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Messages - Nô

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: dimanche 14 août 2016, 12:07:33 »
Lorsque Nô évoquait le fait d’avoir du temps avant de passer à ce qui était initialement prévu, elle s’imaginait bien que la blonde avait quelque chose en tête. Apparemment, il s’agissait de quelque chose de trop glauque pour le faire dans un parking en béton avec pour seule lumière un vague rayon de soleil et une lumière artificielle dissimulée. Et vu qu’elle parlait d’attraper un rhume, Nô imageait très bien le genre de chose qu’il pouvait s’agir. Trouvant la chose amusante, du moins dans son point de vue, elle décida d’accéder à sa demande :

- Je comptais nous y emmener de toute façon. C’est donc parfait.

Elle se dirigeait donc en tête de file vers l’ascenseur qui mène directement à l’étage de Nô. Un ascenseur rapide mais qui laissait tout de même une boule dans le ventre, surtout quand on connait la taille du bâtiment. Une fois arrivée en haut, le couloir principal était, comme d’habitude dira-t’ont, vide de toute présence. Les rares femmes travaillant à cet étages devaient être très certainement en train de travailler ou de s’occuper d’ "elle". Etant dans l’endroit le plus tranquille de tout le bâtiment, elles avaient un risque très faible de se faire déranger. Dans sa démarche droite habituelle, elle se dirigea vers la pièce qui lui servait à la fois de bureau et de maison. Celle-là même où Jane fut amenée après avoir été libérée dans la zone la plus basse du bâtiment. La pièce était exactement comme d’habitude, à un détail près :

- Ils ont donc terminés… C’est bon à savoir.

A l’exact centre de la pièce se trouvait un drap noir. Un drap qui couvrait quelque chose semblant assez volumineux mais avec une forme assez chaotique. Avec un peu d’imagination, il était facile de deviner qu’il n’y avait pas une chose dessous, mais plusieurs. Ceci changea les plans de Nô quant à l’ordre de ce qu’elle devait faire avec Jane, mais pas pour longtemps. Alors que celle-ci devait certainement se demander de quoi il pouvait s’agir, la vampire ôta le drap et révéla alors ce qu’il se trouvait dessous. Et il y avait… Des armes. Il y avait plus d’une douzaine d’armes blanches toutes différentes. On y trouvait katana, naginata, des griffes dissimulées, tantô, faucilles,… Que des armes blanches asiatiques. Il y avait même des saï, presque dissimulés dans le tas. Le tout de conception très basique.

Cependant, même si ses plans se trouvaient être bouleversé de façon légère, cela ne changeait rien à ce qui était prévu. L’américaine voulait lui montrer quelque chose ? Et bien soit. C’était le moment. Nô rabattit rapidement le drap et se dirigea vers son bureau, laissant Jane la suivre :


- Donc, quelle est cette tenue spéciale que tu voulais me montrer ? J’espère que c’est quelque chose qui vaux vraiment le coup.

D’un air neutre, et sa question posée, elle attendit la suite. La japonaise aimait cette sensation de surprise qu’elle pouvait avoir avec cette gamine, même si dans un sens elle n’était pas si imprévisible que ça. Donc à moins qu’elle décide de sorte une robe de princesse Disney…

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: jeudi 04 août 2016, 21:34:11 »
Sourire. On dit qu’une image vaux mille mot, mais le sourire n’est-elle pas une image des plus complète pour approuver ce proverbe ? Un sourire permet de réchauffer des cœurs meurtris, de cacher ce que l’on pense réellement, de provoquer une ambiance malsaine,… Selon la manière dont les lèvres s’étire, que les dents daignent faire leurs apparitions et que le contexte de tout ça est implémenté, on peut arriver à communiquer un important message qui devrait prendre des minutes entières d’un seul geste.

Dans le cas présent, ce qui apparaissait légèrement sur le visage blanchit de Nô était certes l’expression de sa satisfaction, mais pas que. Les gens qui ont finalement pris l’habitude de la côtoyer le savent. Elle n’offre quasiment jamais au grand public un de ces mouvement facials que l’on appelle un sourire. Pour cette fois, elle étirait légèrement ses lèvres sur le côté, laissant presque apparaitre la partie pointue de sa dentition. Elle était très satisfaire du choix de l’américaine, car ce n’était rien de matériel ou de signé, mais purement quelque chose de physique. De corporel :


- Très bien.

Puis elle enleva toute trace de ce bref sourire, comme si ce dernier n’avait jamais eu lieu. Elle prit donc la peine de vérifier que ce bon vieux Roger et sa salopette saillante, oui c’est une métaphore, était toujours non loin du véhicule. Vu qu’il était toujours là, elle entreprit de faire fonctionner tout un plan. Nell ne devait pas savoir où se trouvait le QG de Nô et encore moins qui elle était réellement. Il fallait donc trouver un moyen de la faire rentrer sans qu’elle ne puisse déterminer quoi que ce soit, exactement comme quand Jane avait été capturée. Sauf que là, il n’y avait pas besoin qu’elle se prenne un coup à l’arrière du crâne. C’était donc très simple.

D’un geste, elle croisa les bras à nouveau et s’adressa à Nell :


- Dans ce cas, vous feriez-mieux de vous préparer si jamais vous voulez emmener quelque chose. Bien que je doute que des vêtements soient réellement utiles.

La PDG pensait surtout à un éventuel téléphone portable ou d’autres choses dans ce genre. Bien entendu, tout ce qui pourrait lui permettre de communiquer serait confisqué d’office. Mais après tout, elle pouvait laisser ce dernier avec un des gars à l’entrée pour surveiller si un appel pouvait être passé. Après tout, il ne faudrait inquiéter personne. Le message était le même pour Jane d’ailleurs :

- Je vous attends dans la voiture mesdemoiselles. Je vous conseille de ne pas perdre du temps inutilement

Et elle se dirigea vers la sortie, puis vers la voiture. Roger avait toujours ce sourire énervant qui jurait un peu avec sa tenue, et se tenait aussi droit qu’un I  à côté de la voiture. La vampire lui expliqua rapidement la situation. Puis elle ajouta que quelqu’un devait être conduit ni vu ni connu dans le bunker. Et donc que ni Nell ni quelqu’un d’autre ne sache où elle est passée. Lorsque les deux sœurs arrivèrent et rentrèrent dans la voiture, dans une proximité évidente par rapport à Nô, celle-ci démarra sans trop tarder. Le trajet fut plutôt bref car avant de continuer, Roger devait déposer Nell quelque part pour être conduite séparément des autres. Après avoir bien était comprise sur le fait que RIEN ne devait lui arriver de négatif, et que si jamais les mecs plutôt pas beaux essayaient de profiter en douce de l’américaine, leur patronne serait au courant. Avec la peur qu’elle inspirait à chacun de ses hommes de mains, elle était sûre que la frangine arriverait comme prévu.

Le reste du trajet fut bien plus confortable qu’à l’aller, les voies étant parfaitement dégagées. C’est donc après quelques pauvres minutes que la vampire, Jane et Roger arrivèrent au siège de Papillon, dans une voie dissimulée. Une fois au parking, lorsqu’elles purent enfin descendre, l’empoisonneuse s’adressa à la cadette :


- Nous avons encore du temps avant que t’as sœur n’arrive et soit préparée. Si tu veux faire ou voir quelque chose, c’est le moment

Elles avaient à peu près un quart-d ‘heure devant elles. Peut-être plus proche de la dizaine ou de la vingtaine selon le trajet fourni, mais suffisamment de temps pour rester entre mère et fille. Même si leur relation pouvait sérieusement mettre un doute là-dessus.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: samedi 13 février 2016, 11:45:36 »
Téléphone. Pour pouvoir parler à n’importe qui presque n’importe où sur la planète, c’est quelque chose que tout le monde a rêvé à une certaine période de l’histoire. Après les pigeons voyageurs, c’est au tour de ces bijoux de technologie de pouvoir converser à travers tout le globe terrestre. La satisfaction a laissé place à ce que l’on appelle la frustration car, si vous pouviez joindre tous vos contacts relativement facilement, c’est également le cas en sens inverse. Publicité, organismes divers, cercles d’amis ou de famille un peu trop bavard,… Cet engin fait désormais l’enfer de beaucoup d’êtres humains qui ne peuvent pourtant pas s’en passer à cause de la modernité. Et ce à des prix un peu trop élevé suite à des tonnes d’applications dont l’utilité n’est pas celle d’un téléphone…. A quand l’option friteuse ?

Nô raccrocha. Cet appel imprévu ne lui était pas plus agréable que si lui arrachait la peau avec une pince coupante préalablement chauffée à blanc. Le pire dans cette histoire, c’est que ça n’était même pas quelque chose d’important puisque la zone qui était apparemment en danger ne l’était pas le moins du monde. C’est donc avec une tête cachant très bien sa frustration et son énervement lorsqu’elle qu’elle revint vers les deux frangines venant d’Amérique. Nell demanda poliment s’il s’agissait de quelque chose de grave, ce à quoi Nô feignit l’indifférence. Ca n’était pas spécialement poli de sa part, mais au vu de son statut et du sujet abordé, le silence était bien mieux. En revanche, elle comptait bien répondre à sa question suivante. Prenant une pose qui se voulait presque théâtrale, elle tint ce langage :


- Ho mais il y a des tas de moyens d’arriver à ces fins-là. D’habitude, je ne préviens pas, mais vu que je suis de très bonne humeur, je vais vous laisser le choix puisque vous semblez réellement déterminée à vous faire pardonner.

Cette petit scène aurait presque put la rediriger vers la joie et la bonne humeur. Mais elle avait tellement cumulé dans cette journée qui venait à peine de commencer, puisque midi n’était pas encore arrivé, qu’elle n’était pas prête à redevenir un tant soit peu agréable de façon visible. Pour appuyer ses propos, elle tendit l’index de sa main droite vers Nell, l’intérieur de la main dirigé vers le plafond avec une pose limite dirigiste :

- Premièrement, vous pouvez choisir de me dédommager en bien physique, comme de la monnaie ou des meubles.

Elle changea de position, passant sa main inactive sous son menton, dos de la main sous ce dernier, puis ajouta son majeur pour le décompte. Ses doigts étaient placés de façon à cibler Jane en même temps, et regarda très brièvement cette dernière à un certain mot de sa tirade :

- Deuxièmement, vous pouvez me laisser appliquer une certaine punition qu’il m’arrive de faire subir à mes employés un peu trop dissidents et toutes personnes me manquant un peu trop de respect.

La blonde devrait savoir de quoi il s’agit puisque la PDG parlait du même traitement surprise qu’elle lui ait fait subir. Mais ça, Nell n’était pas censé le savoir, à moins qu’elle ait cuisiné sa sœur à ce niveau-là ou qu’elle lui en fasse part à la suite de ces mots. Prenant une pose un peu plus sérieuse, mais davantage féminine vu la façon dont elle plaçait ses hanches ainsi que sa main autrefois au menton avec le dos contre sa taille, elle annonça le troisième moyen :

- Troisièmement, j’ai parmi les documents que j’ai apporté avec moi un qui vous concerne. Si vous signez à l’emplacement prévu à cet effet, nous serons quittes. Mais sachez que l’on va beaucoup se voir après ça.

Elle ne lui avait pas dit exprès de quoi s’en retournais le document. Il s’agissait ni plus ni moins d’un formulaire d’adoption vierge, caché par une enveloppe avec seulement la partie à signer de visible. Si Nell choisirais cette option, elle n’aurait aucun moyen de savoir de quoi cela pourrait s’agir. Même si Nô n’avais en fait pas prévu plus que ça. Sans changer de posture, mais rajoutant un doigt à son décompte, elle énuméra la suite :

- Quatrièmement, je serais ravie de voir ce que vous êtes capable de faire pour bichonner votre fratrie quand personne n’est là pour regarder. Cela pourrait peut-être me mettre en confiance, qui sait ?

La japonaise avait deviné que les Watson étaient très attachées l’une à l’autre, ça crevait les yeux. Mais elle voulait surtout avoir sous les yeux la vision ultime de leur niveau de relation. Il y avait pas mal de moyen en vérité, mais Nô ignorait vraiment ce que les deux jeunes femmes pouvaient faire lorsqu’elles étaient seules. Mais ça, il fallait le voir après la cinquième et dernière proposition :

- Et, enfin, vous pouvez également me laisser approcher pour que je puisse faire un léger partage quasiment à sens unique. Auquel cas, je vous demanderais de fermer les yeux.

Et cela terminais sa liste de choix sous conditions. Entre chacune de ses propositions, elle avait laissé suffisamment de temps pour faire réagir l’une ou l’autre des Américaines, mais pas pour poser des questions. En revanche, elle n’avait pas interdit une quelconque intervention de Jane qui pouvait la prévenir de certaines choses. Les choix proposés par Nô étaient véritable, chose que Nell ne pourrait pas forcément prendre au sérieux car deviner si la vampire plaisante est une immense preuve d’intelligence, et également par ordre croissant. Autrement dit, elle ne comptait pas vraiment recevoir de l’argent ou des biens physiques, mais étaient très tentée par la dernière proposition, celle de lui boire son sang :

- Alors… Que choisissez-vous, Mademoiselle Nell Watson ?

Elle fixait des yeux la Californienne comme si elle lui perçait son esprit, dans un regard limite enjoué. Le même regard qu’un prédateur pourrait prendre avant de s’amuser avec sa victime… Mais dans le cas de l’humaine, elle ne comptait pas lui faire de mal.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: vendredi 05 février 2016, 10:42:11 »
Excuses. Dans la société actuelle, les formes de politesse sont souvent bien trop délaissée au profit d’interjection peut agréables. Et même sans aller jusque-là, il n’est pas rare de se faire accoster par quelqu’un cherchant quelque chose sans aucune forme de politesse tenant à s’excuser de vous faire perdre une partie de votre vie. Il y a ça, mais également les membres de la maisonnée ou du cercle d’ami qui préfère souvent, du moins pour les plus jeunes, de ne pas demander par don lors de grosse gaffe mais plutôt de tout dissimuler. Mûrir, c’est également être capable de reconnaître ses fautes et ce à tout âge et toute catégorie sociale. C’est mieux que de vociférer au visage de son interlocuteur un doux et mélodieux "J’nique ta mère !".

Jane lui avait bien balancé un qualificatif peu ragoûtant et il faillit bien recommencer. A l’entendre faire, c’était presque comme si elle avait fait exprès de recommencer. Même si la japonaise avait de toute façon prévu de lui apprendre le respect la prochaine fois qu’elles seraient seules à seules, elle rajouta un petit quelque chose en supplément, juste histoire de. Nell enchaîna par des excuses, par rapport à ce qu’il s’était passé plus tôt. Elles étaient sincères et la vampire les accepta sans vraiment le montrer. Après tout, elle avait beau s’être pris à la fois le mistral et la tramontane en chassé-croisé avec une tornade en plein accouplement avec l’œil d’un cyclone, des excuses sont des excuses. Et ne pas pardonner quelque chose, même très vexant pour elle pour l’avouer, serait contre sa politique envers les civils. Même si concernant la blonde c’était… Différent :


- J’accepte vos excuses. Je ressens leur sincérité.

Après tout autant le dire cash. L’Empoisonneuse avait cependant gardé un air neutre. Pas froid, mais neutre. Elle réfléchissait à quoi pourrait penser Nell pour se rendre plus hospitalière. Elle n’avait peut-être pas pensé à quelque chose de précis, mais Nô s’attendait à quelque chose de plus concret en supplément des mots précédemment fournit. Ses premières pensées se dirigèrent vers un cadeau de bienvenue bien physique. Pas forcément quelque chose de cher, un simple mouchoir devrait suffire. Mais vu le genre de la maison, elle s’imaginait davantage quelque chose d’un peu plus direct. Mais elle se trompait sûrement. Sortant de ses pensées dissimulées, elle reprit la parole en s’avançant vers Nell, d’un air presque souriant pour elle :

- Néanmoins, vous ne serez pas étonnée d’apprendre qu’il me faudra bien plus que de simples mots pour apaiser tout cela. Donc si vous…

Ses mots et ses pas furent interrompu par une sonnerie de portable retentissante. Sortant ce dernier de sa ceinture, elle fixa ce dernier avec une envie retenue de le réduire à l’état de simples composants électroniques. Elle ne le fit pas, même si elle n’en avait rien à faire de repayer un max de pognon pour un engin aussi puissant que le sien, mais ce n’était clairement pas l’envie qui manquait :

- Excusez-moi un instant…

Elle fit une légère courbette et s’en alla décrocher. Quelle ironie que de devoir s’excuser d’elle-même alors qu’elle venait de faire toute une tirade à la sœur ainée de la maison. La personne à l’autre bout du fil se trouvait être une de ses subordonnées, située à l’étage surveillance de son entreprise coté yakuza. S’isolant un peu des frangines, elle commença la conversation :

- Vous avez intérêt à ce que ça soit important.
Nô-sama, nous avons des problèmes.
Si vous ne me dites pas de quoi il s’agit, c’est vous qui allez en avoir.
Pardonnez mon impolitesse… Mais un groupe d’hommes armés ont fait irruption dans l’une de vos bases dissimulée !
... Et alors ?
Et bien… Hum… C’est très dérangeant.
Vous m’appelez juste pour ça ? Vous savez pourtant ce qui les attend à l’intérieur ?
Oui Nô-sama. Mais…
Dans ce cas, faites-moi penser à vous démontrer ce qui arrive quand on m’appelle pour de telle ineptie alors que je suis en train de passer une très mauvaise journée.
Oui Nô-sama.

La conversation battait son plein et la PDG se garda un soupir pour elle. A part Jane qui semblait presque aussi insouciante de l’état de sa mère adoptive et Nell qui essayait tant bien que mal de se faire bien voir vis-à-vis d’une femme aussi importante que celle qui dépassait largement son bonnet de soutien-gorge, tout semblait vouloir lui faire réellement perdre patience. Elle espérait que tout se calme définitivement et ce pour un bon moment…

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: samedi 12 septembre 2015, 12:10:59 »
Rire. Il n'existe pas de meilleure remède pour garder la jeunesse selon certains. Se laisser aller dans un élan de bonne humeur soudaine est paraît-il un signe de bonne santé. D’autres dirons que vous êtes tout simplement fou ou quelqu’un de trop peu sérieux pour être digne de confiance, cela dépends à la fois des gens et du moment précis où l’on rit. Cependant, ni rien ni personne ne peux nous empêcher de nous exprimer avec une bouche plus ou moins ouverte pour sortir des onomatopées se limitant le plus souvent à deux lettres. Rire est excellent contre l’ennui, le chagrin et les idées noires. Donc allez-y, riez de bon cœur ! Il vaut mieux rire de ses malheurs plutôt que d’en pleurer et se retrouver à broyer du noir !

Dans ce moment précis, Nô ne savait pas si elle devait rigoler ou se mettre en retrait. La situation était parfaitement ridicule de son point de vue et, bien qu’elle avait participé à la petite sauterie de Jane les pieds dans le plat, connaissant cette dernière, il avait un sacré risque qu’il se passe quelque chose qui soit n’allait pas lui plaire, soit que ça finisse en gros n’importe quoi et donc que ça lui plaise pas non plus. Elle avait pris un risque et se devait de l’assumer. Après tout, elle se devait également d’essayer de briser la couche de glace qui l’entourait de temps en temps, du moins avec Jane, mais sans trop exagérer pour ne pas perdre le mental qu’elle s’est forgée avec le temps.

Au final, elle eut sa réponse, dite de façon peu subtile et sans vraiment rien cacher. En réalité, cela ne surprenait pas la vampire qu’elle avoue comme ça sa dernière fois avec quelqu’un. D’une part parce qu’elle avait proposé la première cette chose aux autres, et d’autre part, la blonde était assez spontanée et ouverte à ce niveau-là. Donc les risques qu’elles ne disent rien étaient franchement quasi-nul. En revanche, Nell semblait hésiter un peu plus, comme si le malaise déclenché plus tôt refaisait surface. Elle semblait bien plus intimidée que prévu, ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise chose. Le bon côté c’est qu’elle devait avoir senti qu’il fallait y aller prudemment avec l’Empoisonneuse et que par conséquent, elle ne tenterait rien de bien stupide. La mauvais côté c’est que les tentatives de faire bonne figure avaient relativement échouée et qu’il allait être plus dur de la forcer à se faire confiance mutuellement. Dans ses pensées, elle battit le record du monde de haussement de sourcils à la tirade de Jane :

- Et ben alors ? Vous avez baisé toutes les deux la nuit dernière, et vous me tirez des tronches de grognasses frigides qui ont pas tiré leur coup depuis des mois !

Grognasses frigides… La japonaise retenu tout particulièrement ce passage et se promit de garder de côté ces mots pour quand elle en aurait l’occasion. Ce n’était pas parce que Jane était sa fille adoptive, enfin pas encore techniquement parlant mais ça ne saurait tarder, qu’elle pouvait se permettre de la traiter de "Grognasse frigide".

Elle avait pour le coup un peu zappé le dialogue qu’il y eut entre les deux sœurs, mais elle avait saisi une chose. L’Américaine continuait son petit jeu avec sa frangine sans avoir continué quoi que ce soit avec Nô. Excepté la dernière partie qui parlait de ses hommes de mains, dite à voix basse,  qui la fit presque sourire. Des hommes bien membrés ? Ho que oui, ça, elle en avait ! La PDG avait même l’impression que la taille des engins masculins était proportionnellement liée à leur intelligence. Autrement dit, plus les hommes ont un service trois-pièce imposant, moins ils sont malin. Et bizarrement, pour ce qu’elle savait de leurs proportions génitales, il s’agissait surtout des plus bas placés et par conséquent, ceux qui ne sont même pas autorisés à réfléchir. Coïncidence ou bien… ? :


- Ce n’est effectivement pas ce qui me manque le plus. Il se trouve même que j’en ai un juste dehors.

Elle tourna son visage pour vaguement désigner l’entrée de la maison même si techniquement personne n’y était. Pendant le tour du propriétaire, elle avait entendu Roger arriver par le son caractéristique de sa voiture. Il devait très certainement être en train de fumer tout en étant appuyé contre la voiture et surveillant les alentours sous ses lunettes noires. Ou alors dans cette même voiture, le siège conducteur rabaissé au maximum et allongé dessus avec les pieds sur le tableau de bord en roupillant d’un unique œil. En gros, assurer la sécurité des personnes à l’intérieur tout en se la coulant douce de la façon la plus tranquille qui soit. La vampire ne tarda pas à remettre son visage dans sa position initiale et rajouter sur un ton limite moqueur :

- Néanmoins, même une partie de jambe en l’air uniquement féminine ne pourrait lui offrir la moindre raideur.

Roger était ce que l’on pourrait un homme gay à l’extrême. Nô ne lui a jamais demandé d’où ça lui provenait, mais la seule et unique fois où Nô avait eu des rapports sexuels avec cet homme, elle savait très bien qu’il s’était forcé comme ce n’était pas permis de le faire. Qui plus est, les rapports n’étaient pas allé plus loin qu’anaux bien qu’à l’origine, Nô déteste vraiment ce genre de chose. Et vu qu’il lui a toujours été fidèle depuis qu’il est sous ses ordres, elle n’a jamais voulu le forcer vu les efforts considérables qu’il avait déjà produit. En tout cas, c’était différent avec Jane. La PDG pouvait sans aucun doute se permettre quelques petites frivolités, choses qu’elle pouvait s’autoriser uniquement parce qu’il n’y avait aucun lien biologique entre elles, même si ce dernier point n’était pas totalement une barrière. Elles n’avaient pour l’instant jamais fait eut de relations sexuelles pure, mais ça arriverait certainement un jour. Du moins d’après ce qu’elle avait déduit.

Profitant d’avoir eu un petit peu la parole, les deux sœurs ayant quand même eut une sacré part de dialogue, ce qui ne gênait aucunement la vampire dans le simple sens où bavarder n’était clairement pas sa tasse de thé, elle remis sur la table quelque chose arrivé plus tôt. Pour se faire, elle s’approcha de Jane et lui pris le menton de façon à ce qu’elle se regarde dans les yeux :


- Et toi, rappelle-moi de te punir pour avoir eu l’insolence de m’appeler "Grognasse frigide" tout à l’heure. Vilaine fille.

Puis elle la relâcha tout en retournant à sa position initiale, un faux sourire sur les lèvres, bien qu’elle fût satisfaite. Elle avait parlé avec une légère froideur dans la voix, perlant presque une goutte de sadisme, histoire de bien lui rappeler qu'elle n'est pas n'importe qui. La blonde avait beau être plus ou moins de sa famille, elle ne tolèrerait pas un tel manque de respect envers sa propre personne. Et Jane avait déjà fait les frais d’un tel comportement donc elle pouvait très facilement imaginer à quoi s’attendre, sauf dans le cas où la brune déciderait de varier un peu les plaisirs. Mais de façon à ce qu’elle se sente réellement punie.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: samedi 25 juillet 2015, 15:27:36 »
Bordel. Certes on peut considérer cela comme un regroupement de personnes, principalement de sexe féminin, travaillant de manière peu prude pour des hommes avides de chair étant prêt à payer une fortune pour tirer un coup dans un bâtiment réserver uniquement à ce genre d’activité. Mais le terme est surtout utilisé comme étant une interjection vulgaire symbolisant un lieu ou une situation peu organisée, du genre n’importe où et n’importe quoi. Quiconque existant sur cette planète possède une part bordelique, telle qu’elle soit, physique comme intellectuelle. Mais surtout, il s’agit d’un mot utilisé spontanément pour décrire de façon vulgaire quelque chose pour se défouler verbalement parlant.

En l’occurrence, Nô trouvait que la situation était tout, sauf agréable. Sa vulgarité n’était pas suffisamment développée pour utiliser ce genre d’interjection subite en présence de deux jeunes gens, mais ça n’était pas l’envie qu’il manquait. En parlant de ces deux demoiselles, la vampire se trouvait enfin en présence de sa première fille, qui méditait. Ou du moins le croyait-elle en ouvrant la porte car elle vit surtout la blonde tourner la tête vers elle. Avait-elle échoué à faire ce qu’elle comptait faire ? Jane était du genre motivée, aux yeux de sa tutrice, mais elle avait également remarqué qu’elle avait tendance à laisser son esprit lui dicter ce à quoi elle devait penser plutôt que d’agir en se contrôlant parfaitement. Elle ne serait pas surprise de savoir qu’elle n’avait pas réussis à se concentrer. Jane sorti de la pièce et Nô la suivit.

Arrivée dans le salon, la japonaise vit Nell affairée dans son coin. Par déduction, elle devait être en train de préparer le poison stomacal qui ne serait bu que par les américaines, ou bien la bouffe comme venait de le prononcer Jane. Cette dernière alla chercher à boire, de la bière sans alcool soi-disant. Nô alterna plusieurs fois son regard entre la boisson et sa fille adoptive, puis lui laissa faire ce qu’elle voulait faire. Elle ne dit toujours rien, encore un peu vexée par ce qu’il s’était passé avec Nell. L’ambiance était relativement glaciale, autant le dire. Jusqu’à ce que la blonde trouve le moyen de réchauffer la pièce :

- Dites-moi... Ça remonte à quand, la dernière fois que vous avez baisé, toutes les deux ?

Sur le coup, Nô eut un léger sursaut de la tête. Il faut dire que cela n’avait absolument aucun rapport avec ce que tout le monde faisait. Trouvant cela amusant, l’Empoisonneuse décida de répondre avec une fine touche d’amusement :

- Aujourd’hui vers six heures vingt. Mais c’était assez mou au début.

La vampire est du genre à pratiquer au moins une activité sexuelle par jour, même si la majorité d’entre elles ne lui sont clairement pas satisfaisantes. Néanmoins, bien que son expérience de la matinée eut été plutôt lente et peu intéressante au début, elle eut droit à un agréable orgasme à la fin. Elle était avec du personnel à elle, deux femmes et trois hommes. Relativement déçue par ses précédentes expériences, elle avait ordonné à trois de ses sbires les plus bas placés, mais plutôt bien gaulés et faisant bien leur taff de s’occuper de ses orifices. D’habitudes, elle n’est pas du genre à pratiquer du plaisir anal, mais c’était sous recommandation. Les deux femmes étaient des employées plutôt basique pour leur étage, mais assez hautement placées dans la hiérarchie féminines bien qu’étant de simples exécutantes. Au final, elle était sortie satisfaite de cette expérience, ayant réussis à jouir, et n’avait appliqué aucun traitement négatif à ceux ayant participé. Preuve en est, elle avait laissé les hommes éjaculer et avait accordé une séance privée avec les deux femmes pour les faire jouir à leur tour.

Nô était plutôt contente de se rappeler de ce moment et en avait presque oublié de se demander une chose. Jane avait senti que la situation était tendue à ce point pour lancer une telle question ou est-ce que son détachement habituel faisait qu’elle avait envie de poser cette question juste comme ça ? À moins que ça ne soit justement parce qu’elle ressentait une certaine envie, ce qui ne lui paraîtrait absolument pas bizarre. Jouant le jeu, la PDG rétorqua :


- Et toi alors, tu ne vas pas me dire que tu n’a rien fait depuis que je te connais ?

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: mardi 30 juin 2015, 10:53:25 »
Froid. Un glaçon ne vaut pas plus qu’un silence pensant dans la balance de la négativité. Avoir un peu de fraîcheur en été, surtout par celui en cours, peu de monde serait réellement contre. De la glace pilée en dessert ou des glaçons tournicotant dans le whisky, c’est quelque chose que beaucoup de monde ne refuserait pas. En revanche, geler une assemblée parce que l’on a dit quelque chose d’un peu trop percutant ne plait pas. Surtout que non-content que cela puisse arriver par la propre prestance de l’initiateur, un malentendu peut tout provoquer de la même manière tout en décimant royalement l’opinion.

Dans le cas présent, la tirade de Nô concernant sa difficulté à être convaincue fut apparemment très mal perçue par Nell qui se retira illico presto de leur étreinte. Sur le coup, la vampire ne bougea pas, observant sans bouger sa tête l’américaine qui prétexta vouloir faire du thé dans un message maladroit. Une fois partie, alors qu’elle n’avait strictement rien dit, la PDG finit par se redresser complètement. Elle n’avait clairement pas apprécié le vent qu’elle s’était pris de la part de son interlocutrice et ce pour quelques raisons bien précises. La première était sa façon de s’éclipser quand la japonaise lui avait clairement dit que ça ne serait pas facile. Cela voulait donc dire que dans un certain sens, Nell n’était pas du genre à relever un défi comme celui que lui avait proposé Nô, du moins dans un but érotique. La seconde était lié au fait qu’elle ne lui avait même pas répondu directement, positivement comme négativement. Juste des excuses que Nô trouvait plutôt illogique vu la situation. Donc pour résumer, elle avait clairement plus l’américaine dans son respect.

Vu qu’elle était désormais seule et qu’elle n’avait aucune idée de quoi faire, ne connaissant que rapidement la maison et n’ayant clairement pas envie de rejoindre celle qui l’avait abandonnée pour soi-disant préparer ce que la vampire ne pourrait boire, cette dernière sortit de la pièce pour rejoindre Jane en admettant qu’elle était toujours dans la même pièce. Après tout, abandonner quelqu’un qui nous a également abandonné n’a rien de bien dramatique.

Que faire d’autre après tout ?


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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: mercredi 24 juin 2015, 16:34:39 »
Séduction. Beaucoup aiment le sexe, mais qu’en est-il de ceux et celles qui aiment séduire ? Voilà quelque chose de suffisamment compliqué pour qu’on s’y attarde un minimum avant de passer à l’acte de chair. Etant considéré comme une étape franchement dispensable pour les moins subtils ou comme un jeu artistique pour les autres, voire une impossibilité pour certain, il s’agit pourtant d’une étape cruciale pour tout individu qui se respecte un minimum. Nombre d’artifices existent pour favoriser cet aspect charmeur, mais rien ne vaux la technique sur le terrain car, bien que beaucoup ne jugent que part l’emballage, le vrai cadeau se situe très souvent à l’intérieur même du paquet, dissimulé comme un cœur en chocolat que l’on aimerait croquer. Et en règle générale, les meilleurs pour séduire sont souvent les gens qui finissent par être connu, n’est-ce pas ? Après tout, ce n’est qu’un jeu.

Nô, en tant que gérante d’une entreprise chargée de promouvoir la beauté au féminin et elle-même munie d’un corps qui ferait facilement des envieuses parmi ses plus fidèles clientes, avait joué de son pouvoir séducteur pour avoir une certaine domination sur Jane afin d’avoir les réponses qu’elle veut. Sa vision du monde avait beau être à la fois différente et plus élargie que la plupart des autres grands directeur de ce pays, elle ne se cachait pas pour autant sous un masque autre que celui qu’elle porte avec sa propre peau.  Elle avait donc adoucit volontairement ses mots pour savoir dans quelle situation se trouvait Jane, autant au niveau familial que par la teneur des lieux où elle vivait. Heureusement, elle possédait ce charme qui lui permettait d’avoir tout ce que les gens peu importants pouvaient lui offrir, c’est-à-dire des informations.

Elle obtenu donc ce qu’elle voulait, du moins en rapport à sa première question. Nell semblait indifférente à tout cela, et c’était une chose qu’elle trouvait assez logique. Plus tôt, Jane lui avait déjà fait part de la relation relativement inexistante avec feu leurs parents, ce qui en tout logique faisait qu’elles n’étaient absolument pas attachées envers ces derniers. A un tel point que vu que les américaines ne vivaient que pour elles deux, un parent de plus ou de moins ne changerait pratiquement rien dans la donne familiale. Cette réponse avait donc du sens, mais qu’en était-il de la seconde ?

Nô remarqua sans aucun problème le regard de la Californienne sur sa poitrine beaucoup plus opulente que la moyenne japonaise, et ce depuis le début. Après tout, elle était pratiquement à l’air libre vu que les bandages ne cachaient pas vraiment grand-chose, même si le but premier n’était pas d’être matée. Les frôlements du corps de la jeunette contre le sien lui avait plu, sentant l’insolence monter en flèche dans la pièce, mais elle apprécia largement moins la main posée sur son épaule, jetant un regard rapide et pas très amical vers cet endroit. La suite en revanche, toujours dans le milieu corporel, était plus appréciable. Prétextant qu’elle préférait monter plutôt qu’expliquer avec des mots, Nell utilisa toute sa sensualité pour sûrement montrer les dit liens entre sœur, ce qui vu comme cela était en train de partir s’approchait de l’inceste :


« Avoir une fille adoptive ayant des dons pour la sorcellerie et ayant une relation pareille avec sa sœur, je crois que je suis tombée sur une cas spécial… »

Dans ses pensées, la vampire soupira, alors que sa bouche était assaillie par celle de l’américaine. Cependant, elle joua le jeu. Elle n’avait pas eu de pareille relation depuis un moment, et cette fille possédait un certain charme physique, bien que sa tenue ait pu être bien mieux selon Nô. De plus, si cette dernière comptait réellement aller au bout de ses pensées, elle apprendrait jusqu’où peuvent aller leur relation, sexuelle ou non. Rompant l’embrassade qui n’était pas trop développée par la PDG, elle fixa celle qui l’avait initiée d’un air un peu sévère, mais ne crachant sur rien pour le moment :

- J’accepte cette formule. Mais je vais t’apprendre deux choses. D’une part, nous ne sommes pas encore habiletés à nous tutoyer. Et d’une autre part, sache que je suis difficile à convaincre.

Sa dernière phrase avait un double-sens. Le premier, le plus flagrant, était tel que la japonaise l’a dicté. Peu enclin à se laisser faire, il faudra quoi qu’il arrive avoir des arguments en bétons et savoir les utiliser, même si l’américaine veut les formuler de façon physique. Et la seconde, chose que devrait normalement ignorer Nell, c’est que le corps rafraîchit de la vampire était très peu sensible. Chaleur et froid, douleur et plaisir, elle ne ressentait pas grand-chose, la faute à des nerfs peu réceptifs, à moins d’y aller très franchement et pendant un sacré moment. Peut-être qu’elle le devinerait, ou peut-être que non. Dans tous les cas, la suite risquait d’être aussi intéressante qu’ennuyeuse.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: mardi 23 juin 2015, 13:33:29 »
Fraternité. Quand la famille vint à s’agrandir, tout peut arriver entre la petite tête qui viens de naître et la grande qui existait déjà avant. Au début, il est très fréquent de sentir de la jalousie émaner de l’ainée qui va tout faire pour rappeler au monde qu’elle existe, pouvant aller même jusqu’à pourrir l’existence de sa cadette. Puis les temps passent et les choses finissent par se tasser, et une fois la fratrie devenue plus mature qu’à ses débuts, il est tout à fait possible de voir cette animosité grandir ou que les deux têtes ne forment pour ainsi dire qu’une seule. Dans les cas les plus extrêmes, cela peut amener l’un à tuer l’autre pour une histoire plus ou moins compliquée, imaginez Remus et Romulus, ou que cela finisse en siscon ou brocon tellement les deux seraient attachés l’un avec l’autre. Mais même si l’on peut renier sa famille, on ne peut pas renier son sang. Et il y aura toujours quelqu’un pour le rappeler.

Nô assistait à une scène totalement gratuite de Nell qui charriait abondamment sa frangine, toute comme c’était déjà le cas plus tôt pendant la visite. Elle qui avait été fille unique par le passé, elle n’avait pas eu droit à ce genre de situation fraternelles, et même si ça aurait été le cas, les codes de l’époque était bien trop différents de celui d’aujourd’hui pour pouvoir se le permettre. C’est donc avec un sourire intérieur bien dissimulé qu’elle constata que Nell et Jane s’entendait à merveille. C’était une très bonne chose car cela éviterais peut-être une petite guerre menant au pouvoir. La blonde pouvait en avoir une partie, mais qu’en était-il de l’autre ? Est-ce qu’elle était capable de se faire submerger par ce genre de choses ? Ou est-ce qu’elle avait la tête suffisamment froide pour ne pas envier sa sœur à s’en rendre malade ? La vampire se devait de vérifier cela à un moment où à un autre, mais en y allant de manière subtile. Par ailleurs, elle saisit la chance que lui donna l’ainée pour la suivre et laisser Jane dans sa salle de méditation et sortit de cette dernière pour être plus tranquille.

Une fois arrivée, Nell s’installa sur le lit et lui posa une question accentuant ce qu’avait en tête la PDG. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle voulait vérifier si elle était réellement digne d’un minimum de confiance et décida d’opter pour une approche plus subtile. De sa position debout avec un bras sous ses seins et un autre appuyant ses propos, elle lui fit par de ce qu’elle voulait :


- Il se trouve que j’ai bien des choses en tête. Je pourrais par exemple vous demander ce que vous pensez réellement de l’adoption de votre sœur ou jusqu’à quel point se situe votre relation. Mais je ne suis pas assez impolie pour en arriver jusque-là.

En réalité, elle venait pourtant de lui faire sa demande… Sans le faire réellement. C’était relativement facile à faire et si la Californienne jouait le jeu, elle pourrait sentir une pointe d’humour de la part de l’empoisonneuse. Ce qui au passage pourrait davantage briser la glace entre ces deux femmes qui sont encore assez inconnue l’une de l’autre. Nô avait beau être une femme froide et très sérieuse, elle avait sa façon de rire et même si cela ne marche pas forcément avec tout le monde, ça a le mérite de fonctionner. Parfois.

Sans réellement attendre la réponse, elle finit par s’approcher davantage de son interlocutrice en bikini, cette dernière, pas Nô vu qu’elle n’en porte pas, et lui pris le menton tout en le relevant. Elle se pencha légèrement, offrant une vue splendide sur sa poitrine entourée de bandelette un tant soit peu que l’Américaine baisse légèrement les yeux, et lui adressa un regard… Particulier. Le genre perçant qui pourrait vous glacer le sang et vous forcer à faire même ce que vous ne voudriez même pas imaginer faire. Sauf que là, la froideur laissait davantage place à une délicate malice comme si sa proie, Nell en l’occurrence, était tombée dans un piège arachnéen :


- Nous pouvons également faire connaissance d’une manière moins directive. Mais il serait fort désagréable que je vous force à quoi que ce soit, n’est-ce pas ?

Nell pouvait l’interpréter comme elle le voulait, mais Nô avait tilté le sourire que cette fille avait montré précédemment. Elle n’avait cependant pas lâché son idée de base et avoir réponse à ses questions.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: samedi 20 juin 2015, 23:47:07 »
Désastre. Personne ne veut ce genre de choses ! Et c’est principalement parce c’est beaucoup trop important rien que par le poids de sa signification. Qu’il s’agisse d’un cataclysme géologique comme un tremblement de terre ou d’une arrivée de belle-mère à l’improviste, c’est le genre d’imprévu capable de ruiner la vie de beaucoup de gens pourtant promis à un bel avenir et qui n’ont jamais rien fait de mal de leur vie. Dans un cas choisi au hasard ou son faux-jumeau, le résultat final est toujours le même. Une vision d’horreur que personne ne veux partager, ou mieux, à enfouir au plus profond de sa propre existence pour ne plus jamais avoir à s’en souvenir de peur de (re)devenir malheureux. Et bien entendu, personne ne souhaite réellement devenir ainsi, n’est-ce pas ?

Dans la situation présente, ce n’était non pas une belle-mère ou un volcan en éruption façon Pompéi, mais une chambre dans un état tellement mal branlé qu’on aurait pu se demander si un troupeau de gamins insolent n’était pas passé par-là. Mais un poster qui avait attiré l’œil de Nô en même temps que le magazine qu’elle tenait toujours entre ses doigts et le tas de culotte prouvait que Jane était tout simplement bordélique, chose qui lui paraissait surréaliste dans le sens où elle n’avait presque jamais eut droit à ce genre de scène. Un désastre, un vrai.

Sortant de sa torpeur, Nell évoqua une salle de méditation qui, de par le nom, se devait d’être très certainement la salle où Jane s’attardait sur ses dons magiques. Gardant temporairement le silence le temps de poser le livre qu’elle avait en main, la vampire suivit jusqu’à la dite pièce, dans le noir bien entendu, et plutôt basique. On aurait pu croire à un cliché de film pour pucelle en chaleur, le genre où un démon terriblement sexy pointerait le bout de son nez, et peut-être autre chose pouvant pointer suivant la nature du démon. Cela n’étonnerait d’ailleurs pas le moins du monde la PDG que sa fille adoptive aie déjà essayé ce genre de chose par le passé vu les rapports qu’elles avaient déjà entretenus. Cette dernière lui demanda alors quelque chose qui méritait une réponse, et Nô ne tarda pas à lui donner :


- Nous verrons cela quand tu sauras faire autre chose que mettre tes culottes en lévitation sous mon nez.

La réponse était garnie d’un soupçon d’humour, mais malgré sa légèreté, c’était plutôt bien recherché. N’ayant pas des connaissances magiques particulièrement élevée, sa seule réelle connaissance en la matière résidant dans la confection de talisman et sceaux, elle ne voyait pas spécialement l’intérêt d’étoffer davantage la visite de cette pièce. Elle se tourna donc vers Nell, les bras croisés de façon féminine sous sa poitrine, presque en souriant :

- En tout cas, je suis relativement satisfaite de l’état des lieux. A une exception près. *elle regarde très brièvement Jane à ce moment-là*  Je suppose que vous ne m’en voudrez pas si je prolonge ma présence ici. D’autant que j’ai envie que nous fassions plus ample connaissance.

Elle disait ça non pas comme une demande, mais plus une chose qu’elle imposerait à Nell. Cette dernière l’intéressait bien plus qu’un simple tour du proprio.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: mercredi 22 octobre 2014, 12:33:21 »
Langage. Il est possible de parler avec beaucoup de façon, que ça soit avec le corps, la langue ou des objets. Comprendre les gens qui veulent essayer de communiquer est certes difficile, mais communiquer l’est également dans le sens où l’on ne sait pas forcément comment les autres vont réagir. Ne pas se tromper dans sa façon de placer ses mots ou ses gestes nécessite une certaine maitrise et habitude, surtout quand on est en compagnie de quelqu’un que l’on ne connaît pas, ou pire, quelqu’un d’important. Donc si les deux sont cumulés, les résultats peuvent être extrêmes autant positivement ou négativement. L’essentiel est donc de ne pas stresser car si c’est le cas, c’est la chute !

La chose que pouvait affirmer sans hésiter Nô, c’est que la sœur de Jane était assez familière même si ce n’était pas forcément volontaire. Le tout premier mot sortit après sa première phrase était peut-être involontaire, mais la vampire ne l’avais pas mis de côté. De toute façon, elle ne venait pas pour surveiller le langage de Nell. La blonde était déjà assez familière comme ça donc l’importance était plus que moindre. Surtout que cette fille était quand même amicale et accueillante. Cette dernière lui proposa de boire quelque chose. La réponse de la PDG fut évidente :


-  Je n’en ai pas besoin. Mais je salue le geste.

Nô qui avait l’habitude de communiquer avec beaucoup de gens dangereux à l’affut de la moindre erreur de sa part ou des gens totalement soumis à elle, généralement par la peur ou l’admiration, se trouvait un peu désemparée. Majoritairement, les propos échangés sont calculé de façon à ne pas faire un seul faux-pas, empêchant toute trahison involontaire venant d’elle. Dans cette situation plutôt amusante d’un point de vue extérieur, la vampire se devait de paraître digne de confiance, mais absolument pas comme d’habitude. Autrement dit, c’était loin d’être gagné d’avance bien qu’elle en avait les bases.

D’une manière un peu soudaine, ce fut la future fille qui arriva rapidement en saluant sa future mère d’un ton très familier. Nô retenu un soupir quelque peu puissant, étant un peu contre ce genre de relent d’affection un peu trop exacerbé pour elle, puis accueillit comme elle pouvait l’américaine entre son bras et sa poitrine. Après le traditionnel baiser sur les lèvres, Nel frappa dans ses mains comme pour essayer de chasser sa gêne et attirer l’attention sur elle. Le silence devenait assez pesant puisque  pas grande monde ne savait quoi dire. Cette dernière proposa de faire visiter le loft :


- Je vous suis.

La japonaise n’avait pas spécialement envie de ce genre de chose, mais elle se rassura quand même car au final, cela allait lui permettre de connaître l’environnement dans lequel vivait actuellement sa future file ainsi que la sœur qui va avec. La PDG ne dit pas un seul mot de la tournée, préférant tout garder pour la fin. Un peu comme un bilan de fin de mois pour n’importe quelle entreprise. Le petit tour de la propriétaire fut au final assez rapide si l’on tient compte de la taille du loft. Elle l’aurait imaginé dans un état, on va dire, différent. Les deux jeunes femmes vivaient seules et, bien que Nô ait remarqué certaines choses placées comme il fallait pour retenir son attention, c’était globalement comme tout avait été imaginé par ses soins. Elle décida de prendre la parole une fois la dernière pièce intéressante de visitée, étant encore dans cette dernière :

- Je suis plutôt satisfaite de cette visite. Bien que certaines choses devraient être mieux à leurs places, tout de même…

Elle avait dit ça en regardant le sol. L’expression ‘‘On garde le meilleur pour la fin’’ devait très certainement exister juste pour ce moment-là. Nô se remémorait certains fond de boutiques qui ressemblait cette chambre, bien que cette pièce était largement moins poussiéreuse, tout de même. Encore que certaines saletés, ou déchets comme vous préférez, devait compenser ce genre de… problème ?

Retenant un autre soupir, le regard noir peu naturel de la vampire se posa sur Nell, de façon posée bien que l’habituel visage froid l’accompagnant était toujours présent. Elle eut une demi-seconde de réflexion, puis lui posa une question qui se trouvait plus être une remarque qu’autre chose :


- Je suppose que c’est vous qui entretenez cet endroit ?

Si Nô n’avait pas pressentit ce genre de chose, elle serait probablement arrivée en faisant les gros yeux tout en secouant la tête de droite à gauche, main sur le visage. Il y avait à peu près de tout, partant de dvd au boitier pas très bien entretenu aux sous-vêtements posé à peu près proprement, mais certainement pas leurs places, un carton d’emballage dont elle n’arrivait pas à voir d’ici la marque et qui a première vue semblait vide, ou pas très remplit…  Bref, de tout. Elle prit même de là où elle était ce qui semblait être un magazine ayant beaucoup servit, presque du bout des doigts, et le montra à Jane en retenant un air dépité :

- Je vais devoir rappeler la femme de ménage que j'ai congédiée...

La situation était comique. Mais pas pour Nô.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: mardi 07 octobre 2014, 12:22:11 »
Impression. Le papier, cela circule aussi facilement dans le monde entier que des armes illégales en plein milieu des ruelles louches d’Amérique latine. Les gens qui font mauvaise figures face à des personnes en phase de devenir importante pour d’autres également. Combien de gens se sont présenté devant un patron ou un hypothétique futur membre de famille et on aussi bien raté leurs présentations premières qu’un plombier ayant foutu un robinet vers le haut ? Sûrement plus qu’il n’existe de grain de sable à la Dune du Pyla.  Rater une rencontre, c’est très facile, tandis que la réussir demande plus de savoir-faire qu’un château d’allumette taille réelle sans colle. Vous pensiez être parfait ? Peut-être, mais vu que vous ne pouvez pas savoir à cent pour cent qui se trouvera devant vous, vous pourrez vous rater encore plus vite que superman met de temps à avoir son érection matinale.

Pour le coup, Nô était très en retard. Faute à pas de chance, comme on dit. Légèrement déstabilisée par ce qui allait bouleverser son mode de vie,  elle avait préféré aller en personne chercher et remplir ces foutus papier alors qu’en y repensant, elle aurait passé par Kiyuri avec un peu de démarche à peu près aussi nette que les culs de bouteilles des vieux croulants, ça aurait été plus vite et très largement moins prise de tête. Ce fut une erreur. Une erreur certes bénigne aux yeux de ce foutu univers omniscient, mais une erreur quand même. Et ça, la vampire n’appréciait absolument pas. Un peu comme du sel placé entre vos lèvres préalablement ouvertes par un cutter. Le goût salé du mauvais choix se mélangeant à celui amer de la défaite donne un mélange assez dégueulasse, pas vrai ? Essayez de bouffer un citron entier trempé dans de l’eau de merde. Vous verrez.

La porte finit par s’ouvrir. Et ce que vit la PDG en premier c’était quoi ? Une jeune femme plutôt belle, dans la catégorie qu’ont empoignerait les fesses plus facilement qu’on lui ferait la bise en rougissant, en bikini. Alors… Soit Jane ne lui avait absolument pas fait le moindre avertissement concernant sa personne, soit elle était du genre aussi libéral que sa frangine, autrement dit à se balader presque à poil chez soi. Nô était du genre à avoir des principes, des règles morales qu’elle entendait bien faire respecter à la majorité des gens. Et heureusement pour cette fille, être en tenue légère dans sa propriété ne faisait pas tant partie que ça des choses proscrites. Preuve ne est, la japonaise se baladait quasiment les seins à l’air avec un yukata suffisamment ouvert en bas pour révéler ce qu’elle portait dessous si elle faisait de trop grande enjambées ou avec certaines positions statiques :

Elle rentra en silence, après avoir juste hoché la tête en fermant les yeux pour répondre à Nell. Normalement, elle aurait remercié la demoiselle, mais n’étant autant pas d’humeur bien que cela ne se voit pas, et qu’elle n’est pas non plus du genre à remercier les gens pour des banalités… Et ça donnait quelque de plus froid, plus important… Plus Nô quoi. Cette dernière s’empressa d’ôter par pur réflexe ses getas une fois à l’intérieur, sachant que c’était la demeure de vie de sa future fille et les bougea sur le côté, tout ça en, restant droite. En même temps, elle scruta l’intérieur de l’appartement, en silence et sans trop s’y attarder. Savoir comment vit le duo était certes quelque chose d’essentiel, mais ce n’était pas non plus quelque chose à faire sans l’accord du proprio, même si elle ne se gênera pas pour commenter le moment voulu :


- Je ne suis pas mécontente de vous trouver en chair et en os, Nell Watson.

Cela pouvait sous-entendre bien des choses, mais en tout cas, elle voulait vraiment rencontrer file qu’elle n’avait aperçu que par l’intermédiaire d’écran ou de photos. Choses qu’elle ne pouvait révéler à aucune des deux demoiselles bien entendu.

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Les alentours de la ville / Re : Déménagement [Nô]
« le: samedi 09 août 2014, 15:29:49 »
Paperasse. Alors que l’écosystème est déjà bien dans la merde à cause de la pollution phénoménale engendrée par les humains avides d’argents, ces derniers n’hésite pas à en rajouter une couche pour abattre des arbres dans l’unique but de faire des papiers jetables et n’ayant aucun intérêt d’exister depuis l’arrivée de l’Internet. Que ça soit par la Poste ou un quelconque organisme distribuant des tracts divers et varié, dont seule une minorité lit tout ça faut l’avouer, on se retrouvera toujours avec des tonnes d’arbres à l’année dans nos poubelles ou le bac à cheminée. Pire, non content de polluer l’existence des plus ou moins honnêtes personnes en leurs faisant remplir tout un tas de document dont le nombre échappe à l’utilité de ces derniers, il faut également régulièrement se déplacer pour un rendez-vous pathétique au niveau de sa perte de temps pour s’occuper encore et toujours d’une feuille parsemée d’encre. Et quand la personne en face de vous aurait préféré glander plutôt que de mieux vous conseiller, et faire tout un tas de bévues et d’oublis tant qu’à faire, et bien ce n’est pas plus joyeux. Vous voulez une preuve ?

- Vous allez me faire l’immense plaisir de me fournir ces documents. Sinon, je doute que votre place soie assurée dans un avenir aussi proche qu’incertain.

Autant Nô est du genre patiente dans la plus grande majorité des cas qu’elle doit traiter, autant une rencontre avec les bureaucrates Japonais n’a jamais été une partie de plaisir. Soit ce sont des gens qui désire rester le cul sur leurs chaises à attendre que l’heure tourne et par conséquent vous éjecte le plus rapidement possible, soit ce sont des incompétents qui regarderaient chaque mouche passer entre deux mots, ce qui ralentit énormément la procédure. Donc quand cela fait un quasi-cumul des deux en un, c’est encore pire que de se retrouver dans des toilettes en manque de papier. Bien que l’on reste emmerdé dans les deux cas. L’homme à moumoute se trouvant devant elle baillait aux corneilles en cherchant mollement autour de son bureau. La vampire ne savait pas s’il faisait exprès ou non, mais dans tout le cas, elle voyait le temps passer cette fois-là. Et ça lui faisait perdre sa patience. Et vu le monde autour d’elle, ça serait extrêmement compliqué de lui faire une menace ou attaque plus dure que ce qu’elle venait de dire.

L’homme finit par trouver la paperasse qui était en réalité placée bien en évidence dans un coin de son bureau, là où la PDG ne pouvait pas voir de sa place. Retenant un soupir puissance hyper-galactique, elle écouta les explications de cet ennuyeux personnage. Là aussi c’était long et ennuyeux, mais au moins, elle avait tous les éléments en main cette fois. Le vieux monsieur à moumoute commença à raconter sa vie pendant que Nô remplissait ce qu’il y avait à remplir et signa chaque exemplaire du formulaire d’adoption. Dire qu’elle aurait dut faire tout ça bien avant si la bureaucratie ne serait pas aussi longue et ennuyeuse. Pour le coup, dire que les papiers étaient prêts serait son premier mensonge en tant que mère. Elle espérait que ça ne serait pas le début d’une nouvelle manie dans cette vie qu’elle ne connaissait pas encore.  Elle ne tarda pas à sortir une fois toutes les clauses la concernant de remplie, et rejoignit le véhicule qui allait la conduire chez Nell Watson. Un très grand black en salopette, mocassins et chemise à carreaux l’accueillit en tant que chauffeur :


- Et bien Madame, j’pensais pas q'vous feriez pas autant attendre nous autres tient !
Tait-toi Roger et emmène-nous à la bonne adresse.

Le dénommé Roger n’insista pas, voyant que sa patronne penchait la tête tout en se tenant le front, preuve qu’elle en avait plein le dos de ce genre de situation. Si Atlas portait le poids du monde sur ses épaules, la vampire avait celui de la fatigue cérébrale. Le trajet était très silencieux, mais également un peu long à cause de la distance. Un peu ? Beaucoup on va dire car la circulation était relativement horrible suite à une rafale de feu rouge et de mauvais conducteurs, et tout ça sans compter le suicide qui paraitra probablement à la une de « Mort de merde Terrienne » quand Saint Pierre lira son journal tout en dégustant son café et ses croissants du matin.

Perdant patience, Nô sortit de la voiture sans prévenir et se dirigea vers la maison à pied. Là encore ce ne fut pas une partie de plaisir. Des travaux partout, des attroupements des personnes diverses ainsi que des files d’attentes interminables devant des boutiques la ralentissait considérablement. Cependant, elle arriva tout de même à la bonne adresse avec une envie de cogner sur quelque chose. Elle ne le fera pas, mais ce n’est pas l’envie qui lui manqua. Devant cette porte, elle décida de frapper et enfin rendre ces fichus papier à Jane. Elle avait entre une heure et une demi-heure de retard sur l’horaire prévu.


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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: lundi 04 août 2014, 14:09:22 »
Confiance. Une bien grande signification de ce qui peut amener à des meurtres froids et sans distinction. Sous la tutelle d’une personne à qui l’ont ferait absolument tout pour exaucer le plus faible de ses désirs, on ne peut pas forcément savoir si cette personne nous accorde carte blanche juste parce qu’elle croit en nous. Après tout, quelqu’un progressant avec facilité plus ou moins développée peut être quelqu’un de dangereux par la suite, d’où un arrière-goût de doute mélangé à une envie de nuire à une éventuelle trahison. Mais si cette tentative vint à échouer, il se peut fortement que la cible vous prendra en chasse pour la simple et bonne raison que même la plus dégueulasse fiente de pigeon vaux bien plus cher que votre tête. Quelque chose de très bancal. Oui. Pour preuve, il est peut être aussi facile que compliquer à grimper dans l’estime de quelqu’un comme la chute risque aussi difficile à supporter qu’une avalanche d’ennui non loin d’un cascade de pleurs malsains.

Pour l’instant, chacune des deux femmes n’avait pas le choix. Faire confiance au futur membre de famille recomposée dont les parents avaient disparus était, à postériori, nouveau pour tout le monde, et accorder un crédit gratuitement à une personne connue d’à peine une journée n’est absolument pas choses facile, surtout pour une yakuza. Nô avait de toute façon de quoi s’assurer que si jamais son acte se révélerait être une erreur, et bien elle paraîtra comme étant totalement invisible auprès de l’intégralité des personnes connaissant son existence. Elle sait qu’elle ne pourra pas garder pour l’éternité Jane sous ses yeux vampirique pour vérifier ses intentions ou encore sonder son esprit. C’est donc pour cela qu’elle avait fait un pari à elle-même, c’est-à-dire voir si cette américaine pourra être élevée comme la fille qu’elle n’a jamais eue et risquer quelques petites choses. Après tout, cette fille avait la hargne du pouvoir, n’ayant pas caché à la PDG qu’elle avait des ambitions réelles et plutôt élevées.

La réaction de la blonde quant à l’annonce de la personne pouvait aider cette dernière n’eut pas autant d’effet que l’aurait espéré la brune. Il s’agit sûrement du fait que ça ne sera pas une partie de plaisir comme l’avait annoncé la vampire. Il est vrai que cela avait de quoi réfréner certaines ardeurs, mais de toute façon, il n’y avait pas le choix. C’était la seule option qu’elle connaissait pour être à peu près sûre que tout se passera bien, un tant soit peu que cette requête soit acceptée de façon plus ou moins immédiate. Cependant, elle se devait de clarifier une chose, avant que cela donne un mauvais point de vue de la situation actuelle concernant Jane :


- Je n’ai jamais parlé de mauvais caractère, mais de quelqu’un d’extrêmement difficile à avoir non loin de soi je te rappelle.

Indirectement, Nô avait également mis en place le fait qu’il faille faire très attention à ses mots. Et à en juger par l’infime changement d’expression qu’elle eut pris, avec un maximum de sens logique et d’instinct social, qu’elle avait également horreur de se répéter. Du moins pas à ce point-là avec juste ce qu’elle avait dit mais ça, elle le confirmera plus tard, à coup sûr. La japonaise se releva et remis ses vêtements en place, signe que du changement allait venir, puis elle se tourna vers sa future fille pour la prévenir :

- Maintenant, je te recommande fortement de t’habiller de façon plus commune si tu veux réellement bénéficier de moi en tant que mère. Nous allons nous occuper de toute la paperasse avant que je doive aller ailleurs.

Ça serait son premier acte en tant que mère de se déplacer en personne c’occuper des papiers. En temps normal, elle serait restée dans cette pièce ou dans le parc à jouer du shamisen, Kiyuri ou une autre de ses subordonnées les plus hauts placées. Mais exceptionnellement pour cette fois, elle accorderait sa présence avec celle des bureaucrates japonais de manière officielle. Dans un sens, se déplacer en personne changerait de rester plantée au téléphone avec ses contacts d’un peu partout dans le monde. Il restait un dernier détail néanmoins… Mayo devait-elle revenir apporter des vêtements supplémentaires ou n’était-ce pas la peine de s’en occuper ?

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Les alentours de la ville / Re : Larmes de crocodile [Nô]
« le: vendredi 01 août 2014, 21:26:07 »
Silence. Même s’il existe des gens qui parlent plus souvent qu’il ne le devrait, adorant raconter des choses sans intérêt véritable ou possédant un certain sens logique, beaucoup préfère qu’il n’y ai même pas un bruit de poussière qui s’envole plutôt qu’un long discourt inutilement barbant. Cependant, avec sa capacité à laisser un très gros malaise aux pires moments, certains préfèrent le bruit. Après tout, un blanc situé en plein milieu d’une conversation importante n’est pas forcément agréable, surtout si l’on met sa vie en jeu ou attend quelque chose d’important. Très stressant ce manque d’ambiance sonore, n’est-il pas ?

Le temps passa après la petite histoire de Nô qui ne l’était pas réellement se termine, et Jane finit par rompre ce satané silence qui aurait pu durer plusieurs siècles si personne ne serait intervenu. Puisqu’elle comptait réellement adopter cette gamine, il fallait jouer carte sur table et ne pas lui mentir sur les points les plus importants. Plus tard, elle ajoutera des détails à connaître comme par exemple tous les rôles qu’elle endosse auprès de Papillon et à l’extérieur de l’entreprise. Mais pour l’instant qui se déroulait, il y avait juste à attendre la réaction à chaud de l’américaine qui pourrait être aussi imprévisible qu’un kangourou en rut dans une école maternelle zombifiée par des expériences chimiques.

Finalement, elle avait réussis à digérer tout ça plus facilement que l’aurait cru la vampire. Soulagée intérieurement, elle écouta le petit discours retour de la miss en face d’elle. A l’entendre, elle se rassurerait d’elle-même qu’elle peut user de la magie, ce qui est assez surprenant vu la confiance qu’elle avait en elle jusque-là. Sans dire mot, la PDg l’écouta jusqu’au bout, ne bougeant pas plus qu’une statue bouddhiste en plein milieu de l’océan pacifique. Ce n’est qu’à la toute fin qu’elle décida d’ajouter quelque chose, avançant son cou :


- Je t’ai déjà dit que je connaissais quelqu’un capable de t’aider et je n’ai pas menti. Par contre, cette personne est quelqu’un de très difficile à vivre… Il faudra faire avec

Pour sa part, Nô connait pas mal de moyen de l’apaiser, mais ça sera plus compliqué pour Jane, surtout vu la nature de cette personne

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