soleil lui était tombé sur la tête. Mais hé ! C'était du passé, tout ça. Et puis, après tout, sans lui, elle ne serait pas là en train de s'amuser comme une petite folle.

Car c'était bel et bien la petite Poltergeist qui mettait la pagaille dans la luxueuse habitation. Et elle s'en donnait à cœur joie, accompagnée de son fidèle parapluie qui s'amusait autant qu'elle de la situation. Tout deux vagabondaient entre les murs depuis des jours et des jours, et ils vagabonderaient tant que la pluie ne réapparaitrait pas. Car sans la pluie, pas d'arc-en-ciel, et sans arc-en-ciel, pas de moyens de rentrer divaguer entre les nuages et flâner avec autant de paresse qu'un mort peut se permettre... c'est-à-dire, une paresse infinie.

Sous sa forme fantômatique, personne ne pouvait voir l'esprit frappeur. On distinguait à peine un léger trouble là où se formait sa silhouette. Mais Nasu, le parapluie, possédait encore son enveloppe matérielle. Ce qui signifiait que tout ce que l'on pouvait voir, c'était un parapluie voletant seul dans les airs et doté d'une gigantesque langue, ce qui suffisait à terrifier les pauvres servantes qui se prenaient en ce moment-même de la porcelaine sur la tête. Le mobilier volait dans les airs, les bougies se rallumaient et s'éteignait, et plusieurs serviteurs se comportaient de façon étrange - le plus étrange étant celui qui dansait en caleçon sur un secrétaire, possédé par la fantôme comme tous les autres.


« Hahaha, arrête un peu Nasu... aa-ah-ah, j'ai mal au ventre~ » finit par dire la demoiselle, se tenant les côtes dans son fou rire.

Le parapluie jeta une dernière assiette sur le dos d'une ultime servante, qui courut en direction inverse, hurlant de terreur.

« Je me demande si elle va oser sonner l'alerte... » annonça-il d'un ton songeur.

Sa grosse voix rauque résonnait dans toute l'entrée, et fut suivi par celle de Kasei, bien plus aiguë et enfantine :

« Oooh, on n'est pas allé voir par là, dis donc ! »

Son index pointait une porte placée en haut d'un des escaliers, et effectivement sauve de toute trace de griffures, chocs, et même morsures... bref, de tout ce qui aurait pu signifier que cet étrange couple serait passé par là. Ils avaient pourtant visité tout le manoir de fond en comble, semant autant de désordre que possible... c'était décidément très grand, ici ! Le terrain de jeu idéal !
Ni une ni deux, ils voletèrent ensemble vers ce mystérieux lieu. La porte fermée à clé n'empêcha pas Kasei de passer, mais elle dût laisser son amie toujours aussi matériel de l'autre côté. Celui-ci émit évidemment un point d'objection.


« Tu vas encore m'abandonner, dis-moi ? »
« Oh, tu ne peux donc pas te passer de moi une seule seconde ? ♥ »
« Ça serait plutôt le contraire... Mais je vais aller m'amuser tout seul, il y a pleins de petites servantes dans les bains au troisième étage. »

C'est sur ces sages paroles d'un mari à sa femme que l'ombrelle fut expulsée par sa propriétaire avec humeur, voletant entre les escaliers pour aller s'occuper de ses futures proies...
Entre-temps, l'esprit frappeur traversa la porte et y trouva une simple chambre. Certes luxueuse, mais qui aurait été d'un intérêt limité, s'il n'y avait eu cette jeune fille endormie entre les draps.


« Oooouuuuuuh, mais qu'est-ce que qu'on a là ? ♪ » chantonna doucement la défunte, en se rapprochant de l'assoupie.

Elle n'était toujours pas matérielle, et ce serait le cas tant qu'elle flotterait dans les airs comme elle le faisait actuellement. Cela dit, on pouvait entendre sa voix même dans cette situation-là.
Avec de la suite dans les idées, la sournoise envoya valser les draps du lit sans réveiller leur propriétaire - elle en avait l'habitude, après tout. Vêtue d'une petite nuisette de soie, c'était un joli spectacle que ce corps bien vivant, bien chaud, et surtout avec pas grand-chose pour se défendre dans l'immédiat.
Kasei posa une de ses épaisse geta par terre, pour se rendre matérielle et pouvoir toucher cette peau fraîche qui s'offrait à ses dix petits doigts curieux. Elle s'allongea sur le matelas en moins de deux, aussi légère que les courants d'air qu'elle provoquait depuis une semaine dans le manoir. Les cuisses de la blonde s'écartèrent avec douceur, et sa compagne pouffa un peu à l'idée de la suite des évènements, comme si elle était sur le point de faire une bonne blague.Puis, elle se lécha le lèvres en voyant ce qui l'attendait. Des lèvres qui ne tardèrent pas à aller se poser sur l'endroit stratégique, découvrant cette zone.

Il n'y avait bien qu'un esprit pour accomplir tout ces gestes avec autant d’absence. Non pas qu'elle ne comptait pas y mettre du cœur, mais tout en elle était allégé par sa mort, et même son semblant d'enveloppe corporelle ne pesait pas plus qu'une plume. On ne pouvait presque pas sentir son toucher, mais les sensations, elles, étaient bien là, et la jeune victime ne tarderait pas à les ressentir.

6
Le coin du chalant / Re : Boooo...
« le: vendredi 08 novembre 2013, 20:40:24 »
Petit up ~

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Le coin du chalant / Boooo...
« le: dimanche 18 août 2013, 19:05:52 »
Petite esprit frappeur sournoise, joueuse et plutôt sexy. Se balade du ciel à la terre les jours de pluie, à l'aide des arc-en-ciels. Hante les habitations, pour votre plus petit plaisir. Mange les souvenirs de ses victimes à l'aide d'un parapluie pervers qui lui sert d'arme et d'ami.
Hentai, Social, Combat... les trames sont polyvalentes. Bien sûr, je ne crache pas sur une de vos propres idées. :)


○ Il se passe des choses étranges chez vous ? Bruits dans la nuit, objets qui changent sans arrêt de place ? Et si c'était l’œuvre d'un esprit frappeur ? Plusieurs choix s'offrent alors à vous : essayer de le raisonner, ou bien appeler un exorciste... (Dans la deuxième option, allez-y, qu'on se marre !)

○ Jeune attiré par l'occulte dans toutes ses formes, vous avec entendu parler d'un endroit abandonnée de Seikusu où résiderait des fantômes plutôt violents. Vous décidez, seul ou à plusieurs, d'aller y faire un tour histoire de vous occuper et vous amuser à vous faire peur...

○ Capturer un fantôme pour en faire votre esclave, est-ce une si bonne idée que ça ?

○ Nécromancien et autres dompteurs de la Mort, vous rencontrez Kasei et décidez d'en faire votre défi personnel, ou tout simplement de discuter un peu avec elle (ce qui n'est pas chose aisée, pour quelqu'un ayant la bougeotte comme elle)

○ Si vous êtes vous-même un fantôme, des tas de choses peuvent arriver, aussi !

Voilou, faites votre choix ! :D

8
Prélude / Re : Mon Petit Poltergeist - { Validée }
« le: dimanche 18 août 2013, 17:03:51 »
Merci merci tout le monde :D et thx pour la validation !

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Prélude / Mon Petit Poltergeist - { Validée }
« le: samedi 17 août 2013, 00:55:30 »
Nom/Prénom/Surnom : Son nom terrestre est oublié depuis longtemps. Dorénavant, elle s'appelle Kasei - le nom que l'on donne aussi à la planète Mars...
Age : Au moment de sa disparition sur terre, 16 ans.
Sexe : Une fille, pardi !
Race : Fantôme, catégorie "Poltergeist" ou "Esprit frappeur", si vous préférez.
Orientation sexuelle : Si elle est capable de faire l'amour à un parapluie, rien ne peut lui échapper ! (Et oui, elle en est capable. Ne me demandez pas comment.)
Situation de départ : Vierge à sa mort, la jeune femme est depuis devenue un peu plus délurée...

Description physique : Durant sa vie terrestre, Kasei ressemblait à ça. Autant parler de la plus ordinaire des lycéennes, question physique, tout du moins. Et puis, ce qu'elle appelle le "Soleil" est arrivé. Et en se détachant de son enveloppe corporelle terrestre, la jeune fille a gagné une apparence bien moins courante, à son plus grand bonheur.
Sa taille n'a pas changé (un petit mètre cinquante-cinq), pas plus que les traits de son visage ou les formes timides de son corps. Mais ce qui a révolutionné son physique, ce fut les couleurs qui s'y ajoutèrent. Sa peau devint d'une pâleur fantômatique - sans mauvais jeux de mots. Ses cheveux prirent une jolie couleur azure, l'azur du ciel se reflétant dans les flaques après une bonne pluie, lavé de toute trace de nuage. Les deux iris de ses yeux développèrent une hétérochromie soudaine : l'un devint bleu nuit, l'autre rouge sang.
Quant aux vêtements avec lesquels la demoiselle se réveilla, ce n'était plus l'uniforme horrible qu'elle devait supporter toute la semaine. Un petit haut blanc et bleu assorti à sa mini-jupe... et des geta à la semelle tellement haute qu'il était humainement impossible de pouvoir marcher avec. Ça tombait bien, puisque Kasei n'était plus humaine. De toutes façons, avec le temps, l'esprit apprit à voler plutôt qu'à marcher.

Un autre détail important du physique de la morte est cet énorme parapluie violet, qui évoque vaguement la forme d'une aubergine une fois refermé - d'où son nom de "Nasu" donné par sa propriétaire et amie. On pourrait penser à un simple artefact parce qu'elle s'en sert effectivement comme épée et bouclier. Mais une fois ouvert, on découvre la présence d'une paire d'yeux moqueur et d'une langue gigantesque et baveuse, pendant d'une ouverture qui fait office de bouche.
Ce parapluie est une conscience à lui seul : une réincarnation d'une victime du "Soleil", selon ses dires. Kasei ne s'en sépare jamais parce qu'il lui permets non seulement de voler, mais aussi de se nourrir. C'est en effet par cette monstrueuse langue qu'elle aspire les souvenirs et en récolte l'énergie. Nasu fait donc partie de Kasei, et l'inverse est vrai également. Ils sont donc inséparables, pour peu que personne ne prenne ce parapluie qui reste après tout... ben, un parapluie. Mais la petite Poltergeist le tiens si bien nuit et jour que cela paraît très peu probable d'y arriver.

Caractère : l'esprit frappeur n'a qu'une seule philosophie : on n'a qu'une vie. Et la sienne, elle l'a perdue, d'ailleurs. C'est en s'apercevant du peu de choses qui s'était déroulé dans cette même vie que Kasei a décidé de faire du monde son terrain de jeu. Le Décès apporte cette libération nécessaire à autant d'épanouissement -car après tout, on n'a pas grand-chose à faire, quand on est mort.
Kasei s'amuse, donc. Au premier arc-en-ciel, elle descend vite et s'amuse à trouver des endroits publics, des maisons ou des établissements. Un Poltergeist vit à travers le grabuge qu'il sème, et la jeune fille est devenue experte en la matière. Elle balance des meubles et des objets à travers les pièces, hurle dans les oreilles des endormies, sème la confusion à l'aide de la télékinésie. Rien n'est plus amusant que de troubler les terriens dans leur morne quotidien. En fait, selon la fantôme, sa présence est presque une bénédiction - car elle permet de bousculer la routine d'un seul être, de lui donner quelque chose à vivre et à raconter. Elle a oublié depuis longtemps l'importance des règles et des principes : le Chaos est bien plus amusant !
Le pire, c'est qu'elle est persuadé que tout le monde pense de sa façon... incorrigible. C'est bien le mot. Une sale gosse dans tout les sens du terme, qui ne pense qu'à son divertissement personnel.
Sa relation avec Nasu est quant à elle variante selon les jours. Kasei estime que le parapluie a un excellent rôle de mari, qui accomplit d'ailleurs de temps en temps son devoir conjugal... mais il est en même temps son seul véritable ami, le seul qui puisse réellement la comprendre puisqu'il est lui-même mort et peut donc adopter son point de vue avec plus de facilité. Il la connait donc mieux, aussi, et sait donc que la jeune morte peut être un cœur quand elle le veut. Elle n'est de toutes façons pas méchante, à la base, mais juste dotée d'une vision du monde et d'un sens de l'humour extrêmement particulier... dont la plupart des personnes font souvent les frais.

Histoire : 

Elle partait en cours à vélo, ce jour-là.

Le guidon dans une main et le manche d'un parapluie dans l'autre pour la protéger d'une légère brume naissante, l'ancienne Kasei fut une des premières à voir le "Soleil" s'installer sur la terre, ce qui la déconcerta grandement, évidemment.
Et le vent, auparavant aussi léger que la brise d'août qu'il devait être, devint de plus en plus violent. Et de plus en plus chaud.
Il finit par la souffler aussi facilement que si elle avait été un vulgaire brin d'herbe. Elle, son vélo et son parapluie. Et il ne s'en contenta pas : il souffla aussi les toits, les murs des maisons environnantes, le garage où était rangé une voiture qui fut également emportée, et aussi l'école qui se démarquait dans le paysage grisâtre de cette fin de matinée.
Quand cela se termina, l'air était suffocant. La lycéenne avait l'impression que tout dans son corps avait été balayé, pour être remplacé par des morceaux de brasiers. Le "Soleil" n'était plus là, remplacé par une boule de fumée qu'elle se surprit à trouver belle, malgré ce qu'elle lui avait fait.
Il ne lui restait plus qu'un seul oeil - le vent avait fait fondre l'autre. Et avec cet oeil-là, l'adolescente détecta un morceau d'arc-en-ciel, dans un coin du ciel qui commençait à se dégager. Et sur cette vision, sa vie s'échappa de son corps et monta vers le ciel tel la fumée d'un petit feu.
A Nagasaki, ce jour-là, il était onze heures et quart.


Kasei se réveilla un peu plus tard, sous sa nouvelle forme fantomatique, entre deux étages de nuages.
Le temps qu'elle s'acclimate à son nouveau corps, il lui fallut ensuite trouver un moyen de redescendre sur terre - le Paradis étant assez vide de toutes distractions pour un esprit frappeur comme elle. Les arcs-en-ciel étaient apparemment d'excellents portails terre-ciel, du moins pour sa personne. En redescendant sur sa terre natale, le choc fut grand en s'apercevant que tout n'était plus que dévastation... mais à force d'errer sans aller nulle part, la poltergeist marcha sur quelque chose qui poussa un cri de douleur. Elle fut surprise de retrouver son vieux parapluie et encore plus surprise de le voir lui parler et lui expliquer sa situation.
Ils ne se quittèrent plus, dés lors. Et de là, leur expédition commença.

Particularités : Se nourrit des souvenirs d'une victime désignée. la victime en question doit se faire lécher par Nasu, le parapluie de Kasei. (A noter que ce n'est pas tant Kasei que Nasu qui a besoin de nutriments pour continuer à fonctionner - Il est en effet toujours doté d'une enveloppe corporelle et il peut toujours mourir, alors que sa compagne est véritablement passé de l'autre côté, dirons-nous)
Ne se manifeste que les jours de pluie. (les arcs-en-ciel n'apparaissent pas les autres jours, après tout). Si elle ne rejoint pas le prochain portail avant l'arrivée du soleil, elle est coincé sur terre et obligé de se terrer dans un coin sombre car les rayons UV provoquent une douleur viscérale. (C'est ainsi qu'elle peut rester dans une même maison à hanter ses habitants pendant des jours et des jours)
A part ça, pouvoirs communs à chaque esprit frappeur existant : télékinésie, lévitation d'objets et de personnes, téléportation même. Elle peut apparaître à la vision des terrestres, mais ne devient consistante que lorsqu'elle touche le sol - et c'est un exploit de réussir à lui faire toucher.
Les pouvoirs en question sont plus puissants quand un enfant, un adolescent ou un adulte perturbé est dans l'environnement fréquenté par le fantôme. On inclue alors des blessures directes (griffures, morsures) et même une légère forme de possession : Kasei s'intègre dans un corps terrestre quelconque et peut lui faire faire n'importe quoi !

(Doublette :] désolé si le texte est pénible à lire car pas bien aéré, au fait. J'arrangerais ça demain si ça dérange.)

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